[CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

[Emöjk Martinssøn]

Leaving Howell
REMBRANDT s'active pour pousser la commode de la chambre contre la porte, mais malheureusement il n'est pas assez rapide et ne peut pas empêcher Jenkins ainsi que deux autres villageois de débouler dans la pièce, visiblement décidés à en découdre. Les Agents ouvrent le feu immédiatement, et très vite leurs oreilles sifflent alors que des gerbes de liquide poisseux recouvrent le sol. RONALD est assailli par un des villageois mais arrive à le repousser énergiquement, juste avant que REVEREND ne jette une allumette sur sa plaie, le transformant en torche humaine. Manuel assiste à tout cela complètement horrifié, et ne peut s'empêcher de souiller les draps.
Les Agents arrivent assez rapidement à se débarrasser de leurs assaillants, mais à présent le feu commence à prendre sur les murs, qui ne sont plus de première jeunesse. Très vite c'est la maison entière qui flambe, et les Agents se dépêchent de sortir, traînant Manuel derrière eux. Le soleil se lève doucement, et la pluie qui continue à tomber à pleins seaux n'est pas suffisante pour étouffer les flammes. Elle ne cache pas non plus les habitants d'Howellsville, qui sortent tous de chez eux et sont en train de converger vers la boutique de Jenkins...
Sans perdre de temps, les Agents partent en courant vers la forêt, en tirant quelques coups de feu vers les villageois les plus proches. Ils courent sans s'arrêter dans la forêt, et bientôt entendent également des aboiements derrière eux... Heureusement, la forêt est dense, et ils peuvent parvenir jusqu'à la scierie sans trop d'encombres. Là, REVEREND craque une dernière allumette et la jette dans le puits, le transformant immédiatement en un immense brasier qui entreprend de réduire la baraque en cendres. Les Agents se précipitent dans le souterrain, sentant le sol chauffer autour d'eux. Puis ils reviennent lentement vers la maison de Jenkins, en reprenant leur souffle. Seul une sorte de longue plainte les interrompt un instant, mais ils ne parviennent pas à en déterminer l'origine. La poissonnerie n'est plus que décombres, mais par chance la sortie du souterrain est relativement dégagée, et après avoir enjambé quelques débris de poutre, les Agents se retrouvent à l'air libre. Ils se dirigent immédiatement vers le port, espérant retrouver le bac par lequel ils sont arrivés, lorsque la plainte retentit à nouveau : c'est alors qu'ils aperçoivent, sortant de l'eau, la créature qui la produit.
Celle-ci ressemble à un immense poisson de trois mètres de long, muni de pattes et d'une bouche aux dents acérées. La créature est également recouverte du fameux liquide noir. Elle avance lentement mais sûrement, et les Agents se trouvent un instant paralysés par cette vision cauchemardesque. Le bruit des villageois qui sortent de la forêt leur fait reprendre leurs esprits ; immédiatement RONALD ouvre le feu sur eux, tandis que REVEREND et REMBRANDT se dirigent vers la créature. Le premier sautille autour de la créature pour détourner son attention, tandis ce que le second parvient à la contourner, et essaye de lui mettre le feu. Au même moment, les villageois arrivent à hauteur de RONALD, qui, dépassé, vide ses dernières cartouches avant de se faire plaquer au sol. Un des villageois se penche au dessus de lui et commence à sécréter de la bave noirâtre qu'il laisse tomber sur son visage... C'est alors que la créature s'embrase, faisant s'agiter se spasmes tous les villageois, qui tombent au sol et commencent à se vider de tout liquide. RONALD reste un instant au sol, encore tremblant, tandis que ses collèges regardent la créature brûler.
Lorsque le calme est revenu, et que le monstre n'est plus qu'un tas de cendres, REMBRANDT s'aperçoit qu'au milieu de son cadavre semble briller un bijou... C'est le talisman que Manuel cherchait. Ce dernier a d'ailleurs disparu, et les Agents partent à sa recherche, tandis qu'au ciel le soleil brille enfin. Les dernières gouttes de pluie, noires comme le liquide visqueux, finissent de tomber lorsque les Agents retrouvent le cadavre de Manuel dans l'une des maisons. Il s'est tranché la gorge avec un couteau.
Les Agents finissent d'explorer l'île ; ils se rendent compte que le réseau de souterrains couvrait tout l'endroit, et débouchait dans toutes les maisons. Pas d'explications sur le curieux phénomène qui a frappé les habitants d'Howellsville, si ce n'est que les registres de la mairie s'arrêtent tous en 1954. Enfin, parmi les cadavres des villageois, les Agents retrouvent le corps de Lionel, "séché" comme les autres. Dans sa poche, son téléphone portable, avec lequel il avait envoyé son dernier appel à l'aide. Il contient également une photo de Manuel que Lionel a annotée d'un mot : "Alzis".
Les Agents décident de brûler la totalité des maisons de l'île, puis quittent enfin l'endroit à bord de leur bac. Ils ne prononcent pas un mot pendant toute la traversée qui les ramènent vers la terre ferme.
Affaire classée.

[Sherkan]

Très bon
Mais il n'y a pas un début de mutinerie envers DG de la part de REVEREND ? N'at-il pas subtilisé le talisman et l'a fait remplacer par des spécialiste du Vatican, et tout çà au nez et à la barbe de RONALD et REMBRANDT ?

[Emöjk Martinssøn]

Ah mince alors, je pensais que t'avais pas entendu
Ne t'inquiète pas, on en reparle au prochain scénar... (qui ne devrait pas tarder d'ailleurs)

[Sherkan]

Ah mince alors, je pensais que t'avais pas entendu

J'étais...occupé ailleurs effectivement, mais apparemment j'ai l'ouïe fine comme mon personnage
Mais attention metagame et tout et tout...il y a une différence entre ce que sait mon personnage et moi ("s'en va en sifflotant, l'air de rien" )

[Loris]

Aujourd'hui, j'ai vu ça dans la liste des présents sur le forum : Majestic-12 [Bot]

Hem.
Loris

[BlackJack]

Aujourd'hui, j'ai vu ça dans la liste des présents sur le forum : Majestic-12 [Bot]

Hem.
Loris

On est dans la mouise

[Loris]

Renseignement pris, c'est un moteur de recherche briton, et le 5è à l'échelle mondiale en terme de référencement.

J'aime bien le nom.
Loris

[Emöjk Martinssøn]

Et je rappelle que MAJESTIC-12 a vraiment existé... ou pas.

[Emöjk Martinssøn]

THE ONE THAT GOT AWAY
"Y a pas grand chose qui différencie un italien du sud d'un terroriste" (Agent REVEREND)
Quelques jours s'écoulent, pendant lesquels les Agents s'efforcent de revenir à la vie normale. Ils se voient une ou deux fois, pour aider l'Agent REMRANDT à boucler le rapport de mission, mais évitent de trop parler de ce qu'ils ont vu. RONALD en garde un dégoût profond pour les odeurs marines, et REMBRANDT pour les choses visqueuses en général. REVEREND, lui, n'a pas trop de séquelles. Il a d'ailleurs profité du retour à la terre ferme pour confier le talisman à un confrère prêtre, avec pour mission de l'amener au Vatican pour étude. Malheureusement pour lui, lorsque le Vatican le contacte enfin, c'est pour lui apprendre que le talisman n'est jamais arrivé ; de toute évidence, la valise diplomatique de Guido Bruzzeti a dû être échangée avec une fausse... Guido est dans un avion vers New York et atterrit dans quelques heures, REVEREND aura alors tout le loisir de l'interroger.
Dans le même temps, REMBRANDT rend son rapport, suite auquel ROOK demande aux Agents de déposer le talisman au plus vite dans une Green Box, vu les pouvoirs nocifs qu'il peut avoir. REVEREND lui avoue alors "l'incident" qu'il a créé, et tous deux se rendent à l'aéroport JFK, rejoints par RONALD qui y travaille. Celui-ci négocie avec ses collègues pour qu'ils lui signalent lorsque Guido arrivera en zone de débarquement, afin qu'il puisse avoir une petite discussion tranquille en tête à tête (comprendre, lui mettre beaucoup de gnons).
Guido finit par arriver, et les Agents, épaulés par REVEREND qui essaye de calmer le jeu auprès de son ami, l'embarquent dans leur voiture. Guido fait un esclandre, attire d'autres passagers, qui se font vite rabrouer par les gardes de l'aéroport. Bref, les Agents créent un beau bordel et se barrent rapidement.
Dans la voiture, RONALD n'y va pas par quatre chemins et braque son arme sur le visage de Guido, l'intimant de parler. Celui-ci, après s'être retranché derrière son statut de diplomate, finit par craquer et avouer que le jour de son départ, il s'est rendu dans les toilettes avec sa mallette, et s'y est fait agresser par un clochard qui "sentait le vieux carton et le papier moisi". Après recherche sur les caméras, et interrogation de quelques vigiles, il s'avère que ledit clochard est un certain Franck "Bartok" MacGarulfo, apparemment un ancien postier un peu timbré (rires).
Les Agents décident de se rendre à la soupe populaire, où REVEREND a des contacts et où quelqu'un a peut-être vu Bartok... ils laissent Guido sur le bord de la route à côté de l'aéroport, mortifié d'avoir failli et trahi la confiance du Vatican.

[Loris]

On est vraiment des bourrins, quand même.

Enfin, moi, mon perso est un redneck, c'est logique. Mais les deux autres sont pas sensés me laisser jouer à Dirty Harry...
Loris, qui a rajouté un lien URL dans le message ci-dessus

[Emöjk Martinssøn]

Moi je pensais plutôt à Tom Waits, mais bon... Alice Cooper est sans doute plus proche de votre interprétation

[Loris]

Je pense surtout au début de cette chanson : "You look like you'd fit in the trunk of my car... I might ley you live, I might go too far..."

Loris

[Loris]

THE ONE THAT GOT AWAY
"Y a pas grand chose qui différencie un italien du sud d'un terroriste" (Agent REVEREND)
Quelques jours s'écoulent, pendant lesquels les Agents s'efforcent de revenir à la vie normale. Ils se voient une ou deux fois, pour aider l'Agent REMRANDT à boucler le rapport de mission, mais évitent de trop parler de ce qu'ils ont vu. RONALD en garde un dégoût profond pour les odeurs marines, et REMBRANDT pour les choses visqueuses en général. REVEREND, lui, n'a pas trop de séquelles. Il a d'ailleurs profité du retour à la terre ferme pour confier le talisman à un confrère prêtre, avec pour mission de l'amener au Vatican pour étude. Malheureusement pour lui, lorsque le Vatican le contacte enfin, c'est pour lui apprendre que le talisman n'est jamais arrivé ; de toute évidence, la valise diplomatique de Guido Bruzzeti a dû être échangée avec une fausse... Guido est dans un avion vers New York et atterrit dans quelques heures, REVEREND aura alors tout le loisir de l'interroger.
Dans le même temps, REMBRANDT rend son rapport, suite auquel ROOK demande aux Agents de déposer le talisman au plus vite dans une Green Box, vu les pouvoirs nocifs qu'il peut avoir. REVEREND lui avoue alors "l'incident" qu'il a créé, et tous deux se rendent à l'aéroport JFK, rejoints par RONALD qui y travaille. Celui-ci négocie avec ses collègues pour qu'ils lui signalent lorsque Guido arrivera en zone de débarquement, afin qu'il puisse avoir une petite discussion tranquille en tête à tête (comprendre, lui mettre beaucoup de gnons).
Guido finit par arriver, et les Agents, épaulés par REVEREND qui essaye de calmer le jeu auprès de son ami, l'embarquent dans leur voiture. Guido fait un esclandre, attire d'autres passagers, qui se font vite rabrouer par les gardes de l'aéroport. Bref, les Agents créent un beau bordel et se barrent rapidement.
Dans la voiture, RONALD n'y va pas par quatre chemins et braque son arme sur le visage de Guido, l'intimant de parler. Celui-ci, après s'être retranché derrière son statut de diplomate, finit par craquer et avouer que le jour de son départ, il s'est rendu dans les toilettes avec sa mallette, et s'y est fait agresser par un clochard qui "sentait le vieux carton et le papier moisi". Après recherche sur les caméras, et interrogation de quelques vigiles, il s'avère que ledit clochard est un certain Franck "Bartok" MacGarulfo, apparemment un ancien postier un peu timbré (rires).
Les Agents décident de se rendre à la soupe populaire, où REVEREND a des contacts et où quelqu'un a peut-être vu Bartok... ils laissent Guido sur le bord de la route à côté de l'aéroport, mortifié d'avoir failli et trahi la confiance du Vatican.

Journal de RONALD : on sait que Guido s'est fait pécho la joncaille dans les gogues de l'aéroport. Par un clodo qui sentait le papier moisi. On a fait le tour des soupes populaires de NY pour voir si quelqu'un savait où il crèche, avec l'aide de sa photo repompée sur les CCTV.
C'était bien le cas. On fonce, et on le trouve.
Cette vieille épave ADF (avec domicile fixe) ronque sur le trottoir devant son appartement en sous sol (73rd St, mazette). On le chope et on le secoue un peu. Le type est persuadé de recevoir des messages secrets dans le courrier des autres qu'il croit adressé à lui. Voler le courrier est un crime fédéral.
Au bout d'un moment de passage au shaker dans son appart moisi rempli de lettres pourries, il finit par cracher sa Valda : il a amené le bijou à une "porte bleue" de la 56th. On décarre.
Les portes bleues, y'en a trois. En cherchant bien, on finit par repérer celle qui nous intéresse, gérée par des ex vermines rouges.

La suite, on verra un peu plus tard.
Loris

[Emöjk Martinssøn]

T'inquiète, j'ai 9 heures d'avion demain, ça devrait me motiver à boucler le CR de cette séance

[Emöjk Martinssøn]

La porte bleue en question est l'arrière-boutique d'une épicerie russe ; du moins c'est la version officielle. Les Agents sont plus que soupçonneux et décident d'aller frapper à la porte. Un homme avec un fort accent russe leur ouvre la porte et fait le naïf, refusant de laisser entrer les Agents sans mandat. Après plusieurs vaines tentatives, REMBRANDT décide d'occuper l'homme à la porte bleue, pendant que REVEREND fait diversion dans la boutique. RONALD se faufile alors discrètement à travers le rideau de perles menant à l'arrière-boutique, et découvre alors les deux associés de leur russe en train de remplir des sachets en plastique de poudre blanche…
Les Agents décident alors de placer un appel anonyme à la police pour faire une descente dans l'épicerie, en prétextant un faux kidnapping d'enfant sur place. En fouillant, ils trouvent bien de la cocaïne et arrêtent les occupants de la boutique ; ils trouvent aussi une carte provenant d'une boîte de nuit, le Club Apocalypse. REMBRANDT décide d'aller y faire un tour pendant que RONALD et REVEREND vont rendre une visite au propriétaire de la boutique, un certain Frank Conners.