[CR] [Artesia] Le retour au pays

[Sans Visage]

Un rendez-vous manqué

Les deux compères se décident le lendemain à rendre visite à Brannoc pour obtenir un peu plus d’explications. Ils veulent également lui faire part de l’idée d’une assemblée des différents pouvoirs de la région : notables bourgeois, nobles et la prêtrise de Velis Mat. En cette fin d’après midi la cité de Sess Pogue est assez calme. La chaleur écrasante assèche la gorge des quelques personnes encore dehors. La brasserie de maître Brannoc est assez étendue. Après quelques recherches, on leur indique une bâtisse imposante comme étant le lieu de résidence du maître.

En approchant, ils réalisent que la porte de la maison est entrouverte. Jugeant en cela rien d’anormal puisqu’en pleine journée sur un lieu de travail (la maison est accolée à la brasserie), le daradjan et l’aurien ouvrent la porte et crie pour se faire annoncer. Un jeune homme descend de l’escalier en essuyant un couteau plein de sang. Les voyant arriver, il saute par-dessus la rambarde et court vers l’arrière.

Démétrius saisit la situation et le suit vers ce qui semble être le garde-manger. L’inconnu emprunte une porte débauchant vers l’extérieur. Démétrius s’y engouffre à son tour et débouche sur une cour où sont entreposés des fûts de bière et des chariots. Le jeune homme saute par-dessus une des charrettes et accélère. Le chevalier le talonne sans apercevoir un autre homme qui le vise calmement avec son arc. Le trait décoché se fiche dans la main du daradjan qui étouffe un cri de douleur. Larsson sort péniblement de la maison et ébloui par le soleil met sa main devant ses yeux. Il s’avance dans la cour et voit l’archer encocher un second trait. L’homme se tourne vers lui et tire. La flèche se plante dans le mur avec un bruit sourd. Larsson juge plus prudent de se mettre à l’abri. Une fois agenouillé derrière deux imposants fûts, il sort sa rapière de son fourreau et jette un coup d’œil à la situation. Démétrius, lui, a bien dû s’arrêter de courir puisqu’une flèche traverse de part en part sa main droite. Il s’abrite derrière un chariot et peste lorsqu’il réalise que les deux hommes partent.

« Toujours à traîner ? » demande le daradjan en voyant arriver l’aurien la rapière à la main. La douleur à la main se fait de plus en plus présente.
« La prudence a l’air d’avoir payé. Ça fait pas trop mal ? » L’aurien jugeant la blessure pas trop vilaine demande au chevalier d’appuyer solidement son bras sur un tonneau. Il casse d’un coup sec la flèche et la sort de la main. Revenant à la maison de Brannoc, il trouve finalement un linge propre et panse la blessure. Sans trop de surprise, ils découvrent le corps sans vie de Brannoc à l’étage. Larsson réfléchit un moment et expose la scène telle qu’il la voit au chevalier. A priori, l’assassin s’est introduit dans la maison par la porte de devant. Il a silencieusement gravi l’escalier et lorsque Brannoc a passé la porte de son bureau, il l’a proprement égorgé.
« Ils devaient connaître les petites habitudes du maître… Peut-être un proche les a-t-il renseignés ? Il a… avait une femme, des enfants ? »
« Sa femme est morte il y a quelques années. Je crois qu’il a un fils… » ajoute le daradjan en regardant pensivement Brannoc gisant égorgé à terre.

[Wenlock]

C'est moi ou, à chaque fois qu'ils sont en visite, un assassin passe avant eux ?

[Sans Visage]

Et oui...
En fait, c'est vrai que je résume des dizaines d'heures de jeu en quelques pages. En plus, ça date un peu (2 ans). Du coup, je me rappelle bien que ce j'avais préparé pour leur en faire chier. Conséquemment, on a un petit l'impression qu'ils subissent
Mais en fait, c'est aussi un peu pour poser le décor . Après ils n'agissent toujours pas mais qu'est ce qu'ils causent...

[Wenlock]