Nous jouons en 2011, dans la ville ou mes joueurs habitent -> Karlsruhe

Nous avons dans le groupe :
- un voleur-acrobate spécialisé dans les œuvres d'art
- Une tireuse d'élite de l'armée suisse travaillant sur le territoire allemand (généralement en reconnaissance)
- Un analyste du Bureau fédéral de protection de la constitution (Bundesamt für Verfassungsschutz)
- Un ancien du Mossad, ayant travaillé pour Blackwater, actuellement freelance (absent lors de la première partie)
- Un vieux bâtiment dans un quartier résidentiel de Karlsruhe
- Au RDC, il y avait un magasin de réparation de télés (c'est d'ailleurs plus ou moins leur couverture)
- Un van au couleur de l'équivalent local de la DDE
- du matos informatique, un peu de surveillance et flingues et des protec. (du kevlar quoi)
- une panic room
- un gros coffre
- un salle de bain avec baignoire résistant à l'acide (déjà des idées)
Version Longue : Donc pour commencer, chacun des persos reçoit un SMS sur leur portable avec le message "Z4 ASAP". Leur nom de cellule étant "Zelle Vier" (cellule quatre, pasqu'ils sont quatre), ils rejoignent plus ou moins rapidement leur batiment. Notre voleur, la gueule de bois bien violente prend un taxi, alors que notre snipeuse suisse a déjà couru ses 20 km et vient en tram. L'analyste au BFPC lui est déjà au travail et décide de rejoindre les autres durant sa pause midi.
Leur terminal du réseau Hermès leur affiche juste 3 liens:
des articles de journaux datant d'une, trois et 11 semaines annonçant la disparition de 3 enfants, dans des bourgs un peu paumés dans la campagne du palatinat (en gros, les bouseux en face de l'autre coté du Rhin).
Les 3 articles sont du même journaliste : Hans-Jürgen Bettenfeld (HaJü pour les intimes). Ils ne sont d'ailleurs pas très précis.
L'agent du BFPC met donc en marche son terminal de consultation des fichiers police, mais n'ouvre aucun des dossiers, de peur de se faire repérer (et il a d'ailleurs bien fait, les dossiers sont surveillés par le black book

- Les noms des 3 enfants, le lieu et la date de leur disparition, ainsi que l'adresse des parents.
Nos 2 agents dispos partent donc en voiture sur le lieu de villégiature du journaliste, qui, parano, ne veut rien dire au téléphone (sa fiche signale qu'il a fait de l'hopital psychiatrique à la fin des années 70 pour abus de drogue). Les joueurs se rendent donc à son domicile pour lui parler. Il est complètement resté bloqués dans les années 80, musique, coiffure et fringues, la totale. Mais il refuse de véritablement coopérer tant qu'il ne sait pas à qui il a affaire. Les joueurs essayent de se faire passer pour des ufologues illuminés à la Mulder, mais cela ne l'intéresse pas de faire un papier sur ce genre de gens... Dès que les joueurs abordent le vif du sujet, il les chasse quasiment de chez lui. Leur serrant la main sur le pas de sa porte, il leur fait passer un bout de papier :
"ILS m'observent et m'écoutent... Nous ne pouvons pas parler chez moi. Recontacter moi de manière sécurisée"
Intrigués par ce message, les persos font semblant de s'en aller, puis reviennent pour vérifier si sa maison est bien surveillée. Apparemment elle ne l'est pas, mais ils trouvent des mégots autour de trace d'un véhicule d'où on aurait vue sur la maison... Une voiture devait être en planque à cette endroit plus tôt dans la journée.
Ils décident ensuite d'aller voir les parents de la personne la plus récemment disparue, Isabella Leihmacher, 11 ans, disparue à la tombée de la nuit en revenant d'une soirée jeu de plateau chez une amie à Bellheim (comme quoi, c'est dangereux, de jouer au colons de Catane

La maison des parents est plutôt grande et bien entretenue, leur voiture est absente mais les marques au sol semblent indiquer qu'elle n'est pas partie depuis longtemps...
Notre voleur s'introduit donc en douce dans leur maison, à moitié plongée dans la pénombre par les volets presque complètement fermés.
À l'intérieur, c'est désordonné et la télé fonctionne en arrière plan (haaa les joies des talk-shows allemands)...
S'approchant, il entends des reniflements sonores, venant du coin télé. La maîtresse de maison est affalée sur un fauteuil, une bouteille de rouge vide d'un coté, une boite de kleenex de l'autre.
Cette reconnaissance effectuée, le voleur ressort de la maison et lui et sa collègue frappent à la porte et se font passer pour des flics de la police criminelle, expliquant qu'une nouvelle unité a été créée pour s'occuper justement de ces 3 disparitions.
En plus de la bouteille de rouge, elle semble avoir avalé un paquet d'antidépresseurs et est pas mal stone.
Elle ne peut que leur indiquer où la petite a disparu.
Ils s'y rendent donc (300 m environ) et commencent pas questionner le voisinage. Un bonne mégère palatine semble avoir été plus ou moins témoin... Elle a vu le fameux flash et peu de temps après une voiture quitter l'endroit (4x4 marron). Son mari arrive, refuse de répondre à des questions tant qu'il n'a pas mangé. Ils reviennent donc plus tard pour reposer des questions et déterminer si ces personnes ont subi une période de "temps perdu". Pas de chance, cela ne semble pas être le cas, ils n'ont même pas raté un spot de pub entre 2 morceaux de Germany's next topmodel.
L'analyste au BFPC les rejoins et inspecte les environs et découvre l'endroit où était probablement garée la voiture du ravisseur, ainsi que des feuilles qui ont jaunit (surexposition à une lumière très forte) et détermine ainsi que la source de lumière devait se trouver sur le véhicule (par triangulation)
Nous nous sommes arrêtés là... Nous rejouons Jeudi en 15...