[CR] Degenesis, deuxième groupe
Publié : ven. oct. 06, 2017 8:18 pm
Bonjour à tous,
Je viens également poster les CR du groupe pour lequel je fais le MJ. Nous avons joué le scénario du livre de base en deux séances et nous attaquons prochainement "En Ton Sang". Ces CR sont rédigés par un de mes joueurs, et publiés sur notre forum de campagne (il se reconnaîtra peut être s'il passe dans le coin). Je fais un copier-coller sans relecture : bonne lecture !
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"Après un mois passé à Justicienne j'avais commencé à oublier ce que ca faisait de passer sa journée sur la route. Cette auberge n'a pas l'air fameuse, mais ça sera toujours mieux que les trois dernières nuits passées sur le roc de la plaine.
Drole d'endroit que "Le Godet", visiblement le tord boyau local a sa petite réputation. J'en prendrai peut etre un échantillon pour analyse ultérieure. Qui sait ce qu'on peut tuer avec un truc pareil, je devrais pouvoir en faire un herbicide redoutable.
Bref , je n'ai pas écrit depuis notre départ et ça me manquait un peu.
J'ai été surpris quand Kranzler m'a convoqué, mais c'était plutot une bonne nouvelle. Un peu marre de rester cloitré dans l'hopital de la ville, je commençais à m'encrouter.
Visiblement je n'étais pas le seul. Un juge, Brûgend, une chroniqueuse, Olga et une apocalyptique, Thea étaient présent, drôle de tablée. Kranzler n'y est pas allé par quatre chemins, en même temps il n'est pas connu pour cela. Les cultes présents à Justiciennes avaient besoin d'une équipe discrète sans affiliation franche. Ce qui excluait du coup l'emploi de personnes plus expérimentées.
Le briefing a été rapide. Nous devions aller en Purgare enquêter sur la disparition d'un dignitaire local.
Brûgend a ralé un peu pour la forme. Visiblement ça le gratte que ce soient les Spitaliers qui nous aient engagés plutôt que les Juges. Ca lui passera, il a l'air d'avoir un bon fond.
Une chose à laquelle je ne m'attendais pas c'était la réaction de la chroniqueuse. J'ai cru qu'elle allait faire un arrêt cardiaque quand elle a vu l'équipement de communication que nous a remis Kranzler. J'ai vu des mères moins précautionneuses avec leurs bébés que celle la avec son téléphone. Ca promet...
Notre ordre de mission et quelques dinars en poche nous nous apprêtions à partir quand le juge lèva timidement la main. Visiblement il a besoin de l'approbation de ses pairs pour partir. Kranzler prend un air agacé que je dois être le seul à remarquer et lui signifie rapidement que oui il aura une lettre de son boss. Je l'ai connu moins patient le vieux.
Le temps de rassembler quelques affaires et c'est le départ. Visiblement on a quelques jours à faire vers l'ouest avant de bifurquer vers le sud. Pas grand chose à craindre sur la route. Elle est plutôt fréquentée et notre équipe ferait fuir plus d'un affreux. L'ambiance est bonne, j'en profite pour vérifier que mes compagnons vont bien et sont sains. On est parti pour de longs mois ensemble autant faire ça bien.
Thea l'apocalyptique tiens à recevoir un examen "complet", ça m'arrache un sourire, je dois être un vieux con.
Nous arrivons au Godet en fin d'après midi. Visiblement le hameau a connu des jours meilleurs. Un type avec une pétoire et une gamine dans les jambes nous accueille du haut de son mirador. Le bonhomme n'est pas bien grand, s'appelle Magnus et visiblement la gamine est sa femme. J’espère qu'on parle du futur la...
Il nous indique rapidement l'auberge locale ou on devrait pouvoir trouver de quoi manger et dormir.
La batisse ne fait guère envie mais semble entretenue, on devrait réussir a dormir sans prendre une poutre sur la gueule. Encore que si Brûgend ronfle aussi fort qu'hier soir...
La tenancière qui nous accueille a visiblement décidé que boucher ses artères était la seule manière de mourir dignement. Bon elle sourit en nous voyant c'est déja ça. Dans un coin deux chroniqueurs mangent en silence. Etrange de les trouver dans un endroit si reculé.
On commande a manger, la patronne nous sert le tord-boyau local, on manque crever mais on s'en remet. Notre chroniqueuse fait sa sucrée et refuse de boire.
Et au moment ou on va se pieuter la situation part méchemment en couille. Un colosse un peu limité rentre dans l'auberge tout content d'avoir ramené quelques lettres de change à sa mère. Un des chroniqueurs manque avaler sa cuillère et tous les deux se lèvent avec un sale air sur leur trogne.
Ca ne loupe pas, ils commencent à bousculer le gamin qui malgré ses 2m n'en mène pas large. Visiblement les lettres de change qu'il a déposées sur le comptoir sont des fausses. Ils rigolent pas avec ça les chroniqueurs, mais visiblement le môme ne pensait pas à mal et ils en font un peu trop.
Brûgend se lève et leur demande de lever le pied. Ils empoignent leurs armes. Ok il va y avoir un peu d'exercice ce soir. J'ai un doute sur Olga, mais elle se joint rapidement à nous. On bastonne gentillement, un poignet cassé et quelques gnons plus tard les deux chroniqueurs acceptent de s'asseoir pour discuter.
On apprend rapidement que le gamin s'appelle Jadzek et qu'il a reçu ces lettres du chroniqueur local, un certain "Pion". Olga et Brûgend vont interroger ce type pendant qu'on surveille les chroniqueurs (des occulteurs visiblement).
Quand ils reviennent on en apprend un peu plus. Ces lettres de changes viennent d'un ferrailleur un certain "Ferblantier" qui lui même les aurait récupérées dans des ruines non loin d'ici. Selon les dires du ferrailleur c'est un chroniqueur stationné la bas qui les lui aurait fournies. C'est en faisant scanner une de ces lettres que Pion a attiré les occulteurs. Bon je n'ai pas tout compris, sont un peu compliqués à suivre ces gonzes.
Orvos range son journal et souffle la lampe, vraiment ça fait du bien de pioncer dans des draps"
Je viens également poster les CR du groupe pour lequel je fais le MJ. Nous avons joué le scénario du livre de base en deux séances et nous attaquons prochainement "En Ton Sang". Ces CR sont rédigés par un de mes joueurs, et publiés sur notre forum de campagne (il se reconnaîtra peut être s'il passe dans le coin). Je fais un copier-coller sans relecture : bonne lecture !
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"Après un mois passé à Justicienne j'avais commencé à oublier ce que ca faisait de passer sa journée sur la route. Cette auberge n'a pas l'air fameuse, mais ça sera toujours mieux que les trois dernières nuits passées sur le roc de la plaine.
Drole d'endroit que "Le Godet", visiblement le tord boyau local a sa petite réputation. J'en prendrai peut etre un échantillon pour analyse ultérieure. Qui sait ce qu'on peut tuer avec un truc pareil, je devrais pouvoir en faire un herbicide redoutable.
Bref , je n'ai pas écrit depuis notre départ et ça me manquait un peu.
J'ai été surpris quand Kranzler m'a convoqué, mais c'était plutot une bonne nouvelle. Un peu marre de rester cloitré dans l'hopital de la ville, je commençais à m'encrouter.
Visiblement je n'étais pas le seul. Un juge, Brûgend, une chroniqueuse, Olga et une apocalyptique, Thea étaient présent, drôle de tablée. Kranzler n'y est pas allé par quatre chemins, en même temps il n'est pas connu pour cela. Les cultes présents à Justiciennes avaient besoin d'une équipe discrète sans affiliation franche. Ce qui excluait du coup l'emploi de personnes plus expérimentées.
Le briefing a été rapide. Nous devions aller en Purgare enquêter sur la disparition d'un dignitaire local.
Brûgend a ralé un peu pour la forme. Visiblement ça le gratte que ce soient les Spitaliers qui nous aient engagés plutôt que les Juges. Ca lui passera, il a l'air d'avoir un bon fond.
Une chose à laquelle je ne m'attendais pas c'était la réaction de la chroniqueuse. J'ai cru qu'elle allait faire un arrêt cardiaque quand elle a vu l'équipement de communication que nous a remis Kranzler. J'ai vu des mères moins précautionneuses avec leurs bébés que celle la avec son téléphone. Ca promet...
Notre ordre de mission et quelques dinars en poche nous nous apprêtions à partir quand le juge lèva timidement la main. Visiblement il a besoin de l'approbation de ses pairs pour partir. Kranzler prend un air agacé que je dois être le seul à remarquer et lui signifie rapidement que oui il aura une lettre de son boss. Je l'ai connu moins patient le vieux.
Le temps de rassembler quelques affaires et c'est le départ. Visiblement on a quelques jours à faire vers l'ouest avant de bifurquer vers le sud. Pas grand chose à craindre sur la route. Elle est plutôt fréquentée et notre équipe ferait fuir plus d'un affreux. L'ambiance est bonne, j'en profite pour vérifier que mes compagnons vont bien et sont sains. On est parti pour de longs mois ensemble autant faire ça bien.
Thea l'apocalyptique tiens à recevoir un examen "complet", ça m'arrache un sourire, je dois être un vieux con.
Nous arrivons au Godet en fin d'après midi. Visiblement le hameau a connu des jours meilleurs. Un type avec une pétoire et une gamine dans les jambes nous accueille du haut de son mirador. Le bonhomme n'est pas bien grand, s'appelle Magnus et visiblement la gamine est sa femme. J’espère qu'on parle du futur la...
Il nous indique rapidement l'auberge locale ou on devrait pouvoir trouver de quoi manger et dormir.
La batisse ne fait guère envie mais semble entretenue, on devrait réussir a dormir sans prendre une poutre sur la gueule. Encore que si Brûgend ronfle aussi fort qu'hier soir...
La tenancière qui nous accueille a visiblement décidé que boucher ses artères était la seule manière de mourir dignement. Bon elle sourit en nous voyant c'est déja ça. Dans un coin deux chroniqueurs mangent en silence. Etrange de les trouver dans un endroit si reculé.
On commande a manger, la patronne nous sert le tord-boyau local, on manque crever mais on s'en remet. Notre chroniqueuse fait sa sucrée et refuse de boire.
Et au moment ou on va se pieuter la situation part méchemment en couille. Un colosse un peu limité rentre dans l'auberge tout content d'avoir ramené quelques lettres de change à sa mère. Un des chroniqueurs manque avaler sa cuillère et tous les deux se lèvent avec un sale air sur leur trogne.
Ca ne loupe pas, ils commencent à bousculer le gamin qui malgré ses 2m n'en mène pas large. Visiblement les lettres de change qu'il a déposées sur le comptoir sont des fausses. Ils rigolent pas avec ça les chroniqueurs, mais visiblement le môme ne pensait pas à mal et ils en font un peu trop.
Brûgend se lève et leur demande de lever le pied. Ils empoignent leurs armes. Ok il va y avoir un peu d'exercice ce soir. J'ai un doute sur Olga, mais elle se joint rapidement à nous. On bastonne gentillement, un poignet cassé et quelques gnons plus tard les deux chroniqueurs acceptent de s'asseoir pour discuter.
On apprend rapidement que le gamin s'appelle Jadzek et qu'il a reçu ces lettres du chroniqueur local, un certain "Pion". Olga et Brûgend vont interroger ce type pendant qu'on surveille les chroniqueurs (des occulteurs visiblement).
Quand ils reviennent on en apprend un peu plus. Ces lettres de changes viennent d'un ferrailleur un certain "Ferblantier" qui lui même les aurait récupérées dans des ruines non loin d'ici. Selon les dires du ferrailleur c'est un chroniqueur stationné la bas qui les lui aurait fournies. C'est en faisant scanner une de ces lettres que Pion a attiré les occulteurs. Bon je n'ai pas tout compris, sont un peu compliqués à suivre ces gonzes.
Orvos range son journal et souffle la lampe, vraiment ça fait du bien de pioncer dans des draps"