Re: [MJ-Only] Comment tu mènes tes Masques
Publié : mer. avr. 10, 2019 9:11 pm
Bien ça marche assez bien, surtout l'apparition du zombie dans une penderie en séance d'ouverture. Les joueurs ont apprécié aussi les rapports d'autopsie...
Je laisse ici le compte-rendu, sachant que je vais le rajouter bientôt sur mon site :
Les joueurs :Arsène La Chapelière journaliste au Times
Giovanni de la Torre : inspecteur au BOI
Cécilia Peters : riche héritière (sortie du Jour de la Bête)
Mathew Lawson : occultiste et propriétaire d'un somptueux manoir à l'écart de New York et d'un appartement dans Manhattan
Georges-Joseph Assemani : professeur d'histoire et de langues orientales
Sam Winchester : homme de main
Mardi, 19 février 1924 / 13 radjab 1342 :
" Je viens de recevoir un télégramme d’Arsène, qui souhaite réunir le cercle au manoir qui vient d’être construit à la campagne. Il n’explique pas pourquoi…
Au manoir, Arsène est arrivé avec une collègue, Mme Shoshana, pour nous parler de meurtres barbares (et vraisemblablement liés à quelque culte vaudou) dont quelques articles ont parlé : un noir inconnu en novembre 22, un certain Patrick Russel en avril 23, un blanc inconnu en juillet 23, un nommé Tom Evans en novembre 23 et aujourd’hui même, un certain Angus Masone. Il se trouve que le meurtre a eu témoin la nuit dernière : John Epsender, pigiste au New York Times ; de plus, le journaliste du Times qui travaillait sur ces meurtres, Sydney Silver, est porté disparu depuis quelques jours.
Alors que la soirée débutait, de vieilles connaissances se sont présentées à l’improviste : MM. Wolf et Wolfstram… Comme munis d’un sixième sens, ils venaient nous parler de ces meurtres, mais c’était assez confus : ils souhaitent mettre la main sur le ou les meurtriers afin de les interroger, pensant qu’ils pourraient en tirer des informations pour les recherches allemandes en eugénisme.
Même s’il me semble du devoir des peuples civilisés d’apporter culture, science et technologie aux peuples sauvages, j’ai toujours été très gêné par les catégorisations en races supérieures et inférieures : c’est la culture et la civilisation dans laquelle on grandit qui modèle l’individu, pas ses gênes. Qu’on pense à Abraham Hannibal, le grand-père de Pouchkine, né en Éthiopie, asservi par des esclavagistes, puis acheté à Constantinople par un diplomate russe qui l’a élevé comme son fils et en a fait un intellectuel et un officier… et les qualités d’écrivain de Pouchkine ne sont plus à démontrer. Bref : je doute fortement qu’on puisse améliorer l’espèce humaine comme on améliore une race de chiens ou de chevaux…
Finalement, ils sont repartis sans pouvoir vraiment espérer notre soutien, mais je pense qu’il nous faudra être attentifs.
Inquiets pour leur collègue, Arsène et Mme Shoshana nous ont fortement poussés à nous occuper du cas. Comme il n’était pas encore trop tard, nous avons fait un saut chez M. Epsender pour voir s’il allait bien avant de rentrer chacun chez nous. Le pigiste était en bonne santé, un peu embêté d’avoir de la visite à onze heures du soir, mais il était raisonnable, je pense, qu’on lui dise de faire attention.
Mercredi, 20 février 1924 / 14 radjab 1342 :
Pendant que Giovanni et Matthew partaient au commissariat chercher les rapports d’autopsies des meurtres (je n’ai toujours pas bien compris comment ils ont pu les avoir : M. Hoover disait que l’un d’entre nous travaillait déjà pour le BOI, peut-être s’agit-il de l’un d’eux ; et vu que je ne pense pas que ce soit Matthew…), Cecilia, Sam et moi avons fait un tour chez Sydney Silver. Son logement était vide, mais lorsque Cecilia a ouvert un placard : une sorte de goule en est sortie et nous a attaqués !
Le monstre a crié d’une voix rauque que nous n’avions rien à faire chez lui, puis nous avons réussi à le faire fuir, non sans lui avoir arraché d’une balle de pistolet le bras, qui est resté au sol… L’arrivée de la police nous a poussé à fuir rapidement : nous étions entrés par effraction et aurions été retrouvés avec un bras arraché dans l’appartement d’un disparu…
De leur côté, Giovanni et Matthew ont pu remarquer que les quatre derniers morts (Patrick Russel, Gregory Fledding, Tom Evans et Angus Masone) ont tous un lien avec l’Afrique, ont été retrouvés près de Central Park, éventrés avec une sauvagerie telle que la mort est arrivée par hémorragie quelques minutes plus tard (mais aucun témoin ne mentionne quelque cri que ce soit dans le voisinage !).
L’assassin vu par John Epsender est d’ailleurs, vraisemblablement, noir.
Je laisse ici le compte-rendu, sachant que je vais le rajouter bientôt sur mon site :
Les joueurs :Arsène La Chapelière journaliste au Times
Giovanni de la Torre : inspecteur au BOI
Cécilia Peters : riche héritière (sortie du Jour de la Bête)
Mathew Lawson : occultiste et propriétaire d'un somptueux manoir à l'écart de New York et d'un appartement dans Manhattan
Georges-Joseph Assemani : professeur d'histoire et de langues orientales
Sam Winchester : homme de main
Mardi, 19 février 1924 / 13 radjab 1342 :
" Je viens de recevoir un télégramme d’Arsène, qui souhaite réunir le cercle au manoir qui vient d’être construit à la campagne. Il n’explique pas pourquoi…
Au manoir, Arsène est arrivé avec une collègue, Mme Shoshana, pour nous parler de meurtres barbares (et vraisemblablement liés à quelque culte vaudou) dont quelques articles ont parlé : un noir inconnu en novembre 22, un certain Patrick Russel en avril 23, un blanc inconnu en juillet 23, un nommé Tom Evans en novembre 23 et aujourd’hui même, un certain Angus Masone. Il se trouve que le meurtre a eu témoin la nuit dernière : John Epsender, pigiste au New York Times ; de plus, le journaliste du Times qui travaillait sur ces meurtres, Sydney Silver, est porté disparu depuis quelques jours.
Alors que la soirée débutait, de vieilles connaissances se sont présentées à l’improviste : MM. Wolf et Wolfstram… Comme munis d’un sixième sens, ils venaient nous parler de ces meurtres, mais c’était assez confus : ils souhaitent mettre la main sur le ou les meurtriers afin de les interroger, pensant qu’ils pourraient en tirer des informations pour les recherches allemandes en eugénisme.
Même s’il me semble du devoir des peuples civilisés d’apporter culture, science et technologie aux peuples sauvages, j’ai toujours été très gêné par les catégorisations en races supérieures et inférieures : c’est la culture et la civilisation dans laquelle on grandit qui modèle l’individu, pas ses gênes. Qu’on pense à Abraham Hannibal, le grand-père de Pouchkine, né en Éthiopie, asservi par des esclavagistes, puis acheté à Constantinople par un diplomate russe qui l’a élevé comme son fils et en a fait un intellectuel et un officier… et les qualités d’écrivain de Pouchkine ne sont plus à démontrer. Bref : je doute fortement qu’on puisse améliorer l’espèce humaine comme on améliore une race de chiens ou de chevaux…
Finalement, ils sont repartis sans pouvoir vraiment espérer notre soutien, mais je pense qu’il nous faudra être attentifs.
Inquiets pour leur collègue, Arsène et Mme Shoshana nous ont fortement poussés à nous occuper du cas. Comme il n’était pas encore trop tard, nous avons fait un saut chez M. Epsender pour voir s’il allait bien avant de rentrer chacun chez nous. Le pigiste était en bonne santé, un peu embêté d’avoir de la visite à onze heures du soir, mais il était raisonnable, je pense, qu’on lui dise de faire attention.
Mercredi, 20 février 1924 / 14 radjab 1342 :
Pendant que Giovanni et Matthew partaient au commissariat chercher les rapports d’autopsies des meurtres (je n’ai toujours pas bien compris comment ils ont pu les avoir : M. Hoover disait que l’un d’entre nous travaillait déjà pour le BOI, peut-être s’agit-il de l’un d’eux ; et vu que je ne pense pas que ce soit Matthew…), Cecilia, Sam et moi avons fait un tour chez Sydney Silver. Son logement était vide, mais lorsque Cecilia a ouvert un placard : une sorte de goule en est sortie et nous a attaqués !
Le monstre a crié d’une voix rauque que nous n’avions rien à faire chez lui, puis nous avons réussi à le faire fuir, non sans lui avoir arraché d’une balle de pistolet le bras, qui est resté au sol… L’arrivée de la police nous a poussé à fuir rapidement : nous étions entrés par effraction et aurions été retrouvés avec un bras arraché dans l’appartement d’un disparu…
De leur côté, Giovanni et Matthew ont pu remarquer que les quatre derniers morts (Patrick Russel, Gregory Fledding, Tom Evans et Angus Masone) ont tous un lien avec l’Afrique, ont été retrouvés près de Central Park, éventrés avec une sauvagerie telle que la mort est arrivée par hémorragie quelques minutes plus tard (mais aucun témoin ne mentionne quelque cri que ce soit dans le voisinage !).
L’assassin vu par John Epsender est d’ailleurs, vraisemblablement, noir.