La tombe des horreurs

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Chestel
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Re: La tombe des horreurs

Message par Chestel »

Brand a écrit : sam. mars 10, 2018 6:29 pmTu saurais me dire lesquels ?
J'espère que c'est bien des pieges de la tombe des horreurs...
Spoiler:
la bouche de désintégration au bout du 1er couloir. On a perdu un perso, ayant mal posé les questions de divination. En ne le voyant ni revenir ni communiquer, on a compris qu'il ne fallait pas passer par là...et on a compris qu'il fallait oublier nos reflexes

Spoiler:
le passage secret dans une des fosses. Qui aurait pensé à regarder là ? Surtout que les pieges avaient été détectés et évités avec succès et non désamorcés car un truc nous poursuivait

 
« La guerre, c’est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas. » (Paul Valéry)
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Papyrolf
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Re: La tombe des horreurs

Message par Papyrolf »

Oui c’en est bien ;)
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Brand
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Re: La tombe des horreurs

Message par Brand »

Yep. Le second piège dont tu parles est pour moi une des "fulgurances" de ce module. Cela arrive lors de la troisième occurrence d'une même séquence, et il est expliqué dans le texte que les joueurs vont justement baisser leur garde à cause de cette répétition. A notre table, c'est exactement ce qui s'est passé : le joueur qui incarnait le voleur l'a même dit explicitement une fois arrivé dessus. Même si le ressort psychologique est connu, j'ai été assez bluffé. Par contre, du coup, à un moment ils étaient coincés et il ne rester que ces endroits là où avancer (à part les arches et l'autre piège que tu évoques) et ils ont mis du temps un peu à trouver le passage en question. J'ai du un peu les aiguiller, mais rien de méchant, pour que cela ne dure pas trop.
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Silenttimo
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Re: La tombe des horreurs

Message par Silenttimo »

Expérience assez similaire à celle de @Paiji , y compris les souvenirs un peu lointains !

J'ai joué ce scénario il y a bien longtemps (30 ans environ, je dirais vers 1987-88), et mes souvenirs sont donc un peu flous.
Le MD était sévère, mais assez juste. Il n'avait pas de volonté de tuer les persos, mais ne tentait pas de corriger nos erreurs manifestes, tout en laissant toujours une chance ou échappatoire.

Il y a eu toutefois trois biais :
- nous jouions avec nos persos habituels, donc le MD ne voulait pas forcément massacrer l'équipe ;
- nous étions ados, on ne jouait pas tellement sur la ruse / réflexion, y compris le MD, et en outre, le groupe devait bien être composé de 8 joueurs, donc autant de PJ et peut-être 1-2 PNJ ;
- le MD avait pour 1ère langue l'allemand, donc il y a des trucs qui lui échappaient et/ou qu'il a corrigés en cours (exemple à suivre).

Spoiler:
- Je me souviens bien très bien du faux couloir d'entrée qui s'effondre, et le fait que cela ait nécessité une course contre la montre et quelques jets de dextérité ou sauvegarde, et occasionné les premières blessures.

- Je me souviens bien de ce long couloir qui ne mène nulle part et s'ouvre sur un puits de flammes : là encore, des jets de dex ou sauvegarde, un sort lévitation (ou vol) du mage pour sauver le seul perso qui chutait, un sentiment de danger mortel et d'urgence.

- (EDIT) J'ai des souvenirs de la fameuse "bouche" grimaçante et d'une salle piégée avec un squelette tenant quelque chose, salle dans laquelle il ne faut surtout pas entrer !

- Le combat final contre la demi-liche : le fait que sous une forme ou une autre (parchemin, mémorisé, ou que sais-je encore), moi ranger (et mes quelques sorts de mage, AD&D1 oblige ; on parlait encore de range, pas de rôdeur), le mage, le voleur, on disposait de quelques sorts "fracassement", l'un des rares sorts susceptibles de blesser la demi-liche. Cela faisait 3-4 rounds qu'on tentait un peu tout avec déjà 1-2 personnages "absorbés". Le MD germanophone, après un premier "fracassement" (AD&D venait de voir le PHB traduit, donc on fonctionnait encore en VO / VF), a fini par faire le lien entre "fracassement" et "shatter", mais pas dès le premier, donc il a de mémoire fait un léger retour en arrière. De mémoire, il y avait aussi une arme qui, brandie par un LB, pouvait affecter la demi-liche, ce qu'a fait mon ranger. 

Ce n'est pas mon meilleur souvenir de partie de l'époque, mais je n'ai pas des tonnes de souvenirs hyper précis de mes toutes premières années de JdR (1984-88, en gros), car on enfilait les scénarios (essentiellement MeGa, AD&D1 / D&D, et un peu l'œil noir et 2-3 autres trucs joués de rares parties, type Légendes des 1001 nuits, AdC, Runequest...) sans chercher à construire un cadre de campagne, un récit cohérent et dans le temps pour nos personnages, mais plus pour progresser en niveaux / puissance.
Du coup, "Tomb of horrors" a été un scénario parmi d'autres, comme certains scénarios de Casus Belli V1 (ah, la "créature du marais"), "queen of the demonweb pit", le B2 "keep on the borderlands" ou "hidden shrine of Tamoachan" pour ceux que je suis presque sûr d'avoir joués.

Cela a un peu changé quand nous avons commencé à nous pencher davantage sur le récit (y compris dans les jeux âpres) et sur la cohérence de nos personnages, au lycée puis pendant mes études supérieures : Stormbringer, Hawkmoon, AD&D1 (puis AD&D2), AdC, Paranoïa, et une poignée d'autres jeux joués occasionnellement (INS/MV notamment).
AD&D restait l'incontournable : tous les rôlistes que je fréquentais alors y avait un minimum de repères et d'expériences, donc nous y jouions beaucoup, c'était notre "plus petit commun dénominateur".

Du coup, je n'ai jamais traîné mes guêtres à Warhammer ou dans les jeux du MdT.
Bon, je digresse un peu...
"Mieux est de ris que de larmes écrire, pour ce que rire est le propre de l'homme" (Rabelais)

Fan de ciné muet et US :
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