[CR] [L5R] La légende des Pi-Karo (titre provisoire)

Critiques de Jeu, Comptes rendus et retour d'expérience
Répondre
Avatar de l’utilisateur
bheng
Mystique
Messages : 891
Inscription : lun. avr. 13, 2015 7:17 pm

[CR] [L5R] La légende des Pi-Karo (titre provisoire)

Message par bheng »

Après de loooongues années à mener pour mes amis, j'ai enfin convaincu l'un d'eux de s'essayer de l'autre côté du paravent.
Celui ci s'est décidé pour L5R 4E, et a voulu commencer immédiatement sur ce qu'il nous promet comme une campagne longue. On salue son courage et on attends la suite avec impatience :yes:
On joue sur Roll20, en épisode courts (21h-00h au mieux), normalement de façon hebdomadaire.

Les personnages:
Agasha Seikei. Un héritier de la famille, ce shugenja manque encore d'expérience et son père et daymio l'a envoyé parcourir le monde. Il a été formé chez les Isawa.
Il est joué par Yann. le plus "novice" d'entre nous.

Bayushi Meinu. Destiné à être une courtisane, son talent pour les arts martiaux a été remarqué à temps. Elle est devenue une bushi redoutable et consacre sa vie au sabre. Elle est en quête de l'homme qui a tué son sensei.
Elle est joué par Albert, le joueur qui te tue toujours ton scénario.

Kistune Rokudenashi. Un magistrat blasé qui utilise des méthodes plutôt limite pour servir la justice. Il est suivit par un kami de la terre, Fuji, qui prends le plus souvent la forme d'un renard.
Il est joué par moi même, le joueur qui a trop l'habitude d'être MJ.
“Approchez seigneurs, approchez marchands, approchez, moi Ikoma Toriyama, vais vous conter les aventures des Pi-Karo.
Un groupe de nobles guerriers grâce à qui, notre Rokugan bien aimé, connait ces années de paix.
Que ceux qui connaissent la légende reste également car je vous conterai le moindre détail et le moindre secret de nos héros.
Gentilshommes grues ne vous offusquez pas de ne pas voir votre clan briller comme à son habitude.
Vous êtes prêts? Installez vous autour de moi et laissez vous embarquer dans l’aventure qui commence."
Episode 1: Un cri d'agonie, le soir au dessus des joncs

Elle débute en 1500 de notre ère. L’empereur n’est autre que Toturi XII l’éploré. Sa femme est morte en couche en mettant au monde son quatrième enfant et les kansens semblent avoir pris possession de son esprit.
Le daimyo de la famille Yogo, le seigneur Kazunori a convié un membre de chacun des clans pour assister à un spectacle de marionnettes… en ces temps troublés où chacun se jauge en attendant une ultime faiblesse du fils du Ciel pour se jeter à la gorge les uns des autres, aucun clan n’a pris le risque d’envoyer un de ces éléments les plus précieux…
Ponctuels, les invités avaient été réunis dans la salle de spectacle de Yogo Shiro .
Tous les clans y sont représentés. Par paire d’abord, puis en élargissant leurs cercles, les envoyés font connaissances. Le crabe dénote, peu habitué au affaires de la cours. Aiguillonné par Kitsune-san, il aura même le culot de demander le début du spectable.
Le seigneur Kazunori ne s’en offusquera pas et la représentation pourra commencer… malgré les bavardages incessants de Doji Ayana et de Tamori Shimura, abrités derrière leurs éventails.
A l’entracte, Bayushi Meinu ira même dire au pauvre crabe qu'il est la victime de leur quolibets, dans le but non dissimulé de provoquer un duel, afin d’avoir enfin un vrai divertissement. Si la colère le gagne, il se contiendra toutefois.
Les discussions qui s’en suivront laisseront entrevoir une amitié naissante entre lui et l’Agasha tandis que la mante et le scorpion assureront cet idiot utile de leur amitié.
Il ressort des discussions que personne ne sait vraiment à quoi s’attendre...
Certains convives iront ensuite prendre l’air: le diplomate de la Grue et du Dragon sortiront ensemble tandis que le Phenix ira communier avec les esprits de l’air et le Crabe ira là ou l’Empereur va seul.
Bayushi Meinu tentera de retrouver le daymio dans ses quartiers mais ne réussira qu’à se perdre dans le labyrinthe de couloirs et de cloisons de papier.
Le spectacle ne reprenant pas, même après l’arrivé tardive du crabe et des deux samurai bavards, on enverra des heimins terrorisés s'enquérir de la suite des événements.
On apprendra alors que Yogo Kazunori n’assistera plus jamais à des spectacles de marionnettes pour des raisons de santé...
Trois petits jdr maisons vous attendent sur mon blog. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques!
http://mk-fe.blogspot.fr/
Avatar de l’utilisateur
bheng
Mystique
Messages : 891
Inscription : lun. avr. 13, 2015 7:17 pm

Re: [CR] [L5R] La légende des Pi-Karo (titre provisoire)

Message par bheng »

Épisode 2: courants d'air

Voilà la lettre qu'envoie Meinu à son daimyo:

Cher maitre,
Je me suis rendue au spectacle de Kazunori-sama.
Je tenais à ce que vous soyez le premier informé de la situation ici.
Kazunori-sama a été assassiné. Chaque clan était représenté.
Grace à la collaboration de chacun nous sommes sur la piste d'un certain Sosshuro Zanaru anciennement Yogo.
Les kamis l'accusent du meurtre de kazunori-sama grâce à un passage secret menant dans la chambre de votre compere.
Il semblerait egalement que le second de maitre kazunori fait defaut. Ce Yogo Kenji merite une punition. Je m'en remet à vous pour la suite des choses. Je continuerai mes investigations et me lance à la poursuite de ce zanaru. Cet acte à l'encontre de notre clan merite d'etre puni.
Cher maitre, que Bayushi nous mene vers la victoire et apporte la paix en rokugan.
Votre devouée Meinu.

Kitune Rokudenashi:

Informé de la situation, Kaiu Tairu se permet grossièrement d'exiger que justice soit faite. Venant que quelqu'un qui n'étais pas présent lors du crime, c'est habile. Je prends donc sur moi d'aider cet idiot utile et l'encourage, le premier, à citer témoins et alibi pour se disculper. Il en est bien incapable et reste un de mes suspects principaux.
La Bayushi se fait pressante en sentant la faible défense du rustre, comme une hyène sentant un heimin malade, et doit se justifier à son tour. Sa meilleure excuses est de ne pas avoir su trouver la chambre du mort. Pitoyable pour un samourai que de s'innocenter par son incompétence. Elle tente de dévier les soupçons sur la pauvre grue (je n'aime pas cette femme qui ne fais que jacasser avec le Tamori ils font preuve d'une amitié malséante) et doit à nouveau argumenter face au crabe, à la grue et au dragon.
Cette femme pourrait m'être utile, mais il ne faudrait pas que son déshonneur rejaillisse sur moi.
Je demande à l'intendant de réunir tout les heimins dans une pièce et de les tenir à ma disposition, arguant de ma capacité de magistrat, puis de nous conduire sur les lieux du crime.
Yogo Kenji nous emmène ensuite dans la chambre du défunt. Bayushi-san et Doji-san nous suivent.
Seikei me racontera plus tard comment ila profiter de notre absence pour calmer les querelles, et surtout les inquiétudes de Tamori. De ce qu'il me raconte, je déduis que mes soupçons d'aventure entre lui et la grue ne sont pas infondés. A l'occasion, cela pourrait m'être utile.

Dans les quartiers du daiymio, un wakisashi dépasse de la hanche de la victime. Vu l'angle de la lame et la profondeur de la blessure, elle a été réalisé par un habile et déshonorable combattant.
Sur son bureau traine quelques missives, dont deux qui semblent former une paire. Quelqu'un de puissant semblait vouloir s'attacher la coopération de la famille Yogo, mais qui?
Fuji en profite pour se rappeler à mon bon souvenir. Il gémit plaintivement, comme il l'a déjà fait en présence de Kansen. Je suis dépassé: il va falloir envoyer les shugenjas enquêter. Tamori et Seikei ne seront pas trop de deux car ni l'un ni l'autre ne m'inspire vraiment confiance. J'en profiterai pour interroger les heimins.

Leur interrogatoire m'apprends peu de chose. Je comptais sur le manque d'importance que leur attache d'habitude les samourais pour que l'un d'eux au moins ai vu quelque chose. Seul l'eta en charge des sanitaires peut me confirmer que Kaiu Tairu y a chanté longuement une plainte aux kamis du transit... Je donne à celui ci ce qui lui revient (1bu) en prenant bien garde à ne pas toucher cet impur, et renvoie les autres face à leur propre médiocrité.

Les shugenja reviennent avec plus d'informations: un homme plein de vengeance est entré puis ressorti des appartements du daymio. Visiblement, il l'attendait, tout vêtu de noir, puis il est reparti comme il était venu.
C'était bien la peine de perdre du temps à se suspecter les uns des autres. Le manque de franchise du crabe, de la grue et du dragon nous coutera peut être le coupable (bien que Yogo lui aussi soit responsable de l'échec de sa maisonnée à protéger son chef). Je ne comprendrais jamais l'attachement de ces samourais égocentriques pour leur honneur quand il fait obstacle à la justice...
Ils ont aussi trouvé un panneau qui dissimulait un souterrain vers le village, à deux pas de la chambre du défunt seigneur.

L'eta chargé des latrines me fait comprendre qu'il a quelque chose d'autre à me dire: un certain Yogo Zanaru avait toutes les raisons de se venger de Kazunori. Ce dernier avait violé et tué sa femme avant de le condamner à rejoindre les hommes de la vague. Evidemment, la justice lui étant refusé, il se la sera rendu lui même.

Quelques un de ces samourais se joindront peut être à moi pour tenter de conclure cette histoire de la seule façon qui soit juste: par le fil de la lame, avec les kamis pour témoins.
Trois petits jdr maisons vous attendent sur mon blog. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques!
http://mk-fe.blogspot.fr/
Avatar de l’utilisateur
bheng
Mystique
Messages : 891
Inscription : lun. avr. 13, 2015 7:17 pm

Re: [CR] [L5R] La légende des Pi-Karo (titre provisoire)

Message par bheng »

Épisode 3:
Kaiu, Akodo Doji et Tamori san décident de partir à la traque de Zanaru dans le tunnel. Kenji-sama étant incapable de nous dire si le trajet jusqu'au village serait plus court par là que par la route, nous décidons d'accompagner Seikei. Il est peu rassurée à l'idée de peut être être coupé des kamis de l'air.
Évidement, cet incompétent de Kenji n'a qu'un cheval à disposition : c'est Utaku-san qui le prend, avec pour mission de suivre Zanaru, pas de l'engager.
J'exige que ce brave Koku, le seul heimin compétent ici nous accompagne: je lui fais plus confiance qu'à cet intendant à la noix. Il portera la lampe, nous libérant les mains pour une éventuelle embuscade.
Une heure après notre départ à la lueur des étoiles, nous entendons des pleurs sur le chemin. Seikei-san nous guide vers leur source.
C'est une jeune femme allongé dans l'herbe humide. À cette heure ci, sous le regard d'Onnotangu, ça n'a rien d'innocent. Et Fuji n'est nul part ...
Elle nous raconte une histoire à dormir debout comme quoi elle aurait fait tombé son riz alors qu'elle portait à dîner à son mari.
J'ordonne à Koku de rapprocher sa lampe pendant que les autres continuent à la faire parler. Le phénix, confiant, s'approche pour la rassurer.
Son babillage incessant m'ennuie, mais elle finit par se trahir comme étant la femme du ronin.
Elle nous aurait fait un excellent otage si ses cheveux ne s'étaient pas subitement transformé en lames et son visage en masque mortuaire, toutes griffes dehors pour attraper le shugenja!
Heureusement Meinu-san fut plus rapide et put interposer sa lame entre eux, faisant échouer son assaut.
Je n'eu qu'à me glisser dans son dos pour l'ouvrir de l'épaule à la hanche, ma lame guidé par la douce prière à la terre de Seikei. La créature titubait déjà quand une lance de la jade la plus pure l'a frappé en plein cœur.
Après un mot d'adieu, Meinu-san lui a tranché la tête et nous avons repris notre chemin en silence et en hâte.

Une fois au village, nous retrouvâmes la licorne. N'ayant pas vu le ronin, une rapide enquête lui avait au moins appris où se trouvait la demeure de sa belle famille.

Sûrs de notre autorité, nous réclamons les occupants au nom de l'empereur. C'est un samouraï à l'air surpris qui nous ouvre. Visiblement, Zanaru lui même.

Il avoue sans honte son crime lorsque nous le confrontons. Il semble convaincu que justice est faite: pour lui, le meurtrier de sa femme est enfin punis. Je lui rappelle que selon nos lois, il doit mourir à son tour.
Je lui propose toutefois une mort clémente si ils nous révèle qui l'a assisté. Hélas , il ne peut que nous parler d'un mystérieux poète pêcheur lui ayant donné le jour et les moyens d'agir.

Malgré la faiblesse de la piste, nous lui accordons le seppuku (après tout, si la justice avait vraiment été rendue​ à la mort de sa femme, nous n'en serions pas là), et nous lui promettons de confier son fils à la confrérie.

Secondé par Bayushi-san, Zanaru-san s'avance dans la rivière. Il s'agenouille dans l'eau, bercé jusqu'à la taille mar les kamis. Fuji pousse un long hurlement, quelque part dans mon esprit.
Sa lame lui tranche les viscères et son sang se mêle au remous du courant.
Le katana de Meinu-san clôt la scène pour toujours.

Un regard à l'horizon nous apprends qu'une troupe de cavaliers de dirige vers le village.
En paix avec nous même, nous attendons leur arrivée en méditant.
C'est en fait 30 cavaliers lourds qui nous rejoignent, parmis lesquels le chef du clan du scorpion.
Il nous ordonne de le rejoindre à la.forteresse, la lâchant une citation d'Akodo alors que son escadron s'en va à bride abattue.
Trois petits jdr maisons vous attendent sur mon blog. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques!
http://mk-fe.blogspot.fr/
Avatar de l’utilisateur
bheng
Mystique
Messages : 891
Inscription : lun. avr. 13, 2015 7:17 pm

Re: [CR] [L5R] La légende des Pi-Karo (titre provisoire)

Message par bheng »

Compte rendu du MJ pour la suite :

Épisode 4. À qui profite le crime.

Voyant le groupe de cavaliers partir en direction de Yogo Shiro, les samouraïs sont impressionnés. Ainsi se déplacerait donc le champion du Scorpion, se mélangeant à sa garde personnelle. Ils décident tous de les rejoindre, afin de faire part de ce qu'ils savent, et connaître la suite des événements. Une fois arrivé devant le palais, ils voient des heimins sortir un cadavre voilé sous un drap blanc. Ils comprennent qu'il s'agit de l'intendant, Yogo Kenji, qui a failli à protéger son maître dans sa demeure, s'est donc donné la mort. Une fois arrivés dans la salle de réception, ils constatent qu'ils sont attendus : deux samouraïs de la garde personnelle du champion sont assis à la place de l'hôte. Les autres sont debout en deux rangées impeccables, face à face. Le héraut, Bayushi Eiyo, qui était assis face aux deux hommes, se lève et se dirigent vers les samouraïs. Il dit que son seigneur souhaiterait connaitre précisément le déroulement de l'histoire, du meurtre de Yogo Kazunori, et de ce que les samouraïs ont découverts. Après leur récit, le héraut a l'air satisfait. Il parle toujours au nom du champion. Il regrette la mort d'un de ses vassal. Même si Kazunori était parfois un peu réticent face aux ordres. Il ne doute pas que son remplaçant, Yogo Haruto, qui est au courant de l'histoire et arrive pour reprendre les rênes de la famille, soit beaucoup plus docile. Ce point rappelle aux PJ les lettres échangées entre le seigneur Yogo et un mystérieux supérieur. Le héraut, toujours au nom de son maître, dit que Kazunori a consacré beaucoup de temps à certaines recherche. Notamment sur un moyen de contrer la Souillure. Il a noté que les races des Nezumi et des Nagas étaient immunisés contre ce fléau. Il aurait donc cherché la raison, en espérant que cela soit applicable aux humains. Les PJ insistent sur le fait que le meurtrier aurait reçu une aide extérieure, celle d'un mystérieux pêcheur qui l'aurait aidé dans sa tâche en lui fournissant des informations capitaux. À cela, le héraut semble sourire et regarde les deux gardes assis. Il indique aux samouraïs que leurs tâches est à présent terminés, que le champion reprend la relève de la suite. Que le clan du Scorpion les remercie pour leur aide précieuse dans cette histoire.
Les PJ insistent pour obtenir une récompense, et tente surtout de placer Bayushi Meinu, à la tête de la famille Yogo. Cela semble amusé le héraut. Il ne doute pas de ses qualités. Mais elle est inexpérimentée, et ne maitrise pas tous les enjeux pour un tel poste. Le champion a déjà désigné le successeur. Il ne reviendra pas là dessus. En outre, seul un Yogo peut diriger la famille Yogo. (La discussion est close, les PJ continue d'insister, mais sur conseil du MJ il vaut mieux laisser tomber. Face à un courtisan habile, un champion de clan et 30 gardes d'élites il vaut mieux tenir son rang). Les PJ obtiennent quand même des montures pour la suite de leurs voyages. Ils prennent donc congé avec le héraut et toute la troupe, et reprennent le chemin pour le hameau. Juste avant de quitter le palais, notre ami le heimin Koku accourt vers les PJ et leur tend une lettre. Meinu avait envoyée une lettre à son sensei. Celui vient de lui répondre. Lui disant de ne plus s'impliquer dans la suite des événements à venir. Que tout est sous contrôle. Mais alors, comment le champion de clan a t il eu vent du meurtre, si la lettre de Meinu est bien arrivée à son sensei et à personne d'autre ? Le héraut a aucun moment n'a mentionné le sensei de Meinu. Le clan du Scorpion vient de perdre un de leur puissant seigneur, mais cela semble faire leur affaire. Un meurtre commis devant des témoins d'autres clans, montrant ainsi bien que le clan est victime et non coupable dans cette histoire...
Arrivés au hameau, tous les samouraïs font leurs adieux, chacun retournant respectivement sur ses terres. Quant à nos PJ ils ne rentreront pas de suite. Ils ont une promesse à honorer. Accompagner l'enfant du ronin Zanaru à un temple de Shinsei. Ils ont choisis le Hall des ancêtres, en terre Lion. Lieu symbolique avec la présence de moines de cet ordre. Meinu s'excuse encore auprès de Taru, sur ses propos concernant la consistance de ses excréments. Silence gênant, une fois de plus. Quelques amitiés naissantes ont eu lieu entre les PNJ, entre le Crabe et le Lion, et surtout entre la Grue et le Dragon. Peut être qu'un jour le chemin de nos PJ les feront se revoir à nouveau.
Nos samouraïs décident d'aller chez Zanaru pour récupérer son enfant. Ils découvrent un enfant de 6 ans, Momosuké chan. Il porte un petit chat gris dans ses bras, aux yeux perçants, Kiriko. Ils lui expliquent que son père est parti, et qu'ils doivent l'amener quelque part, là où est son père et qui veillera sur lui. L'enfant n'a pas l'air triste, où alors c'est un excellent comédien en puissance. Il les suit sans trop se poser de questions. Il a l'air bien élevé et pas difficile. Le petit kami de la terre de Rokudenashi a l'air ravi. Les PJ décident de prendre un peu de repos à l'auberge avant de repartir. Rokudenashi semble connaitre l'aubergiste une fois arrivé sur place, et l'appelle Kincho. Celui a l'air ravi mais lui même n'a pas l'honneur de connaître le samouraï. Il explique qu'ils sont six frères identiques, des sextuplés. Il y en aurait un dans les terres Mante, un chez les Scorpion, tous deux aubergistes. Il en reste quatre autres éparpillés. Font ils tous le même travail ? Affaire à suivre. Ils prennent enfin un repos bien mérité. Rokudenashi prend un bain tandis que Seikei s'allonge un peu dans le lit assez rustique. La Mante apprécie le bain, calme et reposant. Et se remémore les événements de la nuit précédente. Tout à coup, en une fraction de seconde, l'eau de son bain gèle d'un coup et juste après la température de l'eau revient à la normale. Le tout en un instant. Le Phénix lui commence à s'assoupir. Mais tout d'un coup, son oreiller se transforme en pierre, et redevient normal, l'instant d'après. Tout cela n'est pas un rêve. Des choses pour le moins étranges. Seikei prie les kami de l'air, en espérant en savoir un peu plus. À travers les fentes de la chambre, l'air s'engouffre en sifflant, et le kami a l'air hilare. Il ne répond pas exactement à la question du shugenja, normal c'est un kami de l'air. Mais assez pour savoir qu'ils ne sont pas seuls dans la chambre. Restant en alerte, nos samouraïs restent dans la pièce. Il ne se passera rien de plus pendant les quelques heures de repos qui vont suivre.
(Le héraut du champion, n'est autre que le champion lui même, vêtu simplement comme un courtisan. Aucun des PJ n'a tenté quoi que ce soit pour deviner où est le champion parmi la troupe).
Trois petits jdr maisons vous attendent sur mon blog. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques!
http://mk-fe.blogspot.fr/
Avatar de l’utilisateur
bheng
Mystique
Messages : 891
Inscription : lun. avr. 13, 2015 7:17 pm

Re: [CR] [L5R] La légende des Pi-Karo (titre provisoire)

Message par bheng »

La suite, toujours par le MJ:

Épisode 5. La ville de Beiden.

Les PJ descendent dans la grande salle de l'auberge après avoir pris un peu de repos. Ils y découvrent deux samouraïs. L'un arbore un mon qui indique son appartenance au clan du Faucon, intégré au clan du Crabe depuis moins de deux siècles. L'autre est un Kakita, du clan de la Grue. Le premier, Kyoma Toritaka, est assis au comptoir. Il a l'air hirsute. Ses habits sont poussiéreux, témoins de ses longs voyages. La Grue, Reju Kakita, a l'air perdue dans ses pensées, l'air mélancolique. Les présentations entre samouraïs se font courtois, le chat Kiriko a l'air intrigué par Kyoma. Après une invitation du groupe à les rejoindre dans leur quête, à savoir honorer une promesse et amener un petit orphelin au Hall des Ancêtres, les deux nouveaux samouraïs acceptent, conscient de la juste cause et le fait que de voyager à plusieurs est plus sur, dans un Empire une fois de plus indécis sur son futur. Pour arriver en terre Lion, le groupe devra traverser le col de Beiden et la ville qui se trouve juste avant, qui porte son nom. Beiden est d'une importance cruciale, c'est par là que transite toutes les marchandises, voyageurs qui désirent se rendre de l'autre côté de Rokugan.
Le voyage se déroule sans encombre, les samouraïs devraient arriver à la ville avant le coucher du soleil, n'étant pas très loin de Yogo Shiro. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochent, ils croisent des familles de heimins, qui ont un maigre bagage sur eux. Ces derniers s'inclinent au passage des PJ, par respect et par crainte. Isawa Seikei, interpelle un des pères de famille et lui demande d'où il vient. Ce dernier raconte au shugenja qu'ils viennent de Beiden. Suite à des tensions de plus en plus forte avec le clan du Lion, et craignant une invasion de ces derniers, le gouverneur Bayushi Shibata a réquisitionné toutes les ressources de la ville, depuis l'arrivée d'un important contingent militaire. La défense de la ville passant avant tout, tous les biens de valeurs, nourriture ont été pris par le gouverneur. N'ayant presque plus rien pour subsister ou pas assez pour se nourrir avec la flambée des prix, beaucoup de villageois ont préféré fuir, évitant ainsi peut-être une bataille à venir. Pour les PJ, cela est injuste. Cela les motive encore plus de se rendre dans cette ville pour y voir un peu plus clair.
Ils aperçoivent enfin la ville, et l'entrée du col qui se trouve derrière. Arrivés devant la porte sud, un groupe de soldats se dirige vers eux. Ils sont menés par Bayushi Eiyo, chef de la garde de Beiden. Meinu elle aussi est allée à sa rencontre, les autres PJ mettant pied à terre. Eiyo demande aux visiteurs le but de leurs venues. Scandalisée par les actions du gouverneur, Meinu demande à le rencontrer sur le champ, ses motifs ne regardent que elle. Surpris par la réponse, Eiyo est en alerte. Il repose sa question. Même réponse. La tension monte d'un cran. La dizaine de gardes se rapprochent du groupe. Ce qui semblait être juste un contrôle de routine semble mal tourner. Eiyo demande même à la PJ qui elle est vraiment, craignant un coup fourré des nobles Lion. Les autres joueurs interviennent, faisant redescendre la température en ne montrant aucune hostilité, et déclarent effectivement vouloir rencontrer le gouverneur par rapport à la situation actuelle. Le chef de la garde les amène lui même chez Bayushi Shibata. En traversant la ville, les samouraïs se rendent compte qu'elle est vidée de ses habitants. Mais non sans vie. Bien que les volets des maisons sont fermées et qu'ils ne croisent aucun heimin, ils entendent des bruits d'armes s'entrechoquer régulièrement, des soldats s entraîneraient non loin. Eiyo semble désolé pour les heimins, tout comme les PJ. Mais le devoir passe avant tout. Ils arrivent enfin devant le palais du gouverneur, sur une grande place, où s'entraînent beaucoup de soldats. Ils exécutent des pas de kenjutsu, plusieurs coup de katana échangés, puis ils reculent. Puis repartent à l'assaut. Les PJ sont invités à laisser leurs armes à l'entrée du palais. Moment d'indécision. Mais ils se soumettent toutefois. La configuration des lieux est désarmante. Ils arpentent des couloirs dont les murs seraient faits de toile de papier, et amovibles. Cela rappelle à certain Yogo Shiro. Arrivés à la salle de réception, ils attendent l'arrivée du gouverneur Shibata. Ce dernier ne fait pas attendre les samouraïs. Il est très éloquent et charismatique. Il va falloir bien choisir ses mots. Meinu lui demandent des comptes d'entrée, sur la réquisition envers les heimins. Sur le fait qu'un seigneur doit protéger son peuple. C'est la stupeur parmi les autres PJ. Le gouverneur reste passif face à cela. Il propose donc à Meinu d'en parler au maître des secrets, qui lui a donné ces ordres. Et qu'elle n'hésite pas à lui suggérer comment diriger son clan. La ville est en danger. Ces heimins ne valent rien. Si c'était des heimins qui s'occupaient de la récolte, ça aurait été différent. Et puis ils seront sans doute mieux en sécurité au delà qu'ici. La tension est palpable, malgré le masque froid du gouverneur. Les PJ interviennent en faveur de leur amie. Face à tant de loyauté, le gouverneur fait mine de passer l'éponge sur ce manquement à l'étiquette envers un supérieur, et au fait de l'avoir remis en cause devant d'autres samouraïs. Les PJ propose leur aide à Shibata, espérant ainsi sauver leurs amies. Ce dernier accepte avec plaisir. Car justement, il y a une affaire qui se déroule actuellement dans Beiden qui l'inquiète un peu. Des produits circuleraient sur le marché noir, alors que la réquisition a été "efficace". Il n'en dit pas plus, il espère que les samouraïs trouveront quelque chose rapidement. Il a refusé de confier cela à ses hommes, préférant qu'ils se concentrent sur leurs entraînements. Tout cela semble louche aux PJ. C'est évasif, Shibata n'a pas l'air d'avoir tout dit pour cette quête. Ils devront se débrouiller. Les samouraïs prennent congé, ils n'hésiteront pas à revenir vers lui rapidement. Meinu elle, quitte la salle tête basse et inclinée, consciente de sa faute. Le gouverneur prend plaisir à la voir partir ainsi.
Les samouraïs décident d'aller fixer un point de chute dans une auberge, pour leur enquête. Quand ils sortent, la nuit est déjà tombée. Le calme sur la place fait place à l'entraînement des troupes, qui ne sont plus là. La lune est cachée derrière d'épais nuages noir, la visibilité est très faible, laissant les PJ dans une ambiance étrange et silencieuse...
Trois petits jdr maisons vous attendent sur mon blog. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques!
http://mk-fe.blogspot.fr/
Avatar de l’utilisateur
bheng
Mystique
Messages : 891
Inscription : lun. avr. 13, 2015 7:17 pm

Re: [CR] [L5R] La légende des Pi-Karo (titre provisoire)

Message par bheng »

La suite , toujours par le Mj

Épisode 6. Complot.

Les PJ se trouvent sur la place devant le palais de Beiden, où il règne une certaine obscurité. Ils décident d'aller à l'auberge la plus proche. Ils ne firent que quelques part que lorsqu'une torche s'allume dans les ténèbres, tenu par un soldat du scorpion. Plusieurs autres torches s'allument ensuite, révélant ainsi l'encerclement du groupe par d'autres soldats fortement en nombre. Un samouraï s'avance parmi eux. Il regarde Bayushi Meinu. Il lui dit qu'à travers toute l'histoire du clan, ses membres ont su rester loyaux, quels que soient les conséquences. Même lorsque les ordres ont été de renversés le fils du Ciel, et qu'ils en ont payés les conséquences, les membres ont su rester loyaux et solidaires envers le clan. Il conclue en posant une question au PJ Meinu : quel est donc la vertu principale du clan du Scorpion. Meinu, agacée répond par la loyauté. À sa réponse, tous les soldats présents sur la place se prosternent. Les PJ ne comprennent pas. Ils entendent une voix derrière eux et se retournent. Ils comprennent donc la raison de la réaction des soldats. Le gouverneur Bayushi Shibata se trouve à un balcon placé au dessus d'eux. Ses propos sont implacables et sonnent le glas pour Meinu. Pour avoir manqué de respect à son supérieur devant des samouraïs d'autres clans, pour l'avoir dit ce qu'il devrait faire, pour avoir remis en cause les ordres donnés par le champion du scorpion, tout cela ne peut être toléré dans un tel moment où le clan est en danger. Au delà de s'être ridiculisée elle même, elle a également ridiculisé son clan devant les autres. Cela ne peut être toléré. Ni pardonné. Shibata condamne la samouraï au bosquet des traîtres, un arbre très ancien situé vers Kyuden Bayushi. Tous les traitres du clan y finissent, leurs âmes sont enfermées à tout jamais dans l'arbre par des shugenja, les écorces et les branches torturées infligeront milles tourments à leurs hôtes pour l'éternité. Pour un clan qui vénère la loyauté, tout écart de conduite doit être châtié afin de servir d'exemples. Meinu semble résignée et accepte son sort. Toutefois, son compagnon Reju intervient en sa faveur. Pour lui, dans un moment aussi critique, le clan du scorpion a besoin de toutes ses forces vives et laisser ainsi une chance à la samouraï de se racheter peut s'avérer être plus intéressant que la condamner. Les autres PJ retiennent leurs souffles. Cette intervention peut les condamner tous, le gouverneur n'étant pas d'humeur à la clémence. D'autant plus qu'ils ont tous, à l'exception de Reju, lâché Meinu. Cette dernière prend la parole et dit à la grue que cela ne sera pas nécessaire, elle accepte son châtiment, que le groupe ne doit pas être mêlé à cela. Elle remit ses armes et disparait avec les gardes, laissant ainsi le groupe seul à nouveau dans les ténèbres.

Quittant la place, les PJ finissent par repérer une auberge, la perle de Beiden. À l'intérieur ils découvrent une table avec 4 soldats du scorpion. Ces derniers lèvent à peine la tête à leurs entrées. À l'autre bout de la salle, deux personnes sont en train de discuter discrètement. À leur mon, il s'agirait d'un Yasuki et d'un Yoritomo. Rokudenashi et Kyoma décident d'aller les voir. À une autre table se trouve une jeune samouraï de la licorne, Reju décide Les autres à prendre place à une table. Le PJ mante est ravi de découvrir un compatriote aussi loin de leurs terres. Le PNJ se nomme Yoritomo Eihiko. C'est un marchand installé depuis quelques années à Beiden. Il s'inquiète de la tension entre le lion et le scorpion, les rumeurs d'un siège imminent nuisent gravement aux affaires. Il s'estime toutefois heureux de ne pas craindre de voir ses marchandises réquisitionnées, comme son homologue, Yasuki Tsukijen. Ce dernier a traversé le col récemment depuis les terres du lion. Il n'a pas pu revenir dans le sud à temps. Il se retrouve donc au mauvais endroit au mauvais moment, coincé dans la ville de Beiden. En effet le gouverneur l interdit de repartir avec sa marchandise. Il ne peut les réquisitionner car cela créerait un incident diplomatique. Mais il trouvera tôt ou tard le moyen de le faire. De plus, des tensions avec le clan du crabe au sud n'arrangent en rien sa situation. Conscient au fur et à mesure de l'atmosphère au sein de la ville, les PJ demandent aux marchands s'ils n'ont pas connaissance d'un marché noir dans Beiden, des produits qui continuent à circuler malgré la réquisition de Shibata qui a été efficace.
Trois petits jdr maisons vous attendent sur mon blog. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques!
http://mk-fe.blogspot.fr/
Répondre