Mes jeux minimalistes homemade - divers univers

[Fabulo]

@Rascal Merci de tes compliments et de ton intérêt. Bon, en réalité, ça n'est qu'une compilation de moves de DW, et un ajustement pour avoir des PVs dans le genre Monster of the Week. Et un simplification des traits (Voleur, Barbare, Sorcier).
Je compte ajouter une liste de sortilèges et un bestiaire. Le bestiaire étant plus une description de créatures, peuples et de leurs moeurs exotiques et étranges qu'un catalogue ikea de bestioles hostiles destinées à être passées au fil de l'épée. Pour ça, je vais m'inspirer de différentes lectures : moeurs de peuplades lointaines dans l'espace et le temps, comportement d'insectes ou d'animaux, etc.

J'ai lu Fleshcape, c'est très bon, comme j'aime, synthétique et inspirant à la fois. D'ailleurs j'ai dans l'idée de faire un autre Pbta zombie en reprenant les trois traits (Bidoche/Muscle, Cervelle/Brain, Tripes/Guts). Je vois bien un jeu de zombie qui serait pré-apocalyptique : quand ça part en quenouille mais pas encore tout à fait (l'humanité en panique, les liens sociaux qui se désagrègent, la folie furieuse où mène la nécessité de survivre...). Ou alors l'inverse : post-post-apocalyptique - quelques décennies plus tard, voire un ou deux siècles, lorsqu'une humanité traumatisée et amnésique, retombée dans un moyen-âge misérable, évoque un âge d'or, encore perceptible dans des reliques étranges, des batiments anciens et des zones entières irradiées de nucléaire, parsemées de créatures fantastiques et mutantes. Restent à trouver des moves adaptés qui poussent l'histoire et émulent bien le genre (j'ai déjà quelques idées à ce sujet).

Concernant le jeu Evil Dark, j'ai pas vraiment testé, ayant découvert en parallèle Monster of the Week, qui répond parfaitement à mes besoins pour motoriser le genre de scénar que j'avais en tête : une bande de personnages bizarres qui se confrontent à des phénomènes à peine plus bizarres, dans une ambiance horrifico-loufoque.

Le vrai point fort de Monster of the Week étant surtout de proposer une grammaire narrative : dans mon cas, j'essaie de me plier au fait que le Meneur a une trame minimaliste de scénario et ne parle quasiment (hormis des précisions de description) que pour mettre la pression, faire des soft moves, imposer un hard move si la situation s'y prête, rebondir sur un move de joueur pour improviser, faire des tours de parole, interroger les joueurs et les impliquer dans la construction du récit. Au delà de la résolution mécanique, c'est la grande force de ce "système". Pas facile à mettre en oeuvre, épuisant parfois mais ça donne du rythme au jeu, et ça implique plus fortement les joueurs (et ça décentre le Meneur de jeu de l'attention, il parle beaucoup moins et devient plus coordinateur que conteur/arbitre).
J'étais un peu beaucoup passé à côté de cet aspect du Pbta, en n'y voyant qu'un mécanisme simple, singulier et intéressant de résolution des actions des pjs, agrémentés de conseils/suggestions pour le MJ.

[Anonyme 1]

J'ai hate de voir ton ptba zombies ! Le moment où ça bascule c'est toujours ce que j'ai préféré dans les films de zombies. Le plus réussi selon moi c'est celui le début du film " l'armée des morts ".
Une petite question, histoire d'étaler mon inculture ludique : qu'est ce que c'est un jeu powered by the apocalypse ? quels sont les principes si géniaux de ce système qu'il fasse autant de petits que ça ?

[Fabulo]

@Rascal Oula. Mon inculture rolistique est vaste. Je n'ai pour ainsi dire jamais joué (ni lu) à aucun jeu de rôle by the book. Essentiellement des règles ultra-light repiquées ici et là (et du background inventé ou repiqué dans films et bouquins). Depuis des décennies et l'abandon de la boite D&D rouge et de l'Appel de Cthulhu première mouture.
Mais le Pbta, qui me paraissait "évident" à première lecture m'a convaincu, car il repose sur un "système" de grammaire narrative plus que sur un système de résolution qui se voudrait simulationniste.
En gros, mon impression (et ça risque de diverger beaucoup d'autres points de vue sur le Pbta) c'est que le MJ distribue beaucoup la création du monde mais surtout que le MJ doit toujours parler pour faire avancer l'histoire, offrir des contraintes, choix, opportunités et arbitrages et mettre une pression constante. Pas pousser son intrigue préconçue. Pas se contenter de décrire des décors ou incarner des pjs. Mais toujours se demander avant de prendre la parole : "en quoi je vais mettre les pjs en demeure de décider/trancher/agir ici et maintenant." Et se reposer sur la fiction pour évaluer les situations.
Ca rend le jeu très dynamique et ça oblige, à chaque minute, le MJ à remettre en cause toute la configuration et placer les pjs au centre de l'action.
Je reviendrai plus en détails avec des exemples et un schéma explicatif (il se fait tard).

[Anonyme 1]

ça m'intéresse beaucoup. Mais la question que je me pose c'est pourquoi ce que tu décris est plus possible avec pbta qu'avec n'importe quel autre jdr ?

[Fabulo]

ça m'intéresse beaucoup. Mais la question que je me pose c'est pourquoi ce que tu décris est plus possible avec pbta qu'avec n'importe quel autre jdr ?

Tu peux le faire avec d'autres jdrs. C'est plus une façon d'appréhender la façon de mener qu'un mécanisme en rapport avec les dés et règles mécaniques.
Ceci dit les moves (comme : discerner la réalité) imposent des contraintes fertiles (ça n'est pas un oxymore). Je rédigerai une explication détaillée demain pour que ça soit plus parlant (avec des exemples de jeu concrets tirés de parties jouées). Le coeur du jeu étant dans la conversation Mj-Joueurs et comment la structurer en suivant un script, qui parait contraignant à première vue mais consiste en réalité en un vrai guide pour assurer que la partie reste ouverte et imprévisible à chaque instant, sans jamais s'embourber ou rester sur des rails.

[Anonyme 1]

merci je vais lire ton explication avec intéret

[Malk]

C'est sympa Fleshscape, on dirait un peu une version simplifié de Blades in the Dark dans le système je trouve. (ensuite c'est sans doute aussi parce qu’au bout d'un moment les proba sur les poignées de D6 c'est un peu toujours les mêmes). en tout cas merci bcp pour la découverte

[Fabulo]

Je commence par la fin, avec un schéma synthétique.
J'expliquerai ensuite, avec des exemples - en m'appuyant sur des situations, moves et principes concrets, éventuellement tirés de scènes de parties jouées.
C'est ma façon de procéder : possible que je me plante dans les nuances ou que ça ne soit pas orthodoxe.



On commence par Situation : lorsqu'on arrive en bout de chaine, on revient à Situation (circularité). L'idéal étant de changer de joueur à chaque cycle, quitte à créer de nombreux cliffhangers et des ruptures fréquentes de scène. Ca évite le joueur qui poireaute dix minutes, ça permet de simuler la simultanéité, ça introduit du rythme et du suspens, et ça assure la continuité (et que personne ne "décroche").

Les cases "décisions" et "résolution" sont optionnelles, si les joueurs ne décident rien de vraiment signifiant par rapport à ce qui leur arrive. Par exemple, si j'annonce en "situation" qu'une pluie de flèches s'abat sur eux et qu'ils ne font rien de convaincant pour y échapper, j'enclenche un Hard Move (opportunité en or).
Mais j'y reviendrai en détail.

[Fabulo]

Commençons par la Situation.

Les règles disent que le MJ déclenche un Move :

1>quand tous les joueurs attendent que vous leur disiez ce qui va se passer,
2>quand les joueurs vous offrent une occasion en or,
3>quand ils obtiennent 6- sur leur jet de dés.

Les cas (2) et (3) sont spécifiques : ils entrainent un Hard Move. On y reviendra (puisqu'ils se produisent en cours de schéma).

Un Soft Move est une menace contre laquelle le personnage a la possibilité de répondre. Ou (dans le cas d'un 7-9) une limite/contrainte/choix/sacrifice imposé à son action réussie partiellement.

Un Hard Move est un événement contre lequel le personnage ne peut rien : il le subit. Pour garantir le fair-play, le Hard Move n'intervient qu'en cas de 6- sur un jet de dé ou si le joueur offre une "opportunité en or" (il décide en âme et conscience de prendre un risque inévitable ou bien laisse une situation dangereuse empirer sans rien faire - le Meneur l'a explicitement informé).

Voyons les Moves du MJ :

Montrez des signes d’une menace à venir.
Révélez une vérité indésirable.
Indiquez aux PJ les conditions ou les conséquences de leurs actions.
Offrez une opportunité aux PJ, avec ou sans coût.
Créez une situation dans laquelle excelle une classe.
Déclenchez l’action d’un lieu, d’un danger ou d’un monstre.
Épuisez les ressources des PJ.
Mettez quelqu’un dans une situation difficile.
Utilisez les inconvénients de la classe, du peuple ou de l’équipement des PJ.
Retournez les actions des PJ contre eux.
Séparez les PJ.
Infligez des dégâts.

Certains Moves sont ambigus : ils peuvent être Hard ou Soft (en gras). Toutefois, de façon général, tous les Moves sont ambigus, la description de chacun étant large. Le Mj joue selon des principes : il ne peut infliger un Hard Move qu'à certaines conditions (6- et opportunité en or).

De mon point de vue, hormis des précisions demandées (description, configuration, discussion roleplay sans enjeux, etc), le Meneur prend la parole pour faire un Move et ainsi faire avancer l'histoire et mettre la pression à chaque intervention.

(à suivre)

[Anonyme 1]

Géniale cette explication. Très claire !
Alors si je comprends bien il n'y a pas de notion d'echec et de réussite dans un jeu pbta ?

[Fabulo]

Commençons au tout début d'une aventure, avec une Situation : le MJ lance un Soft Move.

Par exemple :

Montrez des signes d’une menace à venir. "Alors que les cieux se couvrent de lourds nuages, vous apercevez une silhouette immense au dessus de vos têtes. Ses hurlements discordants déchirent le silence des marais. Son oeil affamé se pose sur vos carcasses..."

Révélez une vérité indésirable. "Sur les murs de la cité de Naarg-Takal des affiches plaquées sur les murs : vos têtes sont mises à prix."

Indiquez aux PJ les conditions ou les conséquences de leurs actions. Généralement Hard Move ou Soft Move mais conjointement ou suite à une Résolution

Offrez une opportunité aux PJ, avec ou sans coût. "Le débonnaire marchand vous propose d'aller voler la Pierre de Sang : en échange, il vous fournira le remêde dont vous avez besoin pour guérir de la Démangeaison Putride"

Créez une situation dans laquelle excelle une classe. "Au moment où tu entres dans la taverne, tu aperçois un ivrogne qui ennuie une serveuse apeurée. Ton sang de Paladin ne fait qu'un tour et ta main machinalement se pose sur ton épée".

Déclenchez l’action d’un lieu, d’un danger ou d’un monstre. "Fenêtres et portes de la sombre bâtisse s'ouvrent soudainement, et un vent glacial en sort, vomissant une haleine puante dans votre direction. D'immenses tentacules fouettent l'air dans votre direction, semblant provenir d'une Chose indicible cachée dans les profondeurs de la maison."

Épuisez les ressources des PJ. "Vous êtes à court d'eau et les descriptions d'Aar-nakh le voleur ne correspondent pas au terrain de ce marécage infâme..."


Mettez quelqu’un dans une situation difficile. "Le Roi se fend d'un sourire narquois, claque des doigts et soudain une trappe s'ouvre sous vos pieds...Vous chutez dans une arène en contrebas, où des restes humains pourrissent dans le sable. Un énorme ogre difforme approche, sa gueule démesurée dénude des crocs où pendouillent des lambeaux de chairs putréfiées..." (Move équivoque: peut être Hard ou Soft, ici il est plutôt interprété Hard).

Utilisez les inconvénients de la classe, du peuple ou de l’équipement des PJ. "Un Chevaucheur d'Ephémère, Nain adhérant à un culte suicidaire et xénophobe semble avoir perçu tes oreilles d'elfe sous ta capuche. Il s'approche d'un air menaçant, faisant rouler ses tatouages ésotériques sous ses muscles

Retournez les actions des PJ contre eux. Difficile à appliquer ici - généralement Hard Move
Séparez les PJ.Difficile à appliquer ici - généralement Hard Move
Infligez des dégâts.Difficile à appliquer ici - généralement Hard Move

(à suivre)

[Fabulo]

Décision & Résolution

A partir de là, on passe à la phase Décision et Résolution.
Dans la phase Situation, le MJ a posé une situation avec un enjeu et qui pousse les PJs à devoir réagir.
Ils peuvent bien entendu demander des précisions (décor, attitude des pnjs, etc), avant de passer à la décision.
Puis vous leur lancez : "Que faites vous ?"

Il convient alors que l'action soit très explicitement décrite, afin de voir si elle correspond à un Move de joueur (ou non). C'est la fiction qui entraine l'usage de mécanique et un possible jet de dé.

Soyez inflexible : il est hors de question de lancer un "Tailler en pièces" si les conditions ne sont pas réunies : adversaire capable de riposter et conscient d'une attaque, portée suffisante, arme adaptée, ennemi accessible.
Deux cas :
a) l'adversaire ne peut riposter ou n'est pas conscient d'une attaque - dégâts automatique (sauf cas particulier Défier le Danger).
b) certaines conditions ne sont pas réunies : ton épée ne peut pas traverser les écailles du dragon, les bras immenses de l'ogre t'empêchent de lui porter un coup,...

Imaginons le cas (b) : Krull le barbare va devoir trouver un moyen pour être à portée de l'ogre pour le Tailler en pièces. Un de ses compagnons peut décider de divertir l'ogre, Krull peut foncer et accepter un Hard Move du MJ et se prendre une baffe magistrale qui l'amène aux pieds de l'ogre, Krull peut houspiller l'ogre pour qu'il le pourchasse tandis que Archibald le voleur lui décoche des flèches, il peut l'attirer avec un cadavre de vache farci de poison pour l'affaiblir...

Dans tous les cas, c'est la fiction qui guide le jeu.

Autre move de joueur : "Discerner la réalité". Si vous entrez dans une pièce obscure, qu'une horde de chauve-souris vampires se ruent sur vous, il parait difficile d "observer attentivement la situation" (condition du Move). Sauf si vos compagnons détournent l'attention des bestioles, le temps pour vous de scruter les environs. Par contre, on peut imaginer "Etaler sa science" : vous connaissez les moeurs de ces volatiles sanguinaires.

(à suivre)

[Fabulo]

Alors si je comprends bien il n'y a pas de notion d'echec et de réussite dans un jeu pbta ?

Si ce que tu entreprends ne correspond pas à un Move (de joueur) et si c'est plausible, alors ça réussit.

Si c'est un Move de Joueur alors 2d6+trait :
10+ il arrive ce que tu souhaitais
7-9 le but visé stricto sensu est atteint, mais tu dois accepter des contraintes/limites ou sacrifices ou faire un choix
6 - le MJ a le droit de faire un Hard Move (pas forcément corrélé à ton action)

Le mécanisme n'est pas un mécanisme de simulation, mais une façon de pousser l'histoire en permanence.
Le risque de "rater" est plus important qu'uniquement "tu n'arrives pas à crocheter la serrure" : il se passera forcément quelque-chose de fâcheux...et qui peut être le fruit de l'invention du MJ sur le moment. Ce qui va relancer l'histoire, dans une direction parfois imprévue. Le move étant Hard, le Mj ne doit pas lésiner : dans une partie récente, un pj s'en prend à un policier et fait un 6- : bam, il se retrouve menotté directement, en route vers le commissariat (Move : Séparer les Pjs). Ca aurait aussi pu être "Révéler une vérité indésirable" : une autre voiture de policier arrive en renfort (auquel cas le MJ invente de nouveaux éléments).

Le jeu garantit un fair play puisque le MJ ne peut pas imposer un Hard Move de façon unilatéral et inconditionnel mais lorsqu'il le fait...ça fait mal.

Comme le montre le schéma, à peine sorti d'une résolution d'un jet de dé, le MJ reprend généralement la parole...et il décrit un Move lié à l'action ( qui sera Hard si tu as fait un 6-) ou lance un nouveau Move.

Ca n'interdit pas des phases de roleplay sans enjeux, mais le MJ garde à l'esprit qu'il doit intervenir avant tout pour mettre les joueurs en situations et les pousser à décider/agir (Principe : "créez avant tout des dilemmes intéressants").

Je vais développer la Résolution dans un prochain post, ça sera peut être plus clair.

[Ackinty]

Oui, c'est pas que tu ne peux pas rater ton action, c'est que le jeu donne au MJ des outils pour que l'échec soit générateur d'histoire. On peut faire ça dans tous les jdr, mais dans un pbta c'est écrit dans les règles (et il existe d'autres jdr qui l'ont écrit aussi).

En tout cas, Fabulo, tes explications mériteraient d'être reproduites dans le thread DW ! Elles sont intéressantes pour toute personne découvrant le jeu, mais si les gens viennent ici pour en discuter, tu vas pourrir ton thread .

[Fabulo]

Oui, c'est pas que tu ne peux pas rater ton action, c'est que le jeu donne au MJ des outils pour que l'échec soit générateur d'histoire. On peut faire ça dans tous les jdr, mais dans un pbta c'est écrit dans les règles (et il existe d'autres jdr qui l'ont écrit aussi).

Oui c'est un point essentiel.
Par exemple, supposons que les Pjs utilisent Négocier/Manipuler pour baratiner le Roi Baudruche III, personnage cruel, acariâtre et fourbe.
Le Move est raté : 6-. Mais les personnages n'ont pas simplement raté leur manipulation...

Le MJ enclenche le Hard Move Mettez quelqu’un dans une situation difficile (ou : Séparez les Pjs). Et il invente...
"Le Roi hausse les épaules, refuse votre proposition, se fend d'un sourire narquois, claque des doigts et soudain une trappe s'ouvre sous vos pieds...Vous chutez dans une arène en contrebas, où des restes humains pourrissent dans le sable. Un énorme ogre difforme approche, sa gueule démesurée dénude des crocs où pendouillent des lambeaux de chairs putréfiées...Vous reculez d'effroi, faisant croustiller sous vos pieds les ossements de vos prédecesseurs..."

Et bien, la trappe et l'ogre n'existaient pas dans un scénario préconçu : ils viennent d'apparaitre, fruit de l'imagination du MJ, suite au 6- du jet de dé ! Hard Move !
En tentant de manipuler un roi fourbe et cruel, nos aventuriers n'ont pas juste "raté" leur blabla...ils ont contribué à modifier en profondeur le décor, l'intrigue et les événements en suscitant une création ex nihilo !!!

A partir de ce principe, on joue vraiment ensemble pour "voir ce qui se passe" et tout est possible/ouvert à chaque instant. Le Mj ne cherche pas dans ses notes, il a juste une galerie de pnjs, des lieux et quelques événements inéluctables mais pour le reste il improvise tout au fil du jeu, autour et en fonction des actions des pjs.

En tout cas, Fabulo, tes explications mériteraient d'être reproduites dans le thread DW ! Elles sont intéressantes pour toute personne découvrant le jeu, mais si les gens viennent ici pour en discuter, tu vas pourrir ton thread .

Je vais tapoter la suite au fil de l'inspiration et ferai une synthèse éventuellement. Je ne sais pas trop si ce que je raconte est dans les canons précis du jeu et de ses principes : je sais juste que ça fonctionne bien pour moi.
On peut aussi ouvrir un fil généraliste Pbta s'il y a une demande pour ça (à moins qu'il en existe déjà un).