Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Publié : mer. déc. 16, 2015 12:50 am
par Cygur
On le sait la mémoire s’amuse à jouer des tours, depuis ces souvenirs sont passés bien des jours…
Tendancieuse, partiale, sera ma narration ; j’éviterai cependant les mensonges, la fiction.
Réminiscence : Ligen, Yog Sototh et sa suite, le dédale, ses couloirs, le carnage et la fuite.
Iago muselé par vœux ; Albéric : épuré ; l’aube éclaire Nymferburg, brûlée, défigurée.
L’enfer forge un serment : « l’union pour réussir » ; nous façonnerons des bagues, dédiées aux « Tristes Sires » :
de guingois les couronnes, sur masques riant bien, et ces sceaux sur nos doigts, réveilleront ce lien.
Désertant cataclysme et forces surhumaines, vers Sébald à nouveau, nos routes nous ramènent.
Dépourvu de moyens, sénéchal donne des titres, à défaut d’enrichir, anoblit les bélîtres.
Quarante mille pièces d’or qui semblent se cacher, c’est dans le ‘Bois Pourri’ que nous devrons chercher.
Inquiétants et volants, juste avant le bivouac, Iago distingue des êtres, qui s’avancent et attaquent,
Hybrides créatures à la fois aigle et cerf, la guerre est un diner où ils servent de desserts.
Cadeaux de la Wyvern ou plutôt un acompte, quand nous nous reverrons nous règlerons nos comptes.
Vraiment le ‘Bois Pourri’ mérite l’appellation, enfin la caravane après l’exploration :
avec ronces, mêlés, orcs, chevaux, chariots, et pas un survivant dans les rangs impériaux.
L’or ayant disparu, seule déduction : pillage. Nécessitant repos, direction un village
décelé entre-temps, sans mur ou mirador ; Dreadnot à l’extérieur de l’auberge où l’on dort
localise les trois orcs, deux portant un mourant, le laissant choir au sol et partant en courant.
Approchant le cadavre, alertés prestement, on voit ses convulsions, son anéantissement.
Grouillants insectes, immondes, du crevard perverti, émergent en rampant, nous voici avertis.
En cette nature hostile et oubliée des Dieux, on recrute un ranger, populaire en ces lieux.
C’est sous sa direction que nous suivons la nôtre, un ‘Triste Sire’ en plus, comme un nouvel apôtre.
Agrippés par des branches, des végétaux vivants, des lianes qui louvoient, ou des sables mouvants,
pour parvenir au fort, un mètre est une lutte ; à la lame on défriche, minute après minute.
Impossible repos dans l’ambiance à gerber, autour les bois s’agitent, voulant nous absorber.
Découverte au matin, grâce aux yeux des veilleurs, la vaste cavité, et l’étoile en son cœur,
formée par sacrifiés. Les examens menèrent, au centre du fossé, de l’immense cratère,
d’où sortirent mains griffues, empoignant Albéric, puis deux autres sorcières, tout aussi hystériques.
Chacune d’elle se distingue par ses capacités : la lutteuse, la guerrière, fieffées solidités,
une mage, dans les airs, tuée par Iatov et Zmeï, ce qui fit qu’elle ne pût accomplir merveilles.
On tue la thaumaturge et ses sœurs progressent. On ruine l’accrocheuse : maintenant chasseresse,
un arbre combattant, survolté, reste en lice ; toutefois c’est la fuite, quand ses branches grandissent.
Nombreux ont décampé, binôme fou reste encore, malgré sorts et racines, dévaste au corps à corps.
Des assauts acharnés, victorieux non sans mal ; un arbre de pendu, d’une noirceur abyssale
apparait devant nous, sans aucune logique ; sur treant-sorcière, se trouve un heaume magique.
L’or restant introuvable, allons vers le fortin ; atmosphère délétère qui ravive nos instincts.
Curieux nous prospectons, vermines et moribonds, des scènes de tueries, relents nauséabonds ;
au sous-sol on découvre une abomination : druide à corps d’araignée ; passons donc à l’action.
Face à nos sorts, nos lames, voici notre horizon : chitine et mandibule, morts-vivants et poison.
Étripage sanglant, avec tout ses excès, récupérer le fric, achève notre succès.
Message à l’employeur, que notre casque alerte, il prescrit ‘Sainte Wehme’ pour notre découverte.
Cavalcade et campement. Hommes-bourbe à l’affut : nos cris, incantations, se mêlent au raffut.
Ces pourceaux on pourfend, vase pour œil, boue pour sang ; diversion qui occulte, bien qu’il fût adjacent :
gigantesque, effarant, musculeux, vert d’écailles, soufflant, pestant, rageant, dragon voulant ripaille.
Mais tout doux, va coucher, nous sommes forte affaire, à la longue l’expérience amène à nous parfaire,
bien qu’immense et mortel, sois-tu, puissant ennemi, ce groupe te rongera comme la septicémie.
On combat, on subit, on meurt, et on rugit ; peu à peu on s’adapte et forme des stratégies ;
tu dois t’avouer vaincu, la fuite est ton option. Nouvel adepte : « au poste », et obtiens notre onction.
Traquons bête blessée, jusque dans sa tanière, jusqu’au passage étroit, coursive meurtrière ;
scission du groupe subie, créée par mur de pierre ; Devlin au corps à corps et moi juste derrière,
impétueux, imprudents, que ta mort dans nos yeux, oubliant qu’un guerrier peut ne pas mourir vieux…
Un couloir… Les ténèbres… Et la lumière au fond… une chute, un plongeon… De plus en plus profond…
Et puis rien… Rien de plus… Finalement des visages : Albéric et Dreadnot interrompent mon voyage.
Colère valant vigueur, ils nous avaient trouvés : semi-morts, inconscients ; eux-mêmes fort éprouvés.
Dragon a disparu, tant mieux vus nos états ; au nom de tout les miens, je jure une vendetta.
En mon for intérieur, c’est une approbation : ‘Tristes Sires’ et amis, j’ai misé sur bons pions.
Buvons, trinquons encore, à la tienne, à la vôtre, à nos vies, nos destins, enfin plutôt, au nôtre.
Espérée Hunderturm, capitale de l’Empire, qu’on prend plaisir à vivre quand on survit au pire,
Sainte Wehme prend le casque, voilà « semaine de joie », repos soit, mais mission, comme mercenaire se doit.
Archers Dreadnot, Argarn, furtifs dans paysage, ‘Beliatov’ fait forger un heaume à trois visages,
hôtel particulier pour Devlin saigneur nain, en Erlen, casino, louant corps féminins,
le banquet d’Albéric pour la publicité, les réseaux haut placés aussi sollicités,
par Zmeï et Johannes qui rôdent au Palais, campagne promotionnelle, c’est ce qu’il nous fallait.
Pour un traité de paix, trajet vers Belgalide, nous escortons Sébald, augurant des séides.
Terrain neutre île vide, accueille délégations, celle dans face n’amenant que la dévastation :
agresseurs en armure, costauds et résilients, courants d’air assassins, sifflants et malveillants.
Le sénéchal blessé prend la route du retour, et nous nous questionnons : qui nous a fait ce tour ?
La ‘Wyvern’ à coup sûr, par quel entremetteur ? Le vrai ambassadeur, quel fut son prédateur ?
Poursuivant vers le sud, le groupe cherche à savoir, nous remontons la piste, sans jamais perdre espoir,
jusqu’à ville fortifiée, par douves entourée. Examinons les risques, en cas d’échauffourées :
fantassins aux créneaux, et donjon fort gardé ; nous comptons à l’avance ceux qu’il faudra larder.
C’est beau un plan réglé, comme papier à musique : plaque de marbre et burin, gravons la date unique !
Sans traumatisme grave, consul est libéré : boulot fait, à la paye, et puis récupérer.
Hunderturm pour six mois, pas que de l’entraînement ; car l’égo de chacun, vise à l’accomplissement :
de ceux qui, tout en haut, saluent un empereur, courtisent nobles et riches, parés de leurs splendeurs,
jusqu’au bas de l’échelle où l’on boit de la bière, où l’on forge des armes, et baise des ‘chambrières’,
omniprésents résonnent, les noms de tous ces hommes ; nul ne peut désormais, ignorer qui nous sommes.
L’union de Béliatov, cérémonie grandiose, avec Dame Kartrine, fut une apothéose.
Résident du Palais, conseiller des plus Hauts, pondérant belliqueux, de la paix un héros,
colombe parmi faucons, demeurant vaille que vaille, Comte Haarn est comme un père, qui propose travail :
tâche confidentielle, ramener fils ‘enlevé’ ; un rapt ou une fugue ? Ce voile doit se lever.
Rançon est demandée, un endroit mentionné, tout de go, Doppeldam, ‘Tristes Sires’ missionnés.
Sur place, avouons-le, l’autochtone prête à rire : merlus, colins, gardons, pourraient bien les décrire.
Pourtant ça semble plaire à notre ‘kidnappé’, car d’Élisa Rochweig il ne veut s’échapper.
Facile de le trouver, nous sommes même invités, pour souper au manoir, en toute intimité.
Seigneur et capitaines expliquant leur projet : lever malédiction, quêter pour un objet,
caravelle affrétée, partir pour autre face ; projet trop imprévu, juge baron perspicace.
Car une chose à la fois, d’abord ramener le fils. Rauchweig s’y résout. On sort de l’édifice.
Nous avions convenu de partir la nuit faite, mais c’était sans compter, sur les plans de fillette.
Traquenard dans la ville, dirigeant les ‘cultistes’, inédite rivale, s’ajoute à notre liste.
Pendant bataille elle fuit ; désirant des réponses : volte face au château. Sur place on y renonce :
bain de sang, têtes tranchées, sauf fils Haarn, tout le monde. Débarquent les escouades : nous entrons dans la ronde.
« Crevez tous, toi aussi », empestant la tripaille, nous finissons la joute, couverts de sang, d’écailles.
Œil de lynx, Devlin, apercevant Dagon ; face à tel adversaire, dérobade se cautionne :
il fait vibrer le sol à chacun de ses pas, charriant avec lui, des carnages, des trépas.
Détaler à toutes jambes, effacer sa vision, qui malgré la distance provoque la confusion.
Mais pendant qu’on essaye d’oublier l’infamie, de Charybde en Scylla, survient un tsunami,
emportant avec lui ce qui pouvait rester ; les gens et la cité, tout cessa d’exister.
On distingue, accablés, plus haut que flottaison, lames de fond, déferlantes, submergeant les maisons.
Attendant l’accalmie, sa conséquence induite… Renommée confirmée : « Doppeldam, ville ‘des-truites’ ».
Payer un tel tribut, macabre aberration ; Nymferburg, Doppeldam, même constatation :
« tout affronter », c’est âpre ; mais que dire de « comprendre » ? On combat des énigmes, et on laisse des cendres.
Un rituel du baron dispense de natation, suite à pareil prodige on relance l’incursion.
Faisons bref : le château, bâti sur promontoire, on fouille et on découvre, cachés dans des tiroirs,
trois objets : un livret, une boussole et une carte. Plus rien à faire ici, mais avant qu’on ne parte :
intact et hors des eaux, fouiller le temple étrange, barré de l’extérieur, dont l’essence nous dérange.
Une fermeture externe, pas si bêtes les locaux, savaient ce que renferment ces lieux inamicaux :
des gluants, des visqueux, de stupre ‘élémentaux’. Au fond statue géante ; motifs ornementaux
s’affichent sur piédestal, qui une fois déchiffrés, autorisent un accès, où l’on vient s’engouffrer.
Échelle, puits et caverne, atmosphère qui glace, trop étrange domaine, regagnons la surface.
Mais le retour s’avère moins simple que l’aller, vomissure de démon vient sur nous s’étaler.
Après passage en force, maitre Haarn contacté, traquer ‘Élisanguille’, c’est là sa volonté.
Macchabée du fils Haarn, grâce à nécromancie, a détaillé les plans, à fait même un récit,
des plans envisagés par sa douce fiancée : étape à Gubbenheim, et de quoi financer
les projets de Rochweig, la grande traversée ; pêchons ‘Piranhisa’, sans plus tergiverser.
Après quarante huit heures, prospectant dans la ville, dinant chez dignitaires, soudoyant les plus vils,
mettons donc en commun toutes les informations, que nous avons glanées pour mener la mission :
la lumière du temple, construit pour Apollon, protégeant la cité, de Loki le Félon ;
exacte vérité ? Délire ésotérique ? : La légende de ‘l’Ombre’, espace labyrinthique ;
la ‘Wyvern’ aujourd’hui, aux yeux de tous s’affiche, en honnêtes commerçants, voulant juste être riches ;
Penberg et Robertson, pionniers de l’excursion - dont Dame ‘Élisanchois’ veut réalisation -
escrocs charismatiques, qui en bons parasites, s’en allèrent au diable, grâce à l’or des élites ;
imprimeur à leur solde, connais ‘Élirascasse’, il faudra le trouver, puis le rendre loquace ;
Tobias le capitaine, de son navire spolié, prêt à prendre la mer dès qu’il aura voilier ;
bourgmestre dirigeant une agglomération, plutôt cartel de guildes, formant association.
C’est fou ce que permettent, nos belles réputations ; avec ces deux derniers, nous avons tractations :
dans cinq jours les milices, iront chez qui héberge, ‘Élithon’, qui déjà, possède bateau sur berge,
et elle sera virée, manu militari. « Ou morte bien avant », voilà notre pari.
Achetant le second, Haarn père et crédits, « Revoilà ton navire, appareille quand on dit ».
Éludons les détails, on n’est pas des touristes ; par ledit imprimeur, débutons notre piste.
« Contacte ‘Élisablette’, nous jurons récompense ; joue au niais avec nous, on te crève la panse ».
Concevant le sérieux de la phrase précédente, typographe fait appeler de manière diligente,
un courrier hobelin, lourdaud et corpulent, qu’on prend en filature ; mais on est bien trop lent.
Aussi haut qu’il est large, l’adipeux est une flèche, franchissant les obstacles, quand ceux-ci nous empêchent.
Poursuivants morcelés, ‘Tristes Sires’ bredouilles, « recourir contre lui, mieux vaut secouer les nouilles ».
Barbare est approché, temps semblant s’arrêter, par spectrales créatures, désirant l’inviter,
à venir au bordel, ‘cercle rouge’ appelé, dont la mère maquerelle a pour nom Céphalée.
L’invitation contient une dose de toxine, qui dut produire carnage, en rendant fou Devlin.
Racontant son histoire, il parait écumer : les valets en livrée, disparurent comme fumée.
Imprimeur a déjà la réponse d’’Élimande’ : ‘dix-huit heures, Coutellerie ‘, voilà quand elle nous mande.
Á Gubbenheim cette rue, c’est synonyme de mort. Pour peu qu’on s’en soucie ; mais être loin du port,
rend possible la fuite de notre amie commune ; rencard vaut algarade, l’heure est inopportune.
Chacun argumentant, on estime, on ergote, coutume chez ‘Tristes Sires’, à mains levées le vote.
Quitte à crever tant pis, testons la ‘Coutellerie’, va pour la gueule du loup, même si c’est filouterie.
Nous sommes seuls ici, voulant se pavaner ; les fenêtres, les portes, sont toutes condamnées.
Dix puis vingt, trop nombreux, zombies, spectres, sorciers, nous poussent à adopter l’allure du coursier.
Ruelles, carrefour, embûche, au seuil d’une auberge, assassins et archers, empoisonnés concierges.
Spadassins achevés, cadavres piétinant, un nain obnubilé, trouve les lieux fascinants.
On le suit et soudain, au détour d’un mirage, le troquet disparait, à sa place : marécages,
squelettes et eau croupie, baroque cathédrale, à quelques pas de nous, inattendue, glaciale.
Ombre de Gubbenheim, Lokéion, est réel ! Vas-y Johannes John, implore ton Éternel.
Après s’être présenté, on pousse la double porte, attendant que Loki, ses grâces nous apporte…
Êtres à tentacules, attirant dans les airs, furieux démon ailé, qui invoque ses ‘frères’…
On finit la bataille, éclopés, éreintés. Clignement d’œil plus tard, comme téléportés ;
évanouis : Lokéion et les démons inertes ; la clique est en plein jour, dans impasse déserte.
Tobias et le bourgmestre ont tous deux même langage : « je vous croyais enfuis, ayant pliés bagages ».
Nos pérégrinations auront duré sept jours… Bateau Rochweig en mer, Élisa vogue toujours.
Le pire est à venir : Haarn père décédé ; mais ce mot rime trop bien avec ‘dessoudé’.
Sébald nous rappelle afin d’élucider, si c’est mort naturelle, ou s’il fut trucidé.
‘Bénévole’, mot banni, du lexique de Zmeï : qu’importe nos amitiés, mercenaire se paye.
Déçu de l’attitude, générant discussion, baron y met un terme, promettant picaillons.
Capitale, chez comte Haarn, trois valets suspectés, dont deux se sont enfuis, troisième exécuté.
L’égorgée fut trouvée près d’une taverne des Chiens ; insuffisant toutefois, pour établir un lien.
Nécromancie sur elle ; voix déshumanisée : « Alexandre de Ligen a tout organisé ».
Au sein de leurs milieux, membres du groupe s’instruisent. On intrigue, on discute, questionne et se déguise.
Deux jours, Concile de Pierres, pour notre ralliement ; réunion ‘Tristes Sires’, quels sont renseignements ?
Nobles grouillent au Palais, la joute les agglutine, pour hommage à comte Haarn, à la Cour cabotinent ;
les faucons raffermis encerclent l’Empereur, « Traité de paix, foutaises, ce fut d’Haarn une erreur,
d’abjecte Galicorne, nous devons nous méfier », remettent en question ce qui fut édifié ;
l’herboriste Mathias, qui conçut la mixture, - payée par Alexandre -, qu’il faudra qu’on triture ;
testament de feu Haarn, suscitant les émois : Biens Nés pérorent en boucle, ‘héritage’ et ‘tournoi’ ;
des servants disparus, une trace estompée : vers Helskrig tout au Nord, cuisinière échappée.
Commençons par ce que nous savons faire le mieux : « Salut Mathias, balance, ou tu rejoins ton Dieu ».
On essaye d’éviter de passer pour des brutes… Terrain d’entente trouvé : « tu meurs puis on discute ».
C’est de l’or ‘Ligènite’, qui paya l’élixir ; cette preuve, quoique mince, peut émouvoir l’empire.
Un laquais de Mathias, ayant fui chez Ligen, de fouiller le castel, nous nous mettons en peine.
Maison cossue jouxtant, impériale forteresse, les soldats qui patrouillent, obligent qu’on se presse.
Trop de pièces, peu de temps ; nous laissons aux milices, soin de faire place nette, dans pareil édifice.
Confirmant l’égorgée, Mathias pointe Alexandre ; cependant qu’à mi-mots, il tâche de faire entendre
que Thorsen succédant à empereur musicien, peut être instigateur, lâchant brides à ses chiens.
Entre enclume et marteau, voilà les ‘Tristes Sires’ : venger un bienfaiteur, mais sans nuire à l’Empire.
En odeur de sainteté, resterons-nous encore, si le frère du baron sert de pitance aux porcs ?
Face aux vœux des élites, groupe d’aventuriers, pèse bien peu de chose : choix des Hauts peut varier.
Ceux qu’un jour on admire, pour efficacité, peuvent être au lendemain, pire que décapités,
car la raison d’état, c’est des tas de raisons : est venue l’heure des choix, pour notre garnison.
Maintenant, à la fin, tirons la révérence. Toutefois, ‘chapeaux bas !’ pour le hasard des chances,
permettant à un barde, épousé récemment, autant de faces au heaume que de comportements,
de veiller sur barbare, noble mais enragé, que seule mort des ennemis peut voir soulagé,
lui aussi secondant, ‘homme-loup’ d’autre face, transperçant de ses traits, quiconque aura l’audace,
d’énerver l’écailleux, dont les yeux sont brasier, consumant même roche, grillant qui veut défier,
un homme des bois discret, qui archer ou duelliste, au mérite doit sa place, et qui toujours assiste,
alcoolique notoire, un moine inaccessible, avec haleine de bière, partageant la même cible,
qu’un guerrier tout en plaques, ombre d’un nain furieux, alchimiste à ses heures, protégeant de son mieux,
un prêtre souffreteux, ruinant les phénomènes qui menacent une équipe, qu’avec aplomb il mène.
J’ai pris part aux combats dans lesquels ils soufrèrent, et en chaque ‘Triste Sire’, je reconnais un frère ;
trop proche pour qu’on le blâme ou qu’on le laisse perdu, même si, par occasion, c’est un travail ardu.
J’ai en tout sept amis, compagnons d’infortune, désirant gloires, triomphes, tonneaux de bière et thunes.
Pas à pas chaque jour, arpentons le chemin, dont nous ne savons pas où il guidera demain,
l’avenir après tout, c’est ce qu’on en fera, et j’ai toute foi en nous. Des vôtres, Cylenzara.