Salut les gens.
Hier j'ai tenté des trucs rigolos dans un scénario très linéaire et basique mais on était pressés par le temps.
1ere scène, une tempête à affronter, il faut se mettre à l'abri, mais je pose un paquet de dés mystères sur la table en plus de la tempête, et j'annonce que si les joueurs veulent y mettre le nez il faut déjà savoir de quoi il s'agit, et peut être dépenser des dés en perception. Heureusement j'ai le dernier joueur du tour de table qui s'y interesse et repère une caravane en difficulté. Ils vont les aider et font tomber la deuxieme jauge avec cette petite originalité de ma part: Une fois que je leur ai dit que c'était des vagabonds, probablement des artistes,
ils avaient droit à une vulnérabilité si au fur et à mesure de la scène et de leur dépense de dé, ils inventaient les personnages qu'ils étaient en train de sauver.
Gros succés autour de la table et au bilan une troupe de comédiens pas piqué des hannetons qui nous ont mis en relief toute la suite. (evidement j'ai donné des dés pour les PNJS, autant que la jauge qu'ils ont représenté, mais les joueurs y gagnent à cause de la vulnérabilité)
2eme scène, ils s'abritent dans une sorte de complexe silicate à la technologie incompréhensible, probablement squatté il y a peu, mais aucun signe des habitants. Pleins de dés pour explorer la ruine déserte. J'avais prévu des éléments qui se découvraient au fur et à mesure (genre à 4 dés de la jauge enlevé, des traces de sang etc...) pour faire monter la sauce.
En plus pour matérialiser le stress qui monte, à chaque fois qu'ils jouent et utilisent un ou plusieurs dés, les joueurs doivent poser un bouchon de liège sur la table, et constituer petit à petit une colonne de plus en plus branlante qui symbolise le danger à venir. Ce mécanisme a bien marché aussi pour leur mettre le feu aux fesses, les faire hésiter et craindre la suite,il est tiré en de mes parties de Dread, d'un projet pour faire jouer des ivrognes galactique à Star Marx et du partage de récits de parties avec Geraud G qui l'a utilisé dans son jeu Austérion avec G.Tavernier
Quand les bouchons tombent, l'exploration est à continuer mais je sors des dés méchants, chaque tour, qui font un point de dégât si personne ne s'en occupe. Et l'on recommence une autre pile de bouchon qui fait encore plus stresser les joueurs, parce qu'ils se demandent ce qui peut bien venir après, alors que leur pile de dés diminue.
La fin dépend beaucoup de leurs dépenses. Quand ils ont fini l'exploration, ils trouvent un tripode blindé en pleine réparation dans un vaste atelier. J'avais un ferrailleur , je jouais sur du velours. Il voulait le réparer, et j'ai jeté un floc de dés à vulnérabilité INT, un peu gros certes mais il y avait les PNJs.
Les PJs ont dû se partager entre les barricades et la mécanique. Mais quand la deuxième pile de bouchon est tombé , j'ai sorti mon boss, un mutant en plein Morbus chaos, et ses 28 dés. Hoquet autour de la table. Surtout que ceux qui ont voulu s'y frotter se sont rendu compte qu'il était
"blindé". Une idée que j'ai piqué ici.
Impossible de faire baisser un dé pour un autre joueur. Ils ont encaissé les coups et joué au chat et à la souris dans l'atelier, en priant que l'engin de guerre soit bientôt réparé. Après ça a été le finish. Je donne des dés pour l'engin de guerre. Le tripode donnait des vulnérabilités au mutant, les PJs exsangues encaissaient avec son blindage, ça a fini en s'encastrant avec le streum dans un linteau de béton...
Voilà. Ils étaient content de leur partie, et moi de mes mécanismes.
Bonne journée les copains.