Je vais utiliser ce post pour poster les comptes rendu de ma campagne online de Warhammer. Nous essayons de jouer une fois par mois avec mes anciens joueurs de Warhammer 2 (notre toute première campagne a commencé il y a exactement 10 ans... Ça nous vieilli tout ça...)
Elle se base sur la campagne du commerce "Terreur à Talabheim" sur laquelle j'ai retravaillé certains points ( Pas de SPOILER s'il vous plait, mes joueurs savent faire une recherche internet ^^ ). J'ai décidé de motoriser la campagne sous Brigandyne, un système qui se marrie parfaitement bien avec Warhammer (Il est fait pour ça à la base quand même) et qui est surtout plus rapide et simple, ce qui est un bonne idée pour du jeu en ligne via Roll20.
Bonne lecture !
Présentations des PJs:
Dietmund Kuhn

Né dans une famille de petits marchand d'épices de la riche cité libre de Kemperbad dans l'est de Reikland, J'ai toujours travaillé consciencieusement. Que ce soit lors de mes études au collègue verénéen de Kemperbad ou lorsque j'aidais son père et mes frères à la boutique je ne sortait pas la tête de mes livres, travaillant comme une fourmis jusqu'au milieu de la nuit, et absorbant tous les récits d'aventure les tomes de géographie que je pouvais trouver. C'est pour cela que je me suis passionné pour le travail méticuleux de cartographe qui me permet de voyager à travers l'Empire, comme lorsque Père n’emmenait en voyage d'affaire. Père n'a pas vraiment goûté cette nouvelle, persuadé que j'allais l'aider à reprendre le magasin...
Ne pouvant supporter la honte de retourner à Kemperbad sans le sous, j'ai travaillé pour diverses maisons nobles du Talabecland, les aidant à tracer des cartes de leur domaines, ou à étayer leurs revendications sur des terres. Durant ces travaux de peu d'interêt, j'ai trouvé une vieille carte poussiéreuse dans la relirue d'un ouvrage sur les rivières de l'est de l'Empire.Cette carte semble mener au trésor du Capitaine Baumer de l'armée de Talabheim qui serait caché dans sa ville natale. Je n'ai pas encore réussi à tout comprendre du texte écrit dans un dialecte antique, ou des indices indiqués sur la carte, mais je sais que je dois me rendre dans le citée de Taal pour poursuivre ce trésor !
Là bas j'ai prévu de rencontrer Irina, une des contacts commerciaux de mon père à Talgaad. Elle semble être impliquée dans de nombreuses affaires louches avec des brigands kislevites, mais qu'importe si elle peut me faire entrer facilement dans Talabheim et si elle a des informations sur ce capitaine Baumer... Elle doit toujours avoir ses habitudes à la taverne de la Balalaïka dans le quartier kislevite de Talgaad. Je devrais surement lui apporter des pâtisseries de la boulangerie voisine, cette vieille harpie est très gourmande !
Landfried Kramer

A force de toujours vivre dans les grands espace des colines du sud du Talabecland, j'ai peur des espaces clôts... Cela fait tâche avec mon physique et mon caractère de gros ours mal léché, donc j'essaye de le cacher. Heureusement une forge est un espace suffisamment grand pour que je m'y sente bien, toujours à chercher à réaliser les plus belles ferronneries, et à peaufiner les plus petits détails et ornements. Cela aussi ne va pas vraiment avec mon physique imposant et mes grandes mains...
Lors de mon compagnonnage j'ai fini par quitter mon Talabecland natal pour aller juste de de l'autre côté du fleuve au Stirland apprendre auprès du maître nain Dorik Poingdacier. Cette région était en pleine effervescence contre le baron Von Krebs qui oppressait les paysans avec ses taxes et il s'est avéré que Rodrik était le chef de la révolte et fournissait les paysans en armes. Par orgueil j'ai aidé Dorik à forger des armes, surtout parce que j'avais la prétention de forger les plus belles épées et haches. Malheureusement Les choses ont mal tourné pour les paysans quand le Grand-Prince a décidé d'aider le Baron en lui envoyant plusieurs unités de l'armée. Les révoltés ont été massacrés et j'ai réussi à convaincre Dorik de s'enfuir avec moi au Talabecland dans mes collines natales.
Malheureusement Dorik a perdu ses deux bras lors de la fuite et voir ses amis massacrés l'a fortement affaibli mentalement. Après que je lui ai réalisé une superbe main métallique comme ouvrage de fin de compagnonnage, il m'a demandé d'aller retrouver son fils Flokir Dorikson à Talabheim pour lui porter une caisse petite mais lourde que je lui ai promis de ne pas ouvrir. J'espère être rentré le plus vite possible car la santé de mon frère d'arme m'inquiète...
Magnus Altmann

Satané sergent Bierek ! Me voila l’exécuteur testamentaire d'un homme que je ne connaissais presque pas. Tout ce que je sais c'est qu'il était originaire des quartiers nord de Talabheim. Et je dois remettre son testament, son épée et sa chevalière à sa famille. Vous parlez d'un guigne, aller à Talabheim ! Moi je ne connais quasiment que la forêt. En ville il y a beaucoup trop de monde.... Depuis mon Nordland natal jusqu'à ce que je suive l'armée du Grand-Duc du Talabecland dans les marches de l'Est de l'Empire j'ai toujours été un loup solitaire.
Les nordiques ravageaient le Nord, mais le Grand-Duc était persuadé qu'une autre armée allait attaquer par surprise à l'Est à travers les montagnes. Manque de pot pour lui, pas un nordique en vue ! Que ce soit parce que les nains avaient fait un bon travail dans la défense de leurs montagnes ou parce qu'il n'y avait aucune armée nordique en premier lieu, ça reste à déterminer... Au final j'ai passé toute la guerre à rattraper des déserteurs qui fuillaient l'armée du Grand-Duc et à les ramener pour toucher la prime.
Enfin toute la guerre... Un soir que je sympathisais avec un sergent d'une unité d'éclaireurs autour d'une partie de dés et d'un bouteille de vodka locale, une bande d'homme-bêtes nous est tombée dessus. Ces monstruosités ont failli m'avoir et ont massacré presque tout le gars, dont le sergent Bierek. Il m'a demandé dans son dernier souffle d'aller porter son testament et ses affaires à sa famille. Il m'a même fait prêter serment devant Ulric et m'a donné son médaillon du dieu loup pour me porter chance dans ma mission. J’imagine que maintenant je vais vraiment devoir aller rendre ce service à mon compagnon d'arme...