poutcho a écrit :Fuite et confusion
Encore sous le choc de leur rencontre avec le géant de la Bratva, les agents doivent immédiatement faire face à une nouvelle menace. La fusillade de l'hôtel Neva a attiré les forces de l'ordre et les premières sirènes de police se font entendre.
Gonzo saute dans son Audi et s'installe au volant. Sa blessure est superficielle (voir résumé précédent) ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Salomon a été touché à la poitrine et respire avec difficulté. Alice, à ses côtés essaie de le rassurer alors que la voiture démarre en trombe.
Pascalle, sous pression, a plus de mal que d'ordinaire à se défaire de ses poursuivants mais Egon le conseille avec intelligence. Un hélicoptère de l'armée se joint à la danse et chacun devine que la souricière risque à tout moment de se refermer sur les fuyards.
Gonzo puise dans ses ressources et parvient à tirer tout le monde d'affaire. La petite troupe bien éprouvée doit trouver un médecin de toute urgence. Encore faut il pouvoir quitter le quartier. La police et l'armée ont eu le temps de placer des barrages sur toutes les routes.
Suivant les indications de Salomon, les agents décident d'échapper à leurs poursuivants en longeant les canaux gelés qui quadrillent la ville. L'entreprise n'est pas sans danger mais l'expertise de l'israélien en la matière est sans égal. La traversée de la Fontaka gelée, un des fleuve de la ville, leur permet de disparaitre dans la nuit.
Ce bon docteur Krauss
Egon connait un vieux docteur, ami de Simon Glass, qui officie à St Petersbourg. Les agents le tirent de son lit pour leur venir en aide. Il le fait volontiers sans poser de question. A l'abri d'une planque située en sous sol, il prend rapidement soin de Salomon et s'occupe de l'état émotionnel de Gonzo.
Ce dernier, très agité, hurle à qui veut l'entendre que "el diabolo" a prit possession de son corps. Qu'il n'avait plus la maitrise de ses mouvements et que le démon voyait par ses yeux. Egon entre dans la discussion et souhaite en effet comprendre pourquoi l'italien a essayé de vider son chargeur sur leur petit groupe. Alice met tout le monde d'accord en affirmant que l'hypnose peut être une explication rationnelle à ce mystère.
L'analgésique donné par le docteur fait rapidement effet et Gonzo se calme... avant de s'assoupir. Le calme revenu, le docteur Krauss disparait un instant et revient avec quelques verres et une bouteille de vodka glacée.
Questionné par Egon, il fini par révélé que Simon Glass est venu le voir en fin d'après midi. Il était blessé, agité et peu rationnel. Il n'a pas révélé grand chose mais était accompagné par un étrange enfant atteint de progéria. Ce gosse semblait malade ou en état de manque.
Avant les premières lueurs du jour, les agents quittent le refuge bienveillant du docteur. Sur le pas de la porte, ce dernier leur dit de se méfier de l'enfant.
Quelques heures de répits
Salomon propose aux agents d'appliquer une technique apprise au Mossad. Il reperd un appartement mis en vente et s'introduit par effraction à l'intérieur. La planque est suffisamment sûr et confortable pour abriter l'équipe une journée.
Tout le monde a besoin de repos et personne ne se sent le courage de monter la garde. Les agents sombrent bientôt dans un sommeil réparateur.
Pascalle est le premier à s'éveiller. Il vient subitement de comprendre qui est l'homme aux ray-ban dorées. C'est un de ses amis d'enfance: Francesco Rivalta, un gosse avec qui il a grandit dans son village de Toscane. Un pote, un rival puis un ennemi lorsqu'à l'âge de 20 ans il a manqué de respect à Laura, sa sœur. Aux dernières nouvelles, Francesco est mort dans un accident à l'âge de 26 ans.
Tranquillement, dans leur refuge, les agents effectuent quelques recherches. Les tatouages qui recouvraient le corps du monstre de la Bratva sont rapidement identifiés. Ils relient l'étrange meurtrier à la mafia Tchétchène.
Alice, de son côté, découvre que le skorpion, ce mystérieux Hacker qui a fait tant de mal au SCOP, a reçu une grosse somme d'argent 3 jours avant l'attaque. Cette somme provenait d'ailleurs des comptes du SCOP. L'hypothèse de l'ennemi intérieur semble se confirmer.
Egon n'est pas surpris de voir son profil en première page du site d'Interpol. Il devient l'ennemi public n°1 de tous les services de police d'Europe.
Enfin, Salomon indique qu'il a une "course à faire". Ses anciens employeurs se rappellent à son bon souvenir et il semble qu'il ne soit pas en mesure de leur faire faux bond.
Meurtre de sang froid
La faim se fait sentir et Alice va faire quelques courses dans le quartier. Elle ne tarde pas à repérer un homme qui la suit. Plutôt grand et patibulaire, le personnage fait tache dans le quartier. Elle tente de lui parler et découvre qu'il n'est pas russe. De multiples détours permettent à la jeune femme de semer son poursuivant mais le gars se positionne au pied de l'appartement des agents.
Pascalle propose de mettre la main sur l'individu afin de le faire parler.
Un plan plutôt simple est mis en œuvre et les agents parviennent à capturer l'observateur. Ce dernier n'a pas l'air particulièrement dangereux et, sous la menace d'une arme, se laisse entrainer dans la planque des agents.
Egon reconnait immédiatement l'accent du baroudeur. Il s'agit d'un Serbe. Sans doute un mercenaire. Ce dernier n'a pas grand chose à leur apprendre. Il a été engagé pour les surveiller et refuse de livrer le nom de son employeur.
Très détendu, l'homme se lève et décide que l'entretien est fini. Il s'apprête à quitter la pièce lorsque Pascalle surprend tout le monde en lui logeant une balle dans la tête.
Le téléphone cellulaire du mercenaire livre un numéro appelé fréquemment au cours des dernières 24 heures. Gonzo, toujours aussi impulsif décide de le composer. Ainsi, il rentre en contact avec Léonid, l'employeur du Serbe. Ce dernier ne semble pas attristé par la mort de son homme de main. Il propose une rencontre "pour parler" ce soir à 18 heure sur les remparts de la citadelle Pierre et Paul.
Révélations
Salomon est de retour de son rendez-vous avec le Mossad et dispose de plusieurs informations capitales.
Peu avant l'attaque lancée contre le SCOP Simon semble avoir été impliqué dans une fusillade à Moscou. 4 hommes seraient morts dont 2 agents du SCOP et 2 mercenaires travaillant d'ordinaire avec un ancien militaire appelé Léonid Vladimirovitch. Ce dernier s'est lancé à la poursuite de Simon Glass.
La ou les personnes qui ont lancé l'attaque contre le SCOP ont également embauché 1 tueur par agent toujours dans le circuit. Chacun semble disposer de sa Némésis.
Simon se cache toujours à St Petersbourg. Il est accompagné d'un enfant recherché par l'armée, la mafia tchétchène et peut être par Leonid. Au cours des dernières heures, Simon a cherché à acheter de grandes quantités de drogue pour une raison inconnue.
Il semble enfin que les preuves détenues par le FSB à l'égard du SCOP soient toutes irréfutables. L'agence pourraient réellement avoir trempé dans des affaires de terrorisme.
Salomon fait savoir aux agents qu'il doit partir pour quelques jours. Sa Némésis cherche à sen prendre directement à son fils. Il va devoir partir en Israël quelque temps pour mettre ses proches à l'abri.
Une histoire de drogue et d'honneur
Si Simon Glass a cherché à acheter de la drogue, Gonzo pense connaitre au moins un fournisseur. Il se rend auprès du Vor de la mafia albanaise qu'on surnomme "le cuisinier".
Dans l'arrière salle d'un restaurant, Gonzo rencontre en solo ce septuagénaire aussi sympathique que dangereux. Il accepte de lui livrer les informations demandées en échange d'un service. Dans 3 jours, la mafia albanaise aura besoin d'un pilote pour un Go-Fast. Si Pascalle n'honore pas son engagement, il pourrait bien finir dans une des marmites du "cuisinier".
Le jeu en vaut malgré tout la chandelle. Gonzo obtient l'adresse d'une planque et un rendez-vous avec Max Taker. Un ancien espion qui s'est chargé des achats de drogue pour Simon Glass.
Rendez vous croisés
Egon et Sun se rendent à la citadelle Pierre et Paul pour rencontrer Leonid et, au même instant, Pascalle se dirige vers le musée de l'Hermitage pour parler avec Max Taker.
Leonid est un quadra charmant qui prend immédiatement Alice en affection. Un jeu de séduction étrange commence avec la jeune fille qui lui déclare avoir l'impression de suivre un gros lapin blanc. La relation est plus distante avec Egon. Leonid veut Simon et veut l'enfant. Il est prêt à y mettre le prix. Nos agents refusent le deal et la rencontre se termine dans une atmosphère lourde de menace.
En parallèle, Pascalle et Max devisent tranquillement face au" fils prodigue" de Rembrandt. Le musée se vide peu à peu et l'ambiance est calme. Max, en vieil espion, regrette le temps lointain où il était encore possible de faire confiance à ses collègues. L'idéologie avait encore du sens et l'espionnage aussi. Désormais, l'argent pourri tout! Il communique à Pascalle la planque actuelle de Simon Glass et le met en garde. Le jeune homme semble avoir perdu les pédales et ne sait plus vers qui se tourner. Avant de quitter le musée, Max indique à Pascalle que les signes ne trompent pas. L'heure du changement est arrivée. Un changement politique majeur aussi important que la chute du mur de Berlin en 89 ne tardera pas à faire basculer l'histoire.
Les chantiers du nord et le sous marin Andromeda
Simon se cache dans un vieux sous marin placé sur calle qui rouille dans un coin paumé des chantiers du nord. La nuit est tombée depuis longtemps lorsque les agents se rendent sur place. La brume les aide à contourner les différents barrages militaires et à s'approcher de leur objectif.
A proximité des chantiers du nord, les 3 agents réalisent que l'armée est déjà à pied d'œuvre et fouille méthodiquement chaque recoin de la zone. Un jeu de cache-cache entre container rouillés et grues de transbordement s'improvise. Egon croise le regard d'un étrange militaire engoncé dans son manteau de fourrure accompagné d'un gamin en chaise roulante.
L'immensité du chantier aident les agents à passer inaperçu. Ils parviennent à rejoindre le sous-marin et à s'introduire à l'intérieur. L'obscurité et le silence sont total. Un étrange sentiment de malaise gagne les agents. Simon ne répond pas.
les agents progressent doucement dans le ventre rouillé de la bête et finissent par découvrir Simon allongé dans une marre de sang. Egon parvient à le ranimer quelques instants. Simon lui murmure "Opération Crépuscule", "mon disque dur", "Yula", "Protégez l'enfant".
Le numéro 12
Egon et Sun comprennent que l'enfant doit les attendre à l'arrière du sous marin. Ils ne se trompent pas. Ils découvrent alors un enfant déformé par la progeria, affublé de béquilles, vraisemblablement mutique et en proie à une crise de manque. Il semble mal supporter la lumière et lorsque la mag light d'Egon l'aveugle, le sous-marin tremble, comme si un géant venait de lui donner une pichenette.
En se protégeant du faisceau lumineux, le garçon présente sa paume de main aux agents. Il y est inscrit le chiffre 12.
Egon essaie de calmer la souffrance de l'enfant et lui prépare un shoot. Il y a largement de quoi faire ici. Simon avait rassemblé plusieurs kilo de dope à l'arrière du sous marin. C'est à cet instant que la fusillade déchire le silence.
Gun Fight
Alors que Sun et Egon partent à l'arrière du sous marin, Pascalle est resté à proximité de l'écoutille d'entrée. C'est ainsi qu'il observe trois personnes pénétrer en silence dans le bâtiment.
Il prend position et tire une rafale sur deux d'entre eux. Malheureusement, l'obscurité lui joue des tours et il ne touche aucun opposant. Ces derniers sont plus chanceux. L'un d'entre eux le blesse gravement, déchirant son épaule gauche. Il s'agit de bon tireurs. Des hommes expérimentés qui savent progresser en milieu hostile.
La fusillade et longue et stressante. un jeu de cache cache qui s'achève par un coup d'éclat conjoint de Sun et de Pascalle. Deux des trois hommes sont au tapis, mais le dernier se cache toujours.
Leonid fait alors entendre sa voix. Avec un grand self control il renouvèle sa proposition de collaboration. Proposition rejetée qui l'amène à promettre une mort rapide aux agents.
Une grenade met Sun sur la touche et Leonid prend l'avantage. Il se saisit de la jeune femme et, un canon sur la tempe progresse vers Egon et l'enfant. C'est sans compter sur Pascalle qui, bien que grièvement blessé, l'attendait en embuscade.
Il faudra l'action coordonnée des trois agents pour se débarrasser de l'espion. Chacun aura joué son rôle mais la balle meurtrière revient à la jeune Sun qui sauve sa vie et celle de ses collègues.
Apocalypse
C'est dans un état de faiblesse dramatique que les agents quittent le sous marin en compagnie de l'enfant. Malheureusement, la fusillade a alerté les militaires qui encerclent désormais le bâtiment.
Le militaire en manteau de fourrure aperçu précédemment est ici avec le gosse en chaise roulante. Le militaire s'adresse aux agents et leur promet sa clémence s'ils laissent partir l'enfant.
Egon reconnait le colonel Schwonder. Un militaire de carrière au parcours impressionnant. Le gamin en chaise roulante s'adresse à l'enfant qui accompagne les agents en l'appelant n°12. Il l'exhorte à le rejoindre et lui rappelle qu'il ne peut pas vivre "ici". Il lui montre un petit objet (une pilule?) qui semble réveiller chez l'enfant l'état de manque et une certaine envie de rejoindre le colonel.
C'est alors que deux hélicoptères font leur apparition et braquent leurs puissants projecteurs sur les agents. La lumière semble engendrer une terrible colère chez l'enfant qui se met à hurler avec force. Il libère alors une formidable énergie destructrice qui transforme l'environnement immédiat en chaos: Les grues tombent, les bateaux se couchent, les container se compressent dans un maelstrom terrifiant et assourdissant.
Les calles qui soutenaient le sous marin s'effondrent et les agents tombent dans le vide. Dans la confusion la plus totale et dans le nuage de poussière soulevé par la catastrophe, Egon croit voir le n°12 rejoindre le colonel et le gamin en chaise roulante.
Egon saisit Pascalle et, aux côté de Sun quitte les lieux du carnage en longeant la mer baltique.
Nos héros tournent cette page avec une sensation d'échec...


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