[Paorn-D&D5] Starter Set + Les Chroniques du Chaos = Prélude au Chaos

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Ego'
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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par Ego' »

Harfang a écrit :Quelle suspense insoutenable!
J'attends la séance de ce soir pour raconter la dernière scène vu que nous nous sommes arrêtés au beau milieu :charmeur

Au fait, tu as lu le scénario ? Qu'en penses-tu ?
Qui Revient de Loin a écrit :Je découvre tes CR grâce à l'autre fil, et je dois dire que c'est du très beau boulot, merci de le partager.
J'aime bien ton approche "affiche de cinéma", de ce que j'ai cru comprendre, tu sembles la choisir AVANT la partie ?
(Et où as-tu trouvé tes étiquettes-tickets de cinéma ?)
Merci à toi :bierre:

Pour l'affiche, oui, toujours avant (à part pour la toute première... qui était la seconde). Plutôt que d'envoyer un simple mail de confirmation de séance, ça fait son effet.

Au début ce n'était pas très carré, j'essayais de faire passer l'ambiance générale, de façon plus ou moins symbolique. Mais sur les dernières, je me prépare une scène (ce qui vraisemblablement risque d'arriver), et je cherche l'image et le titre (toujours un titre de vieux western, retouché ou non). Et sans pour autant forcer ni les joueurs, ni les dés (je ne les cache pas) pour y parvenir. Jusque là ça a plutôt bien marché. Trop même pour le dernier épisode avec "Le Temps du Massacre"... qui a frôlé le TPK.

Les étiquettes "tickets de cinéma", c'est très simple. Tu n'as plus qu'à choisir et adapter à tes envies ;)
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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par Qui Revient de Loin »

J'ai une démarche un peu inverse pour le titre: je demande à mes joueurs en fin de séance ou à la séance suivante de donner un titre à ce qu'ils ont joué. Quant au teaser, j'utilise le génériques star wars pour une campagne où je suis joueur où je fais un résumé succinct de l'épisode précédent et je termine par 2-3 questions sur ce que je pressens qui va venir (enjeux en cours, interrogation, envie perso). ca permet de bien se mettre dans l'ambiance et de faire une coupure entre les discussions des joueurs et la partie.
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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par Ego' »

Sympa comme approche !
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[Paorn-D&D5] Les Implacables (Prélude au Chaos)

Message par Ego' »

La cuisante raclée de la neuvième séance a porté tant et si bien ses fruits, que les survivants (aidés par des renforts) ont pris leur revanche sur Verrebâton et ses sbires en jouant à fond toutes les cartes qu'ils avaient en main lors du dixième épisode !
Ce fût une victoire amère au vu des pertes, mais une victoire tout de même.
(CR en cours d'écriture...)

En attendant, voici l'affiche de l'épisode suivant :

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Harfang
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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par Harfang »

La suite! La suite! La suite!
Tu nous a laissé sur un suspense insoutenable, j'attends avec impatience la suite du feuilleton.
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[Paorn-D&D5] CR « Le Temps du Massacre » [E09, final]

Message par Ego' »

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Personnages principaux de l'épisode

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Modifications du Refuge des Diables Rouges (Redbrand Hideout)

Carte d'origine :
Que l'on peut acquérir en grand format sur le site de Mike Schley, l'illustrateur.

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Cartes personnalisées (version MJ) :
• transformation de la pièce 10 en chambre / salle de repos pour les Diables Rouges. La pièce 9 étant occupée par Mosk et sa bande, j'imaginais mal les Diables Rouges dormir tranquillement avec eux. J'ai donc ajouté cinq lits doubles, ce qui avec ceux de la pièce 2 permet aux Diables de se relayer pour dormir. Pour rappel j'ai augmenté de 50% l'effectif initial des bandits sur l'ensemble du cadre, puisque mon groupe était composé de six PJ et non de quatre. Malgré la baisse du nombre de PJ avec le départ de l'un d'entre eux, j'ai conservé l'ensemble de mes modifications, et je ne compte pas revenir en arrière.
• augmentation du nombre de morts-vivants de la salle 4 (donc du nombre de sarcophages...), toujours pour les mêmes raisons (quatre squelettes au lieu de trois).
• la majorité des bandits étant composée d'humains (contrairement à mon groupe de PJ), je voulais tenir compte de la luminosité, et donc des sources de lumière. De plus, vu l'humidité et la fraîcheur dans ces caves, j'avais froid pour mes PNJ. J'ai donc ajouté des torches et des braseros à plusieurs endroits.
• l'absence de latrines me gênait, mais j'ai manqué de temps pour les ajouter sur la carte ; j'ai rajouté un renfoncement avec un trou dans le sol donnant sur une rivière souterraine dans le couloir entre les pièces 9 et 10, ainsi que dans chacune des cellules en 5. Ce sont des détails (tout comme les odeurs les accompagnant...), mais le fait de les décrire aux joueurs rendait bien plus crédible l'endroit à leurs yeux. Cela aurait pu permettre aussi de décrire les PNJ vaquant à leurs occupations, quelles qu'elles soient, et donc de permettre aux PJ d'en tirer avantage.


Sans les sources de lumière :
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Avec les sources de lumière (et de chaleur !) :
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Dernière modification par Ego' le ven. oct. 14, 2016 2:59 am, modifié 1 fois.
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[Paorn-D&D5] CR « Le Temps du Massacre » [E09, final]

Message par Ego' »

Sixte lumière (brune)

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Dans l'épisode précédent :
Malgré les mises en garde de Nikolaï qui insistait pour attendre le lendemain après une nuit de repos [et donc un repos long au lieu d'un simple repos court], Enky entraîne toute la bande vers le repaire des Diables Rouges en vue de sauver Grista : « Rien ne nous garantie qu'on la retrouvera vivante demain matin. Il faut y aller de ce pas ! »

• Les cinq compagnons se dirigent donc vers la Porte du Diable : le piège mis en place par Uzog n'a pas bougé. Ils hésitent à faire le tour, et de tenter de trouver un passage par le manoir Sventrill [voir carte], mais Ogon propose de tenter de passer par le même endroit : « Ils ne s'attendront pas à ce que l'on se risque à passer par la même entrée ».

[De mon côté, je m'étais dit que Verrebâton/Iarno Albrek ne prendrait pas de risques, lui, en baissant la garde à quelque endroit que ce soit. Manquant d'hommes, au cours du repos court des PJ chez Quelline Aulnefane, il fait chercher tous ceux qui restent à Phanalbourg (peine perdue...), et se rabat sur les Gourdins qu'il a corrompu (dont Martel, leur chef) et leur fait garder les ruines du manoir.]

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• Les aventuriers plongent donc à nouveau dans les ténèbres, éclairés par une torche portée par Ogon, seul membre du groupe aveugle dans le noir.
• Parvenus à nouveau dans la grotte, Gurak sort de sa besace le plan griffonné par le Diable Rouge qu'ils avaient interrogé énergiquement la veille. Il indique à ses compagnons la direction approximative des cellules, dans lesquelles, pensent-ils, se trouve Grista, ainsi que la famille du menuisier.
• Tous tendent l'oreille, observent la caverne à peine éclairée par deux torches en plus de la leur, mais ils n'entendent ni ne voient rien de suspect. Gurak suivi de Nikolaï et d'Enky traversent le pont de corde le plus proche pour passer dans la partie orientale de la caverne, bientôt suivis d'Ogon, et enfin d'Uzog.
• Au moment où Ogon se trouve au milieu du pont, ils entendent des bruits au loin, comme des os écrasés. Ils s'arrêtent tous, et regardent dans cette direction : le bout le plus éloigné de la crevasse qui sépare la caverne en deux. Nikolaï enchante un caillou d'un seul geste, et le lance dans le noir. Ils finissent par deviner la forme d'une créature qu'ils pensaient avoir tué !
• L'Oculus se remue sur son lit d'ossements, se redresse peu à peu. Les brûlures et les profondes entailles sur son corps disparaissent peu à peu comme par magie.

[Comme ils avaient réussi à le faire tomber pile-poil à 0 PV (un peu trop facilement à leur goût d'après leurs retours !), et que l'Oculus se trouvait au fond de la crevasse qui suinte d'énergie nécrotique, j'ai décidé que la créature allait régénérer et revenir participer à la fête lors de leur retour...]

• C'est à ce moment là, avant qu'ils ne puissent réagir, qu'ils entendent crier « Pas de quartier ! ».

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Dernière modification par Ego' le ven. oct. 14, 2016 3:00 am, modifié 1 fois.
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[Paorn-D&D5] CR « Le Temps du Massacre » [E09, final]

Message par Ego' »

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[pour une version grand format, cliquez sur la carte]

[Rappelons que dans D&D5 il n'y a pas de round de surprise : Si vous êtes surpris, vous ne pouvez pas bouger ou entreprendre une action pendant votre premier tour de combat et vous ne pourrez pas réagir avant que le tour ne se finisse. (extrait du Basic D&D, AideDD.org). On détermine l'Initiative de manière normale, et si l'on est surpris on n'agit pas jusqu'à la fin de son propre tour. Ensuite on peut éventuellement réagir.

Dans le combat qui va suivre, j'ai effectué un jet global de discrétion contre les perceptions passives des PJ (dont certaines badasses grâce au don Observateur nouvellement acquis par Enky et Gurak qui venaient de passer au niveau 4), puis un jet global d'initiative pour l'ensemble de mes PNJ. Dans d'autres jeux, je procède par groupes habituellement, alors qu'avec D&D5 j'ai pris l'habitude de me baser sur le résultat d'un seul dé, partant du principe que ça me simplifie la vie. Ici je m'apprête sans le savoir à tester le cas sur 400... Autrement dit j'obtiens un 20 naturel sur le test de discrétion, puis dans la foulée, mon gros dé roule, roule... et me fournit un 20 naturel sur le test d'Initiative ! Tous mes PNJ surprennent tous les PJ, et donc seront les seuls à agir lors du premier round. Puis agiront en premier lors du deuxième round. J'avais appliqué la même méthode depuis le début de la campagne, et les PJ y avaient trouvé pas mal d'avantages. Là ils allaient devoir goûter la méthode dans l'autre sens... :oops: ]


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• Uzog se retourne en entendant les hurlements d'un groupe de goblours chargeant dans sa direction ! Il dresse son épée à deux mains, tentant de parer un, deux, puis trois attaques des énormes masses de ses assaillants. Les coups pleuvent, et le semi-géant crache du sang tout en les empêchant de prendre pied sur le pont !
[Les goblours bénéficient d'une capacité redoutable en cas de surprise : +2d6 aux dégâts... En plus de leur capacité de brute (+1d de dégât, soit un critique à chaque toucher), soit 2d8+2d6 pour chaque attaque atteignant son but ! Malgré tout le semi-géant réussit à tenir un premier round...]

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• Ogon aperçoit un encapuchonné sortir de l'obscurité à l'autre bout de la caverne. L'inconnu s'avance d'un pas calme tout en déroulant un parchemin et en prenant place sur le pont opposé. Il psalmodie des paroles incompréhensibles, et de la paume pointée de sa main il projette un souffle de feu de plus en plus impressionnant dans la direction des aventuriers ! Le souffle prend la forme d'une énorme boule de feu qui vient frapper le pont, explose en projetant des flammes dans tous les sens, et atteint aussi bien les aventuriers qu'un des goblours. Tous tentent de se protéger comme ils peuvent, et y parviennent, à part Enky qui est projeté contre un mur et tombe au sol fumant de toutes parts !
[8d6 => 22 de dégâts, soit un résultat plutôt médiocre (moy : 28) ; 22 points de dégâts au nain (qui n'est pas mort, bien que la description a fait craindre le pire au joueur), et 11 à chacun de ses quatre comparses ; Uzog, avec tous les coups qu'il avait ramassé jusque là, digère mal les 11 points supplémentaires...]

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• Gurak de son côté aperçoit un groupe de Diables Rouges sortir de l'obscurité au loin. Commandés par Braquemart, l'épée au poing, ils hurlent « Tranche-gorges à moi ! » et chargent vers le semi-orc !

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• C'est alors qu'un autre goblours apparaît de derrière un pilier [Mosk, le chef des Goblours], un énorme arc à la main. Il prend une flèche grande comme un épieu dans son carquois, l'encoche, bande son arc comme au ralenti, puis vise Ogon. La flèche trace à toute vitesse vers le torse d'Ogon où elle s'enfonce profondément !
[En amont j'avais décidé de fournir une capacité supplémentaire à Mosk pour le différencier un peu plus de ses sbires : son énorme arc projette des javelines et celles-ci font donc autant de dégâts à distance qu'au corps-à-corps (2d6+2) ; de plus sa capacité de "brute" s'applique également à distance. En mimant les tirs j'avais en tête la scène de la mort de Boromir dans le film, avec les flèches imposantes de Lurtz l'Uruk-hai]

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Ego'
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Message par Ego' »

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[Tout comme j'avais augmenté de 50% le nombre de la piétaille pour tenir compte de la puissance des PJ, j'ai également revu à la hausse plusieurs PNJ majeurs lors des préparatifs de la campagne. C'est ainsi que Verrebâton a gagné un niveau (5 au lieu de 4), et a donc accédé à la joyeuse liste des sorts de niveaux 3. Mais plutôt que de lui faire utiliser de l'artillerie lourde (la boule de feu du round précédent provient du parchemin que l'on trouve de base dans ses trésors), je lui ai fourni un sort oh combien utile : Clairvoyance. Il a pu ainsi suivre les personnages après leur première virée, assister au combat contre les six Diables Rouges à l'extérieur, et ainsi repérer parmi eux ceux qu'il considère comme les plus dangereux, à savoir les lanceurs de sorts (et notamment le mage gnome et le druide semi-orc). Connaissant leur puissance, il a sacrifié son parchemin de boule de feu dès le début de combat, puis va tenter d'éliminer une de ses deux cibles prioritaires...]

• Tétanisés par la fulgurance de l'attaque, les aventuriers réagissent tant bien que mal à l'assaut.

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Nikolaï aperçoit Oculus se redresser, puis se précipiter dans leur direction. Mais l'attention du gnome est attirée par le sorcelier sur le pont : celui-ci psalmodie d'autres paroles que Nikolaï peine à lire sur ses lèvres... Un sort d'évocation... Le gnome devine le nom du sort au moment même où des traits bleus lumineux jaillissent des doigts de l'humain : « Projectile magique ! ». Ce ne sont pas les trois traits habituels qui s'élancent, mais quatre, et le gnome devine que son ennemi vient d'intensifier le sort en puisant dans ses ressources supérieures. Mais alors que Nikolaï pense que le sort cible ses quatre compagnons, les quatre traits se dirigent tous vers lui et le transpercent de part en part !

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Gurak se prépare à recevoir la charge des Diables Rouges. Par chance ses ennemis ne peuvent l'attaquer qu'un par un, et il réussit à parer leurs attaques.

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Enky se relève, mais avant qu'il ne puisse faire le moindre geste, il voit Uzog au delà du pont, tenter de résister comme il peut aux trois Goblours. Un puissant coup de masse l'atteint à la jambe. Le nain entend l'os se briser et serre des dents pour son compagnon. Un autre coup brise plusieurs côtes du semi-géant qui tombe à genoux. Et un dernier coup, fatal, lui brise la nuque...

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Ogon prend d'une main l'énorme flèche qui vient de le transpercer, lorsqu'il aperçoit son attaquant en encocher une deuxième, bander son arc lentement, et tirer. L'énorme trait traverse l'espace et s'enfonce dans le torse du rôdeur. La puissance de l'impact est telle, qu'il en tombe à la renverse et bascule par dessus la rambarde en corde du pont. Son corps se brise au fond de la crevasse, et avant de sombrer définitivement, son dernier souffle s'adresse à ses compagnons : « Fuyez... »

Gurak invoque alors une sphere de feu au milieu des Diables Rouges, et la projette vers les uns et les autres. L'un des bandits est brûlé au point de devoir se débarrasser de sa cape carmin qui prend feu. Mal lui en prend, car Oculus le repère, bondit et l'entraîne dans sa crevasse pour le dévorer !

• Avant même que Nikolaï n'ait pu agir, Enky se précipite sur le gnome exsangue, l'attrape sous le bras, puis fonce dans la direction opposée à leurs ennemis !

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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par Sama64 »

belle montée dramatique :bravo:
ça sent le TPK ou presque :o
L'expression "adolescent boutonneux" est désormais proscrite : Bienvenue chez les ayatollahs du dictionnaire

"Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin" J. Cocteau
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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par Ego' »

Sama64 a écrit :belle montée dramatique :bravo:
ça sent le TPK ou presque :o
Merci Sama :bierre:

Comme tu dis. A ce moment là on se rapprochait de la fin de la séance (systématiquement calée entre 00h15 et 00h45), et au cours de la course poursuite qui s'en est suivi (voir plus bas), j'ai vraiment cru que tout le monde allait y passer... :(
Mais pas question pour autant de ne pas jouer à fond mes PNJ (c'est leur terrain, ils le connaissent comme leur poche, et ils tiennent autant à leur vie que les PJ à la leur) : sinon cela aurait équivalu à manquer de respect envers l'intelligence de mes joueurs :neutral:
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[Paorn-D&D5] CR « Le Temps du Massacre » [E09, final]

Message par Ego' »

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[Dans les descriptions qui suivent, la notion de round doit être comprise dans un sens plus vague qu'une durée de 6 secondes, notamment parce que je ne tiens pas des notes ultra-précises sur le déroulement des événements, et que cela fait maintenant six semaines que j'ai animé cette séance. Ma mémoire n'est pas toujours des plus fiables sur ce type de détails... ;) ]

Enky court aussi vite qu'il peut, malgré sa cotte de mailles, et malgré son fardeau. Il se précipite dans le couloir, mais après deux lacets, celui-ci se termine par une impasse ! Mais on ne la fait pas à un nain, et encore moins à un Tastemalt croisé avec une Fouilleroche : s'il y a une torchère avec une torche allumée, c'est que ce passage doit déboucher quelque part. Mais avant de se mettre à chercher, le paladin pose Nikolaï, puis utilise ses derniers forces théurgiques pour le soigner comme il peut en lui imposant les mains. Nikolaï reprend des couleurs en souriant, puis ouvre grand ses yeux en se souvenant d'où il est : « Vite ! Trouvons une voie de sortie tant qu'il est encore temps ! »

• De son côté Gurak se prend des coups des Goblours et des Diables Rouges, et commence à vaciller. Mais heureusement, juste avant de sombrer, il se transforme en un énorme ours dont le grondement se répercute dans toute la caverne ! De ses énormes pattes il repousse et blesse ses adversaires, tout en les empêchant de le déborder et de poursuivre ses compagnons.
[Comme vous le savez sans doute, la capacité du Druide lui permet se se transformer en animal (à l'aide d'une action bonus pour Gurak car il appartient au Cercle de la Lune), et surtout de se retrouver avec les points de vie de la bête. Ce dernier point va sauver la mise au personnage, mais aussi aux fuyards en leur laissant le temps de trouver un passage plus loin.]

• Au loin, Verrebâton s'en retourne vers ses appartements, laissant ses hommes finir le travail.

• [Uzog et Ogon effectuent de leur côté leurs jets sauveurs contre la mort, round après round. Si les premiers jets laissent la place à un peu d'espoir, les échecs successifs qui suivront mettront à bas le moral de toute la table... ]

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Harfang
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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par Harfang »

Rude!
Je me demande comment, et si, le druide ork va s'en sortir.
Je fais confiance au nain et au gnome.
Bien content d'avoir cette suite, et l'embuscade était belle. J'avoue être parfois un peu trop tendre avec mes joueurs (a moins qu'ils ne soient eux particulièrement brutaux et malins, va savoir)

Toujours aussi bien comme film sinon.
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zuzul
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Re: [Paorn-D&D5] Les Chroniques du Chaos (Prélude au Chaos)

Message par zuzul »

Toujours aussi bon, bravo !
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[Paorn-D&D5] « Le Temps du Massacre » [E09, final]

Message par Ego' »

Merci Harfang ! Merci Zuzul ! :mrgreen:

Pour la peine, je vous inflige la suite... :P

[La joueuse qui joue Gurak ne peut pas se résoudre à abandonner ses deux compagnons. Même si ça équivaut vraisemblablement à un suicide (1), elle veut se précipiter pour les soigner au contact (à ce moment là elle se mord les doigts de ne pas avoir opté pour les sorts de soins à distance), mais il lui faudrait reprendre forme humaine pour pouvoir lancer des sorts (et donc retrouver un montant de PV famélique). Même sous forme d'ours sa position est devenue difficilement tenable, et elle ne pourra pas résister plus d'un ou deux rounds. Trois au mieux.
Ce sont les deux joueurs qui vont la convaincre en meta-jeu de se sauver, même s'ils en ont gros sur la patate étant à deux doigts de perdre leurs persos. Je ne vous apprend rien, c'est dans les moments douloureux que l'on reconnaît la solidarité d'une équipe...]


• Le druide sous forme d'ours brun se prend des coups de toutes parts, saigne abondamment et grogne de douleur. Il n'en faudrait pas beaucoup plus pour qu'il tourne de l'oeil à son tour...
Mais aucun assaillant n'arrive à contourner l'animal et à poursuivre les fuyards dans le couloir.

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• Pendant ce temps, au bout de l'impasse, Enky palpe nerveusement le mur, et finit par trouver le système d'ouverture permettant au mur de pivoter sur un axe. Nikolaï crie alors à travers le couloir « Gurak ! On a trouvé la sortie ! Viens ! ».

• Au lieu d'attaquer, l'ours pousse un grognement terrible faisant reculer d'un pas ses adversaires [habillage de l'action "se désengager" => ne pas provoquer d'attaques d'opportunité en quittant le combat, ce qui aurait pu lui être fatal], et se précipite dans le couloir [vitesse 12m contre les 9m d'un humanoïde...].
[De plus, à l'aide d'une action bonus, il dépense un slot de niveau 2 pour se soigner, et récupère 2d8 PV. Merci encore au Cercle de la Lune qui permet de se soigner par magie sous forme animale...]

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• Goblours et Diables Rouges poursuivent l'ours, tentant en vain de l'arrêter... Enky et NikolaÏ entrent dans la pièce de l'autre côté du passage et se préparent à bloquer celui-ci... Gurak passe à toute vitesse, Nikolaï pousse la porte, Enky la bloque comme il peut à l'aide de plusieurs tonneaux récupérés à la hâte ! Cela réussira à bloquer le passage quelques instants, mais il ne faudrait pas trop compter sur la durée assure le nain.

• Pendant que Gurak s'appuie de tout son poids sur la porte, et tandis que les goblours donnent des coups d'épaule à tour de rôle pour l'enfoncer, Enky et Nikolaï inspectent les lieux. Enky entrouvre une porte qui donne sur une réserve sans issue [ouverture à l'ouest], puis se dirige précipitamment vers une autre porte. Nikolaï observe la fontaine, hésite un moment, puis abandonne l'idée de lancer un sort de détection de magie sur le bassin : « Je ne crois plus aux contes d'enfants. Ca serait trop beau si elle était enchantée et pouvait nous soigner... ».
[Et le gnome aurait mieux fait de suivre son intuition, car au fond du bassin, retenu par une corde, se trouve un sac résistant à l'humidité et qui contient fiole de soin, parchemins magiques et tenue de rechange : tout un nécessaire caché là par Verrebâton au cas où il aurait dû prendre la fuite...]

• Enky hésite un instant entre la porte nord et la porte est, et finit par choisir la première. Il l'ouvre, aperçoit un petit couloir, et un gros couloir au bout de celui-ci. Il appelle ses compagnons : « Foi de nain, l'Omnipater est avec nous ! La sortie doit assurément se trouver par là ! ».
[Cette fois c'est le nain qui se met le doigt dans l'oeil : la sortie se trouvait à l'est (voir le plan général). Cette mauvaise décision va les faire passer de Caribe en Scylla... :( ]

• Nikolaï se précipite à sa suite, et Gurak attend que ses compagnons aient franchi la porte, avant de se précipiter à son tour. Il ne faudra pas plus de deux coups d'épaule aux Goblours pour réussir à enfoncer le passage bloqué !

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(1) Dans d'autres parties, en mode pulp ou épique, j'aurai sans l'ombre d'un doute récompensé cette "prise de risque" (qui par conséquent n'en aurait pas été une...). J'aurai improvisé tout comme toi Zuzul (voir notre discussion sur le fil D&D) un rebondissement permettant à la joueuse de sauver ses compagnons. Là j'ai tenu bon, et sans que j'ai à leur rafraîchir la mémoire, ils se sont rappelé leur propre passage de commande en début de campagne via le sondage : "on veut du gritty".
Sur le coup j'ai eu du mal parce que je m'étais attaché à leurs personnages, mais grâce à deux-trois ans intensifs avec Oltréé en mode survival, je n'ai pas cédé à mon côté bisounours.
Si Gurak avait plongé, il serait mort (à moins d'une série invraisemblable de coups de chance), et n'aurait sans doute pas réussit à sauver ses compagnons (qui d'ailleurs auraient eu bien du mal à résister à leur tour en revenant dans un sale état).
Je ne mène pas de cette façon par sadisme, loin de là, mais pour leur lancer un défi. Pour leur permettre également de suspendre plus facilement leur incrédulité le temps des séances, car les dangers sont réels et que rien ne leur garantit une happy end. Et enfin pour qu'ils puissent être fiers de leurs succès, de leurs véritables prises de risque, et pas juste charmés par une histoire, aussi belle et échevelée soit-elle.

Ce n'est pas mieux ou moins bien comme façon d'animer une partie, c'est juste différent. Et ça ne m'empêche pas de revenir vers du pulp avec autant de plaisir, malgré/grâce au fait que les héros n'y meurent jamais :)

J'espère avoir été plus clair que sur le fil de D&D :bierre:
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