[Wastburg] Création collective d'une collection d'amorces

[mithriel]

Guild Wars

* Amorce

C'est la nuit. Il pleut. Des ombres, dans une rue en pente quasiment transformée en torrent, magouillent quelque chose. Ce sont des femmes, une demi-douzaine environ, fichu noué sur leur tête, qui barrent la rue avec des planches. Si les gardoches ne font rien, elles retirent soudainement leur barrage improvisé et une vague d'eau boueuse vient se fracasser sur le volet d'un bouilleur de cru sis en contrebas, dont l'échoppe est instantanément inondée. L'alambic semble bien abîmé. Les coupables se dispersent dans la nuit.

* Développement

Depuis des temps immémoriaux, les lavandières du quartier (insérer ici la juridiction de vos gardoches) officient dans un beau lavoir de pierre alimenté par une eau des plus pures, eau convoitée par la guilde des bouilleurs de cru, qui ne veut rien d'autre que l'eau la plus pure pour distiller sa fameuse Fine wastburgeoise. Oui, celle qui était prisée par le burgmaester lui-même et qui s'exporte à prix d'or en Waelmstat. Pour obtenir son eau pure (un vrai leitmotiv, cette histoire d'eau pure), la guilde a usé de son influence tous azimuts et finalement obtenu un accès au lavoir durant un jour entier par semaine (histoire de laisser les restes de lessive s'éliminer). Evidemment, une journée de manque à gagner pour les lavandières les a rendues furax. Mais moins que le principe de se faire piquer leur lavoir. Je vous laisse deviner qui étaient les dangereuses terroristes de cette nuit.

* À Suivre...

S+1 : Après la petite blague nocturne des lavandières, les bouilleurs de cru sont furax à leur tour. Quoi ? Ils ne vont pas se laisser ennuyer par des femmes, dont la moitié est sans doute Loritaine, quand même ? Allez hop, location de gros bras pour intimidation musclée au domicile des donzelles et tutti quanti. Encore du taf pour nos gardoches, quoi. Ce ne serait pas bête de leur part d'ouvrir leurs esgourdes et d'anticiper un brin, d'ailleurs...

S+2 : Effrayées les lavandières ? Bon, d'accord, sans doute un peu. Juste assez pour décider de continuer à ne pas se laisser faire. Et comme l'union fait la force, les voilà qui fondent la guilde des lavandières. Et pas juste dans le quartier, dans tout Wastburg ! Voilà qui promet une belle bagarre, d'influence et plus si affinités. Avec nos gardoches au beau milieu.

S+3 : Tous ces conflits, c'est bien beau, mais ça manque un peu d'amour, non ? Ca tombe bien, car au pire de la crise entre les deux guildes, la cheftaine des lavandières, une jeune et belle femme, croise le regard du fils du maître de la guilde des bouilleurs de cru. Leur amour sera-t-il découvert ? Par qui ? Quelles en seront les conséquences ? Oh, et si un des gardoches était le beau-frère d'un des protagonistes ?

[Delarmgo]

XO, je peux mettre le lien vers ton générateur sur mon site et la scénariothèque ? (évidemment en te citant)

[XO de Vorcen]

Bien sûr. Avant même de voir qui postait j'allais même ajouter qu'il ne fallait pas t'oublier dans les crédits et puis j'ai ouvert les yeux et vu que c'était toi.

[Delarmgo]

hehe merci, c'est donc fait !

[mithriel]

Les experts Wastburg

* Amorce

Encore une sale nuit pour nos gardoches. Ça hurle pendant leur ronde. Une ruelle étroite (une rue wastburgeoise comme les autres, quoi), une fille (sans doute de joie) aux mains pleines de sang et une autre, un peu plus loin, avec un second sourire sanguinolent au niveau de la glotte. Tout ça n'est pas joli à regarder et la bleusaille aura peut-être du mal à conserver son dernier repas au chaud. La fille vivante est en état de choc. Apparemment, elle n'a fait que découvrir le corps. Sur la morte, on peut trouver une lame de tarot divinatoire, l'arcane XI (la Force). Pas d'arme du crime en vue, probablement un rasoir ou une lame affutée du même style.

* Développement

Assez rapidement après leur rapport, l'échevin des gardoches leur fait savoir que ce meurtre n'est pas le premier. Bingo, c'est le onzième ! Apparemment, un dingo saigne des femmes dans toute la ville depuis quelques semaines. Jusqu'ici, l'affaire a plus ou moins été étouffée (témoins à l'abri) pour éviter la panique, mais là, ça commence à filtrer (mettez ça sur le dos de vos gardoches s'ils n'ont pas fait le nécessaire pour boucler le périmètre) et il va falloir se bouger les miches pour trouver le responsable. Les indices sont minces : l'assassin procède toujours de nuit, apparemment avec la même arme ; il s'en prend à des femmes jeunes, brunes aux yeux clairs et laisse toujours une lame de tarot différente sur les lieux du crime. Au taf, les experts !

* À Suivre...

S+1 : La guerre des polices. Le souci, c'est que nos gardoches ne sont pas les seuls sur le coup. Le tueur n'ayant pas de préférence géographique, les gardoches de tous les quartiers sont sur la brèche. Et pas question de collaborer (c'est territorial, un gardoche) ! Que les meilleurs gagnent ! Et pour ne rien arranger, comme une bonne partie des victimes sont des prostituées, leurs maquereaux ne sont pas jouaces non plus et fouinent de leur côté. En bande. Armée.

S+2 : Une aide surnaturelle. Quand les gardoches se trouvent à cours d'idées, l'un d'entre eux reçoit une visite discrète d'un vieux collègue qu'il ne connaissait pas, le vieux Joe, qu'il s'appelle. Et il a un tuyau : il connaît le coupable. C'est le fils d'un notable du quartier des Flamants. Un gros bonnet, peut-être le futur burgmaester. Et le fils est bien parti pour suivre ses traces. Le premier hic, c'est que Joe n'a aucune preuve, juste son intime conviction. Il va falloir surveiller le fils à papa et faire dans le feutré. Le second hic, c'est que si les gardoches se renseignent, le vieux Joe était bien un gardoche, mais qu'il a calanché il y a une bonne dizaine d'années.

S+3 : Le vrai coupable ? Après un nouveau meurtre de prostituée brune aux yeux clairs (arcane XII, le Pendu), et que les gardoches ont bien renforcé leurs soupçons quant à la culpabilité du fils à papa (un jeu de tarots trouvé dans ses appartements, un portrait de sa mère décédée, une jolie brune aux yeux clairs...), un type vient se rendre au poste de garde. Il affirme être le tueur aux tarots et se montre très convainquant dans ses descriptions des meurtres. Encore un beau succès de la garde wastburgeoise ! Mais notre fils à papa, alors ? Pure coïncidence, a-t-il profité des meurtres en série pour se débarrasser d'une relation risquant de ternir sa réputation ou, sentant le vent du boulet, a-t-il trouvé quelqu'un pour porter le chapeau à sa place ? Et le vieux Joe ? A-t-il assisté à l'événement déclencheur de tout ce merdier à l'époque (vous le voyez venir, la mort tragique d'une maman brune aux yeux clairs... mais laquelle ?) ?


Note : Toute ressemblance avec le film Scoop (Woody Allen, 2006) n'est aucunement fortuite.

[XIII]

J'aime bien ce départ d'intrigue, mais, ne faudrait il pas que les morts soit en rapport avec les Arcanes ?

Le Bateleur, par exemple, serait la premier victime et serait un bateleur.

Le Papesse, une femme guide spirituel etc, etc....

Du coup, ça permet de se dire que l'arcane XIII est la fin de la série ou s'attaque à une personne qui s'occupe des dépouilles mortel ? A moins que le type se prennent pour l'Arcane sans Nom (genre très très gothic le monsieur).

Ce qui ouvre des perspectives intéressante pour les meurtre après l'Arcane sans Nom... la tempérance ? (un ange), le Diable (tenancier de bordel) ? La maison Dieu (un gros incendie.... )....

[mithriel]

Ça poserait un vrai problème de mobile, non ?

[legnou]

Et un Wastburg façon Seven basé sur les 7 pêchés capitaux ?

Ou s'il l'on veut éviter la référence religieuse, les 7 pires "tabous" des Wastburgiens ce seraient quoi selon vous ?

[XO de Vorcen]

7 tabous ? Dur mais j'en vois déjà quelques uns :
- la charité
- l'abnégation
- l'honnêteté

[Cédric Ferrand]

Ça marche bien avec les 7 pêchés capitaux car on les connait tous.
On peut inventer 7 tabous wastburgiens (De tes impôts, tu ne t’acquitteras point) mais si ces valeurs cardinales ne sont pas connues, ça va être difficile pour les PJ de comprendre la logique de la série de meurtres.

[Go@t]

Ça marche bien avec les 7 pêchés capitaux car on les connait tous.
On peut inventer 7 tabous wastburgiens (De tes impôts, tu ne t’acquitteras point) mais si ces valeurs cardinales ne sont pas connues, ça va être difficile pour les PJ de comprendre la logique de la série de meurtres.

Et je vois mal comment l'introduire sans être un peu lourdingue ou flagrant...

[Nolendur]

Si on veut taper dans les X quelque chose, y'a pas mal de choix :

- Les 4 éléments (ou 5, c'est selon)
- Les 4 saisons
- Les 4 points cardinaux (voir 6 si on rajoute zénith et nadir pour désorienter les joueurs)
- Les 7 jours de la semaine (c'est peut-être pas très Wastburgeois)
- Les 12 signes du zodiaque (pareil)
- Les 7 notes de la gamme (ou les 12 demi-tons de la gamme chromatique)
- Les 5 doigts de la main
- Les 6 couleurs de l'arc-en-ciel
- etc.

Bon, reste à trouver une raison tordue qui aurait amené un meurtrier à se servir d'un de ces trucs pour signer ses meurtres...

[James Foley]

Hop et une contribution. N'hésitez pas à améliorer ou faire un retour.

Couleur bleu nuit ou la naissance du "Trèfle rouge"

Amorce
Carl est une bleusaille de gardoche. Et s’il est connut dans le quartier c’est aussi parce que s’il s’est fait virer de tout les apprentissages, chopper plusieurs fois à vandaliser et voler en publique. Le formateur à fermer les yeux par amitié avec papa (ou pour le dessous de table qui allait avec, à vous de voir MJ). Mûté à la surveillance de nuit sur les toits, il repère un cambriolage chez l’orfèvre Kartzkern. S’ensuit un bordel sur les toits qui se solde par une bagarre. Alors que les PJ sont de patrouille, ils entendent le bruit des coups échangés et un hurlement : Carl est accroché par la volonté des Burgmaster à un morceau de charpente apparent. Mais il ne risque pas de tenir très longtemps…

Développement
Quel que soit le résultat pour Carl (la chute sans fin ou la réception sur la tête des joueurs, ou tout ce qui pourrait réussir à attendrir la chute de Carl, les joueurs seront imaginatifs), Carl dans la bagarre à pu arracher un tissu d’étoffe à son adversaire. Une étoffe de grande qualité, pas le genre des cabris qui circulent sur les toits de la ville, ce qui peut être remonté par quelques tailleurs (et quelques gelders...) Le responsable est un jeune homme de bonne famille, Bréan Paingris (papa avocat et futur grand magistrat de justice), qui pour un bête pari avec des copains à perdu sa chevalière chez le Kartzkern. Et plutôt que de faire jouer les relations de papa, il a décidé de se servir tout seul (parce que j’suis un rebelle, ‘tention !).

A suivre…
S+1: Bréan décide de monter un nouveau coup, un chouïa plus ambitieux : dérober une couronne de bijoux lors d’une réception d’huppés et de plumes de soies. Sans faire le whodunit, un scénario où une soirée avec des gens de la haute et du gardoche, ça ne peut que faire des étincelles.

S+2: Bréan mène une double vie et ses rapines se font de plus en plus conséquent, mais avec une touche artistique : « le Trèfle rouge » s’attaque à un gros morceau en voulant dérober un gros caillou au sein de l’ambassade Waelmenienne. Un vol qui pousserait l’ambassadeur à vouloir à tout prix récupérer le diamant en engageant des gens de sa suite (de braves soldats très subtils…). Variante espionnage : le Trèfle est témoin de tractation pas très clair entre l’ambassadeur et un encapuchonné à l’accent de Wastburg. Sa parle d’élections et d’appuis pour un nouveau Burgmaster. Il décide d’en parler à ceux qui sont ses meilleurs ennemis : vos gardoches !

[Go@t]

J'ai pas compris le coup de la chevalière : il l'a perdue en allant chercher un truc pour un pari ? Ou il l'a vendue pour le pari ?

[James Foley]

Dans mon esprit, il l'a vendue pour le pari. Puis, prenant conscience de la valeur de la bête (ou bien parce qu'il s'est rendu compte qu'il était peut-être aller un peu loin), il part la récupérer.