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Re: De la diversité des modèles

Publié : ven. janv. 12, 2018 11:48 pm
par madame ridulle
Ils ont un peu modifié le personnage de Chrisjen par rapport aux romans... et attendez de mieux connaître le Sergent... bon par contre c est dommage qu' ils n'aient pas cherché à trouver une actrice avec le physique décrit dans le roman... là  s aurait été un vrai changement!

Re: De la diversité des modèles

Publié : jeu. janv. 18, 2018 9:23 pm
par anonyme
Au regard du sujet de ce thread, je me demandais comment vous positionneriez Thelma et Louise ? (sans tenir compte du côté "modèle pour enfants" bien entendu).

Re: De la diversité des modèles

Publié : jeu. janv. 18, 2018 10:24 pm
par morgalel
De mémoire ce film a un contenu féministe très très marqué : tout le film c'est les deux héroïnes qui se libèrent progressivement de la domination masculine, et des contraintes de genre. Ceci dit c'est probablement pas un modèle à suivre en termes de sécurité routière.

Re: De la diversité des modèles

Publié : ven. janv. 19, 2018 6:07 am
par Fabulo
Sur ce sujet des rôles homme/femme, un film étrange et pertinent qui brouille bien les pistes : Don Jon.
Avec Scarlett Johansson et Joseph Gordon-Levitt.
https://en.wikipedia.org/wiki/Don_Jon
Rien à voir avec les donjons (ou les dragons).

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La fille sentimentale et le baiseur frénétique. Ca commence comme une bonne vieille comédie romantique bourrée de clichés.
En début de film, elle semble être vertueuse, émotive et sensible et lui n'être qu' un sale con superficiel, obsédé par empiler les conquêtes, et son petit plaisir de macho égoiste.
On se dit que la gentille fille va convertir le coureur de jupons à l'Amour. Comme d'hab.

Bref on a un concentré des clichés de la comédie romantique, qui polluent nos propres représentations : l'homme n'est qu'un coureur de jupons mal dégrossi, et la femme un être adorable, sensible et tendre. Et seule la femme sauvera l'homme de son égoisme coutumier et de sa brutalité congénitale en lui ouvrant les yeux sur ce qu'est l'amour, le vrai, le pur.

Sauf que ça n'est pas vraiment ce qui va se passer dans ce film, qui déjoue les attentes du public.
Et au lieu de proposer l'habituelle morale à gros sabots, le film va dévoiler que chacun n'est pas ce qu'il parait ou croit être. Et que l'intelligence et le rapport authentique à autrui les amènent chacun à se découvrir, bien plus que ne l'auraient fait des principes moraux...

Spoiler:
La gentille naive est une manipulatrice superficielle et égoiste, vivant dans un monde imaginaire alimenté par les représentations simplistes et moralisantes qu'elle puise dans les comédies romantiques dont elle est friande. Elle cherche à "moraliser" son fiancé et faire de lui ce qu'elle pense attendre d'un homme, sans même être consciente de sa tyrannie.
Et lui, le "branleur égoiste" s'avère être sensible, désorienté par la quête d'un idéal qu'il pense pouvoir obtenir objectivement : le corps parfait, la relation sexuelle ultime...Et il apprendra à se connaitre et découvrir sa sensualité - qui n'est pas celle du spectacle ou de la performance - avec une femme plus âgée et qui ne correspond à aucun des critères qu'il pensait être essentiels...