[CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

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Le Lapin Blanc
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Re: [CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

Message par Le Lapin Blanc »

Antharius a écrit :Un super CR!
On oublie parfois que les interactions avec les PNJ et l'évolution des relations est ton CR me l'a remis en tête!
Merci.

C'est vrai que la campagne laisse peu de place apparemment aux PJ mais, comme tu le dis, l'interaction avec les PNJ est en fait le point fort de cette aventure et en mettant l'accent dessus on parvient (non sans mal) à leur redonner l'importance qu'ils méritent.

Pour tout dire certaines parties sont plus dures à maîtriser que d'autres et nous n'avons pas encore trouvé notre rythme de croisière. Mais après quelques tâtonnements je suis parvenu pour ma part à trouver le juste dosage de préparation, improvisation et surtout à trouver un rythme qui convienne.

Je ne te cache pas qu'il est grand temps pour tout le monde de passer à l'étape antarctique...

Si tu souhaites avoir un autre écho il existe une vidéo du podcast Radio Rôliste dans lequel un intervenant fait une juste critique de la campagne qui te permettra de comprendre assez vite les difficultés et les enjeux en tant que MJ notamment.
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Le Lapin Blanc
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Re: [CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

Message par Le Lapin Blanc »

Salut à tous,
La campagne a connu un coup d'arrêt du à des bouleversements imprévus dans la vraie vie. Mais n'est pas mort ce qui à jamais dort et elle devrait reprendre sur un rythme normal d'ici peu. J'en profite donc pour mettre en ligne le dernier CR.

Partie n°9 - La Banquise.

25/02/2017 : Thom ; David ; Fred.

18 octobre 1933 : La Gabrielle passe le 50e parallèle.

La SS Gabrielle prend la mer le 18 octobre 1933 et quitte Melbourne. Les badots sont là pour saluer le départ de l’expédition. La mer est relativement calme mais le ciel et gris et les nuages sont nombreux.
Quelques heures après, la cloche du navire sonne, annonçant le repas de midi bien qu’il soit un peu tôt. Andrews, Hammond et Boyle se retrouvent dans le mess avec d’autres membres de l’expédition, mais aucun sandwich n’est présent sur la table. La surprise se lit sur le visage des membres de l’expédition comme Griffith ou Albermarle qui eux aussi ont cru au repas. C’est d’un marin que provient la réponse à leur interrogation. Le navire a sonné pour indiquer le passage d’un parallèle.
La rencontre avec le marin est aussi l’occasion de se renseigner sur la suite du voyage. L’arrivée est prévue pour le début novembre et le voyage surement marqué par les intempérie et la traversée de la banquise.

Moore fait le point sur le trajet.

Une fois le repas pris, Moore et Starkweather réunissent l’ensemble de l’équipe pour un petit briefing sur la suite du voyage. Il indique ainsi que le chemin de la Gabrielle a pris la route du sud un peu plus tôt que prévu. En effet, les orages de fin d’hiver sont un peu plus précoces que prévu et leur présence va se faire détacher la banquise un peu plus tôt, ce qui devrait libérer la mer de Ross et permettre au navire d’arriver un peu plus facilement jusqu’au continent. C’était d’ailleurs le parti pris par l’expédition Miskatonic à l’époque, et ce choix avait été payant puisque elle était arrivé plus tôt que prévu. Le chemin de l’expédition devrait les mener jusqu’à la banquise dans un premier temps, puis à travers la mer de Ross avant d’accoster provisoirement sur la banquise et de planter un camp sur la barrière de Ross.

Les ateliers reprennent leur cours.

Andrews s’enquiert dès le départ auprès de Moore de la poursuite des formations dispensées à bord par les membres de l’expédition. Il est notamment intéressé par des cours de géologie et de paléontologie. D’ailleurs Boyle et Hammond sont eux aussi curieux d’acquérir des notions en météorologie. Moore est tout à fait disposé à relancer les formations mais invite chacun à se rapprocher de la personne ressource pour les organiser.
Andrews est aussi curieux de savoir où en est l’expédition Lexington. Moore lui précise de suite qu’Acacia n’a pas vocation à aller aux mêmes endroits que l’expédition Starkweather-Moore et qu’il n’y a donc aucune raison valable de s’en soucier réellement. Seuls Starkweather et Lexington sont concernés par cette lutte. Il prend même le temps de prendre Andrews à part pour lui montrer les cartes des trajets d’expédition.

Dans l’après midi, Albermarle et Orgelfinger dispensent les cours de météorologie alors que le Professeur Andrews s’enquiert auprès de Charlene Winston sur ses impressions quant aux découvertes de l’expédition Miskatonic en matière de botanique et de paléontologie. Cette dernière lui explique qu’en l’état actuel des recherches il n’y a pas de végétation en Antarctique, mais les traces de fossiles présentes dans les découvertes de Lake semblent indiquer que cela n’a pas toujours été le cas. Une partie des fossiles parmi les plus spécifiques rapportés par Dyer sont intéressants car on en trouve des traces dans d’autres continents, notamment en Afrique, en Australie et en Asie.

19 au 22 octobre 1933 : la mer se durcit.

Le lendemain le vent s’est levé sur l’océan et le navire commence déjà à tanguer un peu plus. La situation ne s’améliore pas avec le temps. Plusieurs membres de l’expédition commencent à souffrir du mal de mer alors que l’équipage de la Gabrielle semble lui aussi lutter contre le vent et les vagues qui passent par dessus le pont. Les activités de formations qui nécessitent de quitter l’abris du mess ou des cabines sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Le docteur Green quant à lui, profite de l’occasion pour se confronter au grand vent et tente une sortie. Une heure plus tard il revient épuisé par l’effort et s’allonge pour quelques heures. Nils et Gunnar Sorensen ainsi Jim Hammond ressentent la venue prochaine du grand froid, non sans une certaine excitation. L’occasion pour eux d’évoquer les risques inhérents à ce type d’expédition et notamment la question de l’accompagnement des novices.

23-24 octobre 1933 : coup de tabac et gréage du pont.

Le 23 octobre le baromètre tombe brutalement, annonce d’une grosse tempête. Et les prévisions s’avèrent justes puisque, quelques heures plus tard, la Gabrielle se trouve prise dans les vents et dans une mer déchaînée. Plus de la moitié de l’expédition est alitée, occupée à lutter contre la nausée et le mal de mer, alors que les marins tentent tant bien que mal de maintenir le navire à flots.
Le lendemain, le capitaine Vredenburgh s’adresse aux membres de l’expédition afin de leur demander de bien vouloir participer au gréage du pont en prévision des prochains coup de tabac de ce type. Dans l’après midi, des binômes sont formés afin de gréer le pont et le professeur Andrews se retrouve avec le professeur Myers à nouer des cordages un peu partout sur le bateau. C’est l’occasion pour eux de discuter un peu des théories de Myers sur l’existence d’un “substrat civilisationnel” anté-préhistorique commun à toutes les civilisations.

25 octobre 1933 : premiers icebergs.

Le 25 octobre 1933 les premiers icebergs et growlers font leur apparition. La taille des premiers est impressionnante et dépasse les 30 mètres de long. Le navire les évite du mieux possible mais parfois on peut distinctement entendre les blocs de glace entrer en collision avec la coque. Le charpentier du navire veille au grain et chacun peut l’apercevoir en train de courir de tous les côtés.

26 octobre 1933 : un nouveau sabotage.

Le lendemain le baromètre a encore chuté et la tempête qui arrive semble bien plus violente que celle qu’ils ont connu jusqu’à présent. La plupart des occupants du navire sont enfermés pendant que le navire lutte contre les éléments. Chacun peut ressentir les chocs qu’endure la Gabrielle quand elle tombe dans les creux de vagues. Le vent et les vagues agressent la coque et les bruits sont extrêmement angoissant pour ceux qui n’ont jamais vécu ça.
Assez vite, un bruit sourd prend le pas sur les autres, celui de chocs répétés sur la coque. Jim Hammond et les frères Sorensen ainsi qu’un marin tentent de se rendre vers le pont avant, de là où proviennent les chocs. Après avoir bravé les éléments, ils retrouvent Starkweather, Miles, et d’autres attroupés autour de l’écoutille qui mène aux cales. Car c’est bien des cales que viennent les bruits et quand Miles remonte, les nouvelles sont inquiétantes.
Les moteurs d’un des boeing se sont détachés et balent dans la cale en explosant les caisses et les bidons de kérosène qui sont entreposés là, et endommagent la coque à chaque fois qu’ils s’écrasent contre elle. Deux équipes sont composées pour aller rattacher les moteurs. La tâche est rendue encore plus difficile par le carburant qui a inondé le sol. Les blocs de plusieurs centaines de kilos de métal que sont les moteurs risquent à chaque instant de percuter l’un des membres d’équipage à chaque grosse vague. Alors même que Starkweather, Hammond et Boyle s’attèlent à maintenir un premier moteur et à le rattacher à son point d’attache, le second moteur manque de percuter le second groupe et écrase le pied de David Packard qui s’écroule en hurlant de douleur. Malgré des conditions dantesques les deux groupes parviennent à rattacher les moteurs.
Les dégâts sont considérables. Les deux moteurs sont hors service et une grande partie de la réserve de kérosène est perdue. Le reste du boeing est dans un état lamentable et irréparable. Starkweather est blanc de rage et sa colère s'accroît quand les membres de l’équipe avion lui suggèrent de faire demi-tour pour se réapprovisionner à Melbourne et que Boyle lui apprend que de nouvelles traces d’acide ont été détectée sur les sangles de cuir qui attachaient les moteurs. Rien ne permets d’être certain que ce sabotage soit une fois de plus l’oeuvre de Henning..Peut-être est-ce cela qui met Starkweather à ce point en rage.
Il ne reste plus que deux boeings en état de marche pour l’expédition et les dégâts de la S.S. Gabrielle sont aussi très importants. Le charpentier du navire passe les jours suivants à renforcer la coque et à vérifier que les dommages n’ont pas de répercussions sur le navire.

Première banquise, Lexington prise au piège.

À l’aube du, la Gabrielle pénètre dans une mer de glace. Les blocs de glaces, d’abord une fine pellicule cassante qui ne freine guère le navire puis une vrai banquise trop épaisse pour être percée, se présentent devant le navire. Au bout de quelques jours de navigation, Vredenburgh doit virer de bord et contourner la banquise pour chercher un passage plus facile. C’est chose faite le jour du 3 novembre quand la vigie hurle qu’un chenal naturel a été découvert dans la glace.
Le 5 novembre, Starkweather se réveille de fort bonne humeur. Le Talahassee, le navire d’Acacia Lexington, est prisonnier des glaces. Il lance des messages d’aide mais la Gabrielle est elle aussi ralentie et beaucoup trop loin pour intervenir.

6 novembre 1933 : une épave dans la glace.

Le matin du 6 novembre un attroupement attire l’attention de Boyle et Hammond. Au loin, une forme sombre émerge d’un énorme iceberg. À la jumelle on remarque clairement la silhouette d’un navire, un baleinier, emprisonné dans la glace. Le second Turlow regarde lui aussi et, saisi, indique qu’il s’agit là du Wallaroo, un baleinier porté disparu depuis la mi-septembre.. Une expédition de secours est alors montée avec Starkweather, Boyle, Andrews, Hammond et deux marins du navire.
En arrivant sur place, ils constatent que le navire est brisé en deux suite à l’explosion de la chaudière. Des corps nus gisent sur le pont. Malgré la date de mort qui semble remonter à plusieurs semaines, la décomposition n’est pas très avancée et les corps sont encore presques intacts, conservés par la glace.
Le tableau est terrifiant est poignant à la fois. Les hommes semblent avoir lutté contre le froid sans succès jusqu’à entamer une expédition désespérée en canot, abandonnant les deux blessés dont le capitaine que les sauveteurs retrouvent mort dans sa cabine, une lettre d’adieu encore pressée dans sa main...

Un chemin à la dynamite.

Le navire reprend sa route à travers la banquise mais finit par se retrouver pris au piège dans la glace, comme Acacia quelques jours avant. Starkweather propose alors de ne pas perdre de temps et de se créer un chemin dans la banquise à la dynamite. Les jours suivants, l’équipe se fraie un chemin à travers les glaces à grand coup d’explosifs.

12 novembre 1933 : l’ESM arrive en mer de Ross.

Le midi du 12 novembre, la Gabrielle arrive en vue de la barrière de Ross se prépare à accoster près de la banquise. L’expédition est enfin arrivée en Antarctique...
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Re: [CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

Message par Arkham »

Très sympa!
J'espère que vous pourrez retrouver un rythme de jeu moins espacé... et donc nous faire des CR réguliers :D
The most important aspect of a story is how it affects the characters in it, not whether the characters manage to save the world in the end.
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Re: [CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

Message par Antharius »

Chouette le retour d'un de mes CR préférés!

Bonne continuation à toi, vous attaquez "enfin" la partie plus cthulienne de la campagne ^^
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Re: [CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

Message par ZeDiac »

Très intéressant, surtout la présentation de la façon dont tu as abordé la préparation de la campagne.
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La vidéo de démo de Torg Eternity
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Le Lapin Blanc
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Re: [CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

Message par Le Lapin Blanc »

Hop, voici le compte-rendu de la dernière partie.
Nous avons migré de système pour adopter Cthulhu Cobalt qui remplis toutes les attentes en ce qui me concerne. Nous avons manqué un peu d'entrain sur les scènes de RP, mais l'histoire avance.



Partie n°10 - Le débarquement

14 novembre 1933 : l’ESM débarque

Alors que la Gabrielle pénètre dans la banquise qui longe la barrière de Ross, Starkweather rejoint les curieux qui admirent ce paysage nouveau et annonce fièrement que l’expédition jettera l’ancre ici. Le paysage est somptueux qui voit le Mont Erebus s’élever sur la gauche de l’équipe.

Le programme est simple : le matériel de survie polaire (tentes ; réchauds ; nourriture) ainsi que les chiens et les traîneaux seront débarqués en premier au pied du bateau. Le bateau sera d’abord vidé de sa cargaison sur la banquise et les affaires débarquées transportée dans un second temps un peu plus loin, là où la glace est plus épaisse. Pendant ce temps, un groupe de deux traîneaux sera envoyé sur la barrière de Ross pour trouver un lieu où installer le camp de base de l’expédition. Une fois le camp provisoire monté sur la banquise, les tracteurs puis les avions seront montés afin de préparer le déménagement (par voie aérienne) vers la barrière de Ross.

Échaudé par les différents éléments du voyage, Boyle prévoit de faire vérifier chaque treuil du navire avant d’entamer le débarquement. Chacun ensuite met la main à la pâte à hauteur de ses capacité. Knock et Andrews peinent lors du déchargement des caisses et se voient rapidement mis à l’écart, leur aide étant plus gênante qu’utile.. Hammond quant à lui part avec Pulaski à la tête des traîneaux afin de trouver le camp de base sur la barrière.  

Installation du camp provisoire

Le camp provisoire est installé à plusieurs centaine de mètres de la Gabrielle. Les premières tentes sont plantées et le générateur électrique à essence monté sous la supervision de Knock. Parallèlement Boyle et l’ensemble des mécaniciens et pilotes, s’attèlent à monter le Scott, le petit Fairchild qui servira d’avion d’exploration.

Ces premières tâches révèlent à tous les membres de l’expédition les difficultés du travail en Antarctique notamment quand il s’agit de travail de précision en extérieur. En effet, Boyle peine à vérifier les pièces de l’avion avec ses moufles et ses vêtements de survie qui rendent ses mouvement malaisés.

Un long périple à la travers la glace

Pendant ce temps, Hammond, accompagné par Pulaski, se lancent à l’assaut de la barrière de Ross, chacun à la tête d’un traîneau. Malheureusement, Jim Hammond peine à manoeuvrer à travers ce champs de glace que le vent à façonner tel une mer aux arêtes tranchantes.
Le chemin est pénible et les corps souffrent. Les difficultés rencontrées par Jim ralentissent considérablement le convoi et Pulaski doit régulièrement freiner son allure. Néanmoins, dans un état de fatigue avancé, les deux hommes parviennent au sommet de la barrière de Ross et trouve rapidement un endroit idéal pour installer le camp de base au soir du 14 novembre 1933. Ils plantent la tente et lancent alors un appel radio au camp provisoire.

15 novembre 1933 : Premier vol polaire

Une fois l’appel de Pulaski et Hammond lancé, Starkweather embarque avec Boyle et Dewitt pour les rejoindre et faire le point sur l’endroit choisi. Les deux pilotes qui se tirent la bourre en continu jouent le droit de piloter au Poker. Boye remporte haut la main.
Arrivé sur place, Starkweather est ravi et plante avec fierté le drapeau de l’expédition à l’emplacement choisi.
Grisé par cette première étape, Boyle et Dewitt profite de l’occasion pour fêter tout ça à coup d’alcool. Pendant ce temps, au camp, Laroche capte un appel radio en provenance du Talahassee. L’expédition Lexington a entamé ses recherches et a d’ores et déjà survolé le pôle sud.

16-17 novembre 1933 : transfert de camp

Les jours suivants sont occupés à transférer les cargaisons vers le camps de base sur la barrière de Ross. Les deux boeings font des allers-retours entre la banquise et le camp. Dès le 17 novembre, une partie des membres de l’expédition sont transférés au camp de base pour monter les abris.

18 novembre 1933 : le péril blanc

Au matin du 18 novembre, un craquement se fait entendre sur la banquise où les hommes travaillent à charger les avions. La glace commence à se fendre, plus tôt que prévu. Une partie bascule même dans la mer, emportant la majeure partie des réserves de pemmican et manquant d’emporter un tracteur et Schwer qui était aux commandes.
Cet événement entraîne une accélération brutale des transferts. Tout le monde est sur le pied de guerre et les pilotes entament une longue série de vols sans prendre de repos. Dans la soirée, la glace se fissure une nouvelle fois devant l’avion que pilote Boyle. Ce dernier parvient malgré tout à décoller mais brise un des trains d'atterrissage d’un boeing. Les bidons de kérozène restant doivent être abandonnés sur la banquise et sont ensuite engloutis par la mer.
Le reste des membres de l’expédition prend difficilement la route vers la barrière, marqué par les derniers évènements. Ils y parviennent le soir du 19 novembre, éreintés, fourbus et souffrant du froid, malgré leur équipement.

20 novembre 1933 : L’appel de détresse de Lexington

Au matin du 20 novembre 1933, la clochette indiquant un appel de détresse sonne dans le camp de Starkweather-Moore. Les membres de l’expédition qui pénètrent dans l’abris radio trouvent Starkweather et Laroche occupés à chercher la source du SOS. Rapidement ils parviennent à capter le message de l’opérateur radio “Tony Hopewell” de Lexington.
Ce dernier indique qu’il a besoin d’aide et qu’il est attaqué, la communication est coupée brutalement. Finalement, quelques minutes plus tard, Laroche parvient à joindre le Talahassee qui indique avoir entendu des coups de feu en provenance du camp de Lexington. Il laisse aussi les coordonnées du camp ce qui permet à Starkweather de prévoir une expédition de sauvetage, les deux camps étant très proches.
Une équipe est donc montée en catastrophe, regroupant Starkweather, Boyle, Hammond, Knock et Andrews, ainsi que Green, Snabjörn, Pulaski et Sykes.

Le camp Lexington

Après un trajet compliqué à travers un paysage hostile et sous un climat défavorable qui cloue les avions au sol et force chaque membre de l’expédition à avancer avec la plus grand prudence. Le groupe arrive en vue du camp de Lexington.
Le spectacle est impressionnant. Une épaisse fumée couvre le campement et une partie de l’abris central a brûlé. Des choses graves semblent s’être passées ici..
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Harfang
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Re: [CR] [MJ Only] Par delà les Montagnes Hallucinées

Message par Harfang »

Très intéressant.
Merci
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