Altay a écrit : ↑lun. mai 31, 2021 6:53 pm
cdang a écrit : ↑lun. mai 31, 2021 4:19 pm
Je n'ai pas écrit « la répétabilité d'une observation est une condition nécessaire à l'universalité ». J'ai écrit « ce n'est pas une observation qui est admise en science mais la répétabilité d'une observation ; et la répétabilité n'est possible que s'il y a une réalité constante derrière ».
Certes mais formulé de cette façon c'est faux. Une constance aux points de mesure n'implique pas une constance en tous points.
C'est un truc qui m'avait titillé 5e : à partir de quelques mesure au dynamomètre, la profs avait déduit que le poids était proportionnel à la masse et en mon for intérieur je m'étais dit : mais qu'est-ce qui nous dit que c'est comme ça entre les points ?
Mais en fait, d'une part la proportionnalité n'a jamais été mise en défaut et d'autre part, c'est une manifestation de l'équivalence gravité/accélération qui a elle-même de nombreuses preuves expérimentales.
En fait, quand tu dis « c'est faux. Une constance aux points de mesure n'implique pas une constance en tous points. », tu ne contredis pas « la c'est la répétabilité d'une observation qui est admise en science » ni « la répétabilité n'est possible que s'il y a une réalité constante derrière » (ou alors il faut développer ton point de vue car je ne vois pas le lien).
Altay a écrit : ↑lun. mai 31, 2021 6:53 pm
cdang a écrit : ↑lun. mai 31, 2021 4:19 pm
J'ai pour ma part mené une démonstration par l'absurde qui, pour l'instant, n'a pas été contredite. En face, j'ai l'affirmation d'un doute. Si tu mets ça au même niveau, ma foi...
À aucun moment dans cette conversation tu n'as démontré l'unicité du réel.
Si tu considères que la démonstration que j'ai faite n'est pas valide, merci de la démonter. Juste la balayer par « tu n'as rien démontré », ce n'est pas une manière sereine d'argumenter.
Altay a écrit : ↑lun. mai 31, 2021 6:53 pmEn fait, ce qui m'embête c'est que tu pars de postulats universalistes (avec des expressions comme « tout le monde » et visiblement tu amalgames « répétable » et « universel ») qui supposent implicitement de raisonner dans un référentiel absolu indépendant des observateurs. Puis, en supposant que ce référentiel soit universel (ce qui serait imposé par la répétabilité), alors il est unique. Mouaif.
Tu présentes mes démonstrations de manière fallacieuse. Oui je pars d'un postulat universaliste puisque c'est la position que je défend, considérer que c'est illégitime c'est considérer que ma position est illégitime avant même de discuter.
Ensuite, en qualifiant d'amalgame un autre de mes arguments, c'est le
présenter de manière caricaturale. J'ai écrit « en science, on exige qu'une observation soit répétable pour être admise » puis « cette exigence de répétabilité présuppose que le phénomène que l'on met en évidence est universel (s'il ne l'était pas, il n'y aurait aucune raison pour que ce soit répétable) ».
Pour en revenir à ton expérience de pensée
Altay a écrit : ↑jeu. mai 27, 2021 7:55 pmIl peut n'exister aucun fait qui s'impose à tous et à toutes mais cela n'interdit pas qu'il existe un recouvrement entre les faits acceptés par deux personnes quelconques. C'est juste que l'intersection généralisée est vide.
Un bon dessin valant mieux qu'un long discours
Supposons que je suis dans la réalité A. Je peux observer la réalité B et la réalité C puisque j'ai des points de connexion (A∩B ≠ ∅, A∩C ≠ ∅).
Si j'observe que la réalité B a la gravité (gravité ∈ A∩B), alors la réalité C n'a pas la gravité (parce que sinon, gravité ∈ A∩C et alors A∩B∩C ≠ ∅ ce qui est contraire à ce que l'on suppose).
De la réalité A, je suis donc en mesure de voir des endroits ou situation sans gravité. Pas en microgravité comme dans l'ISS hein ; des situations où l'on n'a aucune étoile (puisque la fusion nucléaire en leur cœur est un effet de la gravité), sans satellisation possible.
Ce qui n'a jamais été observé nulle part et jamais. Donc c'est une pure spéculation. Dire de quelques chose « c'est possible juste parce que le langage est capable de l'exprimer mais rien ne dit qu'un jour on ne le verra pas » , c'est quand même assez léger. C'est un argument du type « on n'a jamais observé l'absence de corbeau blanc donc un corbeau blanc peut exister », je t'invite à la lecture de Normand Baillargeon,
Petit cours d'autodéfense intellectuelle, Lux éditeur (2005).