Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Heureusement que...
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Re: Wastburg : Ces gens-là (trombinoscope et carte des relations)
Ma table est à Metz en Lorraine, et bien que nous soyons une douzaine à nous relayer autour de celle-ci, nous apprécions de faire de nouvelles connaissances en laissant toujours une chaise de libre pour tout rôliste de passage en nos froides contrées. Il y a même quelques outsiders qui à force sont devenus des piliers
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Cédric Ferrand a écrit : ↑mar. févr. 13, 2018 11:38 pmMerci beaucoup, Ego'.
Je comprends mieux pourquoi certains trouvent que c'est un scénario un peu compliqué pour découvrir le jeu...
Cela fait très franchement partie du charme du jeu, et change radicalement des scénarios simplistes présentés dans la plupart des livres de base (quand il y en a).
À mon avis, il serait dommage, de le remplacer par un scénario ne faisant pas appel aux méninges dans une V2. La richesse et la difficulté de "Ces gens-là" permet de vendre Wastburg auprès de ses partenaires, qui découvrent, au delà des tribulations de leurs gardoches ou des situations cocasses, un jeu bien plus dense et profond que ce à quoi ils s'attendaient avant d'y jouer.
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
J'y pense : Wastburg a le clapet (crue du fleuve) mais y'aurait moyen aussi de faire un truc sympa avec l'éventuel mascaret, une lame d'eau qui remonte le fleuve lors des grandes marées...
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Re: Wastburg : Ces gens-là (trombinoscope et carte des relations)
Mince, c'est trop loin pour moi. 7 heures de route pour un JDR ca commence à faire long. Mais un jour ou l'autre ..Ego' a écrit : ↑mer. févr. 14, 2018 1:34 pm Ma table est à Metz en Lorraine, et bien que nous soyons une douzaine à nous relayer autour de celle-ci, nous apprécions de faire de nouvelles connaissances en laissant toujours une chaise de libre pour tout rôliste de passage en nos froides contrées. Il y a même quelques outsiders qui à force sont devenus des piliers
Petite question : ce qui m'impressionne toujours, c'est ta capacité à fournir un ensemble de portrait qui sont cohérent graphiquement les uns avec les autres ( sans grosse galerie décousue de style graphique différents).
Tu as un secret ? Une mine de portrait infinie ?
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Bin après pour un MJ qui a jamais fait de l'enquête c'est impressionnant quand même comme scénar.Ego' a écrit : ↑mer. févr. 14, 2018 1:54 pmCela fait très franchement partie du charme du jeu, et change radicalement des scénarios simplistes présentés dans la plupart des livres de base (quand il y en a).
À mon avis, il serait dommage, de le remplacer par un scénario ne faisant pas appel aux méninges dans une V2. La richesse et la difficulté de "Ces gens-là" permet de vendre Wastburg auprès de ses partenaires, qui découvrent, au delà des tribulations de leurs gardoches ou des situations cocasses, un jeu bien plus dense et profond que ce à quoi ils s'attendaient avant d'y jouer.
Même avec tes aides de jeu brillantes je flippe un peu pour la partie qui arrive.
Je vais passer mon dimanche à potasser le truc le graphe et me faire des fiches...
Ce serait dommage de faire sauter le scénar, mais effectivement si le contexte et l'idée de jouer des bernois c'est top pour commencer à priori, le scénar est impressionnant. (Oui je me répète)
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Re: Wastburg : Ces gens-là (trombinoscope et carte des relations)
Jipibur a écrit : ↑mer. févr. 14, 2018 3:14 pm Petite question : ce qui m'impressionne toujours, c'est ta capacité à fournir un ensemble de portrait qui sont cohérent graphiquement les uns avec les autres ( sans grosse galerie décousue de style graphique différents).
Tu as un secret ? Une mine de portrait infinie ?
S'intéresser au concept art, en commençant par le jeu vidéo. Fureter au fil des mois dans des galeries virtuelles d'artistes. S'abonner à ceux que l'on préfère pour être alerté par la suite. Soutenir leur travail selon ses moyens. Sauvegarder en lieu sûr les illustrations (le web est volatile) qui nous plaisent en les classant par thème et genre (sans oublier de chercher une meilleure définition si nécessaire à l'aide d'outils adéquats et de renommer si ce n'est fait le fichier en incluant le nom de l'artiste), même si l'on ne se voit pas mettre en scène ce type d'histoires avant des mois ou des années (le temps file toujours trop vite et un dossier finit immanquablement par se bonifier à force d'être alimenté au fil des mois ou des années). Ne pas oublier de faire des sauvegardes pour ne pas risquer de perdre ses dizaines ou centaines d'heures de recherches.
Le jour où l'on veut se lancer dans un thème particulier, farfouiller parmi ses dossiers dédiés, choisir un style général, sélectionner plusieurs illustrations et les mettre de côté dans un dossier de travail. Refaire des recherches à partir des noms des artistes (ils ont poursuivi leur travail, se sont encore améliorés et on peut tomber sur d'autres perles), ou/et de mots-clefs adéquats pour augmenter la sélection.
Utiliser un cadre identique pour unifier l'ensemble des portraits. Cela permet de marier plus facilement plusieurs tailles, cadrages, éclairages... et également de s'éloigner de sa sélection de base quand on peine à trouver une illustration adéquate pour un personnage particulier, et sans que ça ne se voit trop.
Par exemple, trouver l'illustration d'une femme qui ne soit pas une bombasse ("Le charme ? Pourquoi faire ?"), habillée de manière ridicule (vive les armures échancrées), à la pose débile ("Prends-moi par derrière grand fou"), et en âge (fantasmé) de se reproduire (16-25 ans), c'est la croix et la bannière. Au fil des années, il y a une évolution nette, mais vivement que les mentalités évoluent pour qu'on puisse voir un panel plus paritaire et moins putassier sur la toile...
Ah oui, en attendant que les éditeurs aient les moyens ou l'envie de s'y mettre enfin, l'essentiel est de ne pas se dire qu'il faut être hors norme pour s'attaquer à ça. Les joueuses et joueurs sont on ne peut plus contents lorsqu'on les aide à mettre un visage sur un nom, donc ce qui compte avant tout c'est l'intention. Le temps fait le reste.
Voilà en quelques mots. Pour plus de détails (pistes, liens, etc.), on peut en discuter sur des fils dédiés comme Affiches de parties, ou l'un de mes CR en signature.
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Septa a écrit : ↑mer. févr. 14, 2018 3:20 pmBin après pour un MJ qui a jamais fait de l'enquête c'est impressionnant quand même comme scénar.Ego' a écrit : ↑mer. févr. 14, 2018 1:54 pmCela fait très franchement partie du charme du jeu, et change radicalement des scénarios simplistes présentés dans la plupart des livres de base (quand il y en a).
À mon avis, il serait dommage, de le remplacer par un scénario ne faisant pas appel aux méninges dans une V2. La richesse et la difficulté de "Ces gens-là" permet de vendre Wastburg auprès de ses partenaires, qui découvrent, au delà des tribulations de leurs gardoches ou des situations cocasses, un jeu bien plus dense et profond que ce à quoi ils s'attendaient avant d'y jouer.
Même avec tes aides de jeu brillantes je flippe un peu pour la partie qui arrive.
Je vais passer mon dimanche à potasser le truc le graphe et me faire des fiches...
Ce serait dommage de faire sauter le scénar, mais effectivement si le contexte et l'idée de jouer des bernois c'est top pour commencer à priori, le scénar est impressionnant. (Oui je me répète)
Oui, je comprends, c'est tout à fait normal.
Si ça peut t'être utile, voici ma méthode.
Dans un premier temps je vais m'imprégner des visages. Et donc, je vais relire le scénario, étape par étape, en prenant le temps d'observer chaque portrait, et en tentant de m'imaginer comment je mettrai en scène le personnage (les fiches des PNJ sont plus que parfaites pour ça). Inventer des expressions, des postures, des gestes, éventuellement une démarche. Comment est-ce qu'il réagirait face à tel ou tel comportement habituel de chaque joueur de ta table : l'interrogateur-inquisiteur, le chien dans un jeu de quilles, le cérébral-glacial, la brute menaçante, le charmeur-flatteur, le bouffon-pitre, ... Bref, il faut pouvoir jouer chaque PNJ comme si on y tenait, comme si c'était notre propre personnage et que l'on était simple joueur. Passer cinq minutes par PNJ permet ainsi de le "sentir", et le moment venu de l'interpréter naturellement, d'improviser si nécessaire sans même y réfléchir.
Il ne faut pas non plus uniquement s'imprégner du scénario. Il faut aussi se l'approprier. Si l'on a une idée, que l'on s'imagine une scène, ne pas hésiter à la noter et à la mettre en oeuvre si l'occasion se présente (par exemple : voilà un "cousin" qui se montre sympathique avec les gardoches par hasard au début de l'enquête, et qui bien plus tard viendra les "prévenir parce qu'il les a à la bonne", puis qui enfin fera ce qu'il faut avec ses complices pour se débarrasser définitivement du problème que les recrues représentent tout en cherchant à se déculpabiliser en leur balançant à la gueule sa "déception").
Sa difficulté principale, c'est que ce n'est pas un scénario d'enquête linéaire. C'est une sorte de bac-à-sable, mais un bac-à-sable scripté => plusieurs lieux où aller, plusieurs PNJ fixes ou mobiles. Et le reste de la ville en toile de fond.
Les PJ vont donc pouvoir se balader dans tous les sens, et surtout là où on ne les attend pas (notamment au début). Il ne faut pas se démonter si ça arrive. Il faut simplement prendre cinq secondes pour se demander quel(s) PNJ pourrai(en)t se trouver là, et réagir en conséquence. Et s'il n'y a rien à trouver, ne pas hésiter à trancher en faisant une ellipse claire et nette ("une heure plus tard, alors que vous revenez bredouilles de blablabla") : il y a suffisamment de lieux à visiter, des PNJ à voir, et même de fausses pistes, pour ne pas perdre son temps en cherchant à improviser/meubler. Comme leur temps est compté (trois jours... que l'on va égrainer heure par heure), ils ne vont pas t'en vouloir, bien au contraire. Partir de ce principe permet de se concentrer sur l'essentiel, et donc de minimiser ses craintes face à l'immensité relative de la ville.
En s’imprégnant bien des PNJ, on en vient à connaître sur le bout des doigts l'intrigue, sans même avoir à se reporter sur des notes, ni le texte du scénario la plupart du temps. La carte des relations permet de servir de pense-bête, et donc de se rappeler en un coup d'oeil des points clefs via les liens entre PNJ.
Il faut penser également à afficher les PNJ au fur et à mesure de leur apparition, sur un tableau magnétique, une planche avec des punaises, ou des cordelettes avec des pinces à linge. Bref, les placer à la vue de tous, constamment. Voire encore mieux, leur laisser arranger les portraits sur un tableau comme ils le veulent : c'est un outil qui leur est destiné avant tout.
Dernier point en préparatif : penser à faire vivre et vibrer la ville par petites touches. Donc préparer en amont des petites scénettes de la vie quotidienne que l'on va intercaler entre deux lieux. Des bruits proches ou lointains, des odeurs, des couleurs, des passantes et passants. C'est très utile pour les joueurs, car cela va les replonger à chaque fois dans une atmosphère vivante où ils ne sont pas au centre de tout et qui vit en dehors de leur propre existence.
Ah oui. Deux à quatre joueurs. Un ou deux binômes de gardoches. A mon avis, surtout pas plus.
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
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« Au salon de vin nature "sous les pavés la plage" un distillateur récupérait les fonds de verres, de bouteilles, crachoirs pour en faire de l'eau de vie. »
(France Inter, vendredi 11 mai 2018)
« Au salon de vin nature "sous les pavés la plage" un distillateur récupérait les fonds de verres, de bouteilles, crachoirs pour en faire de l'eau de vie. »
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Certainement une super initiative avec une logique de "moins de gaspillage"... mais en toute honnêteté je la boirai pour rien au monde cette eau de vie... berk...Ego' a écrit : ↑lun. mai 14, 2018 2:07 amVive la bouscotte !« Au salon de vin nature "sous les pavés la plage" un distillateur récupérait les fonds de verres, de bouteilles, crachoirs pour en faire de l'eau de vie. »(France Inter, vendredi 11 mai 2018)
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
odz a écrit : ↑lun. mai 14, 2018 11:17 amCertainement une super initiative avec une logique de "moins de gaspillage"... mais en toute honnêteté je la boirai pour rien au monde cette eau de vie... berk...Ego' a écrit : ↑lun. mai 14, 2018 2:07 amVive la bouscotte !« Au salon de vin nature "sous les pavés la plage" un distillateur récupérait les fonds de verres, de bouteilles, crachoirs pour en faire de l'eau de vie. »(France Inter, vendredi 11 mai 2018)
C'est redistillé : tu ne sentiras pas plus que les odeurs de pieds des fouleurs de raisins, là où ça se fait encore "au pied". Mais bon, pas très vendeur, comme intitulé.
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Ego' a écrit : ↑lun. mai 14, 2018 2:07 am Vive la bouscotte !
« Au salon de vin nature "sous les pavés la plage" un distillateur récupérait les fonds de verres, de bouteilles, crachoirs pour en faire de l'eau de vie. »
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
@Ego' : ça a peut être déjà été dit (et si c'est le cas désolé)... mais tu as utilisé quoi comme appli pour faire les cartes ?
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Ego n'utilise pas d'applis. Les applis se génèrent toutes seules dans le sillon de sa pensée.
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Re: Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes
Ce bon vieux paint DOT net (à ne pas confondre avec Paint de Windows).
Il est gratuit, complet, intuitif, remis à jour régulièrement, on trouve facilement de tutos pour monter rapidement en compétence, et il existe plusieurs outils supplémentaires tout aussi gratuits pour obtenir des effets sympas.
Il y a des outils pros mille fois plus puissants, mais pour un béotien aux gros doigts comme moi, c'est plus que parfait