[CR de joueur] Scales

[Cédric Jeanneret]

Après un mois relativement calme, la visite de mon Oncle Vitorio annonce, comme toujours, une nouvelle mission pour mon Grand-Père. Il faut croire que nos talents dans la recherche de personnes disparues commencent à se noter car c'est à nouveau dans ce domaine que nous devons œuvrer.

Un enfant bleu, vivant à New York, a disparu il y a de cela un mois. Il se trouve que mon grand-père a tenté, pour une ridicule histoire d’avatar informatique qui n'était pas à son goût, une OPA hostile contre son entreprise et qu'Athabaska, le grand dragon bleu, l'accuse d'être derrière sa disparition et menace de lancer une vendetta en représailles.
Nous parton donc à New York afin d'enquêter.

Notre enquête nous apprend assez rapidement plusieurs chose :
- L'associé de mon cousin est un manticore, visiblement en phase de connaissance, non-lié par un gestalt et ne connaissant personne dans le monde draconique.
- Mon cousin est très protecteur de sa vie privée et vit dans une banlieue pavillonnaire sans âme.
- Il fréquente (les détails nous échappent encore à ce moment-là) une enfant rebelle blanche travaillant comme escort-girl, ayant quitté le réseau de Dostoeivski, un père blanc faisant dans le trafic d'arme aux USA. Elle a disparu en même temps que lui.

Quelques recherches supplémentaires, nous apprennent qu'elle a déménagé, avec un homme ressemblant à mon cousin, officiellement en direction du Mexique, en réalité près de lac Athabaska (cela ne s'invente pas) au Canada.

Alors que nous passons une dernière nuit à New York avant de continuer notre enquête plus au nord, nous sommes attaqués par un dragon noir et son pistolet avec silencieux. Le combat tourne "à notre avantage" malgré deux blessés par balle, un sort non masqué et une course poursuite dans les rues de New York avec Blade (saleté de Nouveau-Né !). Le dragon noir nous échappe hélas, nous savons seulement qu'il recherche mon cousin.

Une fois arrivé au Canada, nous retrouvons mon cousin et sa copine dragonne blanche qui nous expliquent qu'ils veulent vivre leur idylle loin des dragons et de leurs intrigues. Nous tendons une embuscade au noir, ce qui nous permet d'apprendre que l’ordre d'exécution semble avoir été donné par Toungouska en personne. Et nous maquillons leurs morts.

C'est donc avec succès que nous disculpons Vermithrax qui accepte notre version de l'histoire. Athabaska est plus perspicace, ou nous nettement moins convaincant, et nous devons lui en révéler plus que souhaité. Mais, au final, la vendetta est évitée.

[Cédric Jeanneret]

Après quelques mois tranquilles rythmé seulement par des nouvelles de Fernak par l'entremise de Wiesarek (elle est avec son amant vert, s'est rendu au Brésil et prévoyait de se rendre en Afrique via l'Inde, mon grand-père est averti et il me demande de lui amener Fernak si nous en avons l'occasion) et la venue à Londres de la sœur de Déva, Sita. Nous (ou devrais-je dire moi ?) lui disons la vérité sur les dragons et notre existence. Étudiante en médecine, elle connaissait déjà une partie de la vérité, mais pas tous. Elle réalise quelques examens, semble curieuse du sujet mais cela fait beaucoup d'un coup !

Notre grosse surprise arrive début décembre, lorsque nous sommes contacté par Sur. Ce dernier nous apprends que Fernak est à Londres, qu'elle a réuni ses derniers fidèles, qu'elle est blessée suite à un combat avec Tshuapa (le grand-père vert), que son amant est mort, qu'elle ne guérit pas même par magie et qu'en désespoir de cause il a pris la décision de nous contacter. Nous le suivons dans un entrepôt des docks de Londres où nous apprenons quelques autres petites choses : Fernak ne contrôle plus vraiment ses transformations, Sur bosse toujours pour son grand-père qui cherche à forger une alliance avec Fernak (soit il réussi soit il meurt), ils sont poursuivis par, selon Sur, des noirs qui cherchent à les éliminer.

Sur cette discussion nous sommes attaqués, alors que Fernak, Shrimp (son "pet" féerique) et mon gestalt prend la fuite, Sur tente de se transformé avant d'être abattu par une roquette. Je prend la fuite de justesse. Alors que Marco milite pour tuer Fernak, je prend la décision de prévenir mon grand-père. Finalement Fernak est évacuée vers l'Italie. Mon grand-père discute seul avec elle, mais Salvatore, discret au milieu de la végétation locale, entend la discussion.

Vermithrax soigne les blessures physiques de Fernak et lui propose un deal : il veut des enfants d'elle en échange elle exige des soins et les têtes de Tshuapa et d'Ancyte. Emmenée dans la demeure de Vermithrax, elle est prise en charge par des médecins rouges et peu de gens sont mis au courant de son existence (quelques oncles et tantes et encore moins de cousins et cousines).

Lors de notre séjour nous discutons avec les médecins et avec Fernak. Nous apprenons qu'elle souffre d'une forme complexe de leucémie et que, sous forme draconique seulement, elle a la lame de claymore (l'épée qui l'a vaincu) dans la tête, une chirurgie est envisagée mais elle risquée. Nous convainquons (enfin je l'espère) le médecin de nous garder la lame comme souvenir si elle est extraite. On lui injecte un mélange de tranquillisant et d'hormone "de fécondité" pour vache. Nous piquons également un bout de pansement pour analyse. En discutant avec Fernak nous découvrons que ses souvenirs semblent confus : elle parle d'une "tribus" formé de sa mère, de gardiens (dont elle faisait partie) et de récolteuses (récolteurs également), d'un père inconnu, d'autres mères et d'autres tribus, de l'arrivée de l'homme, de l'émergence de champions à même de se défendre contre les dragons, de période de sommeille, de dragons qui ne sont pas (dignes ?) ses frères et soeurs.... bref soit elle n'est pas ce qu'elle prétend, soit l'épée dans sa tête lui a pas mal brouillé la mémoire, soit les grands-pères ne nous ont pas tous dis.... soit un peu de tous cela.

Finalement, nous quittons la Sicile après le grand raout familiale d'hiver. Nous avons demandé à Vermithrax de m'enseigner un sort secret de famille (le sort Silence) et de donner une petite somme financière en dédommagement de notre peine (une centaine de millier d'euros). Nous prévenons également Wiesarek de l'essentiel et Ancyte de l'alliance formée et de la haine que lui porte Fernak; Wiesarek prend acte et Ancyte ne nous a pas encore répondu.

[Mat]

cool que Scales se joue. C'est pour moi l'un des meilleurs JDR auquel j'ai pu jouer en temps que joueur et MJ.

Pour la place du dragon dans l'équipe :

1. Il vaut mieux filer le rôle un joueur cool ou plus expérimenté (qui a apprit à savoir quand prendre l'initiative et quand la laisser au autre), idéalement pas au joueur avec le plus gros ego, mais pas non plus à celui trop discret.
2. Déséquilibre de puissance et de savoir. Le Dragon part clairement avantagé, mais cela ne dure pas longtemps. Pour les intrigues, ils en sait à peine plus que les autre, donc plus tu joue, plus tout les joueurs sont au même niveau.
Du point de vue de la puissance pur, le Dragon est rapidement rattrapé, puis carrément dépassé et sera clairement surclassé à la fin. Les êtres magique en phase de transformation sont beaucoup plus balèze qu'un "pauvre" petit enfant.
Heureusement pour lui d'un point de vue social, la majorité des Dragons verront le Gestalt par lui, donc il aura toujours sa place.

[Whimpering Vote]

Clairement, je n'ai perso jamais trouvé que le dragon était avantagé.

Effectivement, il est plus puissant* mais ça ne dure pas. Il est également contraint par sa famille, ne sais finalement pas grand chose, et doit en tout cas au début presque toujours marcher sur des oeufs. Et si un des membres de sa gestalt déconne, c'est lui qui mange !

*et encore, comme sur les métiers il est moins performant, hors castagne ou focus, les autres PJ sont souvent largement à la hauteur.

[Cédric Jeanneret]

je suis d'accord avec vous (et je joue le dragon car 1) personne ne voulait le rôle, 2) j'avais déjà lu, à sa sortie, les romans et le livre de base)), mais le dragon est surtout connecté. Et c'est en fait ce qui ennuie le plus certains joueurs : la difficulté d’interagir avec le monde des dragons (ou en tous cas une partie) sans passer par le dragon.

[Mat]

enfin bon y a pas que le monde des Dragons dans la vie....

[Whimpering Vote]

enfin bon y a pas que le monde des Dragons dans la vie....

Je dirais même qu'un des thèmes majeurs du jeu, c'est de s'en affranchir

[Cédric Jeanneret]

certes, certes mais pour l'instant je suis, encore, un rouge fidèle et, si j'ai bien compris, la campagne tourne quand même pas mal autour des dragons et de leurs secrets....

Mais bon je e suis sur que cela va s'améliorer avec le temps, mais avec une partie pas mois ce n'est pas forcément rapide.

[Cédric Jeanneret]

L’interrogatoire musclé du prisonnier, membre du groupe visant extermination des dragons (et des êtres magiques) "les chevaliers de la lance", nous en apprend d'avantage sur ce groupe : Leur base se trouve dans le village tyrolien de Morgenwiessen et leur groupe compterai une centaine de membre (tous des "soldats").

C'est donc un peu préoccupés par ce qui nous attends que nous nous rendons en Autriche. Après avoir récupéré un peu d'équipement (quelques réceptacles "légers", gilets par balles et quelques armes), nous prenons notre quartier dans un des deux hôtels de cette petite stations de ski. Une ballade en raquette nous permet d'approcher de la base des chevaliers de la lance : une usine (de radars apprendrons nous plus tard au village) flanquée d'un bâtiments, un administratif et un de recherche au premier plan, et un chalet de luxe et deux casernes au second plan. Le tout protégé par des hommes en armes, miradors, caméras et clôtures électrifiées.

Au village, pendant que Marcos s'occupe plaisamment avec une touriste de passage, Sarah Ryder, nous menons l’enquête et apprenons que l'usine appartient à un riche industriel autrichien Heinrich von Blotten. Les hommes armés gardant l'usine vivent sur-place, les ouvriers de l'usines (qui ne vont pas dans la partie "privée" du complexe) viennent du village et des environs. Ces derniers se rendent à l'usine chaque jours en cars privés.

Nous planifions l'exfiltration de notre cible pour le lendemain soir, le temps de réunir quelques cousins/cousines pour nous prêter main forte. Le jour dit, après avoir préparer un sandwich "de soin", maquiller Deva pour lui donner un peu plus de force, et m'assurer que nous aurons un beau brouillard "à coupé au couteau" pour le soir, nous attendons le moment venu lorsque nous réalisons que nos affaires ont été fouillée. Afin d'être sur, nous décidons de fouiller la chambre qu'occupe Sarah avec un de ses amis, Joey Zarevick. Marco s'arrange pour faire sortir Sarah afin de boire un verre avec elle et de faire durer l'affaire de telle manière que Joey sorte de la chambre pour venir la chercher. Salavatore en profite alors pour fouiller rapidement leur chambre. Il découvre des armes en matériaux composites. Marco utilise alors ses "talents" pour distraire d'avantage Sarah et lui soutirer la confession qu'elle est une dragonne.

Nous discutons alors avec les deux pour apprendre qu'il s'agit d'une enfant bleu avec l'unique membre de son gestalt, un Styrge. Ils ont été chargé par Athabaska (le dragon bleu) de récupérer Sébastien Mesnildrey enfermé dans le complexe. Il s'agit visiblement de la personne que nous souhaitons récupérer également. Nous formons alors une alliance (après tous nous tenons avant tous à savoir d'où viens la fuite pas à récupérer l'individu en soi)..

C'est donc dans le brouillard, que Deva et moi, accompagné de Sarah d'un de mes cousins entrainé pour les missions commando et un autre, rebelle, voleur, que nous entrons dans le complexe. Une première constatation Sarah et Joey sont bien mieux équipés que nous (matériel militaire ultra léger de la prochaine génération améliorer avec de la magie) et bien mieux entrainés (leur boulot c'est les missions commandos....). La missions se déroule bien et, utilisant une diversion réalisée par mes cousins à l'extérieur nous prenons la fuite avec le prisonnier.

Son interrogatoire confirme hélas que ce n'est pas la personne que nous cherchions mais un hacker humain français, William Bouton, qui était enfermé avec Sébastien Mesnildrey, l'alchimiste qui lui a été emmené par Heinrich von Blotten à Seagall en Scandinavie.

Nous apprenons néanmoins que la source des fuites était un modem permettant de se connecter à The Claw piraté par les alchimistes afin de géolocaliser les utilisateurs. Bouton a été forcé de créer un programme permettant la récupération et la géolocalisation de tout les utilisateurs de The Claw. Cette information est maintenant au main des chevaliers de la lance qui souhaitent passer à la phase suivante de leur plan d’extermination.

C'est donc un Vermithrax particulièrement préoccupé (il nous donne une ligne de crédit "infini") qui nous demande de régler le problème avec l'aide des envoyés d'Athabaska.

[Mat]

cool bonne idée de campagne que ton MJ a eu là.

Petite question, il vous fait jouer à quel époque ?

les années 90 ou 2000 ?

[Cédric Jeanneret]

Nous jouons dans les années 2000, une année de retard par rapport "au dates réelles des parties" (soit 2011 pour les parties en cours). En faisant passer le temps correspondant entre les parties du moment que l'on passe plusieurs mois sur un scénar (nous jouons une fois par mois).

Nous jouons par contre la campagne "officiel" (bouquins parus + hôpital psy). Notre MJ est parti du principe qu'il a fallu plus de temps à Jichin pour trouver tous ses frères et lancer le "grand jeu".

Si tu n'as pas pu lire tout les comptes rendus, nous avons déjà joué A0 et quelques A (mais pas le "dernier") et, si j'ai bien compris, la partie en cours est B0. Le gros aménagement qu'il a du faire c'est que Fernak (scénario Claymor, A0 ou A1 il me semble) n'est pas morte, nous avons refusé de la tuer.

[Mat]

C'est surtout pour des histoires de techno que je demande ça.

Scales a été écrit dans les années 90, à l'époque avoir un portable c'était déjà être James Bond, donc pas mal de truc sur les dragon bleues en particuliers sont clairement à revoir.

Genre avoir un Undernet comme the Claw dans les années 90 c'était "WOW WTF !!!" ça à moins de gueule dans les années 2000.

[Cédric Jeanneret]

C'est vrai, le MJ considère que les Bleus ont entre une et 3-4 génération d'avance sur le matériel technologique.

C'est moins impressionnant mais cela reste un avantage matériel assez important quand même.

Mais c'est vrai que The Claw est moins cool. L'avantage c'est qu'il est plus facile de s'y connecter. Le réseau est subdivisé en trois niveaux : accessible avec mot de passé depuis n'importe quel ordinateur connecté au Net, partie atteignable qu'avec un ordinateur des Bleus et partie en réalité virtuel pleine immersion nécessitant du matos spéciales.

[Cédric Jeanneret]

Nous nous rendons à Seagall en Norvège où, après une rapide enquête, nous découvrons que les chevaliers de la lance ont leur base sur une plateforme pétrolière. Cette dernière ne semble pas en activité (pas de torchères en fonction, pas de gaz ou de pétrole produit) mais bruisse d'activités suspectes (plateforme occupée par des hommes armés, les militaires de la région évite la zone, l'hélicoptère de Heinrich von Blotten est posé sur la base, etc.).

C'est donc le cœur vaillant que nous décidons de prendre d’assaut la plateforme. Notre approche, de nuit, se passe bien et, après une brève escalade et un combat somme toute relativement court, nous avons le contrôle de la plateforme.

Seulement, nous réalisons à ce moment là que von Blotten n'est pas sur la plateforme et que cette dernière servait en réalité à la remise en état de fonctionner d'un sous-marin nucléaire (!). Celui-ci semble d'ailleurs sur le point de démarrer. Déterminer, nous nous enfonçons, équipé de matériel de plongée (sauf notre vaillante Naga) dans l'eau froide de la mer du Nord. Durant notre descente nous attende des plongeurs armés qui nous retarde passablement, me menant d'ailleurs aux portes de la mort, et sans notre Naga nous n'aurions sans doute pas pu triomphé. C'est d'ailleurs elle qui rejoint le sous-marins et le ralenti suffisamment pour que nous puissions y entrer et en prendre le contrôle. Nous récupérons à un von Blotten à la santé mentale vacillante la clef contenant la localisation des utilisateurs de The Claw et écoutons ses plans pour la destruction par le feux nucléaires des principaux centres urbains où sont concentrés les dragons. Le sous-marins fut son tombeau.

Lors de notre retour à Seagall, nous apercevons deux figures sur les hauteurs qui nous observe. Curieux, nous nous dirigeons vers elle pour y découvrir Athabaska, accompagné (à notre grande surprise mais nous faisons ceux qui n'ont rien remarqué) du mage Melrose Pendergast. Le dragon bleu nous demande la clef USB, l'a détruit et nous dit qu'il n'a jamais été ici. Quelque instant plus tard c'est Pendergast qui nous donne, dans une discrète ruelle, sa carte "pour si nous avons besoin de quelque chose".

Nous nous séparons de Sarah et rentrons faire notre rapport à mon grand-père. Qui, content du résultat, nous convie à une réunion du conseil des treize au complet pour y faire un rapport. Durant note audition par le conseil, il se fait mousser et monopolise le temps de parole, bref le conseil nous a vu et à peine entendu.

[Cédric Jeanneret]

Après les derniers événements mouvementés, nous décidons de prendre quelques vacances et de profiter de l’occasion pour nous rendre au Népal à la rencontre des Kamenren, une peuplade composé d’êtres magiques « natifs » d’après Wiesarek.

Après un passage par New Deli et la famille de Déva, nous démarrons un long pèlerinage qui nous fait quitter l’Inde pour le Népal. En chemin, nous traversons de nombreux temples, dont un est chargé en mana ambiante, et je trouve quelques réceptacles. La seconde partie du pèlerinage est plus difficile (sauf pour Marie-Annick qui en bonne Sasquatch/ou assimilé c’en donne à cœur joie) : région de montagne. Nous quittons finalement les sentiers plus parcourus pour arriver dans le village reculé des Kamenren.

Le village est petit (une septantaine d’habitant) avec un monastère bouddhiste. Nous y voyons des représentations de divinités guerrières et de savoir mineurs plus représenté ici qu’ailleurs. Afin d’attirer l’attention, je confection des offrandes nous représentants sous notre forme « magique » en position de demandeur. Suite à ces offrandes qui surprennent les moines, nous nous sentons surveiller, plus particulièrement lorsque nous nous rendons en excursions dans une région de grottes proche du village. Finalement nous décidons d’être un peu plus direct, via Déva la seule d’entre nous capable de communiquer un peu avec eux.

Nous sommes alors introduits auprès des responsables du village en entamons un dialogue avec eux. Lors de notre séjour de deux semaines dans le village nous avons plusieurs fois l’occasion de discuter avec eux (seul ou en groupe), voilà ce qui ressort de nos discussions :

- le monde a été créé par les Dieux, ils ont créé les êtres pensants (êtres magiques et humains) et leur ont fait cadeau de l’Esprit.
- les Dieux s’incarnaient parfois parmi eux.
- Les Serpents (les dragons) sont ensuite arrivés, on construit des prisons pour l’Esprit et amener le Vide
- l’arrivée du Vide a diminué les êtres magiques en faisant d’eux moins que ce qu’ils étaient.
- il y a eu une guerre contre les Serpents qui a amener à la destruction des Serpents, mais n’a pas ramener l’Esprit, ni les Dieux.
- les humains se sont ensuite retournés contre les êtres magiques.

Ces événements ont duré très longtemps, mais la fin de cette guerre date des années 1000-1200.

Les Kamenren se sont réfugiés dans les montagnes. Ils distingues les êtres de savoir des êtres de guerre (par exemple). Il se considère comme des êtres de savoir dont la mission est de garder l’histoire de leur peuple.

L’arrivée d’un dragon chez eux (de plus accompagné d’êtres magiques qui viennent là de leur plein grès !!!) les surprennent grandement. Ils nous demandent donc qui nous sommes, pourquoi nous sommes venus ici et quels sont les liens des êtres magiques avec le dragon. Au dragon, ils demandent des informations sur les dragons du monde.

Après ces discussions, ils nous laissent repartir en nous faisant promettre de ne pas parler d’eux à l’extérieur. Ils veulent surtout être laissé en paix.

Nous rentrons alors à Londres après près de 6 mois de voyages, avec presque plus de questions que de réponses.

Afin d’en apprendre un peu plus sur la mana, nous prenons rendez-vous, dans un café publique de Washington DC avec Melrose Pendergast. S’en suit une discussion intéressante :

- Au niveau de la mana, il semble qu’elle n’augmente pas de manière significative (mais les détecteurs ne sont pas encore parfait)
- Il y a plusieurs « qualité » à la mana
- les dragons sont une source principal de mana et les êtres magiques des sources secondaires
- les dragons par eux-mêmes ne font pas diminuer la mana terrestre, ni réellement augmenter celle-ci de manière significative.

Sur ces relations avec les dragons :

- il se présente comme un humaniste
- il est ouvert aux « échanges commerciaux bidirectionnels » et cela ne le dérange pas d’échanger avec des dragons ouverts d’esprit
- il laisse entendre qu’il connait certaines choses de l’histoire draconiques (les grands-pères ont écrit l’histoire des vainqueurs et vous mentent/ne vous disent pas tous), mais refuse de s’étendre sur le sujet

Sur la Compagnie :

- Son nom (M&D) vient du nom des fondateurs, il y a deux cent ans
- C’est une communauté d’intérêt, ses membres viennent de divers horizons et ont divers sensibilités mais partagent leur connaissance sur la « partie occulte » du monde
- Il n’y a pas de dragons ou d’êtres magiques qui y participent de plein droit, cela ne serait pas accepter par les membres les plus radicales de la Compagnie

Sur Saul

- Il est « chef nettoyeur » de la Compagnie

Sur Cornelius – les éphémères

- il était effectivement un éphémère
- il s’agit d’êtres magiques potentiels (ils peuvent les détecter par divers techniques d’analyse plus ou moins précise selon le coût et le temps consacré) qui ont été éveillés artificiellement dans des bains de mana
- ils sont très puissants mais ne peuvent pas capter naturellement de la mana
- ils ont une durée de vie moyenne de dix ans
- Cornelius était un éphémère depuis déjà 30 ans

Sur nous :

- nous sommes fichés et suivis (ainsi que peut-être une partie de nos familles) par les technomanciens
- la création de notre gestalt est une expérience de Cornelius
- les technomanciens trouvent intéressant que notre gestalt dysfonctionnel (et non-fusionnel) fonctionne….
- la base de donnée / le nom de l’expérience est GTS
- Notre gestalt pourrait sans doute encore s’agrandir

En parlant de Cornelius, Pendergast a mentionné le projet « Young Gods » sans donner de précision.