[CR - Oltréé] Roifou

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Ktar
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[CR - Oltréé] Roifou

Message par Ktar »

Faute de temps, la vie de famille, difficulté à regrouper tous les membres de l'équipe, nous avons décidé avec deux joueurs plus libres de nous lancer dans un Oltréé ! en session de 1h~1h30 sur roll20. Ayant bien accroché au cadre proposé par LG pour Roifou et vu qu'il y a une mission précise, j'ai sauté sur l'occasion pour le ressortir. Pour l'ambiance, nous jouons dans une ambiance plutôt péplum/antique. Pour l'instant je n'ai pas de mage et surtout je n'ai pas forcément envie d'en voir tout de suite (magicien, prêtre, augure...) chez les joueurs. Chaque chant ci-dessous correspond à 1h de jeu environ, les 2 premiers chants ayant été joués sur la séance initiale de 2 grosses heures.

Chant I
Le brave Edric de Vesamir et l’aède Lucius Alphedius se présentent devant l’illustre Antonio Starkus, général patrouilleur en charge de la citadelle d’Illia. Ils ont déjà accomplis quelques haut-faits. Edric hardi au combat, en charge de l’expédition sur les terres nordiques de Pordorica, a montré sa capacité à commander. Son aide de camp, Lucius à la langue d’or, a démontré la force de son intellect et de sa ruse.

Le général les envoi au nord, sur la presqu'île de Roifou, pour enquêter, rendre rapport et assister la population d’Embruns. Edric et Lucius parcourent le document taché que leur tend le général. Le brave Edric accepte la tâche sans une hésitation tandis que le subtil Lucius demande davantage d'informations sur la satrapie de Roifou. Le général leur donne quelques informations anciennes ainsi qu’une carte de la région à la somptueuse époque de l’Empire et de la légion.

Edric à la voix puissante, noble centurion de la patrouille, regroupe ses hommes, un petite troupe constituée de deux courageux mercenaires, Albulus à la belle cuirasse, protecteur de l’aède Lucius Alphedius, et Uberg au puissant glaive, protecteur du noble Edric, trois patrouilleurs au coeur vaillant revenus de Pordorica, sont choisis pour accompagner la troupe, Emeric aux traits précis, un archer, l’industrieux Gaius, un alchimiste, et le jeune Pagan, un page, et trois mules lourdement chargées de provision et matériel lors du départ.


Les deux personnages sont à 2DV, on avait commencé une partie dans une satrapie de mon cru, il y a plusieurs années et on a ressortie les personnages pour l'occasion.
Edric est un Héritier Conquérant Guerrier (2), Maitre de guerre (1), Patrouilleur (1), Noble (1). Illustration : Brad Pitt dans Troie.
Lucius un Adopté Chroniqueur Marchand (1), Barde (1), Guerrier (1), Noble (1). Il débarque avec une hache magique +1 de froid (Fend la nuit) obtenu dans la partie précédente. Illustration : Clive Owen dans King Arthur. Les 3 autres patrouilleurs sont des PNJ ayant vocation à assister et faire office de pool de remplacement : 1 mercenaire et 2 Spécialistes.

Pour l'ambiance musical, j'ai été piocher dans l'OST de l'anime Log Horizon. C'est un peu décalé mais ça soutiens bien le jeu.


Chant II
Après plusieurs semaines, la patrouille au coeur vaillant arrive en vue de la presqu'île après avoir traversé des villages incendiés ou en proies à la famine. La région est désolée et dévastée par les raids norrois, les pillards et bien d'autres créatures qui rôdent dans les ombres des ruines de l’Empire.

Malgré cela, le dernier jour de voyage, premier jour du mois du Centipède, se fait sans heurt. Le noble Edric décide de monter sur les hauteurs pour vérifier l'entrée de la presqu’île. La chaussée de Roifou est dès à présent sous l'eau et il décide de monter le camp pour la nuit qui s’annonce froide et humide. Il profite de sa position en hauteur pour inspecter la région alentour. Au nord-est en direction de la ville de Veille, une troupe est assemblée, il redoute des brigands ou une force armée par un quelconque seigneur de guerre. Au nord, une ruine imposante, un temple probablement, est éclairée à la croisée de deux chemins. Une légère brume gène sa vue au nord-ouest mais il distingue un campement barbare de l'autre côté du bras d'eau. Après discussion avec le rusé Lucius, il décide de changer d'objectif, atteindre Veille est peut être trop dangereux et ils préfèrent approcher en sachant de quoi il retourne. Il se fixe donc pour nouvel objectif de faire étape dans la ruine du temple au nord.


L'arrivée jusqu'à l'entrée de la presqu'île s'est fait en douceur en ne tirant que des RAS ce qui a constitué un jolie pool de cartes "d'exaltation" neutre.
Le point haut a été fait en fin de journée et le temps devant se dégrader, j'ai annoncé la couleur avec la brume.

J'ai beaucoup aimé le changement d'objectif. Ah, aller à Veille, ça pu avec ce 18 au test de patrouille. Bon on va viser plus simple, la menace du temple semble plus jouable, on va s'occuper de ça, et on aura un pied à terre comme ça. C'est notre nouvel objectif, ça fera l'affaire ? Et moi qui me dit, bon il y a une ruine, un temple, oui ça va le faire, il va juste falloir nettoyer la ruine.


Chant III
La nuit se passe tranquillement et le lendemain matin, la patrouille reprend sa marche sous la pluie froide et mordante. Alors que la troupe traverse la chaussée, un bourdonnement va crescendo. Et soudain, les hommes et les bêtes sont assaillis, des petites créatures volant à toute allure viennent les piquer et fuir aussitôt. Edric à la voix puissante hurle ses ordres conduisant au plus vite l'une des mules de l'autre côté de la chaussée. Tandis que Lucius et Albulus s'occupent de la seconde et le reste de la patrouille de la dernière bête. Les hommes arrivent finalement sur les hauteurs de l'autre côté de la chaussée où les créatures cessent de les assaillir. Les patrouilleurs font une pause pour souffler et récupérer. C'est à ce moment qu'un homme apparaît au nord, sur la chaussée usée. L’homme à la belle tenue abîmée, est aux abois. Il hésite puis commence à courir à travers les broussailles, s’éloignant de la chaussée et des patrouilleurs. Le noble Edric usé par la course enjoint l'homme à les rejoindre, lui indiquant qu'il n'a rien à craindre, qu'ils sont de la Patrouille et qu’ils sont venu pour aider la population. L'homme, titubant, fait finalement demi-tour et demande asile et assistance à la patrouille. Il se présente comme étant Smalus Dikus, un marchand. Il relate rapidement son histoire ; comment il a été pourchassé et maltraité par les sbires de Carolus, le seigneur de la cité de Veille. Son histoire n'est pas très claire, d'autant que le rusé Lucius remarque un tatouage faisant penser aux marques de certaines bandes de la Kephte d’Asti, la capitale impériale. Mais une chose est sûr, l'homme fuit et Carolus est un membre connu de la Kephte même à Asti. Devant la pluie et la fatigue, le noble Edric décide de mener ses homme à l’abris pour établir un campement. Ils partent à la recherche d'un abris mais tombent d'abord sur les traces d'une bête imposante, aussi décident-t-ils d'aller à l'opposé. Finalement, ils découvrent une grotte enfoncée dans le sol où ils vont se reposer et se soigner. Durant l’heure de la patrouille, ils entendent une troupe passer sur la voie qu'ils ont abandonné un peu plus loin et décident de faire profil bas.

A l’heure entre chien et loup, les nobles Edric et Lucius décident de reprendre la route et d'effectuer un repérage des ruines à la discrétion du crépuscule naissant. Ils y découvrent quelques brigands faméliques qui restent abrités des intempéris à l’entrée des ruines d'un temple dédié à l'Érudite. Alors que la nuit avance, la patrouille passe à l'action, Edric hardi au combat et Uberg au puissant glaive prennent en embuscade l'un des malfrat qui est partie se soulager à l'écart. Ils le ramènent vers le reste de la patrouille et commencent à l'interroger, le rusé Lucius et le noble Edric jouant au bon et mauvais légionnaire. Ils apprennent qu'il s'agit, comme leur repérage leur a permis, de voir d'un groupe de petite taille, six hommes, et qu'ils n'ont presque plus de vivre. Ils ont fuit Veille pour trouver refuge dans ce temple réputé maudit et de là, ils conduisent, depuis quelques semaines, des raids de brigandages sur la voie principale plus au sud et sur un village au sud-ouest. Alors que l'homme est en train d'expliquer cela, Emeric aux traits précis alerte le reste de la patrouille, les ennemis bougent et cherchent leur compagnon manquant. Le rusé Lucius jauge Smalus Dikus au regard acéré et lui tend une dague en lui disant "Je pense que tu sais te servir de cela" tout en posant un regard insistant sur les tatouages visibles sous la tunique abîmée. Smalus au regard acéré se saisit de l'arme et fier dit, "Dans la famille Somah" nous savons ce qu'est l'honneur, vous ne le regretterez pas". Edric hardi au combat donne ses ordres, profitant de leur position en surplomb il lance sa javeline coiffée de fer sur le chef des brigands, la pique vole et traverse l'abdomen de l'homme qui s'affaisse. Le rusé Lucius tombe sur un autre brigands, complètement pris au dépourvu, et l’abat d’un terrible coup de Fend la nuit, sa hache noire aux reflets bleutés. Smalus Dikus au regard acéré charge le seul archer ennemi mais est devancé par le trait acéré d’Emeric aux traits précis. Ce dernier ré-encoche aussitôt une flèche mais les deux survivants sont déjà en train d’implorer grâce. Le noble Edric accepte de les épargner s'ils se mettent à son service, c'est à dire au service de la Patrouille et de l'Empereur. Les trois hommes survivants acceptent et se présentent humblement, Gaston, Jusseau et Dorisème. Les vainqueurs, le rusé Lucius en tête, fouillent le campement à l'entrée de la ruine et trouvent quelques objets de valeurs mais à peine de quoi manger. Le noble Edric cherchant à rallier ces hommes à l'Empire leur offre le repas et un but, ramener la civilisation et la lumière de l'Empire dans cette région désolée. Le noble Edric et son rusé conseiller Lucius conviennent que les trois hommes doivent être gardé sous surveillance tout comme Smalus Dikus qui mange tranquillement avec eux.


La traversée et la perte systématique de PV avec l'attaque des striges a pas mal refroidit mes joueurs qui se sont rendu compte de leur vulnérabilité. Ca les a conforté dans l'idée que la "grosse" menace pour aller à Veille, ça n'était pas une bonne idée. J'ai introduit Smalus Dikus afin de donner un peu de contexte aux joueurs, introduire la Kephte, le fait qu'un mafieu soit à la tête de l'une des deux grosses villes de la région... Et accessoirement, ça leur donne une menace qui leur cours après. Pour le camp de brigands, je n'avais rien préparé ou en tête au moment de jouer. J'aurai pu les introduires comme des sbires de la Kephte de Veille mais je pense attendre un peu pour avancer des pions de ce côté, ils m'ont déjà fournit une grosse troupe dont il faut que je trouve quelque chose à faire, à part traquer Smalus Dikus membre d'une Kefte de la capitale impériale venu foutre le bordel.


Chant IV
Le lendemain, la météo ne s'est pas améliorée mais les réserves de vivres et d’herbes de soins baissant à vue d'oeil, le noble Edric décident d'envoyer Emeric aux traits précis et l’industrieux Gaius chasser et récolter.

Pendant ce temps, le noble Edric, le rusé Lucius, Albulus à la belle cuirasse et Uberg au puissant glaive accompagnés des quatres nouveaux membres de la troupe partent explorer la ruine que les brigands ont préféré éviter jusqu’alors, craignant la malédiction. L'intérieur est plongé dans la pénombre et quatre torches sont bientôt brandies par Jusseau, Dorisème, Albulus à la belle cuirasse et le brave Edric. Une vaste salle se découvre alors à eux avec une grande et majestueuse statue de l'Erudite trônant en son centre. L’aède Lucius fouille dans son sac et en tire un ouvrage de belle facture et s'approche de la statue, il y dépose l'offrande. Alors qu'il se relève, la lumière des torches se reflètent sur le bouclier de la statue alertant le rusé Lucius sur la présence de serpents se faufilant sur le sol parmis les racines et plantes folles qui ont envahi les lieux. Il ne faut pas beaucoup de temps au groupe pour éliminer les bêtes et continuer vers l'aile est du temple, les restes d'une grande bibliothèque.

Les brigands Dorisème, Gaston et Jusseau sont envoyés devant et testent le terrain recouvert de végétation. Ils évitent ainsi une section endommagée du sol et poursuivent en direction d'une lueur où ils trouvent un vieil homme au regard un peu fou qui les accueilles et leur demande s'ils sont venus consulter l'oracle, “la Pythie vous attend, j’en suis sûr”. Lucius et le vieil homme discutent pendant quelques instants, il semble sous-entendre qu'il monte la garde depuis la chute de l'Empire, il y a de cela plus de 200 ans. Cela semble improbable mais l’aède Lucius sait qu’il y a eu des choses plus étrange depuis l'apparition du Roi-Sorcier. Le noble Edric ordonne aux trois brigands d'ouvrir les lourdes portes derrière le vieil homme. Les portes résistent un instant puis s'ouvrent dans un bruit assourdissant, les trois hommes ne doivent la vie qu'à leur prompt réflexe alors qu’une partie de la voûte s'écroule là où ils se trouvaient plus tôt. Le rusé Lucius ouvre la marche avec Alphedius porteur de flambeau et commence à descendre des escaliers imposants conduisant dans les profondeurs du temple. Il arrive suivi du reste de la troupe dans une vaste salle ronde faiblement éclairée par trois braseros, au centre une cavité remplie d'eau. Le rusé Lucius s'avance dans la salle, "Oracle, nous sommes de la Patrouille".

Un bruit de frottement annonce l’apparition d’une vieille femme qui sort des ténèbres d’une imposante colonne. “Avance Patrouilleur, approche…”. Le méfiant Lucius s’approche de la cavité et découvre la vieille femme dans son ensemble, un corps mi-femme en haut, mi-serpent en bas. Au même moment, un gigantesque serpent, de la taille de quatre hommes, émerge du bassin et surplombe le rusé Lucius de toute sa hauteur. La Pythie fait un signe apaisant, la bête se met alors à surveiller tranquillement le méfiant Lucius. S'ensuit un bref échange suivi d’une longue tirade pleine de rancoeur de la Pythie qui expose l’incompétence et la malfaisance des administrateurs de l’Empire, la paresse du peuple, l’abandon de son temple par les légions lors de l’arrivée des forces du Roi des monstres, la malédiction de “cette garce d'Érudite” qui l’a condamnée à cette forme immonde voici plus de 200 ans et son impossibilité de mourir, ses gardiens l’en empêchant. “Si un héro avait le courage d'affronter Python et de me tuer, je serais enfin libre... Que souhaitez-vous savoir Patrouilleurs ? Mes pouvoirs ne sont plus ce qu’ils étaient mais je peux sans doute vous renseigner.”.

Donc là, une ruine créée entre les deux séances ce qui m'a permis de la travailler plus que ce que j'aurais fait en cours de partie, c'est vraiment sympa. Je regrette juste de ne pas avoir trouvé à intégrer quelques petites énigmes, des pistes ou aides pour le combat qui se joue le chant d'après.

J'ai voulu mettre en scène une présence divine moins voyante et jouer sur le côté un peu hazard en mettant en scène un petit bonus pour l'offrande. Mes joueurs ont été assez content de la mise en scène de l'offrande qui comme un cadeau des dieux fait repérer la menace qui arrive et aurait pu les prendre en traitre (ce qui serait arrivé autrement).

A ce stade, je n'étais pas trop arrêté sur la marche à suivre pour la suite, je me suis laché en impro complète sur ce que raconté la Pythie. J'avais tiré des stats de monstres pour la Pythie et pour Python (8DV) et je me suis permis de rappeler à mes joueurs que des fois, il est plus intelligent de battre en retraite. La réponse que j'ai obtenu à conduit au chant suivant : "On est là pour jouer des héros dans le style tragédie ou saga grecques ! Alors s'il y a une malédiction, il va falloir qu'on la brise ou au moins qu'on meurt en essayant !". Et là, j'ai commencé à me dire que ça senté le TPK.


Chant V
Lucius aimé du Messager et Edric cher au Tueur réfléchissent tous deux et en leur coeur une décision s’impose, briser la malédiction est la chose juste. L’imposant serpent semble sentir ce changement d’attitude et darde sur le méfiant Lucius une langue venimeuse. Au moment où il s'apprête à bondir, le plafond s’écroule et un homme massif atterri sur son dos. Le serpent déconcerté et gêné par ces éboulis met un temps à réagir que le rusé Lucius et ses compagnons décident d’exploiter en passant à l’attaque. Les coups pleuvent mais n’arrivent pas à entamer les épaisses écailles du monstre qui rend coup pour coup avec un redoutable efficacité. Le nouveau venu au cri puissant est projeté en arrière, son bouclier arraché et brisé, par un violent coup de queue. Il s’extirpe difficilement de la queue qui tente de l’enserrer. Uberg au glaive puissant reçoit pour sa part un violent coup de tête qui le propulse au loin contre un mur. Edric hardi au combat charge la bête et assène un coup terrible de sa lance aiguë qui fouille les entrailles de la bête. Les prudents brigands exaltés par le coup d’éclat du brave Edric chargent “Oltréé !” sur les lèvres et plantent deux nouvelles piques dans les flancs de l’animal qui retord commence à frapper le sol et les colonnes avec sa lourde queue tandis que de sa tête, il donne un violent coup au hardi Edric qui titube sous la force de l’impact. Le chaos est total, les pierres tombent du plafond et le monstre est de plus en plus frénétique, mettant tout le monde en danger. Mais cela n’arrête pas l’imposant guerrier tombé du ciel, Declan au bras vengeur. Il charge à nouveau la bête mais ses membres engourdis ne parviennent pas à entamer les écailles du terrible Python. Puis Smalus à la dague acérée saute sur le dos du terrible Python et y plante son arme entre deux écailles solides. La bête hurle de plus belle. Les dalles du plafond commencent à pleuvoir et Edric à la voix puissante ordonne le replis craignant de voir ses hommes enterrés sous les décombres. Il recule vers les escaliers mais le besoin d’en finir est trop fort, porté par la fureur du Tueur, il se retourne et lance sa javeline acérée qui vient s’enfoncer profondément dans le corps de la bête qui hurle. Declan, lui aussi touché par le Tueur, en fait autant et le monstre bat une dernière fois le sol et les colonnes alors qu’un voile se pose sur ses yeux reptiliens.

Le rusé Lucius, Edric hardi au combat et Declan aux bras vengeurs voient la Pythie émerger de la poussière, figure apaisée au milieu du chaos. Son regard reconnaissant se pose sur le noble Edric et ses compagnons et il leur semble entendre des remerciements. Cependant, l’heure n’est pas à la méditation, et Declan aux pieds rapides devance le noble Edric et ses compagnons, remontant le vaste escalier pour fuir le temple. Tandis que le vieil homme rencontré plus tôt, n’écoutant pas les mises en garde, marche vers son trépas l’air réjouit d’enfin revoir la femme qu’il a gardé durant tous ces siècles. Le sol s’écroule par endroit mais finalement tout le monde atteint la vaste salle de la statue de l’Erudite où les choses sont plus calmes. Emeric aux traits précis, l’industrieux Gaius et le jeune Pagan alertés par les éboulements se précipitent au devant de leurs compagnons, accompagnant les blessés vers la sécurité du campement.

Declan au regard perçant remarque en passant près de la représentation de l’Erudite, un objet étrange qui ne semble pas faire partie de la statue. Lorsqu’il revient quelques heures plus tard, il découvre le manche d’une épée enchâssée profondément dans le sol. Il la retire de son fourreau de pierre sans le moindre effort pour découvrir une magnifique épée de bronze en parfait état : L’épée de l’Erudite.


Declan 1DV Héritier, Tueur de monstre, Rodeur (2), Guerrier (1), Assassin (1), Patrouilleur (1). Illustration : un barbare norrois ou presque. C'est le personnage d'un 3ème joueur et clairement, il n'était pas de trop pour venir à bout de ma version de Python (8DV).

Deux petites erreurs de ma part, j'ai annulé la blessure de Declan (qui aurait du au mieux être blessé) en sacrifiant le bouclier pour annuler la blessure. Je n'ai pas tué le mercenaire une fois arrivé à 0PV même s'il n'a plus agit sur le tour (considéré comme sonné et incapable de faire autre chose que se déplacer).

Dans les faits, le combat a été assez violent, Python avec ses 8DV touchait sur ses 2 attaques sans aucun soucis malgré mes tests relativement pourris et faisait du one-shot ou presque. Les dés explosifs ont clairement sauvé la mise à mes joueurs face à la CA 18 et le combat a été plié en 3 tours.

A voir comment nous allons développer l'histoire de l'épée de l'Erudite (trouvée grace à une carte d'exaltation) tel que l'a appelé Declan.

Objectif rempli, les joueurs ont monté leur DV, acquis ce qui va avec et 1 rang de métier bonus (trésors ou motivation). Tout le monde a pris un rang de guerrier supplémentaire et Edric a pris un rang de Maître de guerre (2). Lucis et Declan ont tous les deux pris un rang de marqués (Avatar de la Patrouille), ce qu'on a traduit par du sang divin. Pour Lucius sa divinité tutélaire est le Messager et il a pris Bâtisseur. Pour Declan, c'est le Trône Sombre et il a pris Mystique. Pour rester dans le canon du style péplum pour citer le joueur de Lucius, ils ont aussi pris une divinité antagoniste, respectivement l'Amante et la Gardienne. Reste à voir comment j'intégrerais ces divinités antagonistes.

Bon par contre, ils ont pris pas mal de dégâts (2PJ à 0PV) et ils vont passé la journée suivante affaiblit histoire de ne pas trop casser le rythme.
Raven's Blades un podcast où on discute jdr voir un peu plus large
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