OPERATION « OASIS »
Contexte général et présentation de la mission :
Soucieuse de redorer son blason l’AST décide d’intervenir pour soutenir un camp de réfugiés. Ce groupe d’un millier de personnes venant d’une communauté nomade du Désert de l’Ouest, principalement composé de femmes et d’enfants, a dû fuir une période sèche très longue et s’est réfugiée aux frontières de l’AST et de la zone d’influence de Peace River (environ à mi-chemin en Innsmouth et Timmins).
S’agissant principalement d’une opération de communication le choix s’est porté sur l’unité de nos héros revenus tout auréolés de leur dernière mission. Mais pour s’assurer que la communication redorera, comme le prévoient les autorités de l’AST, le blason des états du Sud ils ont confié le « commandement » de la mission à Miss Sophie Monnière, jeune cadre d’une 30aine d’année, très en vue en ce moment. Sauf que Mme Monnière a une idée très précise de ce qu’elle veut faire et surtout une idée beaucoup plus précise de ce qu’elle pense des militaires (et ça n’est pas très valorisant). Elle va donc passer son temps à les rabaisser hors caméra.
Introduction :
Bien évidemment les consignes du commandement ont pourtant été claires. Alors qu’ils attendent au garde-à-vous au petit matin sous le soleil naissant, se présente leur chef. Elle est accompagnée d’une civile, tailleur chic du dernier cri, qui met en valeur ses formes de manière suffisamment discrète pour être repérée. « A’OU ! » Les talons claquent. En grande tenue suite à l’ordre reçu hier soir, les soldats, mentons haut attendent depuis bientôt 45mn la petite troupe en se demandant bien ce qui les attend aujourd’hui. Les paris sur la visite surprise du colonel en sont pour leur compte. « Soldats de l’unité des Rapaces » son regard circulaire se pose sur chacun d’entre vous alors que quelques secondes se passent dans un silence absolu « Vous avez servi avec rigueur et efficacité les Territoires Alliés du Sud. Vous êtes les portes drapeaux de nos valeurs et vous connaissez mieux que quiconque notre devise : honneur et fidélité ». Laissant le temps aux hommes de reprendre d’une voix forte ses derniers mots, la capitaine reprend : « Votre abnégation n’est pas passée inaperçue. Mme Monnière ici présente nous vient directement du cabinet du premier ministre. Elle est en charge de la communication qui s’articule autour de l’opération « Oasis ». Elle s’écarte légèrement et laisse la parole à Mme Monnière. « Notre gouvernement toujours attentif à la justice et à la liberté (spéciale dédicace à Jean et Yann…) s’inquiète du sort d’une communauté nomade qui a fui son oasis en raison de l’attaque d’une bande de pillards alors qu’une sécheresse touche actuellement le désert de l’ouest. Nous avons adressé un convoi de ravitaillement mais il semblerait que celui-ci ne soit jamais arrivé. Je suis donc chargé de couvrir la bonne distribution d’un nouveau convoi humanitaire et de permettre à ces familles de retrouver un lieu de vie sécurisé. Vous assurerez la sécurité de cette opération et son déploiement dans les meilleures conditions. »
La lieutenante laisse quelques secondes aux pj pour s’assurer qu’il n’y a plus de questions et reprend la parole : « Mme Monnière est l’unique chef de cette opération et vous devez lui obéir pour tout ce qui ne relève pas directement de l’engagement armé. Sa protection ainsi que celle du convoi sont votre priorité. ».
- En route vers la frontière :
Le départ est prévu à 7h00 ce mardi. 1h avant leur départ le lieutenant vient les voir. « Les gars, soyez vigilants vous serez sous le feu des caméras et ils se saisiront de tout faux pas de votre part. Sinon je voulais vous entretenir d’un autre point. Nous avons identifié une base de pillard pas très loin du campement. Ils se sont cachés dans les montagnes et nos tentatives pour trouver ont pour le moment échoué. J’aimerais que vous profitiez de votre présence pour trouver et détruire leur cache. Le convoi doit être pour eux un appât qui devrait les inciter à prendre des risques. »
Les gears sont amenés par porteur au point de rdv du convoi humanitaire. Il s’agit d’un groupe de 8 camions et deux 4x4. Pour les camions :
- 3 transportent des denrées ;
- 2 apportent du matériel (tente, lits, vêtement…);
- 1 camion pompage / traitement de l’eau ;
- 1 camion atelier / ravitaillement des gears ;
- Le dernier est un camion médical ;
Les conducteurs sont de solides gaillard(e)s baroudeurs et conducteurs expérimentés. Ils ont emporté chacun un tech dans leur cabine pour le montage et l’entretien des structures légères et de la machinerie.
Les deux 4x4 transportent dans l’un Mme Monnière, son assistant, Matt Gwern et son chauffeur Andy Vandamme. Le second est un jeune cadre dynamique, bobo et hautain. Le chauffeur est un homme des forces spéciales. Un homme solide mais ne possédant pas une très haute opinion des pilotes de gear (« les routiers »). Il collaborera avec les pjs en cas d’impérieuse nécessité uniquement se contentant de protéger la chargée de comm.
Dans l’autre est installée l’équipe de journalistes (4 journalistes : John Peter Pernoult pour la République du Sud, David Jadas pour le Dominion du Mekong, Alan Bensoussan pour les Emirats du Soleil de l’Est et Chantal Saint-Clair de l’Alliance Humaniste, et leur caméraman). Ces derniers sont des reporters chevronnés et ne devraient pas poser de soucis aux pjs. Par contre ils vont faire leur boulot. J Certains ne sont, en effet, pas complètement en phase avec le régime et pourraient profiter pour faire passer des messages moins positifs (David Jada et Chantal Saint-Claire notamment).
La médecin chef, Iris Pembleton est accompagnée de 2 internes et 2 infirmiers. Rompus à l’exercice ils sont très efficaces et n’hésitent pas à ordonner.
Une fois les présentations faites le convoi se met en marche. Quelques personnes sont venues applaudir au départ. Sophie Monnière va saluer les spectateurs sous le regard des caméras.
La première partie du voyage sur les terres de l’AST se déroulent sans aucun problème. A plusieurs endroits des comités de citoyen se regroupent « spontanément » pour saluer le passage des véhicules et s’enthousiasmer de cette belle action humanitaire. A chaque fois le convoi s’arrête et les pilotes sont sollicités pour des photos où ils doivent poser à côté de civils, tenant des enfants dans les bras, recevant des fleurs de jeunes filles en larmes, serrant de vigoureuses poignées de main de vétérans ou de travailleurs qui les remercient pour leur engagement etc… sous les caméras des journalistes qui ne ratent pas une occasion de rapporter lors de leur apparition quotidienne en directe sur leurs chaines respectives.
En parallèle des interviews vont être réalisées de chacun d’entre eux. Les journalistes veulent connaitre :
- Leur parcours ;
- Leurs valeurs ;
- Leurs motivations pour avoir accepté cette mission ;
- Des questions également plus intimes (famille par ex) ;
- ….
Tout au long des derniers kilomètres ils pourront voir des forces de la MILICIA en position.
- Le passage de la frontière :
Le passage de la frontière les amène à emprunter un chemin de terre et de rocaille.
Progressivement ils vont atteindre un secteur plus vallonné constitué de petits canions. A peu près au milieu de la traversée de cette zone, s’ils ont pris des mesures d’éclairage ou de surveillance, ils apercevront au scanner un groupe sur leur droite. Au même moment l’un des pjs pourra apercevoir un reflet sur la gauche du convoi.
Le premier est le groupe du capitaine Dwight Vandernowe ce dernier observe « simplement » l’arrivée du convoi. Si les pjs viennent à sa rencontre il sera toujours très courtois mais n’hésitant pas à faire étalage de son incompréhension face à l’aide apportée aux nomades.
Le second est le bouton d’uniforme d’un cadavre de soldat sudiste tué il y a environ une semaine d’une balle dans le dos. Sa plaque confirmera qu’il s’agissait d’un conducteur de camion du 1er convoi. Ils peuvent trouver des traces anciennes du passage du convoi par cet embranchement. Il s’est donc enfoncé dans le désert. Ayant refusé de trahir son pays il a été abattu par ses camarades.
- Le camp :
A moins que les personnages ne prennent des mesures particulières ils arrivent sans préparation sur les terres du désert de l’Ouest.
Là un plateau au bord d’un lac dont le niveau a baissé se trouve un camp improvisé composé de tentes de fortune autour desquelles grouillent des 100aines de civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants.
Si aucune disposition n’a été prise pour annoncer et organiser leur arrivée, à la vue du convoi, la foule va se précipiter vers les camions en espérant recevoir de la nourriture. S’il y a cohue ils se feront passer un savon par Sophie Monnière pour leur impréparation. Aucun argument ne tiendra à ses yeux c’est à eux d’assurer le bon déroulement de l’opération.
Ils croisent également rapidement la route d’un détachement de la MILICIA menée par son chef local le capitaine Dwight Vandernowe. Il discute avec un homme (le chef du groupe, Beni Hope). Il se montre très courtois (presque trop…) et les plus fin psychologues pourront constater que leur arrivée n’est pas du gout de ce monsieur. Une tape amicale sur l’épaule de Hope et un salut plus tard il remonte dans les véhicules avec ses soldats et quitte le camp. Un test de psychologie réussi (à condition d’y prêter attention) permet de constater que les réfugiés ne portent pas dans leur cœur ces soldats-là. D’ailleurs ils auront le même ressenti les concernant…
Un tour des lieux (à organiser comme ils le souhaitent) permet de constater :
- O : Des traces de véhicules partent vers le désert : A priori les camions sont partis dans cette direction ;
- N/E : Des mouvements sont visibles à quelques km en direction de Peace River. S’ils approchent ils trouveront une escouade gears accompagné d’une unité d’infanterie. Ces derniers ne se montreront pas hostiles. Ils sont là pour assurer la sécurité de la frontière. Leur chef est le lieutenant Ernst Leroy et sera très correct avec les pjs (tant que ceux-ci le restent !) ;
- S : Des mouvements de véhicules et d’infanterie sont visibles. En s’approchant ils tomberont sur des forces de la MILICE. Ces derniers seront très agressifs au sujet des réfugiés n’hésitant pas à parler de race inférieure – racaille – pesteux etc.., ils n’iront pas au conflit avec les pjs mais se montreront très vindicatifs à ce sujet. La plupart ont des têtes peu recommandables (et ils ne le sont effectivement pas !!!) ;
- Le camp : En tout il doit y avoir près de 1000 personnes. Une certaine loi y règne et un « chef » est le relai des pjs au besoin pour agir sur la population. Beni Hope, un quinquagénaire un peu sec, méfiant vis-à-vis du Sud (comme du nord !) n’aspirant qu’à une chose revenir à l’oasis et reprendre sa vie. Son aura n’est pas très étendue et donc les pjs ne doivent pas s’attendre à des miracles en fonction de leurs décisions. De plus il est « tenu » par les miliciens à qui il remet régulièrement un « don » pour les œuvres caritatives pour acheter la tranquillité du camp. Avec l’arrivée des pjs il pense être à l’abri du racket et décide de faire quelques économies et a donc décidé de ne plus rien verser. C’est d’ailleurs ce qu’il était en train d’expliquer au chef de la MILICIA, le capitaine Dwight Vandernowe lorsque les pjs arrivent ;
- L’analyse du lac : Niveau d’eau très faible. Un lac sous-terrain devra être trouvé. Problème des moustiques qui propagent les maladies comme la dengue.
- Etat sanitaire : Déplorable. Des maladies commencent à se propager telles que la fièvre typhoïde ou des soupçons de choléra.
Les pjs peuvent organiser des patrouilles, des rencontres avec le chef pour s’assurer de conserver un équilibre et des conditions correctes de vie sur le camp. Régulièrement ils apercevront les miliciens qui les observe ou même qui viennent faire des patrouilles dans le camp, rencontrer le chef etc…
Au bout de quelques jours, Sophie Monière les fera mander par son assistant. Cette dernière a reçu des consignes du gouvernement. Le camp est trop important pour être conservé en l’état, les gens doivent retourner chez eux. Or leur oasis serait toujours aux mains des pillards. Aux pjs d’en faire leur affaire.
Ils peuvent interroger Beni pour avoir une description des lieux et des forces qui ont attaqué. Ils possédaient un gear (un vieux rafistolé mais bien armé, à définir en fonction du potentiel de frappe des pjs). Leur équipement était plutôt moderne. Plus que ce à quoi ils pouvaient s’attendre.
S’ils suivent les traces ces dernières mèneront également à l’oasis.
- Libérer l’oasis « Freeland » :
L’oasis est situé dans une cuvette d’un terrain relativement vallonné. Le niveau de l’eau est très bas.
Autour de la ville des tentes mais surtout des bâtiments type « afrique du nord » à toit plat et aux ouvertures réduites.
Pour sa défense il y a 7 tourelles disposées en arc de cercle autour de l’oasis ainsi qu’un champ de mine qui bloque l’entrée principale (un goulet). Côté troupes sont présentes une section d’infanterie dont un groupe est équipé d’armes lourdes et un gear. Ce dernier est camouflé en ville et ne peut être détecté.
Le combat peut s’engager selon le plan des pjs. Les senseurs passifs des pillards portent à 6 cases.
- Délivré :
(à écrire : la fouille de la ville et les indices sur e passage du convoi et l’éveil de soupçons sur l’implication de la milice)
- Je ne mentirai plus jamais…
(à écrire : Où le projet du chef de la milice de développer un territoire autonome où il pourra faire fortune en contrôlant une partie du commerce dans le désert après avoir mis au pas les cités qui ne veulent pas participer au système).
