Sundered World : Citadelle

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Matam42
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Sundered World : Citadelle

Message par Matam42 »

Ce soir, j'ai lancé une campagne estivale A Sundered World, une extension de DW auquel j'ai mis des bouts d'Oltréé dedans pour jouer en West Marches (vous pouvez monter ou rejoindre une expédition ici, on joue avec roll20 et discord).
Les joueurs ont fait une cité bien étrange et surprenante, si leur alignement indiqué de marquer de l'xp pour être honteusement lâche, c'était réussi et j'encore plus d'idée qu'avant la séance d'intrigues à balancer aux courageux.

La Citadelle, la cité volante pirate s'est crashée dans une terre inconnue. Ses mécanismes secrets de rouage à eaux ont fait défaut et de l'eau sous pression a jailli de sa carcasse. Cinq de ses citoyens, Tali, le sorcier T'pual, Velt, le duéliste scion, Ichabol, le shaman de la paresse, Ajit, le maître de guerre tarchon et Stian, le nomade kobold ont courageusement fui la catastrophe vers les bois environnant pour se faire accueillir par une volée de flèches elfiques. Un mort déchiré par un esprit violent et un otage plus tard, les aventuriers partait pour le village le plus proche surnommé l'Oublié. Sur place, ils rencontrèrent des esprits ayant fui les bois elfiques tant sous la menace des fées que de celle d'autres créatures dont l'identité fut perdue. Ils décidèrent de profiter de l'hospitalité des esprits pour établir le campement.
Dernière modification par Matam42 le lun. juil. 03, 2017 11:22 am, modifié 1 fois.
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Sakagnôle
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Re: Sundered World : Citadelle

Message par Sakagnôle »

Matam42 a écrit : lun. juil. 03, 2017 1:09 am j'ai lancé une campagne estivale A Sundered World, une extension de DW auquel j'ai mis des bouts d'Oltréé dedans pour jouer en West Marches
:lol: :lol: hahaha Soooo CasusNo^^

En tout cas je vais suivre Sundered World m'intrigue et j'ai voir Oltrée à l'oeuvre est toujours un plaisir!

Bonne campagne!
Vous ne l'avez sans doute pas remarqué mais j'ai changé mon avatar!
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Ioucounou
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Re: Sundered World : Citadelle

Message par Ioucounou »

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Matam42
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Re: Sundered World : Citadelle

Message par Matam42 »

C'est pourtant l'inverse, je joue en tenant compte du background avec les règles suggérées par l'auteur du jeu. West Marches, c'est une manière de réaliser ses campagnes sand box où les aventuriers ne sont pas fixes, la séance de jeu non plus, qui veut monte des expéditions. Pour Oltréé, je l'utilise simplement comme boite à outil pour remplir mon bac à sable.
Après, tous mes mots clés sont casussien, je le reconnais. :mrgreen:
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Sakagnôle
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Re: Sundered World : Citadelle

Message par Sakagnôle »

très intéressant ce concept des west marches... connaissais pas; mon niveau d'anglais étant mauvais si tu as du matos en VF à partager je suis preneur...
Bon jeu !
Vous ne l'avez sans doute pas remarqué mais j'ai changé mon avatar!
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Matam42
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Re: Sundered World : Citadelle

Message par Matam42 »

Deuxième aventure de ma campagne. J'ai surement fait des fautes, je corrigerai au fur et à mesure.

Isthan, Shaman T'pual, Altaël, Ishim de la mort magelame, Gavius, scion bretteur, Naholg, Psioniste s'associèrent avec Ichabol, le shaman de la paresse pour explorer l'intérieur du ziggourat de la Cité Oubliée. Après l'ascension de la pyramide, les aventuriers arrivèrent dans une salle aux colonnes massives avec en son centre, un esprit d'ourse humanoïde massive reconnaissable à son œil borgne. Elle trônait sur un fauteuil fait d'ossement et discutait avec d'autres esprits animaliers dont la variété était digne d'un zoo. Naholg les interrompit et communiqua par télépathie avec ce qui se révéla être Enrica. L'Ourse accepta leur volonté d'explorer les souterrains de la tour et d'accomplir le rituel. La communication par la pensée était imprécise et Naholg fut incapable de savoir si c'était eux seuls ou ensemble avec les esprits que le rite était à effectuer. Elle les guida néanmoins vers l'accès au profondeur. Curieux des trésors et intrigués par l'interdiction aux esprits de pénétrer dans la tour, le groupe s'engouffra dans les escaliers qui descendaient vers le donjon. A la suite d'un chat que Ichabol avait appâté à braver l'interdiction contre la promesse d'esprits de souris à grignoter, les pilleurs arrivèrent dans ce qui semblait être un lieu de prière, des restes de bougies ornaient des autels délabrés et une odeur d'encens avait subsisté malgré le temps. Altaël s'approcha d'un cadavre momifié assez grand aux canines proéminentes pour découvrir l'identité des anciens occupants. Fouillant à travers ses vêtements, le corps s'anima et l'attrapa. Ses yeux brillèrent d'une lueur blanche et une fumée sortit de la bouche du défunt pour pénétrer celle d'Altaël. Il sentit sa force vitale s'en aller quand Isthan le planqua au sol, brisant le contact maudit. Inquiets du lieu qu'ils pénétraient, Naholg conseilla d'éviter une pièce où ils sentaient des créatures réclamant des âmes à dévorer. Ils poursuivirent jusqu'à rentrer dans une bibliothèque où Altaël, Gavius et Naholg se piquèrent d'érudition. Si les deux derniers commencèrent à être hébété en lisant leur ouvrage, Altaël ordonna au groupe d'arrêter la lecture, les ouvrages étant maudit par un enchantement sinistre de l'oublie. Naholg conserva néanmoins un exemplaire, curieux de découvrir un moyen de manipuler la mémoire des autres. Sentant un créature féroce sur leur gauche, le groupe pénétra sur leur droite et débouchèrent sur une cantine ravagée par le temps où des esprits de souris se goinfraient d'esprits de nourriture. Ishtan captiva des souris afin d'honorer la dette du groupe avec l'esprit de Chat qui dévora un esprit pendant que Gavius remarqua qu'un corps squelettique tenait en sa main un médaillon. Il l'arracha et reconnut un médaillon orque symbolisant la mort et le renouveau. Il le glissa discrètement dans sa poche. Le groupe fit demi tour et ouvrit la seule porte close qu'ils avaient croisés depuis qu'ils visitaient les profondeurs. Grand mal leur pris, derrière elle se cacher une ourse borgne titanesque en train de dévorer une biche dans une pièce où du sang imbibait les murs, un autel en son fond, symbole orc de la guerre et de la rage berserk. Elle délaissa son repas pour les charger aussi sec. Naholg essaya d'étourdir la créature avec la force de son esprit mais échoua, ne réussissant qu'à attirer la furie de la créature qui envoya Ichabod et Gravius au tapis pour bondir sur lui et commencer à le lacérer. Les pauvres tentèrent d'occire la créature pour libérer leur compagnon qui se vidait de son sang au sol mais chaque tentative se révélait impuissante. Alors que Naholg allait rendre son dernier souffle, dans un éclair de génie, Gavius poussa l'autel qui se brisa au sol, la créature en tombât raide inanimée. Les protagonistes se barricadèrent dans le lieu de culte, Ichabod testa la comestibilité de la créature et finit par proposer un festin de feu l'ourse alors Gavius et Altaël faisait un duel de chifoumi pour savoir qui allait récupérer la khépesh enchantée. Ils l'avaient trouvé auprès d'un cadavre d'orc lacéré par des griffes massives...
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Matam42
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Re: Sundered World : Citadelle

Message par Matam42 »

Ajit, le maître de guerre tarchon, avait assisté Gounagh le « gentil » à lancer sa taverne, Première Marche dans deux maisons au pied du ziggourat, une planche entre ses loggias pour faire la jonction. Rapidement, les fus qu’il protégeait vaillamment se vidèrent au fur et à mesure que les réfugiés affluaient. Il réunit quelque-unes de ses connaissances pour essayer d’établir une route entre les ruines et la Cité Oublié pour en récupérer ses stocks de gnôle comme ses trésors. Yakazaar, un tarchon bedonnant investi d’une faveur des défunts dieux qui partageait sa condescendance envers les autres peuples, la ténébreuse Pia de Terrisnair, chevalière noire servant une entité du Vide, Beli, un pirate étrangement non cupide et Sindara, bretteuse vivace avec qui il s’entraînait à croiser le fer. Après d’âpres négociations avec le marchand véreux Bashaar al Zaraa où Ajit dût se montrer particulièrement menaçant, il négocia un compas tellurique permettant de se guider à travers l’éther sans se perdre en échange du retour d’une cargaison d’acier froid que Bashaar avait dû abandonner à la Citadelle et un pourcentage sur le trafic de la route commerciale. En geste de soutien à l’expédition, Gounagh, fidèle à lui même, offrit une vingtaine de rations passablement avariées à la troupe.
Pour une raison mystérieuse, Yakazaar, piètre observateur, fut nommé éclaireur et ouvrit la marche, escorté de Pia de Terrisnair. A peine une dizaine de minute après avoir quitté le groupe, il marcha sur de la terre meuble qui s’effondra sous son poid et chût quelques mètres plus bas dans une galerie naturelle de grès. Alors que Pia attendait sans faire le moindre effort pour son compagnon, le tarchon entreprit d’essayer de se défaire de la gravité et de voyager dans l’éther par la force de sa pensée. A peine avait-il décoller du sol qu’il ressentit plusieurs mains l’ agripper et le condamner à rester au sol. Pia partit chercher le reste du groupe. Voyant revenir Pia seule et nonchalante, Ajit l’attaqua de sa lance. Elle glissa sur les plaques de l’armure de la chevalière qui répondit d’un crochet gantelet du droit. Puis, détendus par leur passe d’arme, la tension redescendit, Pia expliqua la découverte de l’éclaireur et le groupe partit rejoindre l’éclaireur. Ajit, prévoyant, lui lança une corde pour le sortir de son faux pas et le groupe poursuit sa route ensemble jusqu'à ce que la fatigue se fit sentir. Ils montèrent leur camp dans la lumière sans fin du Monde Mutilé et Yakazaar se proposa comme cuisinier, certainement pour se racheter. Et s’il était un explorateur médiocre, sa cuisine défiait l’ordinaire, il réussit à accommoder le renard bleu et le coyote mauve qu’avait chassé Beli avec la nourriture exécrable offerte généreusement par Gounagh. Repus, le groupe entama une sieste méritée, Beli montant la garde. Le pirate remarqua alors neuf humanoïdes petits et trapus leur courir droit dessus poursuivi par une abomination. Le monstre était une masse informe de chair, de gueules munis d’œils vitreux et de canines acérées, une variété d’excroissance rendant encore plus inquiétante sa taille massive et ses cinq pattes allaient le mener droit sur le groupe. Les fuyards, des nains chargés d’énorme sac à dos, espéraient probablement une protection ou une diversion. Le flibustier alerta ses compagnons qui reprirent leurs armes et se préparèrent à accueillir à leurs risques et périls l’horreur. Il ouvrit la bataille d’un carreau droit dans un œil de la monstruosité. Sindara, enchanté que de l’action s’offrait enfin à lui se rua sur la créature et entreprit l’ascension du monstre en s’aidant de sa main gauche comme d’un piolet, la lacérant au passage. Prêt à clouer une gueule du monstre de sa rapière, son autre main glissa sous le tumulte du rodéo peu orthodoxe. Heureusement, les prières de Yakazaar l’aidèrent à regagner miraculeusement prise et il trancha une excroissance du monstre avant de regagner le sol aspergé d’un liquide verdâtre acide qui lui servait apparemment de sang. Pia chargea la créature agonisante sans lui laisser le moindre répit et lui tailla en pièce ce qui pouvait être considéré comme ses pattes avant. Dans un dernier râle, la créature l’engloutit et c’est sous les yeux émerveillés des nains qu’elle sortit de ses entrailles.
Les nains, miraculeusement sauvés, exclamèrent que Pia ne devait être nulle autre que l’Elue de leur prophétie et c’est alors qu’Ajit les fit étrangement tirer à la courte paille. Le malheureux qui avait le plus petit brin d’herbe apprit de sa sauveuse qu’il avait prestement choisi comme élue souhaitait le sacrifier en l’honneur du Vide. Il tenta de s’enfuir mais trébucha sur la lance du maître de guerre et fut empalé par Pia qui satisfit son entité maléfique. Sitôt mort, Ajit fouilla le sac du défunt et en sortit une magnifique orbe d’électrum. Fennorre, la naine qui semblait parler comme autorité du groupe expliqua alors en bégayant de terreur à Pia qu’ils tentaient de rejoindre l’Oublié pour commercer avec les citadins. Se rappelant qu’un pirate sans trésor n’était pas un vrai pirate, Beli racketta les nains effrayés, leur proposant de se délester d’un peu plus de leurs cargaisons, leur suggérant qu’allégés, ils courront plus vite.
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