DE NANTES A COMPOSTELLE 3/3
Fin du défi en table ouverte entre burlesque espagnol et histoires de fierté à restaurer.
Une séance d'
Inflorenza, le jeu de rôle des héros, salauds et martyrs dans l'enfer forestier de Millevaux.
Suite de
Nantes à Compostelle 2/3
crédit image : shell bell, licence cc-by-nc, galerie sur flickr.com
Olivier
+ (barré) (miracle) Moi, prêtre inquisiteur, suis ici-bas afin d'exterminer toute hérésie démoniaque qui corrompt le monde.
Je fais partie du parti de pèlerins pauvres qui est venu grossir le convoi qui arrive devant la barricade du col de Roncevaux. Je suis toujours aux aguets. Je sens que le mal est partout et qu’il me faudra le combattre sans faillir. La veille, un démon de la folie a failli posséder une cartomancienne, apparemment la possession n’a raté que de peu, je dois surveiller ça de près, le démon rôde sûrement autour de nous, à la recherche d’une nouvelle victime à posséder.
+ (barré) (pèlerins) Au col de Roncevaux, je négociais le passage des pèlerins du convoi avec les gardes frontières espagnols.
Au début, ce sont les barbares qui tentent de négocier le passage. Ça se passe mal car les gardes ne veulent pas avoir affaire avec les païens qu’ils sont. Alors, les barbares tentent un passage en force, ils sautent par-dessus la barricade et se battent avec les païens. Quelques gardes meurent, mais en gros ils ont le dessus sur les barbares, qui n’ont aucune conviction et aucune noblesse pour les rendre fort, qui rendent les armes à la première estafilade. Une dizaine de barbares trouvent la mort, dont leur chef Gertrude, la seule qui était vraiment valeureuse, et les autres sont tenus en respect par les gardes survivants.
Je décide de reprendre les négociations avec l’assistance de Malok le Sournois, le nouveau chef des barbares. Nous obtenons de faire passer, en plus de tous ceux qui ont la Saint-Jacques, tous ceux qui sont chrétiens, comme les gitans. Finalement, seuls les barbares, qui sont païens, ne sont pas autorisés à entrer, mais les gardes les mettent aux arrêts dans la tour. C’est un début, ils trouveront bien une solution pour sortir un jour, ne serait-ce que parce que leurs frères les brigands des montagnes détiennent des otages espagnols qu’ils pourront monnayer contre leur mise en liberté. De toute façon, je n’ai que faire du sort de païens.
+ (barré) (folie) Je récupère la carte de la Folie.
Il se passe quelque chose dans la tour où sont enfermés les païens. Elle s’écroule et la plupart des barbares brigands (car c’est bien ce qu’ils étaient en réalité, des brigands, qui auraient massacré les pèlerins s’ils n’avaient pas été si nombreux) y trouvent la mort. Dans les décombres, nous découvrons une carte de tarot. La carte du Fou.
Je la récupère et je pars l’étudier dans ma tente. Je comprends qu’un démon très puissant réside dans cet objet. Je récite des extraits de la Bible et commence à l’exorciser)
(je tombe inconscient et perds la mémoire. Le démon de la folie, que contenait la carte, possède le chef des Templiers)
Malok le Sournois (joué par Benoit)
+ (barré) (amour) Amant de Gertrude, chef des barbares. Malok le Sournois veut protéger ses pairs même de ceux qui les considèrent comme des hérétiques.
+ (barré) (pèlerins) Gertrude est morte au cours d'un assaut de la barricade où nous voulions passer et où les gardes voulaient ne laisser passer que les pèlerins.
Je ne suis pas aussi courageux que ma défunte amante, mais je défens l’idée d’une unité barbare. Avec l’inquisiteur, je tente de plaider notre cause après l’assaut, pour passer le col malgré tout. Les gardes acceptent de faire passer tous les chrétiens mais nous enferment dans la tour, nous les barbares païens. Je comprends alors que l’inquisiteur nous a trahi : nous étions un pion qu’il a sacrifié au profit de son troupeau de chrétiens.
Nous nous retrouvons tous enfermés dans la tour de guêt, qui est vieille, et n’est pas prévu pour accueillir la cinquantaine de barbares, quarante vivants et dix morts que nous sommes. Mes frères barbares se tournent les pouces et jouent aux dés. Certains ont trouvé un jeu de cartes et jouent avec. Ils ne savent pas que c’est le jeu de la cartomancienne, emporté lors de l’orage, et qu’il contient une carte dans laquelle s’est incarné le démon de la folie : la carte du Fou. Les barbares attendent tranquillement que les barbares des montagnes viennent nous faire libérer en échange d’otages… J’en ai assez de leur lâcheté. Je fais un grand discours pour les convaincre de retrouver leur fierté et de se libérer de la tour par le combat. Ils finissent par m’écouter, ils bandent leurs muscles et poussent de grands cris de guerre.
(la tour s'est écroulée sur elle-même à cause du démon de la folie et des barbares galvanisés)
Las ! C’en est trop pour cette vieille tour. Elle s’écroule sur nos têtes. Nous sommes maintenant libres, mais la plupart d’entre nous sont morts, écrasés par les pierres. Avant de rendre mon dernier souffle, je vois par terre près de moi une des cartes du Tarot : la Tour. Toujours représentée sous la forme d’une tour qui s’effondre…
Zeylios Lopez (joué par Dominique)
+ (brigand) Veut être faussaire, et est légèrement cultivé. S'acoquine à Lagagne le Barbare.
Je suis un brigand espagnol, ou plutôt un aspirant brigand. Je dois encore choisir ma spécialité. Comme j’ai de la culture, que je suis habile de mes mains, et que je n’aime pas me battre, je me verrais bien faussaire. Il me reste à trouver des partenaires dans le crime. J’étais justement du côté du col de Roncevaux pour en chercher quand j’assiste à l’effondrement de la tour de guet. Je vais voir dans les décombres s’il y a des choses à grapiller, et je fais la rencontre des brigands qui y étaient enfermés, des barbares de la tribu de Gertrude. Du moins les quelques qui ont survécu ! Je m’en fais des camarades de brigandage, notamment Lagagne, un brigand maigre, aux cheveux et au bouc noir, avec un doublon à la place d’un œil.
+ (brigand) Veut se laisser aller à ses pulsions (appât du gain) en compagnie son infortuné Lagagne. Fabrication de reliques.
Lagagne a un pouvoir. Avec son œil en doublon, il peut voir le pognon qu’on peut se faire avec telle ou telle combine. Bon, il peut pas voir les ennuis qui vont avec ou les probabilités que ça rate, mais c’est déjà pas mal. Je lui parle de mon talent de faussaire, je lui montre des choses que j’ai faite, des fausses montres, des faux ponchos, et il me dit : « tu devrais faire des fausses reliques. Ici, avec tous ces pèlerins crédules, c’est ça qui marche. Mon œil me dit que ça nous rendra riche. » Et en effet, la pièce d’or follement dans son orbite quand il évoque cette combine. C’est décidé ! Je me fais la main en bricolant une première relique fantaisiste, la relique de Saint Ignacio.
+ (brigand) A remis à Erwan le Templier la relique de Saint Ignacio
Le chef des Templiers du convoi de pèlerins vient nous voir. Il a un l’air un peu dérangé mais on peut discuter. Il est chef depuis que son prédécesseur s’est jeté d’une falaise. Il dit qu’il recherche des reliques, et je lui refourgue ma fausse relique pour un bon prix ! Les affaires reprennent !
+ (barré) Négociation avec les basques = vêtements de pélerins à faire pour eux (perte de matériel).
On part vers Compostelle avec Lagagne et Gaetan, un autre barbare. Lucie se joint aussi à notre groupe de pieds nickelés. Elle n’est pas dans le brigandage, mais elle a besoin de nous pour se venger d’un type à Compostelle, son ancien fiancé, sous-entendu qu’il est de la haute noblesse, qu’on pourrait le prendre en otage et que ça pourrait nous rendre riche. D’ailleurs, l’œil de Lagagne confirme le potentiel de cette combine (sans bien sûr nous dire le potentiel d’emmerdes ou le potentiel de foirage). Le Templier fou nous rejoint également, on accepte parce que visiblement, il vaut mieux ne pas le contrarier.
On a le choix entre descendre vers la plaine ou tracer tout droit par les montagnes. On se dit qu’on est des brigands, on n’a peur de rien (enfin, les autres n’ont peur de rien), alors on reste dans les montagnes pour gagner du temps.
Au bout d’une semaine de voyage, on se fait attaquer par une bande d’insurgés basques, tout habillés de noir, menés par Elodie, une chef indépendantiste au caractère bien trempé. Ils ont un ours dressé avec eux, alors ce n’est vraiment pas envisageable de sortir victorieux d’un combat. (enfin, je n’envisage jamais ce genre de choses). En théorie, ces basques ne sont pas des brigands, ils se battent pour l’indépendance de leur peuple contre la coalition arabo-espagnole. Mais dans la pratique, ils sont bien forcés de faire un tas d’actions malhonnêtes pour financer leur guérilla. Alors, ça nous fait un terrain de discussion. Lucie leur dit qu’ils peuvent s’associer avec nous prendre son ex en otage, l’œil de Lagagne dit que cette association peut valoir le coup, alors tout le monde tope là.
On se retrouve les invités des personnes qui voulaient nous couper le siffler et nous vider les bourses il y a deux heures de cela. Ils nous bandent les yeux et nous emmènent dans leur repaire secret, une maison de berger dans la partie la plus aride des montagnes. Y’a aussi une bergerie à côté, ils y parquent des moutons mais aussi une princesse andalouse qu’ils détiennent en otage et qu’ils comptent revendre un bon prix pour financer la guerilla. Les basques nous payent le repas. C’est Ernesto, un gros type à moustache, qui s’occupe de faire la cuisine et de faire la vaisselle…
+ (brigand) S'aperçoit que le torchon à vaisselle est le Saint-Suaire.
Qu’elle n’est pas ma stupeur de constater que cet imbécile d’Ernesto fait la vaisselle avec le Saint-Suaire : le drap qui porte le visage du Christ ! Et ce n’est pas une fausse relique, c’est bien la vraie ! Dans un état lamentable, mais c’est le vrai Saint-Suaire. La preuve, quand Ernesto essuie la vaisselle avec, le visage du Christ s’imprime sur les assiettes et la casserole ! Toute leur argenterie porte le visage du Christ, ces païens ignorants de basques ont dû voler ça à des pèlerins sans se douter une seconde de la valeur incomparable de leur butin !
Je manque de faire une crise d’apoplexie à cette découverte, mais je me retiens et je ronge mon frein. Lucie obtient des basques qu’on lève le camp (avec la princesse andalouse qu’ils retiennent en otage) pour gagner Compostelle où on pourra capturer son ancien fiancé. On part donc le lendemain avec armes et bagages, hommes, basques, moutons, ours… et la princesse ligotée sur un âne comme un vulgaire paquet. Ces gars seraient capables de se curer les dents avec des diamants !
On marche toute la journée dans les montagnes, pour arriver sur un a-pic rocheux sec comme une pierre tombale, et tout le monde s’arrête pour bivouaquer au clair de lune.
A la faveur de la nuit, alors je que je suis censé monter la garde, je m’approche d’Ernesto en m’éclairant de ma torche… Ce gros abruti mal rasé se sert du Saint-Suaire comme oreiller ! Demain matin, il va avoir le visage du Christ imprimé sur sa joue !
Pire que ça, le Saint-Suaire lui sert de doudou ! Il en tête un bout en ronflant, il le mordille et bave dessus… Ay, ay, ay, Madre de Dios !
Je m’approche le plus silencieusement du monde et je tire la relique tout doucement, tout doucement…
Quand une cendre tombe de ma torche et brûle le Saint-Suaire ! Ernesto se réveille, salement brûlé au visage, moi je tape du pied sur la relique, mais c’est trop tard, elle est détruite !
+ Claudique / boîte suite à une blessure et à la tentative manquée du vol du Saint-Suaire.
Ernesto me donne un coup de couteau pour venger la perte de son précieux torchon ! Les autres se réveillent et le ceinturent.
+ Ernesto m'en veut à vie pour la destruction du Saint-Suaire.
Mais je ne suis sauf qu’in extremis ! Je sais bien que je vais devoir surveiller Ernesto pour tout le reste de ce périple ! Il me lance des regards si noirs, il fait le signe du poulet égorgé avec son doigt quand il me croise !
+ Les Templiers sont à mes trousses pour avoir brûlé le Saint-Suaire.
Une autre mauvaise nouvelle : pendant cette nuit, la princesse andalouse s'est enfui avec Lagagne !
Nous poursuivons notre chemin le lendemain mais l'ambiance est lourde. On comprend aussi rapidement (à cause de l'égrégore?) que mon reliquicide nous vaut d'être recherché par les Templiers.
+ Elodie, le chef des basques, m'échange parce que les Templiers sont à mes trousses.
Sans princesse andalouse à refourguer à Compostelle, nos « amis » basques sentent que la roue tourne dans le mauvais sens. J'essaye de me grimer en princesse avec perruque, robe ultra large, mouche et éventail, mais Elodie, le chef des basques, n'est pas satisfaite.
Quand un de ses éclaireurs lui apprend que la vraie princesse s'est réfugiée dans le krach des Templiers, non loin d'ici. Elle envisage de m'échanger contre elle. Conscient d'avoir mis tout le monde dans la panade, je me résigne à accepter cette solution. J'espère que les geôles des Templiers sont confortables et mal sécurisées...
+ Ernesto et l'autre basque m'ont fait la peau. Final.
Nous nous rendons au Krach. Elodie et Lucie entrent dans la forteresse pour négocier, elles me demandent de rester à l'extérieur avec les brigands et les basques pour ne pas que les Templiers me capturent sans donner la princesse en échange. Hélas, pendant qu'elle négociait, Ernesto et un de ses compères me sautent dessus et me poignardent à mort.
C'est la fin d'un simple faussaire qui cherchait juste un peu d'aventure et de richesse.
Erwan
+ (folie) Mon Templier possédé, il veut détruire le monde qu'il pense perdu. Pour cela, il veut avoir toutes les reliques pour arriver à ses fins, pour cela il essaye de les voler au Barbare qu'il pense détenir les bonnes.
Quand l'Inquisiteur essaye d'exorciser la carte du Démon de la Folie, il échoue et le Démon s'incarne en moi. J'étais le chef des Templiers qui escortaient les pèlerins, je ne suis plus que l'enveloppe charnelle d'un Horla dément qui veut détruire le monde.
Je me désolidarise des autres Templiers et part à la recherche de la relique pour alimenter mon pouvoir.
+ (science) Je possède la première relique, je pourrai bientôt détruire le monde.
Je rencontre alors sur les ruines de la Tour plusieurs brigands survivants, dont Lopez qui me vent la précieuse relique de Saint Ignacio.
Sentant qu'il y aura de nombreuses reliques sur le chemin de ces brigands, je décide de me joindre à leur marche vers Compostelle.
+ Je n'ai jamais vu autant de reliques.
Quand nous sommes hébergés chez les basques, je réalise que toute la vaisselle est sacrée ! Il y a des visages du Christ partout : sur les assiettes, les bols, les casseroles... Je n'ai jamais vu autant de reliques ! Bientôt, elles seront à moi, j'aurai assez de pouvoir pour détruire le monde !
+ Pensant que la vaisselle est sacrée, voyant les gens mangeant dedans, je fous le bordel, début de bagarre.
+ A force d'être fou et de m'énerver dès que je crois voir une relique, les gens se liguent contre moi et me tuent.
Gaetan
+ (barré) Je suis un barbare et un philosophe incompris et j'aspire à retrouver une quiétude permanente, je veux sortir de ma condition de barbare.
Je fais partie des brigands rescapés, je rejoins la troupe de Lopez & Lagagne.
+ Après concertation et comme nous sommes tous d'accord, nous décidons de reprendre la route par la voie la plus rapide mais dangereuse car infestée de rebelles basques. Pour faire face, nous devons trouver des armes, ça tombe bien car nous sommes à côté de la place forte de contrebandiers de la mafia espagnole reconvertis dans le trafic d'armes.
+ (barré) Un basque m'a fait une grimace, je ne l'aime pas, il ne perd rien pour attendre. Ernesto, le cuisinier qui essuie la vaisselle avec le Saint-Suaire.
+ Je me rends compte que le pays basque m'inspire pour une nouvelle vie, je m'installe près d'une bergerie abandonnée.
Nikita (qui joue Lagagne)
+ Je veux gagner de l'argent.
Je fais partie des rescapés de l'effondrement de la Tour. Il faut dire que j'ai toujours eu une bonne étoile. Un jour, j'ai quand même perdu un œil mais à la place, une sorcière m'a mis un doublon d'or qui tourne dans mon orbite dès qu'il sent qu'il y a du fric à se faire. Le doublon ne dit pas quels sont les risques, mais à quoi bon ? Je me fie à ma bonne étoile.
Quand je fais la connaissance de Lopez, je décèle tout de suite son potentiel de richesse et l'intègre à notre bande. Quel dommage que je n'ai pas aussi vu son potentiel d'ennui !
+ Les basques sont nos amis.
Quand nous tombons sur les basques, on pense d'abord passer un sale quart d'heure, mais en fait ils sont comme nous, des brigands. Des brigands avec une cause, peut-être, mais des brigands tout de même. Ça fait une base pour s'entendre.
+ Perdu une botte.
Une bagarre éclate dans la cabane des basques à cause d'Erwan le Templier, c'est assez violent, on en vient tous aux armes et ça ne se calme quand cet illuminé de templier est tué.
Je perds une botte dans l’échauffourée. Quel cruel revers ! Est-ce la fin de ma bonne étoile ?
+ Chargé de surveiller la princesse.
On lève le camp, direction Compostelle. A l'heure de bivouaquer, on me charge de surveiller la princesse. Elle a le sang chaud, elle me fait forte impression. Elle me dit à l'oreille : « Si tu défais mes liens et que nous nous enfuyons ensemble cette nuit, je ferai de toi mon hidalgo. »
+ S'est enfui avec la princesse.
Mon sang ne fait qu'un tour. Quand Lopez met le feu au Saint-Suaire, j'y vois une diversion idéale. Je défais les liens de la princesse et je m'enfuis avec elle dans les montagnes.
Les basques ne nous retrouveront pas, je suis trop malin pour eux. Mais je n'étais pas trop malin pour elle ! Dès notre premier bivouac, elle me fausse compagnie...
Lucie
+ Je suis à la poursuite d'un ancien amant. J'ai une bonne somme d'argent sur moi et une dague.
J'ai fait un long chemin depuis les Terres Franques. Là-bas, un homme de la haute noblesse m'a séduite et m'a fait un enfant, puis il m'a abandonnée pour partir à Compostelle faire des frasques. Alors, j'ai laissé mon bébé en nourrice et j'ai pris la route pour le retrouver et me venger.
Une fois arrivée au Col de Roncevaux, je cherche un groupe pour gagner Compostelle. Plutôt que de choisir les pacifiques pèlerins, je me joins à des brigands qui ont plus de potentiel pour devenir l'instrument de ma vengeance. Je leur explique que mon ancien amant a de l'argent et qu'il sera pour eux s'ils m'aident à me venger. L’œil de Lagagne valide ma proposition et je rejoins leur groupe.
+ (barré) Les basques sont des alliés utiles mais qu'ils sont lourds, ils voient jamais de femmes dans leur pays !?
+ J'ai monté un plan avec les basques, revendre mon amant en otage en France et j'en profite pour finir ma vengeance.
Au début, je les aimais pas trop ces basques, je les trouvais ignorants et brutaux. Des hommes, en somme. Mais avec leur chef Elodie, on peut discuter. Les basques ont besoin d'argent pour financer la guerilla, et pour ce faire, leur spécificité c'est les prises d'otage. Je leur fais comprendre que s'ils m'aidaient à capturer mon ancien amant, et qu'ils me laissent lui faire subir ma vengeance, ensuite ils pourront le revendre bien cher à sa famille.
+ (barré) Nous avons récupéré la princesse qui me permettra d'accomplir ma vengeance.
Quand la princesse andalouse s'échappe du campement, je vois que la détermination d'Elodie vacille. Mon amant était un otage potentiel, la princesse était un otage concret ! Alors je l'aide à monter un plan pour la récupérer. Ensemble nous nous rendons au Krach des Templiers pour la négocier en échange de Lopez.
+ (barré) J'ai perdu un compagnon qui bien que fauteur de trouble s'est avéré utile.
Quand nous revenons du fort pour chercher Lopez, nous le retrouvons mort, tué par cet imbécile d'Ernesto. Je sais que je l'ai utilisé, mais quand même j'ai de la peine pour lui. Malgré tout, il me faut avancer. Alors on échange sa dépouille aux Templiers contre la princesse. Eux, ils peuvent exposer le corps du sacrilège, Elodie récupère son otage, et moi je conserve ma dernière alliée, maintenant que tous les brigands m'ont fait défaut.
+ La princesse a accepté notre marché et une assez bonne estime de moi : mon but est noble et je lui ai moins causé de tort.
Avec les basques, nous arrivons enfin à Compostelle. C'était autrefois un modeste port à la dernière extrémité du pays basque. Mais maintenant, la ville est noire de monde, le port encombré de bateaux, et les quartiers se peuplent de prétentieux palais des nobles arabes et catholiques qui prennent la ville sainte pour une station balnéaire.
Les basques nous apprennent que mon ancien amant est bien en ville, où il enchaîne les conquêtes. Elodie veut qu'on vende la princesse avant de s'occuper de lui. Mais la princesse ne l'entend pas ainsi. Elle dit que si nous la vendons comme un vulgaire colis, elle perdra sa fierté. Elle veut qu'on lui rende sa liberté, ensuite en contrepartie elle soutiendra la cause basque. Elle en appelle à notre fierté de femmes. Elle dit que toutes trois, nous nous ressemblons, et que nous ne pouvons pas lui faire une chose pareille, et que comme sa fierté à elle n'est pas un vain mot, elle n'a qu'une parole, concernant son engagement à nous aider en retour.
Elodie se laisse convaincre, moi je demande qu'elle nous aide à capturer mon ancien amant, ce qu'elle accepte. Nous la libérons et alors elle organise une grande fête dans le palais de sa famille pour célébrer son retour. Tout le gratin de Compostelle se rend à la fête, et mon arriviste d'ancien amant ne manque pas à l'appel.
Moi, je suis cachée parmi les convives et Elodie se charge de séduire ce sale hypocrite. Elle l'entraîne à l'arrière et les basques lui mettent un sac sur la tête et l'assomment.
Il se réveille sur un bateau au large de Compostelle. La nuit est chargée d'étoiles, la mer est noire et calme.
On lui enlève le sac de la tête pour qu'il me voie et apprenne et que je suis responsable de mon infortune. Il implore ma clémence et dit qu'on peut recommencer à zéro.
Je sors mon couteau pour accomplir la vengeance que j'avais prévu. Mais je me ravise. J'ai ma fierté et si je fais ce que je m'apprêtais à faire, il me l'aurait enlevée. Je dis au revoir à Elodie et je lui confie ce « colis », charge à elle d'aller le revendre aux français.
Je demande que le bateau me ramène au port. Je rentrerai en Terres Franques, de mon côté. La vie est trop courte pour passer une minute de plus auprès de cet homme.
+ Je laisse l'ex-amant aux basques qui à coup sûr sauront le gâter et m'apprête à rentrer pour retrouver mon bébé à qui il me faudra, un jour, présenter une amie.
Elodie
+ (pulsions) Je veux utiliser Lucie et Lopez et récupérer le plus d'argent possible pour la gloire de la nation basque.
+ (barré) Je sais que la princesse est chez les Templiers.
+ Nous avons récupéré la princesse utilisable comme monnaie d'échange.
+ (barré) On a perdu le faussaire qui aurait pu nous rapporter de l'argent à Compostelle.
Quand nous arrivons à Compostelle, c'est privés de nos forces vives. Nous n'avons plus nos alliés brigands. Mes hommes sont désorganisés. Ils sont maussades depuis qu'ils ont tué Lopez. Moi, j'ai changé au contact de Lucie et de la princesse. J'ai découvert que je n'étais pas seulement un chef, j'étais aussi une femme et j'avais de la fierté. Et vendre une autre femme comme un colis, ça ne devait pas se faire. Aussi, je me laisse convaincre par la princesse d'en faire une alliée plutôt qu'une otage.
Elle ne se montre pas ingrate. Elle emploie les grands moyens pour nous aider à capturer l'hidalgo, ancien amant de Lucie.
Elle nous offre des robes magnifiques et je me dévoue pour jouer l'appât lors du bal organisé pour un piège fardé. L'hidalgo est venu à la fête, je m'arrange pour qu'il m'invite à danser.
Je mets tout mon cœur de basque dans cette danse, pour qu'il soit à ma merci, mais le combat est rude, le séducteur sait se battre. Je me remémore le mal qu'il a fait à Lucie, alors je lui résiste et lui me cède.
Je l'entraîne à l'arrière du palais, il croit aller vers sa félicité alors qu'il court à sa perte.
+ Je quitte Compostelle avec mon butin, mais laisse sur le quai une amie.
Feuilles de personnages :
Nadia (jouée par Aurélie)
+ (nature) Je veux percer les mystères de cette sombre forêt.
+ (barré) (folie) C'est selon moi pure folie de croire en une entité supérieure, mais après tout, chacun est en droit d'avoir ses propres opinions.
+ (chair) Les crocs de cette plante m'arrachent la main gauche.
+ (science) Les mystères de cette forêt demandent une grande force mentale pour y résister.
+ (folie) Je commence à comprendre pourquoi des gens ne reviennent pas de cette forêt, elle utilise nos démons pour nous manipuler.
+ (pulsions) Rien ne peut étancher la soif de violence de ces brigands, nous ne pouvons rivaliser.
+ (pulsions) Prise d'une fureur insoupçonnée, je menace les brigands de subir le même sort que leur chef, s'ils ne nous laissent pas butin et radeau.
+ (pélerins) Deux pélerins sont sacrifiés pour sauver un plus grand nombre de personnes, luer but était vain ou engrenage de haine ou de violence.
Marz (joué par Gaël Sacré)
+ (science) Je veux trouver une super technologie pour traverser la forêt.
+ (barré) (science) Les livres ne nous sauveront pas.
+ (nature) J'ai un parasite végétal en moi.
+ (science) Je maîtrise la médecine.
+ (horlas) Je suis hanté par l'esprit de l'Hofraisia
+ (horlas) Je veux me connecter à l'Hofraisia pour avoir la connaissance ultime de la forêt.
Martial (joué par Etienne)
+ Pélerin égaré et qui a tout perdu, cherche de l'aide auprès d'âmes charitables.
+ Martial.
+ Brigands à la solde de l'Homme qui Rit, il les dirige au combat, ses yeux injectés de folie.
+ Des écorcheurs veulent attaquer un village de gens innocents, je suis vieux, autant que je prenne des risques pour prévenir ces villageois. (Courage / Inconscience ?). Je pars avec une bicyclette en direction du village...
Sylvain
+ (science) Je suis scientifique et je souhaite trouver comment cohabiter avec la forêt et je suis en route pour Compostelle pour aller voir les érudits de Saint-Jacques pour recueillir des informations.
+ (pulsions) J'ai rencontré deux personnes pendant mes recherches sur les bords de Loire, dont une avec une main coupée. Son compagnon venait de lui administrer des soins d'urgence. J'ai proposé mon aide... Ai donné un fortifiant et du repos avec l'autre personne qui est apparemment un scientifique. Nous nous apprêtons à passer la nuit...
+ (chair) Pendant la nuit, un prêtre nommé Martial nous a rejoints, il venait de se faire détrousser. Nous lui avons proposé de se restaurer. Hélas, il était suivi par les écorcheurs. Nous avons décidé d'essayer de les dissuader de venir nous chercher querelle. Grâce à la nuit, nous voulions tenter de leur faire peur en leur faisant croire que nous étions très nombreux. Hélas, pour ces assoiffés de sang, la ruse n'a pas pris, au contraire ils sont encore plus furieux et ils ont déjà mis pied à terre et les premiers coups ont commencé à pleuvoir ! Passerons-nous la nuit ?
+ (miracle) Notre ami scientifique a réussi à repousser dans une espèce de transe le chef de la horde. Les autres se sont soumis sans tarder. J'ai récupéré au cou de leur chef une fiole contenant un souvenir.
+ (miracle) Nous avons trouvé dans les affaires des brigands un parchemin mentionnant une attaque programmée par l'Homme qui Rit sur un monastère au sud, par un autre groupe de ses pillards. Nous y allons pour les prévenir. En arrivant, nous apprenons que ces moines possèdent une source permettant de relire des souvenirs. Nous demandons audience auprès du Père responsable, que nous obtenons. Nous le mettons en garde. Nous faisons boire la fiole souvenir à l'un des moines, "habitué" à l'eau de souvenir. Il le vit évidemment et finit par m'apprendre que ce qu'il a vu, c'est moi, défigurant un enfant, qui plus tard serait l'Homme qui rit, pour en faire une bête de foire.
Nicolas
+ (barré) Je veux, je prends
+ (barré) La vengeance, mon unique but.
+ Dieu m'a abandonné
+ Je ne suis pas seul ?
+ Les servants de Dieu doivent être punis.
+ JE SUIS EN VIE !!!
+ Tous des enfoirés.
+ Sur la route du sang.
+ Voleur un jour, voleur toujours.
Dorian
+ (mémoire) Je voudrais retrouver la mémoire par rapport au bain de sang dans lequel j'ai repris connaissance.
+ (barré) (miracle) J'ai récupéré un crâne orné au nom de Lazare.
+ (barré) (brigands) Les lazaréens sont de faux pélerins.
+ (pélerins) Je suis un groupe de pélerins.
+ (science) Le crâne peut ressusciter et soigner les gens.
+ (science) Les zombies se révèlent agressifs.
+ (folie) Possédé par l'homme qui rit.
+ Le crâne est déchargé.
+ La colère a raison de moi.
Jérôme S.
+ (société) Faire perdurer le culte de Lazare.
+ (pélerins) Je veux récupérer le crâne des mains des voleurs.
+ (barré) (pélerins) Ce pélerinage sera mon chemin de croix.
Marion
+ Je veux une connexion forte avec la nature, j'ai eu la vision d'une montagne où je pourrai avoir accès à l'immortalité de Lazare.
+ Je dois amener un lapin et le sacrifier sur la montagne.
+ Dieu nous libère de la méchanceté des hommes, Dieu nous libère du MAL.
J
+ (brigands) Je veux être le brigand le plus riche de la planète.
+ (barré) Et nous nous endormîmes près du feu.
+ Nous avions appris l'emplacement d'un trésor.
+ Nous ramenâmes l'homme sur mon dos et notre sac rempli d'or.
+ Un homme avait contourné et m'a blessé à l'épaule, je réussis quand même à le tuer.
+ Je suis repoussé par son bras qui me blesse, ma visée s'en trouve faussée.
+ Mon bras s'arracha suite à la détonation.
Malo
+ (folie) Je sais ce que le sgens ont comme argent sur eux, ça m'intéresse car je veux m'enrichir.
+ (barré) Je ratai mon lancer de pierre et il s'enfuit après un sourire machiavélique.
+ (barré) L'enfant se réveille et il me dit que le moine est très dangereux.
+ (barré) Je porte le sac d'or.
+ L'Homme qui Rit est à nos trousses et nous allons à la ville nous armer.
+ Le chef des Templiers accepte de nous aider.
+ Des sbires essayent de me tuer.
+ Les Templiers me défendent et je rentre dans la ville.
+ L'Homme qui Rit (réincarné) a l'air de vouloir tuer la femme et l'enfant, je m'interpose entre les deux.
+ L'enfant devient un sbire.
+ Je sauve l'enfant en lui disant : "Sois toi-même."
Alain
+ (pulsions) Je veux aller à Compostelle, pour voir si la plage y est plus belle qu'à La Rochelle.
+ (pélerins) Ils ont l'air un peu coincés mais ils n'ont pas un mauvais fond.
+ (société) Des principes moraux trop rigoureux sont une entrave à la liberté, notamment la mienne.
+ (horlas) Quelles que soient leurs excuses, les Horlas sont monstrueux.
+ (pulsions) Le Templier est victime de sa propre injustice.
+ (nature) J'ai aidé les pélerins à oublier leur peur mais aussi les deux noyades, finalement je me sens coupable.
+ (nature) J'ai fait un long chemin, j'ai déjà vu Compostelle. Et sa plage est magnifique.
+ (brigands) Je me demande si je ne nous ai pas mis en danger en refusant l'aide des mercenaires.
+ (société) Vivre en groupe trop longtemps, c'est risquer de se perdre.
Sylvaine
+ (barré) (amour) Je veux emmener mon fils à Compostelle pour voir la mer car nous avons vécu des choses difficiles.
+ (barré) Ce que me dit le vieux pélerin me fait remonter des souvenris douloureux et me plonge dans une profonde tristesse.
+ (pulsions) Je saute sur le Templier, remplie de colère.
+ (mémoire) Je veux jeter la statue dans la mer.
+ (brigands) Je comprends la nature de la statue : c'est un Horla.
+ Mon esprit s'est ouvert et j'ai une remise en question de mes principes de foi.
+ (amour) En observant mon fils, du haut de la jetée, je me fais emporter par la foule et tombe à l'eau
+ Ce serait bien d'avoir les mercenaires avec nous mais je reste prudente et attends la décision collégiale.
+ (barré) (miracle) Il est revenu de Compostelle, comment est-ce possible, qu'a-t-il vu ?
+ (amour) Je n'ai pas une entière confiance en lui mais je me fie à mon instinct.
Jean-Jacques
+ (barré) (science) Je veux que ma mère arrête de se réfugier dans la religion.
+ (barré) (science) Je suis convaincu et dégoûté de l'obscurantisme des pélerins.
+ (nature) Je veux survivre aux Horlas.
+ (mémoire) Je me souviens de mon père qui nous protégeait, qui était fort de mon point de vue d'enfant.
+ (société) Les épreuves et les joies ont lié le groupe de pélerins.
+ (barré) (science) Je n'aime pas la cartomancienne.
+ (nature) La montagne me semble dangereuse.
Thomas
+ (barré) Cette eau est vivifiante, rejoignez-moi !
+ Le courant m'emporte, sortez-moi de là !
+ Nous allons finir par le regretter.
+ Voyager en groupe me semble plus risqué que d'être seul.
Tristan
+ (science) Je veux aller à Saint-Jacques pour élucider les mystères de cette région, d'un point de vue objectif.
+ La fracture est prise en charge, et le patient est stable.
+ Devant l'aveugle foi de la chanoine, je décide de partir tenter ma chance avec les gitans.
Jacques (joué par Benoit)
+ (barré) Jacques, brigand de grand chemin, se fait passer pou un croisé afin de détourner les voyageurs.
Olivier
+ (barré) (miracle) Moi, prêtre inquisiteur, suis ici-bas afin d'exterminer toute hérésie démoniaque qui corrompt le monde.
+ (barré) (pélerins) Au col de Roncevaux, je négociais le passage des pélerins du convoi avec les gardes frontières espagnols.
+ (barré) (folie) Je récupère la carte de la Folie.
(je tombe inconscient et perds la mémoire. Le démon de la folie, que contenait la carte, possède le chef des Templiers)
Malok le Sournois (joué par Benoit)
+ (barré) (amour) Amant de Gertrude, chef des barbares. Malok le Sournois veut protéger ses pairs même de ceux qui les considèrent comme des hérétiques.
+ (barré) (pélerins) Gertrude est morte au cours d'un assaut de la barricade où nous voulions passer et où les gardes voulaient ne laisser passer que les pélerins.
(la tour s'est écroulée sur elle-même à cause du démon de la folie et des barbares galvanisés)
Zeylios Lopez (joué par Dominique)
+ (brigand) Veut être faussaire, et est légèrement cultivé. S'acoquine à Lagagne le Barbare.
+ (brigand) Veut se laisser aller à ses pulsions (appât du gain) en compagnie son infortuné Lagagne. Fabrication de reliques.
+ (brigand) A remis à Erwan le Templier la relique de Saint Ignacio
+ (barré) Négociation avec les basques = vêtements de pélerins à faire pour eux (perte de matériel).
+ (brigand) S'aperçoit que le torchon à vaisselle est le Saint-Suaire.
+ Claudique / boîte suite à une blessure et à la tentative manquée du vol du Saint-Suaire.
+ Ernesto m'en veut à vie pour la destruction du Saint-Suaire.
+ Les Templiers sont à mes trousses pour avoir brûlé le Saint-Suaire.
+ Elodie, le chef des basques, m'échange parce que les Templiers sont à mes trousses.
+ Ernesto et l'autre basque m'ont fait la peau. Final.
Erwan
+ (folie) Mon Templier possédé, il veut détruire le monde qu'il pense perdu. Pour cela, il veut avoir toutes les reliques pour arriver à ses fins, pour cela il essaye de les voler au Barbare qu'il pense détenir les bonnes.
+ (science) Je possède la première relique, je pourrai bientôt détruire le monde.
+ Je n'ai jamais vu autant de reliques.
+ Pensant que la vaisselle est sacrée, voyant les gens mangeant dedans, je fous le bordel, début de bagarre.
+ A force d'être fou et de m'énerver dès que je crois voir une relique, les gens se liguent contre moi et me tuent.
Gaetan
+ (barré) Je suis un barbare et un philosophe incompris et j'aspire à retrouver une quiétude permanente, je veux sortir de ma condition de barbare.
+ Après concertation et comme nous sommes tous d'accord, nous décidons de reprendre la route par la voie la plus rapide mais dangereuse car infestée de rebelles basques. Pour faire face, nous devons trouver des armes, ça tombe bien car nous sommes à côté de la place forte de contrebandiers de la mafia espagnole reconvertis dans le trafic d'armes.
+ (barré) Un basque m'a fait une grimace, je ne l'aime pas, il ne perd rien pour attendre. Ernesto, le cuisinier qui essuie la vaisselle avec le Saint-Suaire.
+ Je me rends compte que le pays basque m'inspire pour une nouvelle vie, je m'installe près d'une bergerie abandonnée.
Nikita (qui joue Lagagne)
+ Je veux gagner de l'argent.
+ Les basques sont nos amis.
+ Perdu une botte.
+ Chargé de surveiller la princesse.
+ S'est enfui avec la princesse.
Lucie
+ Je suis à la poursuite d'un ancien amant. J'ai une bonne somme d'argent sur moi et une dague.
+ (barré) Les basques sont des alliés utiles mais qu'ils sont lourds, ils voient jamais de femmes dans leur pays !?
+ J'ai monté un plan avec les basques, revendre mon amant en otage en France et j'en profite pour finir ma vengeance.
+ (barré) Nous avons récupéré la princesse qui me permettra d'accomplir ma vengeance.
+ (barré) J'ai perdu un compagnon qui bien que fauteur de trouble s'est avéré utile.
+ La princesse a accepté notre marché et une assez bonne estime de moi : mon but est noble et je lui ai moins causé de tort.
+ Je laisse l'ex-amant aux basques qui à coup sûr sauront le gâter et m'apprête à rentrer pour retrouver mon bébé à qui il me faudra, un jour, présenter une amie.
Elodie
+ (pulsions) Je veux utiliser Lucie et Dominique et récupérer le plus d'argent possible pour la gloire de la nation basque.
+ (barré) Je sais que la princesse est chez les Templiers.
+ Nous avons récupéré la princesse utilisable comme monnaie d'échange.
+ (barré) On a perdu le faussaire qui aurait pu nous rapporter de l'argent à Compostelle.
+ Je quitte Compostelle avec mon butin, mais laisse sur le quai une amie.