[CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

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Sammael99
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[CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Le week-end dernier j'ai commencé une petite campagne de Warhammer v4 avec mon fils et un de ses copains (15 ans tous les deux). C'était une très chouette partie, malgré une lourdeur mécanique du système que j'avais anticipée. Je vais faire le CR de la première partie, et l'idée c'est que les jeunes reprennent le flambeau pour les parties qui suivront.

Je suis nouveau à l'univers de Warhammer, donc je me retrouve à beaucoup improviser sur la base des éléments de background que je connais. Désolé pour les puristes si ce n'est pas tout à fait canon, du coup, l'essentiel pour moi c'est que mes deux ados y croient.
Dernière modification par Sammael99 le lun. oct. 15, 2018 4:50 pm, modifié 1 fois.
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Re: Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Dramatis Personae

Markus est un jeune guerrier-prêtre de Sigmar. Il est natif d'Übersreik, ses parents tenaient une petite ferme à quelques lieues de la ville. Il a des bons souvenirs de sa petite enfance, même si ce dont il se souvient surtout ce sont les disputes avec son père à l'adolescence. Markus voulait découvrir le monde, ses yeux brillaient à l'écoute des merveilleuses histoires sur la vie et l'ascension de Sigmar racontées le soir au coin du feu par le Pater Günther, un ami de son père et membre du Temple de Sigmar.

Et puis il y eut cette fameuse nuit, qui ramène encore un goût de cendres à la bouche de Markus à chaque fois que les cauchemars lui rendent visite, et c'est fréquent. Il avait quitté la table du dîner en claquant la porte, une fois encore en colère contre son père, qui ne voulait rien entendre de ses envies de voyage, d'horizons lointains. "Tu reprendras la ferme avec moi, un point, c'est tout!"

Il avait erré dans les champs avoisinants, marmonnant sa colère, perdu dans ses pensées. Il se croyait malheureux. C'est l'odeur de brûlé dans la brise du soir qui le fit sortir de son mouron. Soudain inquiet, il se mit à courir vers la ferme. Il vit les flammes au loin avant de voir le bâtiment. Il se rua vers le brasier et aperçut par l'embrasure de la porte les corps de son père et de sa mère. Il pouvait distinguer des blessures et du sang. C'est alors qu'une silhouette sortit de la maison en feu, vision d'horreur: un humanoïde à tête de rat, un Skaven des anciennes légendes.

Pris d'une panique incontrôlable, Markus courut en direction du hameau le plus proche, mais les paysans accouraient déjà, attirés par les flammes. Du reste de la nuit il n'a plus de souvenirs précis, juste des images fugaces. La seule chose qui reste gravée au plus profond de sa mémoire, c'est le moment ou la vieille Martha, en pleurs, vint lui dire que le corps de sa soeur n'avait pas été retrouvé dans les décombres.

Le Pater Günther l'accueillit au Refuge des Orphelins de Sigmar dont il s'occupait. De ces semaines de douleur et de culpabilité, Markus n'a pas non plus beaucoup de souvenirs. Il ne sait plus précisément si c'est à sa demande ou sur une suggestion du Pater qu'il a décidé de rejoindre l'ordre des Marteaux d'Argent, une secte de prêtres-guerriers.

Markus a donc quitté Übersreik pour rejoindre le monastère du Marteau d'Argent non loin de Worlitz. S'en sont suivies plusieurs années de classes, de privations, d'entraînements et de camaraderie. Markus a finalement été admis parmi les rangs des novices et a pu commencer son Pérégrinat: il a parcouru le Reikland et même à l'occasion fait des incursions dans le Middenland et le Stirland. Il a vu Merxheim et Dunkelberg.

C'est sur la route entre Stimmingen et Auerswald qu'il a fait une grossière erreur, une erreur de débutant. Il a fait un feu de camp un soir de pluie, et s'est endormi sans protection. Lorsqu'un craquement de branche l'a réveillé, il était trop tard: quatre brigands dont un halfelin le tenaient en joue. Aucune chance de s'en sortir, d'autant que son Marteau de Guerre était de l'autre côté des flammes. Il a été troussé comme un vulgaire roti alors que les brigands fouillaient ses affaires (sans rien y trouver de valable.) C'est alors que le halfelin a, d'un féroce baratin, convaincu les autres de prendre le large et de le laisser exécuter leur otage. "J'ai besoin de m'endurcir, mais je suis encore trop bleu pour faire ça sous vos yeux, vous ne manqueriez pas de critiquer mon style..."

En rigolant, les brigands se sont éloignés, et le halfelin, qui s'est présenté sous le nom de Al' a promptement libéré Markus. "Je cherche une occasion de fuir ces fous furieux depuis la minute ou ils m'ont recruté de force..."

Al', Alexandre Orgevert de son nom complet, est un halfelin grincheux, baratineur hors pair. Il vit de menues arnaques, mais sa spécialité, ce sont les remèdes miracles. Al' est né à Osburg, d'une famille halfeline par trop abondante. Il a perdu le cours des naissances de ses frères et soeurs, et si son enfance n'a pas été malheureuse, il a vite compris que s'il ne trouvait pas sa propre voie il changerait les langes des derniers nés de la famille jusqu'à ses vieux jours. Il a longtemps fait commerce le long du Fleuve Bögen, profitant de la péniche de son amie Vic'. Puis, il y a quelques temps, il a décidé d'élargir ses horizons, et c'est comme ça qu'il a fini vers Auerswald, contraint suite à un pari mal anticipé à rejoindre une bande de brigands à la petite semaine.

Al' et Markus voyagent ensemble. Le jeune prêtre-guerrier ne voit pas d'un très bon oeil les menues entourloupes dont vit Al', mais il n'en apprécie pas moins sa compagnie. Qui plus est, le halfelin lui a sauvé la vie, le fait rire, et il faut bien reconnaître que sa langue volubile les a fréquemment tiré d'ennui. Presque autant qu'elle les a mis dans l'embarras.

Par hasard ou par une impulsion trop longtemps réprimée de la part de Markus, leurs pas se sont dirigés vers Übersreik, où Markus n'a pas remis les pieds depuis neuves longues années. A mesure qu'ils se rapprochent de sa ville natale, il se décide à tenter de faire la lumière sur ce qu'il s'est passé cette fameuse nuit où ses parents sont morts et où sa soeur a disparu.
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Re: Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Le moine errant »

Très sympa. Merci de nous le faire partager.
Pas évident de deviner dans ton CR, ce qui a été joué et ce qui est du background des PJ. Quand ta partie a-t-elle commencé ? A la libération de Markus par Al’ ?
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Re: Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Le moine errant a écrit : lun. oct. 15, 2018 10:54 am
Très sympa. Merci de nous le faire partager.
Pas évident de deviner dans ton CR, ce qui a été joué et ce qui est du background des PJ. Quand ta partie a-t-elle commencé ? A la libération de Markus par Al’ ?

Non, ça c'est uniquement le résultat des séries de questions à la fin de la création de persos.

Le CR a proprement parler commence dès que je poste le prochain post, c'est à dire d'ici pas très longtemps a priori.
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Re: Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Le moine errant »

C'était mon sentiment premier! Excellent petit début, bien dans l'ambiance picaresque (que je me fais) de Warhammer.
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Re: Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Chapitre Premier: De Retour à Übersreik

Une fois les deux compagnons arrivés à la ville, Markus s'est naturellement dirigé vers le Temple de Sigmar. Il sait que son statut de novice des Marteaux d'Argent lui donne accès, si elles sont libres, à des cellules réservées aux membres du culte. Et en effet, Frater Matthaus, acolyte du Culte lui indique qu'ils ont quelques cellules de libres pour les quelques jours à venir, avant qu'une délégation d'Altdorf ne prenne possession des lieux.

- C'est spartiate, lui dit Matthaus en lui montrant les lieux, mais c'est toujours mieux que de dormir dehors, surtout en ces temps d'automne.
- Spartiate, ça me va bien, répond Matthaus. Pourrais-je avoir une entrevue avec le Haut-Prêtre du Temple ?
- Et bien je ne sais pas, répond Matthaus un peu gêné. Le Pater Otto est très occupé, il y a cette délégation qui arrive dans trois jours comme je vous le disais, pour participer à un débat théologique sur les rites de Purification et les versions divergentes qu'on en lit dans l'édition d'Altdorf du Deus Sigmar et dans l'apocryphe de Worlitz.
- J'avoue que ce genre de sujet est bien au-dessus de ma compréhension actuelle des écritures...
- Tout de même pour moi. Sur ce, je vous laisse, mes corvées m'attendent.
- Le Courage de Sigmar !
- Le Courage de Sigmar !

Markus dépose ses quelques affaires, ne conservant que son tabard de novice, blanc sur lequel sont brodés deux marteaux d'argent entrelacés. Il se rend ensuite dans la grande nef du Temple pour prier. Récitant ses psaumes, il ne peut s'empêcher d'admirer tout autour du grand édifice les stations du Chemin de Sigmar, illustrées de vitraux magnifiques représentant la naissance du premier Empereur sous la comète à deux traînes, la rescousse de Karaz-a-Karak, la bataille de la Passe du Feu Noir, la Première Coronation, et ainsi de suite jusqu'à son accueil parmi les Dieux.

Markus sort ensuite de la ville et retourne au hameau le plus proche de la ferme de ses parents. Là, il aperçoit le père Niklaas, un des fermiers voisins accourus pour le secourir lors de la triste nuit de l'incident. L'homme a vieilli; il est assis sur un banc devant son corps de ferme, une jambe allongée comme si la position assise lui était douloureuse. Il est en train de tresser une corbeille en osier.

- Bonjour à vous, Père Niklaas, dit le jeune homme.

Le paysan lève la tête et regarde Markus. D'une voix rocailleuse et l'air méfiant, il demande:

- On se connait-on ?

- Oui, Père Niklass. Je suis Markus, le fils de Wolfgang, votre ancien voisin de ferme.

Le visage de Niklass change du tout au tout:

- Crénom ! s'exclame-t'il. J'taurais point r'connu ! T'es un grand jeune homme, maintenant. Et chevalier par dessus l'tout !

- Juste un novice. Père Niklaas, j'aurais voulu vous poser quelques questions sur mes parents et sur... la fameuse nuit où la ferme a brûlé. Mes souvenirs sont confus, et... je sais que je m'y prends bien tard, mais j'aurais aimé en apprendre le plus possible sur la disparition de ma soeur et voir si je peux d'une manière ou d'une autre la retrouver. Ou au moins... avoir la preuve qu'elle aussi est morte ce soir là...

Le visage du fermier s'assombrit.

- T'es bien sûr qu'tu veux remuer tout ça ?

- Oui. J'ai longuement réfléchi, et je pense qu'il est temps.

- Dans c'cas, vient donc boire un verre à la maison. J'vais appeler la Martha, elle s'rappellera p't-être de choses que j'ai effacé de mon souvenir de cette terrible nuit.

Niklaas l'emmène en boitant dans la pièce à vivre de la ferme. La vieille Martha serre Markus dans ses bras frêles quand son mari lui dit qui est venu leur rendre visite, et elle sort un peu de pain et de saucisse sèche pendant que Niklaas verse une bière d'orge au jeune homme.

- Je ne me souviens pas de grand chose de ce soir là, commence Markus, pour enjoindre le couple à parler. Je sais que vous m'avez retrouvé sur la route, mais après, j'ai du m'évanouir, ou alors je ne me rappelle juste de rien...

- T'étais sous le choc, ça oui... Moi et le Martin on a couru vers la ferme de ton père pendant que Martha s'occupait de toi. Quand on est arrivés, on ne pouvait plus rentrer à l'intérieur à cause du brasier, mais tu te souviens peut-être que le Martin n'avait pas son pareil pour encorder une chèvre. Il avait toujours de la corde sur lui en c'temps là. Il nous a quitté il y a deux ans, une fluxion de poitrine. Ca m'a fait un choc, laisse moi te l'dire. On était pour ainsi dire nés en même temps.

- Perds pas ton fil, le Niklaas, l'interrompt sa femme. C'est déjà des choses bien sinistres, pas besoin de les trainer le longueur.

- Ah, la paix, Martha ! Bon, donc le Martin a réussi à sortir le corps de tes parents du brasier. On savait pas qu'ils étaient morts, tu n'avais rien su nous dire, même si on se doutait qu'ils avaient du s'étouffer dans la fumée. Mais c'est pas d'ça qu'ils étaient morts.

- Ah bon ? demande Markus interloqué. Mais de quoi alors ?

- Egorgés. T'es sûr que tu veux des détails, gamin ?

- C'est plus un gamin, interrompt Martha.

- Vrai. Mais c'est pas joyeux, même le souvenir à demi effacé que j'en ai...

- J'ai besoin de savoir, dit gravement Markus.

- D'accord. Alors ta mère, elle était juste égorgée. Je suis désolé de te dire ça, Markus. C'est vraiment parce que tu me le demandes.

- Qu'est-ce que vous voulez dire, "juste" égorgée ?

- Ben c't'à dire que ton père... ils l'avaient un peu plus décoré, si tu vois c'que j'veux dire. Sur son torse, ils avaient gravé des choses au poignard brûlant. C'était à la fois sanglant et cramé.

- Quelle horreur... sanglote Martha.

- Est-ce que vous vous souvenez s'il y avait un dessin ou si c'était juste des coupures pour le faire souffrir ?

- Non, j'crois bien qu'ça montrait quelque chose. J'ai du mal à me rappeler, mais je crois bien qu'il y avait quatre traits. Les trois premiers étaient détachés les uns des autres, mais le quatrième était plus long et il était rattaché au troisième. Ca faisait un peu penser à un couteau il m'avait semblé à l'époque.

- Et ma soeur ?

- Ben, ce soir là on pensait qu'elle avait brûlé en dedans d'la ferme. Mais le lendemain quand on a fouillé les décombres, on a pas retrouvé son corps.

- Et c'est là que tu nous as parlé de l'homme-rat dit Martha. Au début on t'a pas cru. Faut nous comprendre, t'avais la tête farcie de toutes ces vieilles histoires de chevaliers et de pestes...

- Vrai. Mais l'Pater Günther est v'nu, et il a parlé avec toi. Il a eu l'air de prendre ça au sérieux. Même qu'on a eu la visite de plusieurs gars du Temple dans les jours suivants. Ils ont fouillé la ferme et les environs. Ils avaient l'air de chercher quelque chose.

- Ma soeur, peut-être ?

- Sûrement. Mais je les ai entendus parler entre eux, je m'rappelle encore, c'était à côté du champ de navets, de l'aut' côté de la colline aux marronniers. Ils ont dit qu'ils avaient découvert un trou, ou un puits, quelque chose comme ça. Ca devait être pas très loin de la ferme. Ils ont dit qu'il allait falloir s'en "occuper". Je m'rappelle que j'me suis longtemps d'mandé c'que ça pouvait bien vouloir dire...

- Et ta soeur, ben... ils ont rien trouvé, enchaîne Martha. Aucune trace, aucun corps. Katharina avait disparu...

- Je me souviens encore du moment où tu m'as dit ça, dit Markus, la voix émue. Je me suis rendu compte que depuis l'incendie, je n'avais pensé qu'à moi, à mon malheur, au fait que j'avais perdu mes parents, que je m'étais disputé avec mon père. Le dernier moment que j'ai eu avec eux, j'étais en colère. Et pendant tout ce temps, je n'avais même pas pensé à Katharina.

- Ah, mon pauvre. Faut pas t'blâmer pour tout ça. Un jeunôt qui s'broutille avec son père, c'est normal. Et puis après t'était sous le choc...

Un long silence s'installe. Puis finalement Markus remercie les deux fermiers et prend son congé pour rentrer à la ville. Mais alors qu'il sort de la cour de ferme, Niklaas, l'appelle.

- Markus, attend ! Martha vient de s'rappeler de quelqu'chose !

Markus revient et voit la vieille fermière descendre du grenier, une petit boite en bois à la main. Elle en sort un chiffon poussiéreux, et le tend à Markus.

- On avait trouvé ça en fouillant dans les décombres...

Markus ouvre délicatement le linge, et aperçoit à l'intérieur une poupée de chiffon noircie par la suif et brûlée par endroits.

Il remercie encore une fois les deux vieux, puis se remet en route vers le ville. Il serre fort la poupée de sa soeur dans ses mains. Quelques larmes coulent en silence sur son visage.
Dernière modification par Sammael99 le lun. oct. 15, 2018 4:56 pm, modifié 1 fois.
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Re: Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Al' pour sa part a fait la tournée des auberges pour voir qui aurait du travail pour un halfelin qui sait se débrouiller en cuisine. Il trouve un poste à la taverne de la Lune Rouge sur les quais de la Teufel en échange d'une paillasse dans la dortoir des commis et de trois repas quotidiens. En échange il devra deux heures de son temps en cuisine tous les soirs au moment du coup de feu.

Le premier soir, toujours à l'affut d'un bon coup, Al' entend deux commis de cuisine se plaindre qu'ils doivent servir "Vilaine Peau". Il s'enquiert de ce dont il s'agit, et les commis lui expliquent qu'un orfèvre vient régulièrement manger à la Lune Rouge. Il est atteint d'une répugnante maladie de peau qu'ils ont peur de contracter, mais ils sont néanmoins obligés de le servir parce qu'il dépense sans compter et que Heinrich, le patron, les forcent donc à soigner sa clientèle.

Al' leur propose de le remplacer à la plonge pendant une grosse dizaine de minutes: "J'ai un onguent pour ce genre de maladies de peau dans mon sac. Je vais aller le voir, et si ça le guérit, ça vous ôtera une épine du pied!" Il sort de son paquetage une petite cassette en bois verni qui contient une collections de fioles et de petits pots de terre. Il se rend dans la salle, et repère rapidement son pigeon: sa complexion est en effet rougeaude au possible, et des peaux mortes constellent son visage.

Al' s'approche, tout sourire:

- Oh là ! Messire !

- Bonjour, l'ami, répond l'artisan.

- Puis-je m'asseoir auprès de vous ?

- Si fait, si fait. Ce n'est pas comme si les autres clients de cet établissement se pressaient à mes côtés. Quand on porte sur son visage des marques comme les miennes, on est étrangement seul sur les bancs des auberges...

- C'est cela qui m'a attiré à vous. Figurez-vous que je travaille en cuisine ici, mais c'est tout à fait temporaire avant de retrouver un emploi auprès d'un rebouteux ou d'une guérisseuse aussi talentueux que mon précédent employer.

- Si c'est un remède que tu veux me vendre, ne te fatigues pas : j'ai vu tous les apothicaires de la ville, et même au-delà, et nul n'a rien pu faire pour mon cas.

- Pah! Je ne suis pas surpris... Des apothicaires, voyez-vous ça...

- Comment ? Tu les crois incompétents ?

- Non pas, non pas. Mais désintéressés, certainement. Les apothicaires aiment à soigner les maux secrets, les douleurs internes, les fluxions dont nul ne connaît l'origine. Et là, je vous le concède, ils excellent souvent. Mais ils sont fiers, arrogants même, pour certains, et se sentent rarement enclins à soigner ce qu'ils considèrent comme de vulgaires inconforts.

- Inconfort ? Je serais un homme riche aujourd'hui si ma complexion ne repoussait pas les clients. Je suis un orfèvre de talent, mais malheureusement bien mal payé au regard de mon travail, et j'en sais pour cause cette vilaine peau dont mon visage est affublé.

- Ne vous méprenez pas, messire ! Je comprends aisément votre gêne, je dis simplement que pour un apothicaire, c'est là une petite affaire, et pas de celles dont ils s'intéressent communément. Alors que la Mère Schlump dont vous avez sans doute entendu parler a mis au point au fil des années des onguents et autres cataplasmes des plus efficaces. Et pour cause: elle était elle même dans sa jeunesse victime de maux très similaires au vôtre, ce qui lui fit craindre un instant de finir vieille fille. Mais elle mit son talent de guérisseuse à son propre service, et croyez moi, malgré son âge avancé, elle ne manquait pas de compagnie masculine, et bien régulièrement encore, vous pouvez m'en croire.

- Je n'ai pas entendu parler de cette Mère Schlump, répond l'orfèvre intrigué malgré lui. Mais si elle a eu à traiter des mêmes problèmes, ça peut peut-être m'intéresser en effet...

- Voyez plutôt: l'onguent que contient cette petite fiole est une pure merveille. A base de graisse d'ours, qui pénètre profondément dans la peau, et infusé d'Arsenicus Millenius ainsi que de Basilicus Perforio Ciselé, elle traite en profondeur les afflictions épidermiques, avec des résultats garantis en moins d'une semaine. Je suis disposé à vous céder cette fiole à modique prix, car je suis un peu dans le besoin.

- Combien en demanderiez-vous?

- Et bien, en temps normal, la Mère Schlump en demanderait un kroner au bas mot, mais comme je vous l'ai dit, je suis un peu dans l'urgence financière moi-même et par conséquent disposé à vous faire un prix. Que diriez-vous de 10 schillings ?

- Ca me semble très cher pour un produit dont l'efficacité reste à prouver. Je ne suis pas disposé à investir plus de deux schillings.

- Sept !

- Trois !

- Transigeons pour cinq !

- Marché conclu: voici l'Onguent Réjuvenant de la Mère Schlump.

Al' tend la petite fiole à l'orfèvre, qui sort sa bourse pour payer le halfelin. C'est alors que celui-ci remarque que l'homme a un bandage légèrement ensanglanté sur la main gauche.

- Et bien ? Que vous-est-il donc arrivé messire ? Quelque accident ?

- En quelque sorte oui, un client irritant qui m'a fait faire un faux mouvement.

- Vraiment, mais racontez moi cela ?

- Et bien, vous avez sans doute entendu parler du marchand Potberg, un des membres du Conseil de la Freistadt d'Übersreik ?

- Bien sûr, répond Al' qui n'a pas la moindre idée de qui il s'agit.

- Et bien il collectionne diverses antiquités. Il a récemment acquis une ancienne dague d'or, fort joliment ouvragée. Une facture caractéristique de l'orfèvrerie du XIXè siècle, ou je ne m'y connais pas. Je ne sais pas où il se l'est procurée, mais il est en tous cas convaincu que le manche est creux et qu'il contient quelque carte au trésor. Il m'a demandé de découvrir le mécanisme pour l'ouvrir. J'ai essayé toutes sortes de manipulations, sans succès. Lorsque j'ai voulu essayer de forcer légèrement à l'aide d'un poinçon, il m'a crié dessus que j'allais abîmer la dague, ma main a dérapé, et je me suis enfoncé le poinçon dans l'autre main.

- Quel manque de chance. En tous cas ce Potberg n'a pas l'air commode.

- Vous pouvez le dire. Mais il est riche, et bon client. Avec ceux-là, on doit faire bonne figure malgré leurs mauvaises manières.

- Guérissez-vite, en tous cas. On m'attend en cuisine, mais j'ai été ravi de faire votre accointance !

- Moi de même maître Halfelin.
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Herlkin »

...ce n'est pas un CR, c'est le premier chapitre d'un bouquin ! On s'y croirait (pourtant pas très amateur de ce jeu).
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Herlkin a écrit : mar. oct. 16, 2018 1:32 am ...ce n'est pas un CR, c'est le premier chapitre d'un bouquin ! On s'y croirait (pourtant pas très amateur de ce jeu).

Tu y as déjà joué ?

Pendant très longtemps j'en ai eu une vision caricaturale, d'un jeu bourrin. Alors qu'en fait, pas du tout, plutôt le contraire. Pour tout te dire, pendant que je maîtrisais, il y a eu des moments où ça m'a fait un peu penser à l'esprit de quand on jouait à Rêve de Dragon: toujours fauchés, à chercher des façons de faire un peu de pognon...
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Après sa conversation éprouvante avec Martha et Niklaas, Markus retrouve Al' à la Lune Rouge après son service. Il lui raconte ce qu'il a appris, et lui demande s'il l'accompagnerait pour retourner à la ferme en ruines et tenter de trouver le puits dont Niklaas avait entendu parler.

Le lendemain, donc, les deux compagnons se mettent en route. Arrivés aux ruines de la ferme du père de Markus, ils commencent à explorer les environs à la recherche de quelques chose qui ressemblerait à un trou, ou un puits. La matinée n'est pas fructueuse, mais finalement au milieu de l'après-midi, alors que le découragement gagne, Markus remarque sous les frondaisons à l'est de la maison un petit tumulus de terre séchée qui lui semble artificiel. Il retourne chez le vieux Niklaas pour lui emprunter une pioche et une pelle, et Al' et lui s'attaquent au petit monticule de terre séchée.

Après quelques temps, la pioche cogne sur quelque chose de dur, émettant un tintement étouffé mais distinctement métallique. Les deux compagnons dégagent la terre, et font apparaître une plaque métallique circulaire, un peu comme une plaque d'égoût, ornementée d'une gravure de griffon.

- Un griffon ! s'exclame Markus.
- Et c'est une bonne nouvelle ? demande Al' interloqué.
- C'est un des symboles de Sigmar !
- Et ça signifie quoi en l'occurence ?
- Je ne me rappelle plus. J'ai le vague souvenir d'une classe au Monastère où on avait vu les différents symboles et leur utilisation sur le terrain, mais c'était pas mon cours préféré...
- Qu'est-ce qu'on fait alors ? On soulève ?
- Evidemment !

Tant bien que mal Markus et Al' soulèvent la lourde plaque qui donne sur un puits. Aussitôt une odeur fétide de charogne leur assaille le gosier. Markus examine le haut du puits.

- C'est bizarre, dit-il, on jurerait que c'est un conduit naturel, je ne vois aucune trace de taille, mais regarde, il y a comme des échelons naturels dans la roche.
- Ce qui est surtout bizarre, c'est que ça pue la mort là-dedans. Tu ne comptes pas y aller, j'espère ?
- On a pas fait tout ça pour s'arrêter maintenant. J'ai besoin de savoir ce qu'il en est.
- Oui, en attendant, tu ne vois pas dans le noir, contrairement à moi. Tu comptes faire comment pour explorer un souterrain ?
- Tu as raison. Il faut qu'on revienne demain avec du matériel.

Ainsi dit, ainsi fait. Le lendemain, Al' s'achète un bâton-fronde au cas où il serait nécessaire de se défendre, et Markus met son armure de cuir et prend son marteau de guerre avec lui. Ils achètent des torches, et reviennent sur les lieux.

C'est Al' qui descend le premier, pour pouvoir voir sans être vu. Le jeune halfelin s'aggripe aux échelons 'naturels' de la pierre et arrive quelques mètres plus bas dans un boyau rectiligne qui descend légèrement vers l'est. Il n'aperçoit rien de particulier, mais l'odeur de charogne et ici encore plus marquée. Il appelle Markus aussi discrètement que possible, et ce dernier le rejoint en bas et allume une torche.

Al' prend la torche d'une main, et Markus le suit, les deux mains fermement agrippées à son marteau de guerre. Ils descendent le boyau en silence, jusqu'à ce que Al' arrête son compagnon d'un geste de la main.

- J'ai l'impression qu'il y a une lueur au loin, chuchote-t'il.
- T'es sûr ?
- Non, il faudrait que j'éteigne la torche pour être sûr.
- Mais du coup je ne verrais plus rien...
- Voilà...

Ils avancent encore d'une cinquantaine de mètres, mais cette fois-ci essaient de faire le moins de bruit possible. Malgré son matériel martial, Markus parvient à rester discret. C'est Al', contre toute attente qui marche sur quelque chose de mou, émettant un son squameux. Aussitôt une odeur pestilentielle leur assaille les narines. Al' regarde avec la torche et constate qu'il a marché dans des viscères encore fraîches répandues au sol. Il constate d'ailleurs que le sol est jonché d'ossements animaux plus ou moins vieux. Il y a même là quelques carcasses encore fraîches.

Avec un rictus de dégoût, le halfelin se remet en marche vers le bout du couloir. Cette fois ci, il en est sûr, il y a une lueur au loin. Al' demande à Markus de prendre la torche et de se retourner afin que son torse en cache la lumière. Il aperçoit la lueur au fond du couloir, vacillante, comme si elle pulsait, et également verdâtre.

Après une courte concertation chuchotée, les deux compagnons décident d'avancer. Le couloir s'ouvre sur une petite caverne. Sur le mur à l'opposé d'eux une roche encastrée luit d'une lueur verdâtre qui fluctue de manière plus ou moins régulière, à un rythme curieusement semblable à celui d'un coeur qui bât. Dans la lumière blafarde, on distingue sur le mur opposé à cette pierre verdâtre une paillasse et quelques objets du quotidien: un couteau rouillé, une bassine en étain, quelques vêtements troués. Non loin de la paillasse se trouve un mouton visiblement inanimé ou fraichement mort. Un peu en retrait, un autre passage mène à la caverne.

Intrigué par la pierre, Al' arme son baton fronde et la vise. Son projectile file vers la pierre verdâtre et la percute avec un son mat, presque liquide. Le caillou de la fronde est lentement absorbé par la roche lumineuse et se fond en elle.

Markus, lui, avance prudemment vers la paillasse et examine le corps du mouton. Il est bien mort, mais le jeune homme ne comprend pas tout de suite comment il est mort. Mais alors que Al' le rejoint, il remarque que le cou de l'animal est broyé.

- Il a été étranglé, dit-il. Drôle de manière de tuer un mouton, tu ne crois pas ?
- C'est sûr. Et cette pierre, elle est bizarre, non ?
- Elle est très bizarre.
- Tu crois qu'on devrait la toucher ?
- Pas avec les mains en tous cas. Mais un bon coup de marteau, peut-être...

A ce moment là, Markus entend un léger son derrière lui, comme une exclamation de surprise contenue. Au lieu de se retourner, il chuchote à Al' comme si de rien était:

- Je crois qu'il y a quelqu'un de caché dans le passage derrière nous...

C'est à ce moment là que des tentacules s'enserrent autour du coup des deux amis. Al' se débat, tentant d'empêcher les tentacules de l'étrangler. La torche tombe au sol. Markus frappe au jugé avec son marteau, et sent qu'il touche quelque chose de mou. Il se retourne, et voit dans la lueur verte un homme au visage décharné dont les bras sont les tentacules monstrueux enserrés autour de sa gorge et celle de Al'.

Al' est terrifié, mais surpris de voir sur le visage de l'homme la même expression de terreur que celle qui apparaît sans doute sur le sien. Il tente de raisonner l'homme.

- "On ne vous veut pas de mal... On était juste en train d'explorer..."

Il cherche désespérément des arguments plus convaincants, mais la panique l'empêche de réfléchir.

Les réflexes martiaux de Markus, par contre, on repris le dessus sur la peur, et il frappe l'homme au torse. Pour résister au choc, Celui-ci essaie d'affirmer sa prise sur ses victimes, mais son tentacule glisse sur le haubert de cuir récemment graissé de Markus. Déséquilibré, il tombe au sol et lâche également prise sur le cou de Al'.

Markus essaie de profiter de la chute de son adversaire pour lui asséner un coup décisif, mais l'homme roule sur le côté et la tête du marteau vient frapper le sol violemment, causant une gerbe d'étincelles. Al' quand à lui prend en main son bâton-fronde et vise l'homme qui se relève, le touchant au torse. Le coup n'est pas suffisant pour le renvoyer au sol, toutefois, et Al' remarque que son visage ne semble plus du tout apeuré, maintenant, plutôt enragé.

Les deux tentacules fusent vers le halfelin, et l'un d'entre eux l'agrippe sous ses braies au niveau du mollet. Le suçons collent profondément sur sa peau, et l'homme tire violemment son tentacule, arrachant un bout de muscle au halfelin. Le sang gicle, et dans un cri de douleur Al' s'écroule au sol à son tour et perd bien vite connaissance.

Pris d'un accès de rage, Markus frappe lourdement l'homme au torse pour l'éloigner de Al'. Les tentacules se concentrent maintenant sur lui, mais Markus parvient à les éviter et frappe de nouveau, à la tête cette fois. L'homme s'écroule au sol, les tentacules se tendant vers la pierre luminescente. Markus assène un dernier coup à l'arrière de la tête de l'homme qui éclate comme une pastèque.

Markus lâche son arme et s'agenouille pour examiner la blessure d'Al'. Il faut la bander au plus vite, mais Markus n'a pas de bandages sur lui. Il découpe des pans de sa robe de cérémonie pour panser la blessure, puis attache tant bien que mal Al' sur son dos. Ensuite il reprend le chemin par où ils sont arrivés et remonte à la surface.
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Herlkin »

Sammael99 a écrit : mar. oct. 16, 2018 10:37 amTu y as déjà joué ?

Non jamais, mais justement le fait que ça ressemble, sur le fait de "galérer" sans avoir le reste de Rêve de Dragon, ne me tente pas du tout...
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Non, ça ressemble pas en fait, il y a une vraie promesse de progression sociale dans le système. Mais au début il y a un peu ce côté tendu du slip comme à Rêve.

Après ce qui me parle c'est ce côté renaissance germanique. Familier, mais différent.
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Neitsa69 »

salut Ben, j'adore tes CR et celui-là est bien. Comme tu le sais j'aime bien warhammer sauf pour les règles. les gamins ont du bien s'amuser ! Bonjour à Lucien. Bonne continuation.
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Sammael99
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Sammael99 »

Neitsa69 a écrit : mer. oct. 17, 2018 4:49 am salut Ben, j'adore tes CR et celui-là est bien. Comme tu le sais j'aime bien warhammer sauf pour les règles. les gamins ont du bien s'amuser ! Bonjour à Lucien. Bonne continuation.

Merci. Entre la partie univers de la v4, les wikis en ligne et ma courte expérience de joueur à ta table, j'ai trouvé assez facile de retranscrire cette atmosphère particulière. Qui eut cru que le germanisme de pacotille pouvait autant faciliter l'immersion !
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Re: [CR] Warhammer - La Conspiration des Ombres

Message par Antharius »

Un CR très sympa que je vais suivre avec attention!
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