nonolimitus a écrit : ↑ven. juil. 05, 2019 10:35 am
[Bon, j'ai été "joueur" jusqu'au bout et testé la DEX du Vilain Crapaud pour qu'il réussisse l'escalade de l'amoncellement de morts-vivants. Résultat : il a enchainé les échecs avant de finir bloqué sous un tas d'ossements suite à un magnifique "00" !].
C'est ça qui fait la beauté de la chose aussi !
J'attends la suite avec curiosité sur ce passage secret !
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Récemment bombardé Responsable éditorial du Nonobstant Café !
Douglas MacArthur : "Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme."
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En s'ouvrant, le mur donna accès à une petite pièce carré dépourvue de toute déco à l'exception de deux dais en pierre portant chacun un objet bien singulier :
- un crâne, humain à l'exception des deux cornes torsadées émergeant de chaque côté du front et doté d'une parfaite dentition bestiale, d'un noir profond.
- Une pique forgée dans un métal noir inconnu et couvert d'inscriptions énigmatiques.
"Chope la pique Narim ! Je m'occupe du crâne !" ordonna Lucrèce.
Narim s'éxécuta tandis que Thorvald se lamentait.
"Y a pas d'issue... On va tous mourir !!!"
Les lamentations du vieux barbu furent soudainement interrompues par le terrifiant croassement de victoire émis par l'Indicible Horreur Amphibienne qui venait, ENFIN, de s'extirper à grandes peines du puit au carrefour des couloirs.
"Foutons le camp Thordald ! On passe par où on est entré et on se BARRE !!!" hurla Lucrèce avant de choper Narim par le bras et de s'enfuir de ce lieu maudit à toutes jambes.
Thorvald, après une courte hésitation, emboîta le pas de ses compagnons, et courut aussi vite que ses vieilles jambes arquées le pouvaient encore.
Une masse squameuse, bondissante et croassante, lancée à leurs trousses...
Fin...
Le DIEU avec du gobelin dedans !!!
« Vivre, ce n'est pas sérieux ce n'est pas grave, c'est juste une aventure, presque un jeu... »
Jacques Brel
nonolimitus a écrit : ↑ven. juil. 05, 2019 2:29 pmFin...
De la séance ? Ou de l'aventure ?
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nonolimitus a écrit : ↑ven. juil. 05, 2019 2:58 pm
mais ils l'ignorent
Si tu leur a présenté comme tu nous l'a présenté, c'est assez flagrant quand même..
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nonolimitus a écrit : ↑ven. juil. 05, 2019 3:24 pm
J'espère qu'on trouvera un créneau pour jouer cette suite !
Moi aussi pour que tu puisses nous la raconter ensuite !
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Kratos de retour d'une mission d'escorte d'un riche et gras marchand ilmiorien décide d'aller prendre une bonne bière rafraichissante à l'auberge préférée de deux de ses anciens compagnons : Narim & Lucrèce.
Il sait que s'il avait souhaité retrouver le Nomade du Désert, il aurait dû aller au Bordel de la Dame de Bronze où le Fier Cavalier-Archer aimait jouer au Chien du même métal...
Mais, point d'égarement, comme il se dirigeait maintenant d'un pas martial vers le port...
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Le rude guerrier vilmirien arriva en vue de "l'Ancre Joyeuse", maugréant comme à son habitude :
"Quel nom ridicule ! Et, cette odeur..."
En effet, Kratos préférait l'odeur du champ de bataille à celle de la marée, pas fraîche de surcroît...
Il entra dans l'auberge, son impressionnante présence suffisant à disperser la piétaille devant le bar.
"Aubergiste ! Une bière ! Et pas de la piquette de ces chiens de dharijoriens !"
Il devait certainement se trouver un ou deux marins plus ou moins originaire de Dharijor dans l'assistance, mais aucun n'osa broncher...
L'aubergiste s'exécuta et tenta d'amadouer la brute carapaçonnée.
"Alors mon ami, de retour d'une lucrative mission ???"
Kratos releva la tête quelques secondes, juste le temps de plonger son regard d'acier trempé dans les yeux du curieux grassouillet, avant de lui répondre dans un grognement.
"On est pas ami !"
Un lourd et gêné silence tomba sur la grande salle de l'auberge...
[C'est le début de l'Intro au scénar de samedi prochain, échangé en mp avec le joueur de KRATOS].
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Chacun retourna à sa chopine, détournant le plus possible son regard du comptoir où était installé le rugueux mercenaire buvant sa bière dans un silence martial que seule sa déglutition venait troubler.
Kratos essuya la mousse piégée dans sa barbe d'un noir profond et interpella l'aubergiste.
"Dis-moi, aubergiste, où puis-je trouver mes deux amis, Lucrèce et Narim, qui ont l'habitude de trainer ici ?"
L'aubergiste sursauta, manquant de lacher le verre qu'il essuyait depuis de trop longues minutes.
"Euh... Messire, ils ne sont pas ici..."
"J'ai vu. C'est pour çà que je te pose la question."
Certains clients, les plus proches du bar, décidèrent soudain qu'il se faisait tard et qu'il était temps de partir. Les autres dans la salle, osaient de discret coup d'oeil en faisant mine d'être plongé dans l'observation attentive de leur chopine.
L'aubergiste regroupa ce qui lui restait de courage et finit par répondre à la question du guerrier.
"Ils... Ils étaient avec un vieux marin. Un tarkeshite je crois. Ils ont parlé d'une carte et d'un trésor, entre eux. Ils sont partis depuis 3 jours. Le vieux à parler d'un navire shazaarite. Je sais rien de plus..."
Kratos tortilla sa barbe en fixant le vide. Un rictus indéchiffrable s'affichant sur ses lèvres.
"Euh... Je... J'ai un truc sur le feu en cuisine... Je peux ?"
"Va..."
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"Et, pendant que tu y es, ramène moi un truc à manger. Je vais m'assoir !"
Les clients déjà assis relevèrent timidement la tête pour observer, craintivement, le puissant vilimirien en quête d'une table qui lui semblerait suffisamment accueillante.
Après un rapide coup d'oeil, acéré, sur la salle commune, il jeta son dévolu sur une table où il pouvait s'assoir dos au mur et embrasser toute la salle du regard. On est jamais trop prudent.
Une souriante et gironde serveuse s'approcha, portant à deux mains le plateau surchargé de victuailles que venait de préparer l'aubergiste en cuisine.
"Alors beau brun, comme çà on a une grande faim ?"
Kratos observa attentivement le plateau, sans prêter attention à la serveuse et à son outrageux décolleté.
"Laisse la côte de boeuf et ramène le reste en cuisine. Et ôte-moi ce foutu poisson de sous le nez !!!"
"Okay mon gars... Mais je te sens un peu tendu... Tu sais, la Suzon elle connait des trucs pour te détendre le mât de misaine... A tout' mon choux !"
Le rugueux guerrier en cracha la lampée de bière qu'il venait d'ingurgiter et regarda la serveuse qui s'éloignait en chaloupant et sifflotant. Attisant tous les regards obscènes de la chiourme qui n'en demandait pas tant.
A suivre...
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