[CR] Hârn via Twitter
Publié : ven. juin 29, 2018 11:25 am
Je teste (comme Emojk l'a fait avec bien plus de succès) le jdr par Twitter. J'ai une unique joueuse.
J’ai envie d’essayer moi aussi un petit Donj’ via Twitter.
=====
Vous êtes dans une auberge... Vous buvez avec des inconnus. Vous buvez quoi ?
Une horchata soyeuse faite par l'aubergiste, relevée par quelques gouttes d'une eau-de-vie que j'ai gagnée aux cartes contre un aristocrate arrogant (je conserve la jolie mais ostentatoire flasque en argent qui abrite ce chaleureux breuvage dans la poche intérieure de ma cape).
Ce soir est un doux soir d’automne. Les autres clients se montrent assez volubiles et plusieurs d’entre eux viennent tailler le bout de gras. Tu fais ainsi connaissance du boucher du quartier, d’un tailleur, de deux dockers, d’une couturière et de l’entraîneuse du bar.
La question revient plusieurs fois : tu n’as pas l’air trop du coin. Qu’est-ce qui t’amènes à Golotha, capitale du royaume de Rethem ?
Moi ? C'est très simple... je viens chercher gloire et fortune. Il paraît que la ville est riche. La ville d'en-dessus... mais surtout celle d'en-bas ! J'ai ouï-dire que certains clients connaissent l'entrée de la citadelle des catacombes de Golotha.
A cette évocation, tu jettes immédiatement un froid. Des regards effrayés te dévisagent et certains font un geste de la main, discret, comme pour conjurer un sort.
Un raclement de gorge se fait entendre et une femme que tu n’avais pas vue te fait signe de t’asseoir près d’elle.
Elle parle à voix basse alors que certains quittent la pièce.
« Bien fol qui se risquerait à pénétrer les catacombes... La fin du Jihad Balshan y a laissé des choses... Des choses affamées, qui ne sont plus nourries par les morprêtres de Morgath.
Cependant...
... le coeur de la déesse Peoni aurait été caché par les prêtres il y a bien longtemps. Je donnerais forte récompense pour le récupérer! »
La déesse des récoltes Peoni est interdite de culte dans le Rethem. L’inconnue grave au fond de son écuelle vide un plan.
«Voici une entrée.»
"Huum... plus c'est compliqué et potentiellement mortel, mieux ça paye ! Mais, sans indiscrétion, pourquoi le culte de cette déesse est-il interdit ? Les récoltes, c'est plutôt quelque chose de positif, non ?"
Même si ce n’est plus la religion officielle locale, Morgath dieux de la mort et de la corruption, reste fortement vénéré. Officiellement, le Rethem est voué à Agrik, dieu du feu, de la guerre et du pillage.
Peoni, ma déesse pacifique des récoltes et de la fertilité
est l’ennemie de ces deux là, avec Larani, déesse de la chevalerie et de la bataille. Mais j’entends que je me suis trahie. (Coup d’oeil alentour) Aiderez-vous le culte secret de Peoni à retrouver notre relique sacrée ?
Nous sommes prêts à payer plus que ce que me trahir vous rapporterait.
Ce n'est pas mon genre de jouer les sauveuses (tant que ça paye, tout me va hein) mais je sens que je n'ai plus guère le choix de toute façon si je veux sortir en vie d'ici... j'imagine que le "nous" est assis.e tout près ?
Dites-m'en plus sur la citadelle, l'entrée et le coeur
« L’entrée se trouve dans les jardins du Temple de Morgath, sur l’île aux Dieux. Il vaudra mieux y aller de jour. Une grille oubliée derrière un buisson ouvre sur un passage qui est une ancienne chute pour les ‘restes de sacrifices’. Elle n’est plus usitée mais ouvre encore. »
« On sait que le Coeur a été placé ‘dans la bouche de Morgath’. Ce doit être une statue majeure au centre du dédale.
Je n’ai pu m’empêcher d’apercevoir votre flasque. Si vous me la confiez (elle sort une fiole) je peux la remplir d’un breuvage utile... »
(Petite hésitation puis haussement d'épaules) "Tant que cela ne m'envoie pas rejoindre mes ancêtres... Et puisqu'on en est à établir le contrat de travail, je peux me présenter : je suis Kadala, des hautes forêts de Magddhar, aventurière libre, un peu voleuse si besoin"
« Ce breuvage vous rendra la santé si vous en buvez une lampée. N’en abusez cependant pas : trop en prendre peut avoir des effets... inconvenants.
Enchantée de vous rencontrer. Je suis Erlevine, prétresse de Peoni, de l’Ordre du Baume.
Nous nous retrouverons ici. »
Erlevine remplit ta flasque ouvragée de son étrange breuvage doré. Elle paie aussi tes consommations.
"A bientôt, j'espère."
Elle se lève et s'en va.
"A bientôt... j'y compte bien !".
Kadala finit de siroter sa horchata, repassant en mémoire le contenu de sa besace (de quoi manger, panser les plaies, faire du feu, quelques crochets de voleur, une bougie de suif, une amulette en argent massif et sapin baumier... et ce brevage)
Le soleil commence à pointer à l'Est. Suivant les recommandations de sa cliente, Kadala se met en route pour entrer dans la citadelle de jour.
De jour la ville et ses rues tortes aux maisons à colombages hautes de pignon est nettement moins inquiétante. La brume qui s'élève de la Thard se pare des lueurs dorées du matin en s'enroulant autour de tes bottes.
Tu longes le canal de l'Ukedela en direction de l'île aux dieux
Ton chemin te dirige vers l'île de Rusu, au nord est. Il est encore tôt et tu te mêles à la foule des croyants matutinaux qui se rendent au temple d'Agrik. Les gens sont vêtus de couleurs orange, rouge, brune pour rappeler les flammes. Certains ont les cheveux couverts de cendres
Tu sais que l'île comporte plusieurs temples de Agrik, dont un des plus grands de tout Hârn. Seul deux autres religions ont un temple là : Morgath et Halea, déesse du commerce et des plaisirs, qui a toujours d'enthousiastes croyants, surtout chez les bourgeois et les marchands.
Le culte d'Halea est toléré comme un mal nécessaire par les divers cultes d'Agrik, nettement plus austères.
Son temple s'accompagne de l'unique maison de courtisanes de Golotha, le Palais des 5 Plaisirs, réservé à la noblesse.
Il y a aussi un médecin, Horab d'Ardiris, aux compétences si célèbres que même toi en as entendu parler. Il paraît qu'il pourrait guérir un patient de son propre décès, si tant est qu'on le paie assez.
Alors que tu passes le pont menant à l'île fortifiée, dans le cri des mouettes et des pécheurs déjà au travail, tu vois l'imposant temple octogonal d'Agrik et, derrière lui, la masse sombre et angoissante, sans fenêtres, du grand temple dédié au dieu maudit.
J’ai envie d’essayer moi aussi un petit Donj’ via Twitter.
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Vous êtes dans une auberge... Vous buvez avec des inconnus. Vous buvez quoi ?
Une horchata soyeuse faite par l'aubergiste, relevée par quelques gouttes d'une eau-de-vie que j'ai gagnée aux cartes contre un aristocrate arrogant (je conserve la jolie mais ostentatoire flasque en argent qui abrite ce chaleureux breuvage dans la poche intérieure de ma cape).
Ce soir est un doux soir d’automne. Les autres clients se montrent assez volubiles et plusieurs d’entre eux viennent tailler le bout de gras. Tu fais ainsi connaissance du boucher du quartier, d’un tailleur, de deux dockers, d’une couturière et de l’entraîneuse du bar.
La question revient plusieurs fois : tu n’as pas l’air trop du coin. Qu’est-ce qui t’amènes à Golotha, capitale du royaume de Rethem ?
Moi ? C'est très simple... je viens chercher gloire et fortune. Il paraît que la ville est riche. La ville d'en-dessus... mais surtout celle d'en-bas ! J'ai ouï-dire que certains clients connaissent l'entrée de la citadelle des catacombes de Golotha.
A cette évocation, tu jettes immédiatement un froid. Des regards effrayés te dévisagent et certains font un geste de la main, discret, comme pour conjurer un sort.
Un raclement de gorge se fait entendre et une femme que tu n’avais pas vue te fait signe de t’asseoir près d’elle.
Elle parle à voix basse alors que certains quittent la pièce.
« Bien fol qui se risquerait à pénétrer les catacombes... La fin du Jihad Balshan y a laissé des choses... Des choses affamées, qui ne sont plus nourries par les morprêtres de Morgath.
Cependant...
... le coeur de la déesse Peoni aurait été caché par les prêtres il y a bien longtemps. Je donnerais forte récompense pour le récupérer! »
La déesse des récoltes Peoni est interdite de culte dans le Rethem. L’inconnue grave au fond de son écuelle vide un plan.
«Voici une entrée.»
"Huum... plus c'est compliqué et potentiellement mortel, mieux ça paye ! Mais, sans indiscrétion, pourquoi le culte de cette déesse est-il interdit ? Les récoltes, c'est plutôt quelque chose de positif, non ?"
Même si ce n’est plus la religion officielle locale, Morgath dieux de la mort et de la corruption, reste fortement vénéré. Officiellement, le Rethem est voué à Agrik, dieu du feu, de la guerre et du pillage.
Peoni, ma déesse pacifique des récoltes et de la fertilité
est l’ennemie de ces deux là, avec Larani, déesse de la chevalerie et de la bataille. Mais j’entends que je me suis trahie. (Coup d’oeil alentour) Aiderez-vous le culte secret de Peoni à retrouver notre relique sacrée ?
Nous sommes prêts à payer plus que ce que me trahir vous rapporterait.
Ce n'est pas mon genre de jouer les sauveuses (tant que ça paye, tout me va hein) mais je sens que je n'ai plus guère le choix de toute façon si je veux sortir en vie d'ici... j'imagine que le "nous" est assis.e tout près ?
Dites-m'en plus sur la citadelle, l'entrée et le coeur
« L’entrée se trouve dans les jardins du Temple de Morgath, sur l’île aux Dieux. Il vaudra mieux y aller de jour. Une grille oubliée derrière un buisson ouvre sur un passage qui est une ancienne chute pour les ‘restes de sacrifices’. Elle n’est plus usitée mais ouvre encore. »
« On sait que le Coeur a été placé ‘dans la bouche de Morgath’. Ce doit être une statue majeure au centre du dédale.
Je n’ai pu m’empêcher d’apercevoir votre flasque. Si vous me la confiez (elle sort une fiole) je peux la remplir d’un breuvage utile... »
(Petite hésitation puis haussement d'épaules) "Tant que cela ne m'envoie pas rejoindre mes ancêtres... Et puisqu'on en est à établir le contrat de travail, je peux me présenter : je suis Kadala, des hautes forêts de Magddhar, aventurière libre, un peu voleuse si besoin"
« Ce breuvage vous rendra la santé si vous en buvez une lampée. N’en abusez cependant pas : trop en prendre peut avoir des effets... inconvenants.
Enchantée de vous rencontrer. Je suis Erlevine, prétresse de Peoni, de l’Ordre du Baume.
Nous nous retrouverons ici. »
Erlevine remplit ta flasque ouvragée de son étrange breuvage doré. Elle paie aussi tes consommations.
"A bientôt, j'espère."
Elle se lève et s'en va.
"A bientôt... j'y compte bien !".
Kadala finit de siroter sa horchata, repassant en mémoire le contenu de sa besace (de quoi manger, panser les plaies, faire du feu, quelques crochets de voleur, une bougie de suif, une amulette en argent massif et sapin baumier... et ce brevage)
Le soleil commence à pointer à l'Est. Suivant les recommandations de sa cliente, Kadala se met en route pour entrer dans la citadelle de jour.
De jour la ville et ses rues tortes aux maisons à colombages hautes de pignon est nettement moins inquiétante. La brume qui s'élève de la Thard se pare des lueurs dorées du matin en s'enroulant autour de tes bottes.
Tu longes le canal de l'Ukedela en direction de l'île aux dieux
Ton chemin te dirige vers l'île de Rusu, au nord est. Il est encore tôt et tu te mêles à la foule des croyants matutinaux qui se rendent au temple d'Agrik. Les gens sont vêtus de couleurs orange, rouge, brune pour rappeler les flammes. Certains ont les cheveux couverts de cendres
Tu sais que l'île comporte plusieurs temples de Agrik, dont un des plus grands de tout Hârn. Seul deux autres religions ont un temple là : Morgath et Halea, déesse du commerce et des plaisirs, qui a toujours d'enthousiastes croyants, surtout chez les bourgeois et les marchands.
Le culte d'Halea est toléré comme un mal nécessaire par les divers cultes d'Agrik, nettement plus austères.
Son temple s'accompagne de l'unique maison de courtisanes de Golotha, le Palais des 5 Plaisirs, réservé à la noblesse.
Il y a aussi un médecin, Horab d'Ardiris, aux compétences si célèbres que même toi en as entendu parler. Il paraît qu'il pourrait guérir un patient de son propre décès, si tant est qu'on le paie assez.
Alors que tu passes le pont menant à l'île fortifiée, dans le cri des mouettes et des pécheurs déjà au travail, tu vois l'imposant temple octogonal d'Agrik et, derrière lui, la masse sombre et angoissante, sans fenêtres, du grand temple dédié au dieu maudit.