[CR] The Answer (Aberrant + ICONS)

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Gggarth
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[CR] The Answer (Aberrant + ICONS)

Message par Gggarth »

Je vais bientôt commencer une campagne basée sur Aberrant, avec les règles d’ICONS. Si vous compter jouer à Aberrant et que vous ne connaissez pas les secrets de metaplot, vous ne devriez pas lire ce post :)

L’idée est de reprendre, en tout cas au départ, 90% de l’univers d’Aberrant, en faisant quelques ajustements pour jouer dans le 2011 d’il y a trois ans plutôt que dans le 2008 de dans dix ans. Aberrant est sorti en 1999, plaçait l’apparition publique des premiers novas en 1998 et contenait dix ans de prédictions géopolitiques permettant de jouer en 2008. De mon côté, je vais placer les premières éruptions en 2008 et commencer le jeu en 2011, en modifiant un peu l’histoire réelle.

Univers
La chronologie des événements survenus entre 2008 et 2011 que j’utilise se trouve ici :
https://docs.google.com/spreadsheets/d/ ... sp=sharing

Et j’introduis quelques différences importantes avec le metaplot officiel, à la fois pour m’adapter à la différence d’époque et pour m’affranchir d’Adventure! ainsi que des éléments qui ne m’emballent pas dans la version officielle. Attention, gros spoilers !

En 2008, lors de tests préparatoires au démarrage officiel du Large Hadron Collider, un accident se produit et un technicien du CERN entre en éruption et devient le premier nova. Ses collègues ne sont pas touchés car ils ne possèdent pas les pseudogènes activés par la contamination.
Les éruptions continuent car le corps de l’employé en question reproduit à l’infini les effets de l’accident du LHC.
Il développe des pouvoirs qui ne sont pas visibles immédiatement. Quelques mois après, il démissionne car il craint que les autorités fassent des expériences sur lui.
Par la suite, grâce à sa super-intelligence, il comprend qu’il est probablement la source des éruptions de novas et devient encore plus paranoïaque. Il s’isole et commence à réfléchir à un moyen de résoudre la situation.
Divis Mal entre en éruption parmi les premiers, en 2008 et non un siècle auparavant. Il est juste très fort, a les bons pouvoirs, pas mal de taint et une vision.
La Aeon Society est une fondation philanthropique remontant à la fin du XIXè siècle. Elle a été créée par le père de Max Mercer et est aujourd’hui dirigée par lui.
Max Mercer n’a aucun lien avec la création des novas. On oublie les psions et les stalwarts.
Max Mercer entre en éruption en 2008. Il est alors très vieux. Il développe notamment une super précog, qui lui donne des visions des Aberrant Wars. Il devient obsédé par elles, pousse ses pouvoirs et acquiert beaucoup de taint. Son obsession le mène à la création de Proteus, et d’Utopia comme couverture de Proteus.

Règles
Côté règles, on prend ICONS + Great Power, avec la création de personnages aléatoire.
J’ai juste ajouté deux / trois trucs pour prendre en compte les spécificités d’Aberrant et notamment le Taint, qui va avoir une certaine importance dans la campagne.

Quantum
La valeur de Quantum est déterminée en ajoutant la valeur de toutes les caractéristiques supérieures à 6 à celle des pouvoirs du personnage (chaque extra comptant comme un pouvoir dont la valeur est celle du pouvoir “parent”), et en divisant le tout par 6.

Détermination
La détermination est égale à 6, moins la valeur de Quantum.

Taint
Chaque point de Quantum au-dessus de 4 donne un point de Tain permanent au personnage (qui se voit alors attribuer un Challenge basé sur les mutations d’Aberrant).

Gain de Taint
Si un personnage fait un +/-5 (naturellement ou à l’occasion d’un “determined effort”), il subit un effet de Taint temporaire (jusqu’à la fin du chapître). Un personnage qui a déjà du Taint temporaire ne peut pas en gagner plus.
À la fin de chaque chapître, un personnage ayant du Taint temporaire fait un jet de Quantum (seuil 6). Si le jet est réussi, il gagne un point de Taint permanent (et donc un nouveau Challenge). Quoi qu’il arrive, sont Taint temporaire est supprimé.

Recensement Aeon
À travers Utopia, Aeon recense les novas existant.
Peu après son éruption, chaque PJ a été contacté par un membre d’Utopia qui lui a proposé d’effectuer un stage chez eux pour apprendre à mieux contrôler ses pouvoirs et résister aux mutations. Les personnages ont le choix entre trois options (sans en connaître les effets à l’avance) :
Accepter le stage standard => -1 au jet de Quantum pour vérifier si le Taint temporaire devient permanent à la fin d’un chapitre
Accepter le stage médicalisé => idem, et -1 au Taint de départ (qui peut être négatif)
Refuser le stage => pas d’effet
Évidemment, le stage sert également à ficher les novas de manière plus précise, en vue d’un éventuel recrutement ou de faire avancer le projet de Proteus.

PJ

Esbérard de Masamargues
Issu d’une vieille famille française et président de DMG, une holding spécialisée dans la robotique et les technologies médicales, Esbérad a connu son éruption alors qu’il venait accidentellement de tuer son frère, Tankred, lors d’une dispute concernant la stratégie à adopter pour venir à bout des ennemis de leur empire financier.
Il est devenu un maître de la projection d’illusions, à tel point qu’il peut parfois les rendre concrètes pour se protéger des attaques extérieures (champ de force) ou se déplacer à des vitesses impressionnantes grâce à des lianes d’ombres (swinging).
Autre particularité intéressante, l’éruption de son frère a eu lieu au même moment, et les deux hommes ont fusionné. Esbérard garde généralement le contrôle, mais Tankred le reprend parfois. Il peut alors manifester ses propres pouvoirs : le contrôle magnétique et l’imitation de la matière (Material Mimicry).
Esbérard voit les novas comme l’avenir de l’humanité et souhaite les voir accéder rapidement aux plus hauts postes de responsabilités afin de ne pas ralentir le progrès. Il est persuadé de l’existence d’un complot plus ou moins formel des baselines souhaitant garder leurs privilèges.
Tankred suit à peu près la même ligne, mais n’a pas la retenue de son frère et est adepte de méthodes plus radicales.
Qualités : Influence (business), +2 à préciser
Challenges : Alter ego (Tankred), Ennemi (adversaires financiers), Paranoïa (complot baseline)

Ezekiel Farad, alias Farad
Ezekiel est né dans un milieu populaire d’une mère juive et d’un père arabe musulman à Jérusalem Est. Sa jeunesse est faite de divers larcins, arnaques aux touristes et autres débrouillardises à la limite de la légalité, jusqu’au jour ou, pris au milieu d’une bousculade ayant dégénéré entre pélerins juifs et musulmans, il se retrouve encerclé de policiers israéliens. Il panique, et son premier pouvoir se déclenche : les policiers qui l’entourent meurent électrocutés et Ezekiel fuit les lieux à grande vitesse sous la forme d’un arc électrique.
Il vit depuis une existence complètement détachée des obligations humaines. Nationalité, religion, propriété, société, toutes ces notions n’ont plus d’importance pour lui : seule compte sa faculté à s’adapter, évoluer, s’améliorer, chercher la difficulté et la vaincre.
Il est connu sous le simple nom de Farad et sa puissance semble ne pas avoir de limite. Sa maîtrise de la force électromagnétique lui permet de se déplacer à une vitesse supersonique, de projeter des arcs électriques, de prendre la forme d’électricité pure, d’adapter ses pouvoirs à son opposition… et l’a même rendu immortel.
Il cherche en permanence de nouvelles épreuves lui permettant de mesurer et d’améliorer ses pouvoirs.
Qualités : Roi de la jungle hédoniste, Thrillseeker compétiteur, “Situation, solution, évolution”
Challenges : Mutation physiques (arc électriques sur le corps), Souffre de son manque de savoir, Rival : Team Tomorrow, Fugitif (Israël)

Cassandra Jacob, alias Aisa
Cassandra est née dans une famille de ploucs du Kentucky, dans un milieu englué dans l’alcool, la mine et la petite criminalité. Un soir, alors qu’elle rentre chez elle à pied passablement éméchée sur une petite route isolée, elle est percutée par un pickup. Un voisin la retrouve le lendemain, dans un fossé, respirant à peine. Elle reste 3 mois dans le coma, durant lesquels les médecins ne peuvent qu’observer les changements radicaux qu’elle subit : ses fractures se résorbent rapidement, son activité cérébrale est décuplée, et son corps se modifie : sa peau se dépigmente, ses cheveux et ses ongles deviennent blancs, et plus inquiétant sa pupille disparaît et ses yeux deviennent complètement noirs.
Lorsqu’elle sort du coma elle semble complètement folle. En réalité, Cassandra a acquis des capacités précognitives et dévoile peu après des capacités d’adaptation hors du commun : immergée, il lui pousse des branchies, frappée, sa peau se transforme pour devenir semblable à celle d’un tatou, poussée dans le vide, elle développe deux grandes ailes sinistres.
Malgré l’apparition et la médiatisation toutes récentes des novas, à 14 ans, dans ce comté rural, elle est vue comme un monstre.
Mais elle va se servir de cela pour progresser et atteindre son rêve : devenir une célébrité et une inspiration pour tous, comme son idole Beyoncé. Ses pouvoirs de voyance (elle reste très discrète sur les autres) lui permettent de monter son propre show télé, d’abord local puis national. A 17 ans, elle est connue dans tous les États-Unis, et commence à l’être aussi à l’étranger. Elle participe aux enquêtes du FBI comme aux soirées de la jet-set.
Tout semble aller bien pour elle, mais il y a une ombre au tableau : elle a pressenti la fin du monde. Elle ne sait pas exactement comment ni pourquoi, mais elle sait qu’elle est proche et qu’elle a le devoir de l’empêcher.
Qualités : Great responsibilities (Armageddon), I’m a survivor!, Influence (médias)
Challenges : Connexions (famille parasite), Fame whore, Mutations physiques (yeux sans pupille, modifications à l'utilisation d'Adaptation)

João Reynolds, alias O Coronel
João est un orphelin né à Paraisópolis, une favela de São Paulo. Il fait très tôt partie d’un gang du voisinage et est depuis toujours familier de la violence de cet environnement. Lorsqu’il grandit, sa spécialité (et celle de sa petite bande) devient le braquage de magasins et de salles de jeux clandestines. Un soir de réveillon du nouvel an, la bande décide de s’attaquer à un plus gros morceau : une banque dont le braquage devrait lui permettre d’être tranquille financièrement pour un bon moment. Malheureusement, l’opération tourne mal et João se retrouve enfermé dans le coffre, encerclé par les forces de police. Il panique et, sous pression, connaît son éruption. Miraculeusement, il parvient à s’enfuir en passant… à travers le mur.
Fort de ses nouveaux pouvoirs, João décide d’arrêter les braquages, se construit un personnage d’inspiration militaire, O Coronel, et passe à la récupération d’objets de grande valeur pour le compte de criminels, d’espions ou de collectionneurs. Sa faculté de passer à travers les murs, ainsi que sa super-vitesse et, en cas de besoin, sa faculté de projeter un rayon d’énergie assommant lui garantissent des contrats juteux et des succès permanents.
Qualités : Jet Setter, Identité secrète
Challenges : Aime défier l’autorité (gouvernement), Casse-cou, Loyal

Stéphane Fracasse, alias Steven Basher
Pilote d’essai dans l’aviation civile, Stéphane Fracasse le bien nommé s’écrase à l’occasion d’un vol de test. Mais juste avant le crash, son éruption se déclenche et lui permet de survivre à l’accident.
Doté d’une force et d’une résitance prodigieuses, il décide d’arrêter ce dangereux métier pour se lancer dans une carrière beaucoup plus profitable : celle d’acteur de films d’action. Après avoir écumé les castings, un coup de chance lui permet d’obtenir un rôle secondaire dans le premier film sur les novas tourné par Steven Spielberg. Le film est un carton et la carrière de Steven Basher peut commencer.
Outre sa force, l’éruption de Steven lui a fait développer un puissant pouvoir de télékinésie grâce auquel il peut notamment voler. Il est également devenu insensible aux effets de la faim, de la soif, du froid et de la chaleur. Il n’a plus non plus besoin de respirer ou de dormir.
Qualités : Mr Muscle, Acteur célèbre
Challenges : Trompe la mort, Party animal

The Answer
Esbérard de Masamargues comprend très vite que les novas vont changer le monde. Après son éruption, il commence à s’intéresser médicalement de très près aux novas. Ses sociétés lui permettent de faire progresser ses connaissances à ce sujet, mais il a besoin de plus. Il essaye de rentrer chez Utopia, mais il devrait alors, pour éviter tout conflit d’intérêt, vendre l’empire familial dont il a eu tant de mal à reprendre le contrôle. Parallèlement à ça, il développe une théorie selon laquelle les élites baselines vont forcément tout mettre en oeuvre pour empêcher l’accession des novas au pouvoir, afin de protéger leurs privilèges. Cette idée le rend de plus en plus paranoïaque et il veut être capable de contrecarrer les plans de ces ennemis potentiels.
Un jour, il fait la connaissance d’Aisa et se rend compte de la qualité de ses prédictions, qu’il pensait au départ relever de l’arnaque télévisée. Il se dit alors qu’avec les bons alliés, il pourrait résoudre tous ses problèmes à la fois : anticiper les actions de ses ennemis, qu’ils soient financiers ou politiques, faire prospérer ses sociétés de manière à dégager les fonds nécessaire à l’étude des novas et, pourquoi pas, devenir une personnalité d’envergure internationale.
En activant ses réseaux, il réunit bientôt les candidats qu’il juge idéaux :
- Aisa et ses pouvoirs de voyance, à qui il propose un moyen concret de lutter contre la fin du monde
- O Coronal, qui a déjà travaillé pour lui en sous-main et qui n’a rien contre la célébrité et les revenus réguliers
- Steven Basher, avide de reconnaissance et qui cherche à faire correspondre sa personnalité à celle des héros qu’il incarne à l’écran
- Farad, l’électron libre à la puissance époustoufflante, attiré par le challenge et les facultés d’adaptation de ses nouveaux coéquipiers

Cette équipe de choc prend le nom de The Answer et interviendra, si possible sous l’oeil des caméras, sur les lieux de catastrophes naturelles et autres accidents pour jouer les héros, parler des produits de DMG Robotics et DMG Care et, en suivant les inspirations d’Aisa, faire avancer les ambitions politiques et financières de son leader.

La campagne ne devrait pas commencer avant la rentrée, mais je pose déjà ça ici.
Dernière modification par Gggarth le lun. avr. 27, 2015 12:01 pm, modifié 1 fois.
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Sammael99
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Sammael99 »

Très intéressant. J'avais adoré Aberrant à la lecture, mais le système était juste too much. En tous cas je suis très curieux de voir ce que vous allez en faire.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Ange Gardien
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Ange Gardien »

Faut virer les points de Quantum pour pas s'emmerder et faut trouver si on change de système comment adapter des petites spécificités sympathiques de l'univers.
Personnellement, j'ai été tenté aussi de passer Aberrant en Icons (non aléatoire) mais ça risque plus d'être en Savage Worlds.
C'est juste qu'il y a un truc que j'adore dans Aberrant, ce sont les méga-attributs et leurs talents associés.
C'est pas souvent qu'on a des pouvoirs jouant sur le super charisme, la super apparence dans les jeux de Supers.
Et ça serait bonnard de pouvoir rendre ça.

:)
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docteur_fox
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par docteur_fox »

Aberrant était génial, bonne chance pour cette campagne et cette adaptation. Vous me donnez envie de refaire du Aberrant avec Icons.
Stephane aka Docteur Fox aka Professeur Edmund Weltz (1874-...)
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Sherkan
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Sherkan »

Je trouve les personnages et le contexte absolument superbes. Je n'avais jamais vraiment compris ce qu'on pouvait faire avec Aberrant, mais là tout s'éclaire. Très inspirant.
Vivement la suite.
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux


James Bond, la classe internationale.

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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Munin »

J'ai adoré le contexte d'Aberrant à l'époque de la sortie du jeu et de ses suppléments, mais en relisant les bouquins d'un oeil distrait cet été, je me suis aperçu que c'était très daté, surtout au niveau de la géopolitique, de la technologie, et de la société. Je ne sais pas si j'aurais le courage (et le temps) de faire un update de l'univers. Bravo pour ton boulot ! Je suivrai avec attention la suite.

Au passage, j'ai vu que Onyx Path envisageait un re-launch du AEON universe ?
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Gggarth
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Gggarth »

Entraînement Utopia

Chaque personnage est à un moment donné, comme la plupart des novas, contacté par un agent d’Utopia qui lui propose un stage dans leur centre de Manhattan. Il s’agit de les aider à déterminer leurs capacités exactes et à apprendre à maîtriser leurs pouvoirs pour ne pas que, à force de les pousser, ils perdent le contrôle. Le stage sert aussi de pré-recrutement dans le cas où Utopia voudrait s’attacher les services de certains novas. Et évidemment, tous ces tests et ces observations viennent remplir la base de données d’Utopia et d’Aeon.

Le stage peut prendre deux formes : la forme standard, qui consiste à faire des tests “classiques” des pouvoirs des novas, à leur faire remplir des questionnaires, à mettre à leur disposition un coach pour les aider à doser l’utilisation de leur nodule de Mazarin-Rashoud, et la forme médicalisée, qui reprend les mêmes éléments mais permet d’y apporter plus de finesse et de granularité en inhibant plus ou moins leurs pouvoirs de manière chimique.

(Ci dessous, quelques extraits du rapport de contact des agents d’Utopia)

Ezekiel Farad, alias Farad
Nom de l’agent : Antaeus
Date de contact : 7 janvier 2010
Lieu du contact : Boa Vista, Roraima (Brésil)
Option retenue : stage standard
Motivations : ne pas perdre le contrôle de ses pouvoirs, faire exploser les benchmarks d’Utopia et se comparer aux autre novas, avoir une idée de son “classement” parmi les novas
Notes : Farad montre une certaine défiance à l’égard d’Utopia et de toute organisation humaine. Le convaincre n’a pas été facile et il ne semble pas être sensible au discours moral. Seule la performance semble l’intéresser, mais il a besoin de se rassurer sur ses propres capacités et est très sensible à la menace de perdre ses pouvoirs où que ceux-ci le dépassent et le fassent exploser en vol.

Stéphane Fracasse, alias Steven Basher
Nom de l’agent : Randal “The Fireman” Portman
Date de contact : 21 janvier 2010
Lieu du contact : Hollywood, Californie (USA)
Option retenue : stage médicalisé
Motivations : mieux contrôler ses pouvoirs, préserver son image, peur des mutations physiques potentiellement engendrées par le taint.
Notes : Steven s’est montré très coopératif et semble très favorable à Utopia, sans avoir la volonté de s’y engager.

Cassandra Jacob, alias Aisa
Nom de l’agent : Randal “The Fireman” Portman
Date de contact : 24 janvier 2010
Lieu du contact : Los Angeles, Californie (USA)
Option retenue : stage médicalisé
Motivations : découvrir et se rapprocher d’Utopia, rencontrer d’autres novas, être à terme recrutée chez Utopia et rejoindre la Team Tomorrow, ce qui lui semble “logique” compte tenu de ses pouvoirs....
Notes : Cassandra m’a semblé très sûre d’elle mais aussi assez capricieuse et instable. Je suis heureux de constater qu’elle souhaite suivre un stage médicalisé.

Esbérard (et Tankred) de Masamargues
Nom de l’agent : Dr. Farah Rashoud
Date de contact : 13 février 2010
Lieu du contact : Centre Rashoud de Manhattan, New-York (USA)
Option retenue : stage standard
Motivations : découvrir en profondeur l’organisation, le matériel médical et les procédures d’un centre d’étude des novas d’Utopia. Se rapprocher d’Utopia. En savoir plus sur le taint.
Notes : M. de Masamargues souhaitait initialement rejoindre ou travailler en relation étroite avec Utopia sur tout ce qui concerne les problématiques médicales spécifiques aux novas, et notamment le nodule de Mazarin-Rashoud et le taint. Il est envisageable de le recruter mais nous devons lui imposer des conditions d’exclusivité destinées à éviter tout conflit d’intérêt entre Utopia et ses sociétés. Il est peu probable qu’il souhaite se soumettre à ces conditions.

Bruce Reynolds, alias O Coronel

Nom de l’agent : Ronaldo Luis Nazário de Lima (Ronaldo)
Date de contact : 17 février 2010
Lieu du contact : São Paulo (Brésil)
Option retenue : aucune
Motivations : Bruce Reynolds n’a pas souhaité effectuer de stage car il se “débrouille bien tout seul, merci”.
Notes : Bruce n’a pas été facile à retrouver et à contacter. Il a été attentif et n’a pas semblé hostile aux projets d’Utopia, mais a déclaré ne pas avoir envie de s’impliquer ou de se faire observer et tester par ce qu’il perçoit comme une organisation gouvernementale. Il semble possible à l’avenir de tenter à nouveau de de lui faire passer le stage.
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ben
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par ben »

C'est vraiment le seul univers de WW qui me botte, rien que de relire les noms de Divis Mal, de Mercer et compagnie ça me donne envie :)
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Gggarth
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Gggarth »

The Answer #1

Aisa n’est pas vraiment à sa place, vêtue d’une longue robe blanche ornée de voilages diaphanes, déambulant difficilement dans cette rizière peu accueillante, entourée de travailleurs en haillons. Elle ne sait d’ailleurs pas trop ce qu’elle fait là. Elle passe entre les paysans qui l’ignorent royalement. Le soir tombe rapidement et Aisa contemple le ciel étoilé, les pieds dans la vase froide.

Soudain, les paysans, à l’instar d’Aisa, lèvent les yeux vers le ciel et observent une demi-douzaine d’étoiles filantes. Les étoiles suivent une trajectoire étonnante, semblant devoir les faire converger au-dessus du relief à peine visible d’une grande ville, loin au sud.
Aisa frémit : les étoiles n’ont pas l’air d’être des étoiles, elles ne vont pas converger au-dessus de la ville, mais en plein sur ses bâtiments. Elles les percutent effectivement quelques secondes plus tard, dans une gigantesque explosion. Aisa sent une vague de chaleur terrifiante la submerger, puis plus rien, à part un profond sentiment de tristesse et d’oppression.

Elle se réveille dans le raffinement ostentatoire de sa chambre d’Hollywood, en Californie. Elle sait qu’un petit déjeuner bio l’attend déjà dans le salon mais, curieusement, cela ne suffit pas à effacer de son esprit les images de sa dernière vision.

New York, 8 janvier 2011

The Answer a déjà effectué quelques mission humanitaires en tant que groupe. Ils sont intervenus après quelques catastrophes naturelles (séismes, ouragans, inondations) afin de porter secours aux victimes. Le nom du groupe n’est plus inconnu et il est désormais associé à ce type d’opérations. Ils ne sont pour autant pas encore des célébrités et les individualités qui forment The Answer n’ont pas encore eu l’occasion de crever l’écran. The Answer n’a même pas encore d’existence juridique et se contente d’évoluer en marge du groupe DMG détenu majoritairement par Esbérard de Masamargues.

Ce dernier a aujourd’hui rendez-vous avec Jeffrey Mills, directeur général de DMG Care, la filiale médicale du groupe DMG. Dans le bureau se trouvent également Solomon Kelley, directeur de la communication du groupe, et Leona Melo, directrice des opérations de DMG Robotics. Ils travaillent tous les trois depuis des années sur un projet “groupe” extrêmement prometteur : un bloc opératoire mobile semi-autonome, qui doit permettre de réaliser des opérations chirurgicales dans des environnements défavorables et nécessitant un moindre niveau de formation du personnel médical. DMG Robotics a réalisé deux prototypes destinés à être testés en conditions réelles et les trois employés du groupe ont mis au point les détails concrets de ce test, afin que les retombées techniques et médiatiques soient les plus efficaces possibles.

The Answer et quatre techniciens de DMG accompagneront donc les deux prototypes en Ouganda, dans la région d’Adjumani où se trouve une zone d’installation de réfugiés du Soudan du Sud, pays actuellement en plein processus d’autodétermination.
Se trouvent actuellement dans cette zone une petite équipe de Médecins Sans Frontières, qui a accepté de tester les prototypes, et surtout des journalistes de la BBC en plein reportage pour la chaîne anglaise. Masamargues règle avec son équipe les derniers détails du voyage et, une fois la réunion terminée, s’apprête à réunir The Answer.

Ouganda, 11 janvier 2011

Esbérard de Masamargues, Aisa, O Coronel et Stéphane Fracasse, soit quatre des cinq membres de The Answer, sont accueillis à l’aéroport d’Entebbe par le colonel Kizito, des forces armées ougandaises, sous la protection (et la surveillance) de qui ils pourront mener leurs opération de test. Ils prennent ensuite un avion militaire jusqu’à la base où est située la caserne du colonel, avant de rejoindre un convoi composé de deux camions et deux jeeps qui les amènent, eux et leur matériel, dans la zone d’installation de réfugiés d’Adjumani. Là, ils sont rejoints par Farad, cinquième membre de The Answer, qui a préféré faire le voyage par ses propres moyens, à savoir le vol supersonique sous forme électrique. Chacun son style.

Une fois tout le monde sur place, ils visitent les lieux, qui sont une zone allouée par l’Ouganda pour l’installation permanente de réfugiés en provenance du Soudan. Les conditions de vie sont dures, mais restent loin de celle d’un camp de réfugiés. The Answer, les membre de Médecins Sans Frontières, les journalistes de la BBC, les militaires et l’administration du camp font connaissance, évaluent les synergies, planifient les actions à mener, et tout cela mène aux décisions suivantes :
- Le premier bloc opératoire mobile DMG sera testé demain sur un acte chirurgical mineur
- L’équipe de la BBC va faire une interview de chaque membre de The Answer “au cas où” et va bien entendu couvrir les tests des blocs opératoires
- L’armée va s’assurer de la sécurité de tout le monde mais réclame un droit de regard sur les actions menées par The Answer
- L’administration prévoir un dîner destiné à rapprocher un peu tout le monde
- Stéphane Fracasse va coucher avec la journaliste de la BBC

La fin de la première journée et le début de la suivante se passent comme prévu. Le bloc opératoire impressionne les gens qui participent ou assistent à l’opération et la deuxième journée semble se dérouler aussi bien que la première, lorsque de réfugiés installés dans le nord de la zone se précipitent vers les militaires en faction devant le bâtiment abritant les blocs opératoires pour leur réclamer leur aide. Ils prétendent que des réfugiès soudanais se trouvent à quelques kilomètres au nord de la zone et fuient un groupe d’hommes armés.

Les militaires Ougandais demandent des instructions à leur commandement, mais on leur ordonne de rester en poste et de protéger la zone à laquelle ils ont été affectés. L’administration tente de les pousser à intervenir, mais rien n’y fait. Stéphane Fracasse et Esbérard de Masamargue proposent d’intervenir, mais l’armée refuse de leur confier un véhicule et les ordres reçus indiquent clairement que les invités ne doivent quitter la zone sous aucun prétexte.

Farad décide d’intervenir quand même et, sous forme électrique, s’envole à la rencontre des réfugiés, tandis que Masamargues utilise son pouvoir d’illusion pour permettre à Fracasse, Aisa et O Coronel de s’emparer d’un camion et de sortir du camp sans être repérés.

Farad repère le premier le groupe de soudanais. Ils sont une quinzaine, à pied. Alors qu’il s’en approche, il entend des coups de feu et une des personnes du groupe s’effondre. Un peu plus loin au nord, il repère deux pickups à l’arrière desquels se trouvent des tireurs. Le reste de The Answer est encore loin, mais ce n’est pas le genre de détail qui préoccupe Farad : il vole à la rencontre du 4x4. Le temps que les occupants le repèrent, il en a foudroyé deux. Les véhicules s’arrêtent et leurs occupants se mettent à couvert derrière et s’apprêtent à ouvrir le feu sur Farad. Mais celui-ci envoie une décharge d’électricité sur la carrosserie des véhicules, électrocutant les tireurs qui s’y appuyaient. Le combat a été rapide et les 8 assaillants rapidement électocutés…

Aisa, Fracasse et O Coronel rejoignent alors le groupe de réfugiés, dont certains sont blessés, et les ramènent à l’abri. Ils sont remerciés chaleureusement, puis prennent un savon de la part du Colonel Kizito qui s’est rendu sur place après qu’on lui a remonté les “exploits” de The Answer. (Petit passage inoubliable pour moi : le ton montait entre Kizito et Farad, le deuxième accusant le premier d’inaction et le premier accusant le deuxième de ne pas avoir la moindre idée des conséquences possibles de ses actions sur la sécurité de la zone. Le joueur de Farad est assez grande gueule, doué pour l’argumentation, et incarne qui plus est un personnage quasiment invincible… mais qui a le Challenge “souffre de son manque de savoir”. Le colonel lui a alors expliqué brièvement l’équilibre précaire des forces de la région et j’ai proposé au joueur d’accepter un point de détermination pour se laisser claquer le beignet par Kizito, ce qu’il a accepté. Je crois que c’est la première fois qu’un truc pareil arrivait avec ce joueur, en… 15/20 ans de jeu.)

La suite quand j’ai le temps :)
Dernière modification par Gggarth le sam. janv. 24, 2015 9:56 pm, modifié 1 fois.
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Sammael99
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Sammael99 »

Mais quand même bientôt, j'espère!
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Maldoror21
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Maldoror21 »

Munin a écrit :Au passage, j'ai vu que Onyx Path envisageait un re-launch du AEON universe ?
Pour Munin, regarde ça: https://www.facebook.com/TrinityContinuum

Ils sont en train de bosser dessus depuis une année déjà, j'ai bon espoir! :)

J'adore la série Trinity (Aeon) & Aberrant :D
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Gggarth
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Gggarth »

Malgré les remontrances de Kizito, l’action de The Answer se révèle être assez populaire parmi les occupants de la zone d’installation et la tension redescend un peu lorsque le colonel la quitte pour retourner à la caserne. Les techniciens de DMG et les médecins d’MSF font encore quelques tests sur les blocs opératoires, et la journée se termine.

Mais au milieu de la nuit tout le monde est réveillé par une série de rafales d’armes automatiques. Fracasse, qui n’a pas besoin de dormir, est le premier à réagir : il se dirige immédiatement en direction du lieu de provenance des tirs, mais lorsqu’il arrive tout est calme. Il ne peut que constater les dégâts : les deux militaires ougandais qui étaient postés devant le bâtiment médical ont été tués. À l’intérieur, un patient et un technicien de DMG ont subi le même sort, et un bloc opératoire mobile a disparu. Les autres membres de The Answer arrivent bientôt et commencent à chercher des traces : le bloc opératoire est relativement lourd et monté sur des roues permettant de le déplacer plus facilement, mais aucune marque fraîche n’est trouvable dans la terre autour du dispensaire. Il semble pourtant impossible d’avoir fui aussi rapidement et discrètement en emportant un bloc de 300 kilos… à moins de disposer de capacités surhumaines.

À l’extérieur, un attroupement s’est formé assez rapidement autour des deux soldats morts et d’autres militaires ougandais sont déjà en train de prévenir leurs supérieurs. Aisa, O Coronel et Masamragues commencent à interroger les gens se trouvant à proximité au moment du drame, tandis que Farad et Fracasse s’envolent au-dessus de la zone en espérant repérer un fuyard. La nuit est extrêmement noire et ils se rendent compte de la difficulté de repérer quelqu’un d’un tant soit peu discret dès qu’on s’éloigne du faible éclairage des bâtiments. Et pourtant, ils aperçoivent, à environ 1km au nord, les phares d’une voiture tournée dans leur direction. Fracasse se dirige à toute vitesse vers elle, pendant que Farad, craignant une diversion, continue son observation en volant en cercles concentriques autour des bâtiments.

Fracasse à peine parti dans sa direction, la voiture démarre et fonce vers le nord. L’idée n’est pas mauvaise sur le fond, mais Fracasse vole, se déplace à une vitesse dix fois supérieure à celle du véhicule, et esquive avec maestria les quelques rafales désespérées tirées par ses occupants. Lorsqu’il est assez près, il utilise son pouvoir de télékinésie pour faire décoller la voiture du sol et la retourner, avant de la laisser terminer sa course sur le toit. Les dégâts sont considérables, et les deux occupants sont blessés et on perdu connaissance. Stéphane Fracasse sort alors son téléphone satellite et, aux frais de Masamargues, envoie sa position GPS aux autres pour qu’ils viennent chercher les deux occupants de la voiture avec du personnel médical.

Pendant ce temps, Farad ne baisse pas les bras et continue ses vols en cercle dans l’espoir de trouver une activité suspecte, mais sans succès.

L’enquête à l’intérieur du camp ne donne pas grand chose non plus. Personne n’a entendu d’altercation avant les coups de feu, personne n’a vu d’individus armés suspects dans le camp, bref, il n’y a aucun témoin de ce qui s’est passé quelques minutes plus tôt.

O Coronel, accompagné par des médecins, rejoint Fracasse sur les lieux de “l’accident”. Pendant que les médecins s’occupent des blessés et les transportent dans le véhicule avec lequel ils sont arrivés, O Coronel fouille le 4x4 retourné. Outre des Kalashnikov et des munitions, il tombe sur plusieurs cartes. Certaines sont des cartes de la région, d’autres d’autres endroits qu’il n’arrive pour le moment pas à identifier. La plupart comportent en outre des notes écrites à la main dans une langue qui lui est inconnue.

Il ramène tout cela dans la zone d’installation et, avec l’aide de quelques habitants, parvient à identifier les régions qui figurent sur les cartes et à traduire les notes qui y sont inscrites. Il s’agit de cartes de plusieurs régions : deux situées en Ouganda (dont celle qui entoure la zone d’installation permanente d’Adjumani), et trois autres situées au Soudan (dont deux sur le territoire du nouvel état du Soudan du Sud). Les régions représentées ont pour point commun d’être extrêmement peu peuplées et recouvertes de forêts. Quant aux notes, ils s’agit d’indications routières sommaires, basées pour la plupart sur des éléments remarquables du décor plutôt que sur des noms de routes ou de pistes connues. En revanche, rien n’indiquent à quoi elles permettent d’accéder.

Pendant qu’O Coronel s’occupe des cartes, Masamargues a fait placer l’un des deux blessés du 4x4 dans le bloc opératoire semi-autonome restant, et les médecins s’activent à le stabiliser. Le lendemain, le blessé est jugé en état d’être interrogé et The Answer s’occupe immédiatement de le faire avant que l’armée Ougandaise soit au courant. Malheureusement, l’homme n’a pas l’air décidé à coopérer. Masamargue décide donc de l’aider un peu à l’aide d’une petite mise en scène : attaché sur une chaise au milieu d’une pièce, le prisonnier voit soudain apparaître, dans l’encadrement de la porte, un énorme crocodile. Masamargues lui ordonne de se coucher, et le crocodile se couche. Il lui ordonne de s’approcher, et le crocodile marche lentement vers le prisonnier, la gueule ouverte et l’attitude menaçante. L’illusion semble fonctionner, et le prisonnier se fait plus coopératif, tout en gardant une attitude de défi à l’égard de ses interrogateurs. Il leur livre tout de même quelques informations exploitables : lui et son camarade travaillent pour le compte de deux hommes, Joseph Kony et le Messie Lamola. O Coronel, qui suit apparemment un peu l’actualité, identifie Joseph Kony comme le leader de l’Armée de Résistance du Seigneur (ou LRA - Lord’s Resistance Army), un groupe armé d’inspiration christiano-animiste qui depuis des années sème la terreur en Ouganda, en Centrafrique, au Soudan et au Congo, comettant des massacres et recrutant de force des enfants et des adolescents. Quant au Messie Lamola, personne n’en a entendu parler, mais l’homme capturé par The Answer leur dit qu’il parle à Dieu, qu’il est partout, qu’il sait tout, qu’il se déplace où il veut selon son bon vouloir et que personne ne peut l’arrêter. Interrogé sur les raisons de sa présence en bordure de la zone d’installation, il prétend être là en reconnaissance, à la suite de la disparition récente de certains des hommes de la LRA qui se trouvaient dans les environs. Il nie toute implication dans le vol du bloc opératoire. Les membres de The Answer font le rapprochement avec leur intervention pour secourir les réfugiés, et l’atmosphère se fait rapidement assez pesante.

Ils n’ont pas le temps de pousser leur interrogatoire plus avant, car un colonel Kizito furieux fait son apparition et exige que The Answer cesse de s’occuper de ces problèmes et se concentre sur la raison de leur présence ici : l’aide humanitaire et le test de leurs blocs opératoires. Au vu de la situation, Masamargues joue l’apaisement après avoir été tenté un instant de mettre en cause la sécurité du camp, et donc l’armée Ougandaise, dans le vol de son bloc opératoire.

Lorsqu’ils se retrouvent entre eux pour discuter des événements, les membres de The Answer sont un peu perdus : ils pensent que le Messie Lamola est un nova, mais ne comprennent pas pourquoi il aurait voulu s’emparer du bloc opératoire. Le lien avec la LRA semble également peu convaincant. Ceci étant posé, il leur semble tout de même nécessaire de suivre cette piste, ne serait-ce que pour connaître les intentions de la LRA à proximité de cette zone d’installation de réfugiés, surtout si elle compte à présent dans ses rangs un nova qui, si on en juge par les indices évoqués par le prisonnier, n’a pas l’air d’être un touriste. Cette impression est renforcée lorsqu’Aisa tente de voir ce qui peut se passer dans le futur si The Answer s’intéresse aux lieux auxquels mènent les notes découvertes sur les cartes des hommes de la LRA. Dans sa vision, Aisa observe un Stéphane Fracasse sprintant dans la jungle, l’air terrorisé. Des rafales de balles se font entendre et, juste avant la fin de la vision, Fracasse s’écroule au sol. Aisa précise bien qu’on ne sait pas si les balles ont provoqué la chute du nova, et que ses visions ne représentent qu’un “futur possible”, mais toute l’équipe se rend bien compte que ce qui les attend n’est pas de tout repos.
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Message par Gggarth »

The Answer #2

Dès le lever du soleil, Farad et Fracasse partent pour des vols de reconnaissance au-dessus des zones indiquées par les notes retrouvées sur les cartes. Fracasse s’occupe de la zone ougandaise, tandis que Farad profite de sa vitesse supersonique pour survoler les zones soudanaises.
Ils repèrent ainsi :
une zone boisée en Ouganda, à 200 kilomètres d’Adjumani
une zone de villages a première vue abandonnés au Soudan
deux zones de jeungle au Soudan du Sud, dont une située à une centaine de kilomètres de la frontière ougandaise.

Ils décident d’aller inspecter en priorité la zone située en Ouganda. Masamargues se montre convaincant et parvient à convaincre MSF de leur prêter une Jeep. Ils parviennent à sortir du camp en trompant la vigilance des militaires ougandais chargés de sa protection et se dirigent donc vers l’est. Une fois arrivés près de la zone indiquée par les instructions inscrites sur la carte, O Coronel, profitant de sa vitesse de course et de sa capacité de phasing, part en éclaireur et explore la zone silencieusement avant l’arrivée de la Jeep. Il tombe ainsi sur les restes d’un camp de taille impressionnant, apparemment abandonné par ses occupants.
En y regardant de plus près, il constate que, bien que déserté, l’endroit est entretenu et prêt à accueillir de nouvelles tentes. Il s’aperçoit également qu’il est gardé par un groupe d’hommes armés regroupés à proximité de 2 gros pickups en mauvais état et recouverts de filets de camouflage. O Coronel prévient le reste de l’équipe.

The Answer décide de capturer un garde et de l’interroger pour connaitre la position actuelle de Lamola. L’intervention est rapide mais néanmoins spectaculaire : voyant un humanoïde électrique insensible aux balles voler vers eux à toute vitesse, les hommes armés montent dans les 4x4 et tentent de fuir sur une piste qui s’enfonce dans la forêt. Quelques décharges électriques de Farad et retournements à distance de véhicules de Fracasse mettent fin à leur fuite et mettent Masamargues en position de capturer l’un des fuyards et de l’enserrer dans ses tentacules d’ombre pour l’interroger. Le prisonnier est effrayé et confirme rapidement son affiliation à la LRA, mais ne sait pas grand chose sur la position actuelle de ses chefs. Il signale juste qu’il reçoit ses instructions en se rendant régulièrement à un point de la frontière ougando-soudanaise, où il est rejoint par d’autres hommes de la LRA.

Le groupe se rend sur les lieux mais ne parvient pas à trouver un plan lui permettant de piéger le contact en question, et décide donc de suivre la seule piste qu’il leur reste : faire le tour des autres zones mentionnées sur les cartes, en commençant par la zone la plus proche, située à une centaine de kilomètres au nord de la frontière sud-soudanaise.
Le voyage en Jeep est particulièrement long et difficile, mais ils arrivent bientôt à proximité de la zone recherchée. Malheureusement, ils sont repérés par des guetteurs, qu’ils ne s’attendaient pas à trouver si loin de l’emplacement supposé du campement de la LRA.
Après quelques échanges de coups de feu, de décharges électriques et un nouveau retournement à distance de 4x4 (la nouvelle marque de fabrique de Stéphane Fracasse), le danger est écarté, mais les membres de The Answer craignent que le bruit ait alerté d’autres soldats de la LRA. Ils décident alors d’agir vite : Masamargues, O Coronel, Aisa et Fracasse continueront en Jeep, en restant attentifs à la présence d’évetuels guetteurs supplémentaires, tandis que Farad volera aussi vite que possible dans la direction supposée du camp.

En quelques minutes de vol à peine, Farad arrive au-dessus d’un campement de grande taille, constitué de tentes camouflées entre les arbres sur une surface assez importante. Il parvient à repérer une multitude d’hommes armés de tous âges (y compris des enfants), ainsi qu’un nombre important de femmes.
Cela ne l’impressionne pas particulièrement, et il décide de soigner son entrée : sans aucune discrétion, Farad fait son apparition au-dessus du camp de la LRA, et commence à descendre lentement vers le sol. Des rafales sont tirées dans sa direction, et il réplique sporadiquement en lançant des décharges électriques dévastatrices. Les occupants du camp mettent un moment à comprendre que les balles ne l’affectent pas. Ils se mettent alors à couvert, mais sans vraiment se replier : ils encerclent le nova et se tiennent prêts au combat.

Farad, en vol stationnaire à un mètre au-dessus du sol, déclare alors d’une voix forte qu’il souhaite parler au chef de ce camp. Une rumeur se propage dans les rangs des hommes en armes et, après quelques minutes de flottement, Farad voit un groupe de personnes s’approcher de l’attroupement : une demi-douzaine de soldats, au mileu desquels se trouvent deux hommes en tenue militaire. Sans sembler particulièrement troublé par la présence au milieu du camp d’un homme entièrement constitué d’arcs électriques, le plus costaud des deux s’adresse à Farad en anglais : “Je sais ce que vous êtes. Nous n’avons aucune envie de vous affronter. Dites-moi qui vous êtes et ce que vous voulez”.

Farad se dirige tranquillement vers lui et réponds “Je suis une partie de la réponse. Peut-on parler en privé ?”. (“Je suis une partie de la réponse” => “I’m part of the Answer”... la première d’une série de répliques basées sur le nom du groupe, et dont une des Qualités du groupe, qui sera créé - techniquement, du point de vue des règles - après cette aventure, découlera).

L’homme fait signe à Farad de le suivre. Celui-ci reconnaît, au côté de son interlocuteur, le tristement célèbre Joseph Kony, leader de la LRA. Mais ce n’est plus lui qui mène la danse, ce dont Farad s’aperçoit au moment de rentrer dans la tente où le conduit Lamola (car c’est évidemment bien lui) : d’un geste de menton ferme et définitif, ce dernier indique à Kony qu’il devrai rester à l’extérieur pendant qu’il discutera avec Farad.

Aussitôt entré dans la tente, Farad a un sentiment bizarre : alors qu’il n’avait que mépris pour son hôte quelques secondes plus tôt, il éprouve soudain pour lui un profond respect. Jamais il ne lui viendrait à l’esprit de paraître grossier à son interlocuteur. Cela ne l’empêche pas de repérer immédiatement le danger et de confirmer intérieurement ce qu’il soupçonnait depuis le début : le “messie” Lamola est bel et bien un nova.

Le dialogue qui suit est tendu mais relativement franc : Farad dévoile immédiatement qu’il est là pour récupérer le bloc opératoire. Le seul problème, c’est que Lamola nie l’avoir en sa possession. Il reconnaît que ses hommes sont sans doute intervenus dans la région d’Adjumani, pour des raisons n’ayant rien à voir avec la présence de The Answer, il déclare même qu’il y interdira toute nouvelle incursion, mais reste formel à propos du bloc opératoire. En déployant des trésors de language pour veiller à ne pas brusquer son hôte, Farad parvient à obtenir de lui une visite du camp, sous surveillance, censée prouver la bonne foi de Lamola. Apparemment, malgré son isolement, ce dernier a parfaitement compris le danger d’avoir affaire à d’autres novas et souhaite avant tout que tout le monde reparte de son côté en évitant toute confrontation.

Évidemment, la visite du camp ne donne rien, mais, étant sous l’influence de Lamola, Farad n’ose pas insister pour fouiller tous les recoins dans lesquels la LRA pourrait avoir dissimulé le bloc opératoire. Il finit donc par quitter le camp, faisant comme s’il était finalement convaincu que la LRA n’était pas impliquée dans le vol, et rejoint alors rapidement les autres membres de The Answer qui arrivent à proximité du camp.
Après avoir écouté le récit de la rencontre entre Farad et Lamola, l’équipe est dubitative. Personne ne comprend pourquoi la LRA aurait volé ce bloc opératoire, et encore moins pourquoi elle s’y accrocherait à se point si son chef souhaite, comme cela semble être le cas, éviter toute confrontation contre des novas. Ceci étant dit, rien n’est certain et personne ne serait fondamentalement contre régler leur compte à Kony et Lamola.

Après avoir pesé le pour et le contre, ils décident d’intervenir, d’autant plus qu’ils pensent que, maintenant qu’ils se savent repérés, la LRA risque de quitter le campement dans les heures qui viennent.

Masamargues décide tout d’abord de créer une diversion en soumettant les gardes situés de ce côté du campement à une illusion leur faisant croire à un assaut massif conjoint des armées ougandaise et soudanaise. L’illusion est renforcée par des tirs d’armes automatique de sa part et de la part d’Aisa.

Pendant ce temps, O Coronel, Farad et Fracasse, profitant de leur vitesse et de la capacité de vol de Fracasse et Farad, se rendent au coeur du camp depuis une autre direction. Ils sont repérés mais leur vitesse leur permet d’esquiver les balles. Farad et Fracasse survolent le camp à la recherche du bloc opératoire ou de Lamola. O Coronel circule de tente en tente, passant à travers pour éviter d’être repéré. C’est lui qui, le premier, repère Lamola. Il tente de le mettre hors de combat en lui infligeant sa décharge assomante, mais Lamola semble insensible à ses effets. Heureusement, Stéphane Fracasse l’a aussi repéré et se précipite sur lui. Lamola, dans un mouvement réflexe, vide le chargeur de sa Kalashnikov sur ce nouvel assaillant, mais ce dernier est dans une forme époustoufflante : il esquive les balles et décoche une gigantesque mandale au faux messie. Lamola est mis à terre et projeté sur plusieurs mètres. Il se redresse et tente de faire fuir Fracasse en lui imprimant un intense sentiment de peur. Malheureusement pour lui, il est déjà trop tard. Le français fond sur lui et lui porte un coup tout aussi extraordinaire que le premier. La mâchoire de Lamola est fracassée et il s’écroule à nouveau au sol, inanimé.

L’illusion déclenchée par Masamargue, combinée à la forte impression faite par l’arrivée de Farad quelques minutes auparavant et à la mise hors de combat en deux coups de son leader réputé invincible, rompt le moral des soldats de la LRA. Embarquant avec eux le matériel qu’ils peuvent embarquer, ils se replient plus profondément dans la jungle. Farad s’en assure en déclenchant de nouvelles décharges électriques et O Coronel parvient à repérer Kony dans la cohue et à le neutraliser d’une décharge assomante. Lamola est achevé de sang froid par Farad, qui refuse de lui laisser la moindre chance de s’échapper et de recommencer ses activités meurtrières. Kony est capturé et attaché dans la Jeep.

Puis, le campement de la LRA est fouillé de fond en comble à la recherche du bloc opératoire autonome de DMG, mais ce dernier reste introuvable.

Masamargues décide que la capture de Kony est plus importante que le fait de retrouver le bloc volé et l’équipe met en place un plan destiné à le sortir discrètement d’Ouganda pour le livrer à la cour internationale de justice. Il est donc exfiltré par Fracasse par la voie des airs pendant que les autres retournent à Adjumani pour régler les derniers points administratifs avant leur départ.

The Answer se rend ensuite directement à La Haye. Ils remettent Kony aux autorités et donnent une conférence de presse au cours de laquelle ils déclarent avoir été attaqués par la LRA en Ouganda et, en se défendant contre l’agression, être parvenus à capturer Joseph Kony. La conférence de presse se passe bien et donne l’occasion à chaque membre de briller. Stéphane Fracasse en profite d’ailleurs pour s’adresser, face caméra, à tous les criminels internationaux et dictateurs en herbe pour leur signifier le fait que, désormais, il ne sont plus en sécurité : “if you don’t want The Answer, don’t ask the question!”. Ce bon mot les ferait presque se laisser aller à l’euphorie, mais la question d’un journaliste les renvoie rapidement sur terre :

- D’après mes informations, vous êtes des citoyens français, américains et brésiliens. Dans quel cadre légal international êtes-vous intervenus sur le territoire ougandais et avez-vous livré Kony à La Haye ?

- C’est une question intéressante et nous en dirons évidemment plus à ce sujet dans les jours qui viennent. Pour le moment, nous devons prendre un peu de repos après ces événements et je pense que nous devrions tous nous réjouir du fait qu’un criminel de guerre de plus ait été arrêté. Merci à tous et bonne soirée.

La pirouette de Masamargue lui permet de s’en sortir avec un sourire aux photographes et, dans les jours suivants, profitant de la publicité gratuite, le gouvernement ougandais s’associe au succès de The Answer. L’intervention s’est officiellement faite sur le sol ougandais, avec la bénédiction de l’Ouganda. L’ingérence privée est couverte, et le problème réglé… en théorie.
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Maldoror21 »

Excellente histoire. Mais que va-t-il se passer avec ce fameux bloc disparu?...
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Re: [CR] Aberrant ICONS

Message par Gggarth »

J'ai plein de séances de retard à raconter, et la question du bloc opératoire non retrouvé ne les a pas perturbés plus que ça jusqu'ici.

L'idée était d'avoir une "vraie" piste, difficile à trouver, leur permettant de trouver le voleur et ses commanditaires et d'orienter la suite de la campagne sur des histoires d'espionnage industriel et de super-inventions, et une fausse piste destinée à tester leur volonté d'action "politique" et à amener la campagne vers des thématiques plus géopolitiques et philosophiques (qui sont évidemment de bien grands mot dans le cadre d'un jeu, mais bref). Ils sont allés franco sur cette fausse piste, en sachant assez rapidement qu'elle avait peu de chances de les mener au bloc opératoire, et donc en voulant clairement effectuer une action politique et médiatique, qui aura pas mal de conséquences par la suite. Ce qui est cool, parce que ça permet de pousser jusqu'au bout une partie des idées d'Aberrant peu exploitées par la gamme et d'aller flirter avec les X-men, Civil War, voire The Authority. En tant que MJ je voulais aller vers ça, et ça m'a permis de tester si les joueurs le voulaient aussi. Apparemment ouais !

La suite bientôt avec la création du groupe, un voyage au Japon, et l'inénarrable Cyril Niveau.
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