« Ces gens-là » (1/2)
Le jeu de base de Wastburg est composé d'un petit écran, d'un plan à peine esquissé de la ville, et de trois livrets fluets en noir et blanc (32 pages chacun, A5). Ce n'est clairement pas pour son poids que l'on achète le produit. Par contre, malgré sa taille, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est dense : la taille des caractères tient du coup vicieux, tant il peut être pénible de le lire passé une certaine heure et surtout un certain âge (d'où mon envie de le l'utiliser avant qu'il ne soit trop tard ?
).
Heureusement, la qualité - des textes de Philippe Fenot, Cédric Ferrand et Tristan Lhomme, ansi que les savoureuses illustrations de Gary Chalk - rattrape largement les pattes de mouche. On a le descriptif de ville - le
Guide de la Cité - le plus amusant à lire qui soit à ma connaissance. Le livret des Règles sur lequel je reviendrai plus tard, et enfin, le scénario qui est une
perle, comme je le disais précédemment.
La présentation du scénario intitulé
Ces gens-là est très bien : on découvre pas à pas l'intrigue, on nous fournit tous les éléments nécessaires à sa mise en scène. Malheureusement je dois bien avouer que lors de mon premier essai je me suis un peu mélangé les pinceaux entre la bonne trentaine de protagonistes et le sac de nœuds de l'intrigue. Si j'ai pu respecter l'essentiel, rebondir et improviser pour retomber sur mes pieds sans que mes joueurs s'en rendent compte, j'ai tout de même oublié une partie des personnages secondaires, des pistes et des éléments de l'intrigue.
Cela n'était pas un soucis jusqu'à ce que j'ai des flashs le lendemain, puis que je relise le scénario et me rende compte de mes erreurs. Il n'y avait pas mort d'homme, mais je suis certain que la séance aurait pu être encore meilleure si j'avais été plus efficace.
Malheureusement à ce moment là je ne disposais pas de
la carte des relations de
@mithriel. Et surtout je n'avais pas d'illustrations pour différencier la trentaine de PNJ nommés en les disposant sur un grand tableau blanc, ce qui m'aurait grandement simplifié la tâche, et encore plus à mes complices. Au fil des années, plus j'utilise des
portraits, et plus je me rends compte que c'est aussi
crucial pour résoudre une
enquête sérieuse (et ici c'en est clairement une) en JdR que dans une série policière. Chaque fois que je me dis que mon roleplay "
hors du commun" ou que les notes des joueurs compenseront l'absence de cet outil, cela équivaut à frustrer une partie des participants ou à ne pas leur permettre à tous de prendre autant de plaisir que s'ils en avaient disposé.
D'où les portraits que je vais partager plus loin, ainsi que la carte de relations ci-dessous, qui reprend les liens essentiels comme dans celle de Mithriel, mais qui y ajoute également des personnages secondaires, dont un optionnel
(le commanditaire) et d'autres liens
(la personnalisation d'une partie des Cousins rendue obligatoire par l'utilisation des illustrations). On y trouve également un renvoi vers les pages les plus importantes : celles de chaque "fiche" de PNJ, mais également vers d'autres passages importants. Renvois de pages qu'il aurait été intéressant de trouver dans le livret d'origine.
(à suivre...)