
[CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Personnellement, je trouve notre "truc"
, notre groupe de plus en plus au point...

Dernière modification par Soulyacémoa le sam. nov. 14, 2015 7:27 pm, modifié 8 fois.
Archer hors pair, As du backstabb
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
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- Dieu d'après le panthéon
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13 - L'Affaire de la succession de Ligen (part I)
Au lendemain du combat contre l'homme-dragon, nos héros se réveillèrent, constatant que le Moine avait dormi toute la nuit et ignorait tout des événements qui s'étaient produit pendant la nuit. On a coutume de dire "dormir tout son soul" mais le Moine "se saoule jusqu'à ce qu'il dorme". Le réveil fut morose, tout le monde se demandant qui serait le prochain à quitter le groupe.
Cylenzara et le Moine furent les premiers à apercevoir les cavaliers qui s'approchaient du camp. Ils se déployèrent et piquèrent des fers vers nos héros qui reconnurent la bannière du Sénéchal de Sébald. Plutôt que de manifester de l'animosité contre ces gens d'armes, tous conçurent du soulagement à se rapprocher enfin de leur but, car, ils en étaient surs, le voyage touchait à sa fin. Le chef des cavaliers releva les identités des uns et des autres mais s'en tint aux simples titres du baron pour s'offrir d'accompagner nos héros jusqu'au Sénéchal. C'est ainsi, que chevauchant quelques heures, ils parvinrent à un camp de toile où s'étaient rassemblés les restes de l'armée impériale vaincue au Pont de la Rivière Blonde.
En professionnels aguerris, Le Nain et Cylenzara mesurèrent la qualité très relative des levées féodales faméliques qui constituaient désormais le ban impérial. Les rares mercenaires de Sir Arnott reconnaissables au symbole du poing serrant des flèches, leur dirent que le condottiere avait établi des patrouilles et qu'il s'approchait de Skardorf, laissant derrière lui, les paysans inutiles qui formaient désormais l'essentiel des troupes. Des hommes d'armes mal entraînés, peu nourris et déguenillés étaient tout ce que l'empire pouvait mettre en face d'une invasion galicornéenne imminente. Le plan du Sénéchal de Sebald semblait de bloquer Skardorf et son pont en utilisant les troupes mercenaires et de garder au camp les soldats improvisés le temps que ces troupes soient instruites. La traversée du camp donna mille signe aux deux anciens mercenaires que le niveau de ces troupes s'élevait quelque peu et qu'une partie des troupes était peut être en mesure de se battre.
Les discussions avec le sénéchal de Sebald eurent lieu dès que le baron, le chevalier et Kartrine furent annoncés par Jelinek domestique et homme de confiance du sénéchal. Celui-ci un homme gras et épais achevait son repas lorsqu'il reçut les plus distingués parmi nos héros. Il donna des ordres pour que le reste du groupe fut reçu dans une cantine du camp et ils reçurent en effet une nourriture de bonne qualité ainsi que de la bière de garde au goût amer et pointu. Pendant que le Moine, Cylenzara, l'Etranger, le Nain et Zmey prenaient leur repas, le Sénéchal Sebald faisait l'honneur de sa table et de ses vins fins aux invités de valeur. Le Sénéchal s'enquit de l'identité de ses hôtes mais eut bien du mal à situer les fiefs de Meel ou de Belgothen. Le Baron s'attacha cependant les bonnes grâces du Sénéchal en rappelant qu'il était l'homme qui lui avait écrit d'Orgeval, en expliquant honnêtement dans quelles circonstances Dame Sebald avait trouvé la mort et quelles nouvelles il avait glâné dans les Essarts. Le Sénéchal resta indifférent même devant le récit de la mort de sa femme, confiant que le service de l'Empereur ne lui laissait pas le temps de pleurer, mais qu'il porterait le deuil dès qu'il serait libéré de sa mission.
Il exposa franchement la situation impériale, sans aucun égard sur le caractère éminemment nouveau de ses compagnons de table. Il dit d'abord que la bataille du pont de la Rivière Blonde avait été en grande partie perdue car les mercenaires orques servant d'ordinaire le prince de Ligen, un fief faisant partie de l'empire, avait subitement déserté avant la bataille, dégarnissant considérablement le dispositif. Le Markgraf Uxel chef de l'Ost de la principauté de Ligen et frère du Prince avait prouvé cependant la loyauté et celle de son peuple en prenant le commandement des levées féodales de la principauté. Il se fit massacrer avec ses hommes par la cavalerie gallicornéenne, mais permis à l'armée impériale de se retirer en bon ordre, laissant entre les troupes du Sénéchal de Sebald et l'Ost gallicornéen les contreforts escarpés du bois de la Jonde. Le Baron se souvint alors que le roi orque qui avait pris possession de l'Essart d'Orgeval n'était autre que le capitaine Turosh, le chef des mercenaires orques de Ligen. Il comprit alors que les hommes dragons qui l'avaient fait Roi et le conseillaient pouvaient peut être se mêler des intrigues qui affligeaient Seconde. Le Sénéchal poursuivit, exposant la fragilité de la situation impériale. Le gros des troupes impériales était mobilisé à l'Est où rebelles Soltjiks et Cavaliers des Steppes représentaient une menace terrible. Une partie des troupes impériales avait du être détournée vers les Essarts pour faire face à l'invasion orque, laissant le front de la Rivière Blonde bien dégarni. Il ne faisait aucun doute, selon le Sénéchal, qu'à l'été, la Galicorne chercherait à pousser son avantage. Elle pouvait attaquer depuis Skardorf, mais Sir Arnott, un chef mercenaire lié à l'empire, avait été envoyé pour bloquer la forteresse et sa garnison. Ce que craignait Sebald par dessus tout c'était une invasion en bonne et due forme de la principauté de Ligen. Ce petit fief possédait de fortes ressources minières et agricoles et pouvait être facilement envahi, ouvrant la route vers la capitale. Non seulement, la principauté était peu en état de se défendre mais son prince, le prince Ludwig, se désintéressait complètement de la guerre et ne faisait pour ainsi dire plus de politique. Or, il fallait son accord pour que l'ost impérial passe dans la principauté, même pour la défendre. Le sénéchal paraissait soucieux d'exposer les multiples risques dans lesquels il se trouvait.
Le Baron finit par le couper, lui parlant de l'amulette qui fut remise au Sénéchal. Le Sénéchal remarqua alors qu'un tel objet avait autrefois appartenu à Yohan le Musicien, l'Empereur-Nécromant, chassé du trône il y a une dizaine d'années au profit de l'empereur actuel Thorsten. Racontant leurs aventures à Skardorf, le Baron attira des remarques positives sur les Tradi et dame Odilia, leur chef, une alliée fidèle de l'Empire. Le Sénéchal raconta alors que l'objet devait être remis à l'empereur mais qu'il n'avait pas les moyens de récompenser le Baron et ses hommes. Il proposa en revanche, de leur donner de l'argent pour une mission de confiance qu'il exposa brièvement. La mission consistait à forcer la solution en Ligen. En convainquant le prince de Ligen d'appeler à l'aide l'armée impériale, le Baron rendrait un grand service à l'Empire. Le Baron semblant hésiter, le Sénéchal précisa qu'il savait que le Baron était lié à la famille princière (il serait un enfant bâtard du prince Ludwig) et qu'il serait sûrement écouté, bien que le successeur légitime fut le prince Alexandre de Ligen que le Baron et ses hommes avaient croisé peu de temps auparavant. Lorsque la conversation prit fin, le Sénéchal offrit de récompenser le Baron et les siens en leur distribuant de l'argent. On fit venir des cantines le reste de la troupe. Le chevalier de Belgothen tenta alors de dire qu'il n'était pas vraiment chevalier et que sa place n'était pas à la table du Sénéchal mais auprès du Nain, de Cylenzara, du Moine, de l'Etranger et de Zmey, chose dont le sénéchal ne parût pas se rendre compte.
Alors qu'on distribuait aux uns et aux autres les bourses témoignant de la reconnaissance du Sénéchal, le Chapelain, un solide prêtre aux allures de mercenaire, offrit ses bons soins. Il se lia avec le Moine, semblant être très intéressé par les écrits du Moine concernant les tavernes de Skardorf. Il avoua en revanche sa totale incompréhension de la langue couvrant les écrits découverts dans la cellule du Flamine Convexe. L'une de ses "confessées" (le Chapelain s'entoure d'un petit groupe de jeunes filles auxquelles il donne des conseils spirituels), en revanche reconnut les caractères mais refusa de les lire, parlant du "Livre qui rend fou", "du Livre du Mal", le Kitab al-Azif. Elle refusa obstinément d'en dire plus, prétextant que c'était "Mal de lire livre ! Il ne faut pas !". Lorsque tous furent soignés, le baron discuta avec le groupe, exposant la mission que lui avait confiée le Sénéchal, ne taisant pas les risques liés à sa présence dans le groupe. La somme coquette déjà versée et la somme rondelette promise si le groupe obtenait que le prince Ludwig ouvre ses frontières à l'armée impériale avant que la rivière Bonde ne devienne navigable, achevèrent de convaincre les autres. Tous s'engagèrent à suivre leur chef le Baron dans la principauté de Ligen.
Quelques formalités contractuelles réglées et une fois équipé, le groupe partit le lendemain à l'aube. A peine avaient-ils franchi la frontière de Ligen que le vent ramena une indéfinissable odeur de crasse à la truffe du chien que Cylenzara avait acheté. Aux aguets avec son compagnon le Nain, il ne tarda pas à discerner des mouvements et des bruits feutrés. Très rapidement, ils passaient au reste du groupe la consigne de se tenir sur ses gardes. A peine, le chevalier de Belgothen (qui prétendait être un barde, à moins que ce ne soit l'inverse) était il prévenu que des grognements et des cris de guerre se faisaient attendre sur les talus bordant la route. Des hommes au regard sauvage attaquaient le groupe ! Aucun des aventuriers ne fut surpris de voir que la bande était menée par Thrall, ce traitre qui semblait les avoir suivis pour le compte de la Gallicorne. Le combat fut long et dangereux, les barbares frappant à distance et concentrant leurs attaques sur le Nain. Lorsque Trall fut vaincu, cependant, les agresseurs commencèrent à battre en retraite. Lorsque le choc retomba, le cadavre de Trall et de trois de ses frères gisaient sur la route ...
Cylenzara et le Moine furent les premiers à apercevoir les cavaliers qui s'approchaient du camp. Ils se déployèrent et piquèrent des fers vers nos héros qui reconnurent la bannière du Sénéchal de Sébald. Plutôt que de manifester de l'animosité contre ces gens d'armes, tous conçurent du soulagement à se rapprocher enfin de leur but, car, ils en étaient surs, le voyage touchait à sa fin. Le chef des cavaliers releva les identités des uns et des autres mais s'en tint aux simples titres du baron pour s'offrir d'accompagner nos héros jusqu'au Sénéchal. C'est ainsi, que chevauchant quelques heures, ils parvinrent à un camp de toile où s'étaient rassemblés les restes de l'armée impériale vaincue au Pont de la Rivière Blonde.
En professionnels aguerris, Le Nain et Cylenzara mesurèrent la qualité très relative des levées féodales faméliques qui constituaient désormais le ban impérial. Les rares mercenaires de Sir Arnott reconnaissables au symbole du poing serrant des flèches, leur dirent que le condottiere avait établi des patrouilles et qu'il s'approchait de Skardorf, laissant derrière lui, les paysans inutiles qui formaient désormais l'essentiel des troupes. Des hommes d'armes mal entraînés, peu nourris et déguenillés étaient tout ce que l'empire pouvait mettre en face d'une invasion galicornéenne imminente. Le plan du Sénéchal de Sebald semblait de bloquer Skardorf et son pont en utilisant les troupes mercenaires et de garder au camp les soldats improvisés le temps que ces troupes soient instruites. La traversée du camp donna mille signe aux deux anciens mercenaires que le niveau de ces troupes s'élevait quelque peu et qu'une partie des troupes était peut être en mesure de se battre.
Les discussions avec le sénéchal de Sebald eurent lieu dès que le baron, le chevalier et Kartrine furent annoncés par Jelinek domestique et homme de confiance du sénéchal. Celui-ci un homme gras et épais achevait son repas lorsqu'il reçut les plus distingués parmi nos héros. Il donna des ordres pour que le reste du groupe fut reçu dans une cantine du camp et ils reçurent en effet une nourriture de bonne qualité ainsi que de la bière de garde au goût amer et pointu. Pendant que le Moine, Cylenzara, l'Etranger, le Nain et Zmey prenaient leur repas, le Sénéchal Sebald faisait l'honneur de sa table et de ses vins fins aux invités de valeur. Le Sénéchal s'enquit de l'identité de ses hôtes mais eut bien du mal à situer les fiefs de Meel ou de Belgothen. Le Baron s'attacha cependant les bonnes grâces du Sénéchal en rappelant qu'il était l'homme qui lui avait écrit d'Orgeval, en expliquant honnêtement dans quelles circonstances Dame Sebald avait trouvé la mort et quelles nouvelles il avait glâné dans les Essarts. Le Sénéchal resta indifférent même devant le récit de la mort de sa femme, confiant que le service de l'Empereur ne lui laissait pas le temps de pleurer, mais qu'il porterait le deuil dès qu'il serait libéré de sa mission.
Il exposa franchement la situation impériale, sans aucun égard sur le caractère éminemment nouveau de ses compagnons de table. Il dit d'abord que la bataille du pont de la Rivière Blonde avait été en grande partie perdue car les mercenaires orques servant d'ordinaire le prince de Ligen, un fief faisant partie de l'empire, avait subitement déserté avant la bataille, dégarnissant considérablement le dispositif. Le Markgraf Uxel chef de l'Ost de la principauté de Ligen et frère du Prince avait prouvé cependant la loyauté et celle de son peuple en prenant le commandement des levées féodales de la principauté. Il se fit massacrer avec ses hommes par la cavalerie gallicornéenne, mais permis à l'armée impériale de se retirer en bon ordre, laissant entre les troupes du Sénéchal de Sebald et l'Ost gallicornéen les contreforts escarpés du bois de la Jonde. Le Baron se souvint alors que le roi orque qui avait pris possession de l'Essart d'Orgeval n'était autre que le capitaine Turosh, le chef des mercenaires orques de Ligen. Il comprit alors que les hommes dragons qui l'avaient fait Roi et le conseillaient pouvaient peut être se mêler des intrigues qui affligeaient Seconde. Le Sénéchal poursuivit, exposant la fragilité de la situation impériale. Le gros des troupes impériales était mobilisé à l'Est où rebelles Soltjiks et Cavaliers des Steppes représentaient une menace terrible. Une partie des troupes impériales avait du être détournée vers les Essarts pour faire face à l'invasion orque, laissant le front de la Rivière Blonde bien dégarni. Il ne faisait aucun doute, selon le Sénéchal, qu'à l'été, la Galicorne chercherait à pousser son avantage. Elle pouvait attaquer depuis Skardorf, mais Sir Arnott, un chef mercenaire lié à l'empire, avait été envoyé pour bloquer la forteresse et sa garnison. Ce que craignait Sebald par dessus tout c'était une invasion en bonne et due forme de la principauté de Ligen. Ce petit fief possédait de fortes ressources minières et agricoles et pouvait être facilement envahi, ouvrant la route vers la capitale. Non seulement, la principauté était peu en état de se défendre mais son prince, le prince Ludwig, se désintéressait complètement de la guerre et ne faisait pour ainsi dire plus de politique. Or, il fallait son accord pour que l'ost impérial passe dans la principauté, même pour la défendre. Le sénéchal paraissait soucieux d'exposer les multiples risques dans lesquels il se trouvait.
Le Baron finit par le couper, lui parlant de l'amulette qui fut remise au Sénéchal. Le Sénéchal remarqua alors qu'un tel objet avait autrefois appartenu à Yohan le Musicien, l'Empereur-Nécromant, chassé du trône il y a une dizaine d'années au profit de l'empereur actuel Thorsten. Racontant leurs aventures à Skardorf, le Baron attira des remarques positives sur les Tradi et dame Odilia, leur chef, une alliée fidèle de l'Empire. Le Sénéchal raconta alors que l'objet devait être remis à l'empereur mais qu'il n'avait pas les moyens de récompenser le Baron et ses hommes. Il proposa en revanche, de leur donner de l'argent pour une mission de confiance qu'il exposa brièvement. La mission consistait à forcer la solution en Ligen. En convainquant le prince de Ligen d'appeler à l'aide l'armée impériale, le Baron rendrait un grand service à l'Empire. Le Baron semblant hésiter, le Sénéchal précisa qu'il savait que le Baron était lié à la famille princière (il serait un enfant bâtard du prince Ludwig) et qu'il serait sûrement écouté, bien que le successeur légitime fut le prince Alexandre de Ligen que le Baron et ses hommes avaient croisé peu de temps auparavant. Lorsque la conversation prit fin, le Sénéchal offrit de récompenser le Baron et les siens en leur distribuant de l'argent. On fit venir des cantines le reste de la troupe. Le chevalier de Belgothen tenta alors de dire qu'il n'était pas vraiment chevalier et que sa place n'était pas à la table du Sénéchal mais auprès du Nain, de Cylenzara, du Moine, de l'Etranger et de Zmey, chose dont le sénéchal ne parût pas se rendre compte.
Alors qu'on distribuait aux uns et aux autres les bourses témoignant de la reconnaissance du Sénéchal, le Chapelain, un solide prêtre aux allures de mercenaire, offrit ses bons soins. Il se lia avec le Moine, semblant être très intéressé par les écrits du Moine concernant les tavernes de Skardorf. Il avoua en revanche sa totale incompréhension de la langue couvrant les écrits découverts dans la cellule du Flamine Convexe. L'une de ses "confessées" (le Chapelain s'entoure d'un petit groupe de jeunes filles auxquelles il donne des conseils spirituels), en revanche reconnut les caractères mais refusa de les lire, parlant du "Livre qui rend fou", "du Livre du Mal", le Kitab al-Azif. Elle refusa obstinément d'en dire plus, prétextant que c'était "Mal de lire livre ! Il ne faut pas !". Lorsque tous furent soignés, le baron discuta avec le groupe, exposant la mission que lui avait confiée le Sénéchal, ne taisant pas les risques liés à sa présence dans le groupe. La somme coquette déjà versée et la somme rondelette promise si le groupe obtenait que le prince Ludwig ouvre ses frontières à l'armée impériale avant que la rivière Bonde ne devienne navigable, achevèrent de convaincre les autres. Tous s'engagèrent à suivre leur chef le Baron dans la principauté de Ligen.
Quelques formalités contractuelles réglées et une fois équipé, le groupe partit le lendemain à l'aube. A peine avaient-ils franchi la frontière de Ligen que le vent ramena une indéfinissable odeur de crasse à la truffe du chien que Cylenzara avait acheté. Aux aguets avec son compagnon le Nain, il ne tarda pas à discerner des mouvements et des bruits feutrés. Très rapidement, ils passaient au reste du groupe la consigne de se tenir sur ses gardes. A peine, le chevalier de Belgothen (qui prétendait être un barde, à moins que ce ne soit l'inverse) était il prévenu que des grognements et des cris de guerre se faisaient attendre sur les talus bordant la route. Des hommes au regard sauvage attaquaient le groupe ! Aucun des aventuriers ne fut surpris de voir que la bande était menée par Thrall, ce traitre qui semblait les avoir suivis pour le compte de la Gallicorne. Le combat fut long et dangereux, les barbares frappant à distance et concentrant leurs attaques sur le Nain. Lorsque Trall fut vaincu, cependant, les agresseurs commencèrent à battre en retraite. Lorsque le choc retomba, le cadavre de Trall et de trois de ses frères gisaient sur la route ...
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Y a-t-il encore un pilote dans l'Ovnicrew ?
Effectivement, la Belle a mis les voiles avant le naufrage, la Bête, ma sirène de fer aussi fascinante qu'intrigante.
Kartryne nous a snobés et a décidé de suivre une autre route que la nôtre. Le capitaine nous a-t-il abandonnés ?
Un pilote pour quoi faire d'abord, La conduire à bon port, sauver l'empereur, l'Empire, éventuellement en le régénérant par du sang neuf tiré d'une ancienne et sinistre dynastie impériale honnie et jadis vaincue puis épousée, rabibochée, enfin bref tout sauf exterminée ?
Tout cela n'a plus la moindre importance, la Dame de pique nous a quittés.
Elle a préféré le confort sensuel de la tente de commandment du Sénéchal.
Sacré veinard ou pauvre pantin ? Enfoiré de veinard de marionnette aux fils de soie, tirés par la plus délicieuse et vénéneuse des créatures...
Au fait a-t-on pris le temps de confier au Sénéchal nos soupçons à l'encontre de dame Kartryne de la Wyvern ?
Non, bien entendu, pourquoi faire simple je vous le demande...
Mais nous avons trouvé le temps de sacrifier au rituel incontournable des chevaux, recherchés, renouvelés, disputés, négociés et auscultés avec attention et religiosité. Nous avons même acheté un chariot ou une carriole, bâché(e) peut-être bien ou finalement pas, un long débat n'ayant pas totalement tranché la question (ce qui posera lors de l'inévitable et classique attaque de « chariot » par les barbares de petits soucis stratégico-positionnels, mot que mon ordi ne reconnaît pas car n'est pas barde qui veut).
Après tout, dame Sébald voulait faire à son Sénéchal d'époux une surprise et bien en voilà potentiellement une sacrée de surprise, écailleuse, venimeuse et draconique au possible. Une surprise qui pourrait le décharger, électriquement et totalement de cet harassant commandement bien trop lourd pour notre balourd de Sénéchal...
Tendez l'oreille... Je crois l'entendre d'ici la fatale Kartryne, sa silouhette parfaite lovée dans l'ombre de ses propres ténèbres, nous remerciant encore pour notre aide inconditionnelle :
« Merci pour la relique braves com...pagnons, vraiment, merci d'avoir fait tout le boulot et d'avoir tant risqué pour me la confier aujourd'hui. Je suis émue - larmes de crocodile supersauriennes - et ma reconnaissance va particulièrement à L'Etranger pour son dévouement sans égal face à tant de maraudeurs et de barbares aussi cupides que bons tireurs... »
Ma chère Dame, bien qu'ayant refusé plus d'une fois mes inestimables hommages et je ne fais pas allusion qu'à l'importance de ce qui dort dans mon slibard, je voudrais vous dire ici que si cela était à refaire, nous ne changerions rien...
Vous êtes arrivée là où vous vous étiez proposée de vous faire escorter, avec maîtrise et la boucle est ainsi bouclée, sinon la manipulation qui elle se poursuit bien ; mais j'y viens donc.
Plus c'est long, plus c'est bon disent les bardes les plus versés dans les arts de … l'embrouille.
Les derniers membres de l'équipée sauvage ont donc été vus récemment, couverts du sang non humain de Sara, tout près de l'ost impérial en déroute et décimé, euh pardon vôtre Altesse impérialissime, en reconstitution avancée cela va de soi...
Effectivement, le Sénéchal Sébald nous a reçu Kartryne et moi-même (je crois que ce pot de colle de Baron était là aussi...) tandis que le reste de la meute était confiné au chenil de fortune ressemblant vaguement à un camp militaire...
A cette heure, nul n'ignorait ma véritable identité dans la horde d'or...ties rances et amères, tous sauf mon cheval blanc et LeMoine, épave éthylique échouée au milieu de cette histoire de naufrage sans trésor (sic). Le Sénéchal tant recherché ces dernières semaines nous proposa un copieux dîner que je n'eus pas l'idée de refuser et que Kartryne comme le Baron n'eurent pas le cœur de gâcher en me faisant pendre haut et court pour ma propension à me présenter comme noble, accessoirement paladin et à me mêler de ce qui ne me regarde pas avec un goût prononcé pour l'embrouille.
Piètre stratège reconnu, notre hôte si gras n'en est pas moins un fin psychologue qui, s'il ne pouvait percer à jour ma remarquable imposture, montra toute sa clairvoyance et son jugement sûr de la nature humanoïde, lorsque nous voyant à peine arriver avec nos fiers à bras (l'équipe B... et la C, etc. mangeant nos restes sur un quelconque parterre de crottin et de paille encore bien trop classe pour eux), lorsque donc aussitôt arrivés auprès de lui et tout juste fait notre très partiel rapport (c'est qu'on ne mange pas la bouche pleine nous dans l'équipe première dite A), le Sénéchal nous confiera dans l'heure même une mission des plus périlleuse et cruciale, à une longue chevauchée de la première et dernière pique de sa troupe famélique...
En somme : « Merci pour la relique et surtout de grâce, disparaissez au plus vite. Au fait pourriez-vous me gagner cette guerre ?
P.S. : Entendez « disparaître » avec toute la latitude et les penchants mortifères dont vous êtes si capables. »
Je ne peux analyser ce court dîner d'état major autrement que comme un début ténu de respect et d'affection mutuelle largement refoulée mais affleurant là, dans la magie de cet instant déjà évanoui : tout d'abord Kartryne qui ne me balance pas tandis que nous n'avisons pas le Sénéchal de nos doutes vis-à-vis de notre Reine de l'embrouille et que dans le même temps nos gueux, toute à leur insouciance, ne se plaignent même plus de leur indigne traitement après tant de sueur, de sang et d'incompétence à nous escorter auprès de ce balourd de Sénéchal...
Ma Dame me promet même d'informer le Sénéchal de ma véritable identité et de "plaider" ma cause ce qui est un défi pur et simple d'oser revenir pour elle en dépit d'une mort certaine, méritée et douloureuse. Elle me possède mais elle ne le sait pas encore. Elle attend des preuves et que je pose des actes.
D'un regard, ma Belle m'a donné rendez-vous, elle qui éclipse la nuit même et fait pâlir le soleil, frêle bille crépitant d'étincelles dans sa paume souveraine...
Immergé dans les prunelles sans fond de ma Brune, le Sénéchal dont je n'ai pas retenu le prénom, ne nous laisse guère le temps de souffler donc et ne nous propose rien de moins que de réussir avec la petitesse de nos moyens la Pax impériale ou tout au moins de mourir en essayant.
Réussir un coup improbable pour lui ou mourir pour lui... fiche la paix.
Exploitation parfaite de la situation, pas mal pour un balourd...
Mais au fait, ai-je coupablement omis de vous préciser que Kartryne avait tenu à s'entretenir en privé avec le Sénéchal avant de nous recevoir ? A moins que ce ne soit son initiative à lui ? Non, je plaisante, vous l'avez compris !
Kartryne, cœur de suie dans un gant de velours, irremplaçable Kartryne.
Décrocher la lune pour vous, euh... pour l'autre balourd ou disparaître de l'échiquier qui ne souffre pas de pièces versatiles et instables telles que notre... truc ou groupe disons.
Tomber une fois de plus dans vos rets si parfaits était sacrément tentant et en fait me concernant, tout simplement irrésistible.
D'autant plus que d'éventuels survivants seraient loin d'être riches (même le dernier des picsous aurait fait une offre plus alléchante à des mercenaires qu'il espère ne pas voir revenir vivants de l'épicentre des enfers en pleine convulsion ; j'ai hésité amis rôlistes à vous informer de la dite prime à la survie mais j'ai finalement renoncé à écorcher vos yeux avec ces montants éhontés qui cassent le métier; le Masta Orlov n'ayant pas lui-même eu la décence de les préciser).
Sous-payés donc et assignés à résidence, euh... titrés je veux dire sur des seigneuries aussi secondaires qu'honorables, minables oui et non moins subalternes et SERVILES : qu'auriez-vous fait amis aventuriers et autres héros de la mort qui tue ?
Sans la moindre hésitation, ni la moindre discussion ou réflexion comme à notre habitude, on ne change pas un truc qui gagne, comme un seul homme, ivre, irresponsable, fougueux et décérébré, notre regroupement, collectif ou autre truc superbe accepte bien entendu la mission...
« On va où au fait » se sont interrogés dubitatifs la moitié des gars presque sobres avant de se répondre à eux-même : « Je sais pas et je m'en cogne mais c'est sûr que ça craint pour nous faire partir en pleine nuit... Ah ah ah ! Tant mieux, de grands périls appellent de grandes récompenses... » Toujours sans un mot, tous les membres du truc sans exception sont montés en selle.
Sans transition, rien à voir, je soumets à vos éminents avis les néologismes suivants pour qualifier notre groupe de donj chers messieurs derrière les masques de papier de nos feuilles, véritables passeports pour l'improbable et pire que ça :
les équilibridons ou dérivé de « machin chose » os machinistos ou encore les nitroglycérins. Bon je vous l'accorde c'est pas encore au point mais la tâche comme vous le savez est bien plus ardue qu'il n'y paraît de l'extérieur, croyez-moi patients et indulgents lecteurs...
Sur un air de fête
Traalalala Tralalalèreuuu... Traal, le grand truc qu'il n'a même plus son marteau, Traal la balance a préparé un nouveau single et tourné un clip façon ZZTop avec des gros barbares velus dans les bois. Et le moins qu'on puisse dire c'est que si ça balance, ça ne swingue pas terrible pour autant... Pas de hit mais le bide de sa vie. Le succès n'a pas été au rendez-vous au cœur des bois. Je me bidonne, certes, mais je vous assure qu'il y a vraiment de quoi : il a totalement raté sa sortie. Consolons-nous, cela aura été son ultime sortie et c'est très bien comme ça.
En attendant, votre dévoué lui a enseigné la musique au Traal qui déjà détale loin du pal de Dugall hurlant comme une (bip) : "Sauvez-moi de ce bargeot de Belgothen!" Un « Dissonant whispers » bien senti et voilà que je récupère son gros marteau, trophée bien mérité pour avoir supporté les sarcasmes venteux et les traits d'esprit pareils à des courants d'air de ce barbare écervelé...
"Allô, LeBorgne ? Tu peux l'enlever de ta liste le gros Traal, il est au purgatoire des balances mon poto.
Ok. Comme on a dit... Ouais, surtout lui. Je sais, je sais, t'as un plan... See you soon."
Quoi, susceptible le pal ???
Non je vous dis. C'est pas susceptible pour un sou un pal et je sais de quoi je parle, je connais bien la musique...
Susceptible, vraiment vous croyez ?!
Bon, incontestablement votre serviteur est susceptible comme pas deux mais c'est pas bien grave puisqu'il n'est pas plus paladin que chevalier. Cas, ô Cas, roi d'occaz et d'opérette tragi-comique n'était semble-t-il pas le seul à avoir des petits secrets...
Paire de rois...
Mais le Baron nous ayant révélé ce qu'il nous a révélé (pauvre, pauvre famille Liegen... pas un pour rattraper l'autre), mon secret est passé inaperçu. Sauf de L'Ivrogne qui rappelons-le, lecteurs attentifs, serait mort si Sara alias She Hulk la bleue ne l'avait porté sur quinze lieues avec sa force prodigieuse de jeune enfant. Et de quoi ont-ils donc bien pu causer chemin faisant ? Mais qu'à cela ne tienne j'ai quelques secrets en réserve, au moins deux...
La famille du Baron explique bien des choses sur notre chef torturé et passé maître dans l'art de survivre : les cimetières même fleuris n'engendrent jamais ni la joie ni la vie (sic). Surtout les caveaux familiaux où les belle-mères albinos et un brin nécromanciennes ne sont pas les seules apparitions fantomatiques inquiétantes.
Le Baron est un homme habile car il survécu à pareille famille dégénérée et il survivra tant que...
Mais veut-on vraiment que le rejeton de cette engeance survive ?
D'attente et d'ivresse...
Est-ce une mule chargée de trésors, ou est-ce un dragon majestueux qui sait parfaitement ce et ceux qu'il possède, attendant son heure derrière son écran de fumée alcoolisé, menant son plan sans s'agiter, immobile au centre de la roue invisible qui fait se mouvoir l'univers ?
Je vous parlerai donc du Moine, infirme pareil à une mule chargée de trésors mais qui l'ignore encore : une relique dans le slibard, un livre impie sur la poitrine et un dessein encore plus noir dans la caboche... Un "moine" archer sans rival dans la beuverie ; faut-il se détester pour se mettre mal ainsi. Que cache donc de si important ce triste personnage derrière ce voile pathétique voire grotesque.
Une volonté de fer l'anime, à moins qu'il ne s'agisse là de rien moins que de nécromancie...
La mule aurait-elle un but inavoué, des maîtres à contenter...
L'avenir nous éclairera sur ce mystère... En attendant, je continuerai à monter cette mule et à la fouetter pour mieux la faire avancer et la pousser à se dévoiler un peu plus. Et comptez sur votre reporter, au cœur de ce magma d'aventuriers aussi aveugles que retords, dans cette nébuleuse d'intrigues métalliques et écailleuses pour vous conter tout cela avec objectivité et abnégation : notre truc est un diamant sombre aux facettes différentes et brillantes, indestructible diamant éclairant d'une lumière insoutenable les flammes mortes qui consument l'Empire.
Le Barde est dans la place !
Votre œil indiscret dans la tourmente, la voix du Diamant de boue : Iago alias Sire Belghoten et prochainement sans doute Mustov le myste, mais chaque chose en son temps...
PS : je ne vous ai pas encore conté comment Iago renonça à s'identifier au preux Belghoten, son seul véritable ami avec Mustov, l'apprenti magicien sans égal qui n'aura jamais eu sa chance... Il faudra bien conter cette histoire, lorsque le courage sera à maturité, lorsque le slibard parlera, oui, leur valeur sera connue car j'aime les histoires et j'aime en faire, contrairement à ce que j'ai soutenu au Baron et à ma Dame de soie et d'ombre.
Elle ne l'ignore pas et m'attend au tournant, au carrefour périlleux, à la sombre et dangereuse croisée des chemins à laquelle je ne saurai me soustraire, au péril de mes vies.
Je serai au rendez-vous...
Avec un visage ou un autre, j'y serai. Avec une seule et unique question ?
Kartryne y a moyen ?
Et si tu n'es soit-disant qu'une concubine, ma fortune peut-elle m'ouvrir les portes de tes ténèbres ?
Effectivement, la Belle a mis les voiles avant le naufrage, la Bête, ma sirène de fer aussi fascinante qu'intrigante.
Kartryne nous a snobés et a décidé de suivre une autre route que la nôtre. Le capitaine nous a-t-il abandonnés ?
Un pilote pour quoi faire d'abord, La conduire à bon port, sauver l'empereur, l'Empire, éventuellement en le régénérant par du sang neuf tiré d'une ancienne et sinistre dynastie impériale honnie et jadis vaincue puis épousée, rabibochée, enfin bref tout sauf exterminée ?
Tout cela n'a plus la moindre importance, la Dame de pique nous a quittés.
Elle a préféré le confort sensuel de la tente de commandment du Sénéchal.
Sacré veinard ou pauvre pantin ? Enfoiré de veinard de marionnette aux fils de soie, tirés par la plus délicieuse et vénéneuse des créatures...
Au fait a-t-on pris le temps de confier au Sénéchal nos soupçons à l'encontre de dame Kartryne de la Wyvern ?
Non, bien entendu, pourquoi faire simple je vous le demande...
Mais nous avons trouvé le temps de sacrifier au rituel incontournable des chevaux, recherchés, renouvelés, disputés, négociés et auscultés avec attention et religiosité. Nous avons même acheté un chariot ou une carriole, bâché(e) peut-être bien ou finalement pas, un long débat n'ayant pas totalement tranché la question (ce qui posera lors de l'inévitable et classique attaque de « chariot » par les barbares de petits soucis stratégico-positionnels, mot que mon ordi ne reconnaît pas car n'est pas barde qui veut).
Après tout, dame Sébald voulait faire à son Sénéchal d'époux une surprise et bien en voilà potentiellement une sacrée de surprise, écailleuse, venimeuse et draconique au possible. Une surprise qui pourrait le décharger, électriquement et totalement de cet harassant commandement bien trop lourd pour notre balourd de Sénéchal...
Tendez l'oreille... Je crois l'entendre d'ici la fatale Kartryne, sa silouhette parfaite lovée dans l'ombre de ses propres ténèbres, nous remerciant encore pour notre aide inconditionnelle :
« Merci pour la relique braves com...pagnons, vraiment, merci d'avoir fait tout le boulot et d'avoir tant risqué pour me la confier aujourd'hui. Je suis émue - larmes de crocodile supersauriennes - et ma reconnaissance va particulièrement à L'Etranger pour son dévouement sans égal face à tant de maraudeurs et de barbares aussi cupides que bons tireurs... »
Ma chère Dame, bien qu'ayant refusé plus d'une fois mes inestimables hommages et je ne fais pas allusion qu'à l'importance de ce qui dort dans mon slibard, je voudrais vous dire ici que si cela était à refaire, nous ne changerions rien...
Vous êtes arrivée là où vous vous étiez proposée de vous faire escorter, avec maîtrise et la boucle est ainsi bouclée, sinon la manipulation qui elle se poursuit bien ; mais j'y viens donc.
Plus c'est long, plus c'est bon disent les bardes les plus versés dans les arts de … l'embrouille.
Les derniers membres de l'équipée sauvage ont donc été vus récemment, couverts du sang non humain de Sara, tout près de l'ost impérial en déroute et décimé, euh pardon vôtre Altesse impérialissime, en reconstitution avancée cela va de soi...
Effectivement, le Sénéchal Sébald nous a reçu Kartryne et moi-même (je crois que ce pot de colle de Baron était là aussi...) tandis que le reste de la meute était confiné au chenil de fortune ressemblant vaguement à un camp militaire...
A cette heure, nul n'ignorait ma véritable identité dans la horde d'or...ties rances et amères, tous sauf mon cheval blanc et LeMoine, épave éthylique échouée au milieu de cette histoire de naufrage sans trésor (sic). Le Sénéchal tant recherché ces dernières semaines nous proposa un copieux dîner que je n'eus pas l'idée de refuser et que Kartryne comme le Baron n'eurent pas le cœur de gâcher en me faisant pendre haut et court pour ma propension à me présenter comme noble, accessoirement paladin et à me mêler de ce qui ne me regarde pas avec un goût prononcé pour l'embrouille.
Piètre stratège reconnu, notre hôte si gras n'en est pas moins un fin psychologue qui, s'il ne pouvait percer à jour ma remarquable imposture, montra toute sa clairvoyance et son jugement sûr de la nature humanoïde, lorsque nous voyant à peine arriver avec nos fiers à bras (l'équipe B... et la C, etc. mangeant nos restes sur un quelconque parterre de crottin et de paille encore bien trop classe pour eux), lorsque donc aussitôt arrivés auprès de lui et tout juste fait notre très partiel rapport (c'est qu'on ne mange pas la bouche pleine nous dans l'équipe première dite A), le Sénéchal nous confiera dans l'heure même une mission des plus périlleuse et cruciale, à une longue chevauchée de la première et dernière pique de sa troupe famélique...
En somme : « Merci pour la relique et surtout de grâce, disparaissez au plus vite. Au fait pourriez-vous me gagner cette guerre ?
P.S. : Entendez « disparaître » avec toute la latitude et les penchants mortifères dont vous êtes si capables. »
Je ne peux analyser ce court dîner d'état major autrement que comme un début ténu de respect et d'affection mutuelle largement refoulée mais affleurant là, dans la magie de cet instant déjà évanoui : tout d'abord Kartryne qui ne me balance pas tandis que nous n'avisons pas le Sénéchal de nos doutes vis-à-vis de notre Reine de l'embrouille et que dans le même temps nos gueux, toute à leur insouciance, ne se plaignent même plus de leur indigne traitement après tant de sueur, de sang et d'incompétence à nous escorter auprès de ce balourd de Sénéchal...
Ma Dame me promet même d'informer le Sénéchal de ma véritable identité et de "plaider" ma cause ce qui est un défi pur et simple d'oser revenir pour elle en dépit d'une mort certaine, méritée et douloureuse. Elle me possède mais elle ne le sait pas encore. Elle attend des preuves et que je pose des actes.
D'un regard, ma Belle m'a donné rendez-vous, elle qui éclipse la nuit même et fait pâlir le soleil, frêle bille crépitant d'étincelles dans sa paume souveraine...
Immergé dans les prunelles sans fond de ma Brune, le Sénéchal dont je n'ai pas retenu le prénom, ne nous laisse guère le temps de souffler donc et ne nous propose rien de moins que de réussir avec la petitesse de nos moyens la Pax impériale ou tout au moins de mourir en essayant.
Réussir un coup improbable pour lui ou mourir pour lui... fiche la paix.
Exploitation parfaite de la situation, pas mal pour un balourd...
Mais au fait, ai-je coupablement omis de vous préciser que Kartryne avait tenu à s'entretenir en privé avec le Sénéchal avant de nous recevoir ? A moins que ce ne soit son initiative à lui ? Non, je plaisante, vous l'avez compris !
Kartryne, cœur de suie dans un gant de velours, irremplaçable Kartryne.
Décrocher la lune pour vous, euh... pour l'autre balourd ou disparaître de l'échiquier qui ne souffre pas de pièces versatiles et instables telles que notre... truc ou groupe disons.
Tomber une fois de plus dans vos rets si parfaits était sacrément tentant et en fait me concernant, tout simplement irrésistible.
D'autant plus que d'éventuels survivants seraient loin d'être riches (même le dernier des picsous aurait fait une offre plus alléchante à des mercenaires qu'il espère ne pas voir revenir vivants de l'épicentre des enfers en pleine convulsion ; j'ai hésité amis rôlistes à vous informer de la dite prime à la survie mais j'ai finalement renoncé à écorcher vos yeux avec ces montants éhontés qui cassent le métier; le Masta Orlov n'ayant pas lui-même eu la décence de les préciser).
Sous-payés donc et assignés à résidence, euh... titrés je veux dire sur des seigneuries aussi secondaires qu'honorables, minables oui et non moins subalternes et SERVILES : qu'auriez-vous fait amis aventuriers et autres héros de la mort qui tue ?
Sans la moindre hésitation, ni la moindre discussion ou réflexion comme à notre habitude, on ne change pas un truc qui gagne, comme un seul homme, ivre, irresponsable, fougueux et décérébré, notre regroupement, collectif ou autre truc superbe accepte bien entendu la mission...
« On va où au fait » se sont interrogés dubitatifs la moitié des gars presque sobres avant de se répondre à eux-même : « Je sais pas et je m'en cogne mais c'est sûr que ça craint pour nous faire partir en pleine nuit... Ah ah ah ! Tant mieux, de grands périls appellent de grandes récompenses... » Toujours sans un mot, tous les membres du truc sans exception sont montés en selle.
Sans transition, rien à voir, je soumets à vos éminents avis les néologismes suivants pour qualifier notre groupe de donj chers messieurs derrière les masques de papier de nos feuilles, véritables passeports pour l'improbable et pire que ça :
les équilibridons ou dérivé de « machin chose » os machinistos ou encore les nitroglycérins. Bon je vous l'accorde c'est pas encore au point mais la tâche comme vous le savez est bien plus ardue qu'il n'y paraît de l'extérieur, croyez-moi patients et indulgents lecteurs...
Sur un air de fête
Traalalala Tralalalèreuuu... Traal, le grand truc qu'il n'a même plus son marteau, Traal la balance a préparé un nouveau single et tourné un clip façon ZZTop avec des gros barbares velus dans les bois. Et le moins qu'on puisse dire c'est que si ça balance, ça ne swingue pas terrible pour autant... Pas de hit mais le bide de sa vie. Le succès n'a pas été au rendez-vous au cœur des bois. Je me bidonne, certes, mais je vous assure qu'il y a vraiment de quoi : il a totalement raté sa sortie. Consolons-nous, cela aura été son ultime sortie et c'est très bien comme ça.
En attendant, votre dévoué lui a enseigné la musique au Traal qui déjà détale loin du pal de Dugall hurlant comme une (bip) : "Sauvez-moi de ce bargeot de Belgothen!" Un « Dissonant whispers » bien senti et voilà que je récupère son gros marteau, trophée bien mérité pour avoir supporté les sarcasmes venteux et les traits d'esprit pareils à des courants d'air de ce barbare écervelé...
"Allô, LeBorgne ? Tu peux l'enlever de ta liste le gros Traal, il est au purgatoire des balances mon poto.
Ok. Comme on a dit... Ouais, surtout lui. Je sais, je sais, t'as un plan... See you soon."
Quoi, susceptible le pal ???
Non je vous dis. C'est pas susceptible pour un sou un pal et je sais de quoi je parle, je connais bien la musique...
Susceptible, vraiment vous croyez ?!
Bon, incontestablement votre serviteur est susceptible comme pas deux mais c'est pas bien grave puisqu'il n'est pas plus paladin que chevalier. Cas, ô Cas, roi d'occaz et d'opérette tragi-comique n'était semble-t-il pas le seul à avoir des petits secrets...
Paire de rois...
Mais le Baron nous ayant révélé ce qu'il nous a révélé (pauvre, pauvre famille Liegen... pas un pour rattraper l'autre), mon secret est passé inaperçu. Sauf de L'Ivrogne qui rappelons-le, lecteurs attentifs, serait mort si Sara alias She Hulk la bleue ne l'avait porté sur quinze lieues avec sa force prodigieuse de jeune enfant. Et de quoi ont-ils donc bien pu causer chemin faisant ? Mais qu'à cela ne tienne j'ai quelques secrets en réserve, au moins deux...
La famille du Baron explique bien des choses sur notre chef torturé et passé maître dans l'art de survivre : les cimetières même fleuris n'engendrent jamais ni la joie ni la vie (sic). Surtout les caveaux familiaux où les belle-mères albinos et un brin nécromanciennes ne sont pas les seules apparitions fantomatiques inquiétantes.
Le Baron est un homme habile car il survécu à pareille famille dégénérée et il survivra tant que...
Mais veut-on vraiment que le rejeton de cette engeance survive ?
D'attente et d'ivresse...
Est-ce une mule chargée de trésors, ou est-ce un dragon majestueux qui sait parfaitement ce et ceux qu'il possède, attendant son heure derrière son écran de fumée alcoolisé, menant son plan sans s'agiter, immobile au centre de la roue invisible qui fait se mouvoir l'univers ?
Je vous parlerai donc du Moine, infirme pareil à une mule chargée de trésors mais qui l'ignore encore : une relique dans le slibard, un livre impie sur la poitrine et un dessein encore plus noir dans la caboche... Un "moine" archer sans rival dans la beuverie ; faut-il se détester pour se mettre mal ainsi. Que cache donc de si important ce triste personnage derrière ce voile pathétique voire grotesque.
Une volonté de fer l'anime, à moins qu'il ne s'agisse là de rien moins que de nécromancie...
La mule aurait-elle un but inavoué, des maîtres à contenter...
L'avenir nous éclairera sur ce mystère... En attendant, je continuerai à monter cette mule et à la fouetter pour mieux la faire avancer et la pousser à se dévoiler un peu plus. Et comptez sur votre reporter, au cœur de ce magma d'aventuriers aussi aveugles que retords, dans cette nébuleuse d'intrigues métalliques et écailleuses pour vous conter tout cela avec objectivité et abnégation : notre truc est un diamant sombre aux facettes différentes et brillantes, indestructible diamant éclairant d'une lumière insoutenable les flammes mortes qui consument l'Empire.
Le Barde est dans la place !
Votre œil indiscret dans la tourmente, la voix du Diamant de boue : Iago alias Sire Belghoten et prochainement sans doute Mustov le myste, mais chaque chose en son temps...
PS : je ne vous ai pas encore conté comment Iago renonça à s'identifier au preux Belghoten, son seul véritable ami avec Mustov, l'apprenti magicien sans égal qui n'aura jamais eu sa chance... Il faudra bien conter cette histoire, lorsque le courage sera à maturité, lorsque le slibard parlera, oui, leur valeur sera connue car j'aime les histoires et j'aime en faire, contrairement à ce que j'ai soutenu au Baron et à ma Dame de soie et d'ombre.
Elle ne l'ignore pas et m'attend au tournant, au carrefour périlleux, à la sombre et dangereuse croisée des chemins à laquelle je ne saurai me soustraire, au péril de mes vies.
Je serai au rendez-vous...
Avec un visage ou un autre, j'y serai. Avec une seule et unique question ?
Kartryne y a moyen ?
Et si tu n'es soit-disant qu'une concubine, ma fortune peut-elle m'ouvrir les portes de tes ténèbres ?
Dernière modification par Soulyacémoa le mar. oct. 20, 2015 12:32 am, modifié 1 fois.
Archer hors pair, As du backstabb
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
- Orlov
- Dieu d'après le panthéon
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- Inscription : jeu. févr. 20, 2014 10:57 am
14 - L'Affaire de la succession de Ligen (part II)
Chouette principauté Ligen.
A peine la frontière passée et la première auberge atteinte que certains mauvais sujets du groupe se soulent abominablement. Sous prétexte de récolter des rumeurs, pris par l'alcool ce sont eux qui déblatèrent sur les motivations du groupe pour se faire payer des coups. C'est comme ça, il y a des gens qui peuvent pas résister aux tentations d'une part et qui ont la langue bien pendue de l'autre. Alors, après c'est classique, ce qui devait être un secret bien gardé, c'est de notoriété publique. La seule chose qui protège encore le secret c'est que le bavard est un moine pouilleux et crasseux dont la parole ne vaut pas un besant consulaire.
Alors, du coup, c'est comme s'il ne s'était rien passé. Voilà le groupe qui finit par attendre Nymphenburg. Un bled de carte postale. Si, si je vous jure. C'est joli, les maisons accrochées à la falaise, les encorbellements et les colombages, manquent plus que les cygognes. Mais cette fois ci, pas question de s'arrêter à l'auberge. Le baron presse le groupe pour qu'on se hâte de rejoindre le prince de Ligen. Le dit prince Ludwig vit au beau milieu d'un château en ruines et d'un chantier immense consacré à la rénovation de ce qui fut la demeure d'enfance du prince et de son frère Le markgraff Uxel. Celui-ci est mort, ce qui est toujours un avantage en politique. Parce que mort, vous devenez une sorte de Dieu. Les gens pleurent encore la mort au combat de celui qui fut envoyé avec les levées féodales locales se faire massacrer par la mitraille galicornéenne pour la plus grande gloire de l'Empire. Alors, les gens, l'Empire c'est plus trop ça, mais le Macchabée Markgraff c'est au poil. Un type formidable, maintenant qu'il est mort. Rumeurs et chansons ne lui épargnent aucune vertu. Les sarcasmes vont à l'Empire et au conseiller du prince, le jeune bellâtre Alexandre Conti. Alors, les gens persiflent, on dit que le Conti il ne partage pas que le secrétariat du prince. Et puis l'Alexandre, c'est le fils du prinzratter, le propre premier ministre. Enfin premier ministre, c'est un peu faible, le prinzratter, le vieux Conti c'est un vice-roi. C'est ce qu'apprennent nos héros alors qu'ils se baladent sur le chantier.
Oh, le prince Ludwig ça paraît être un bon zigue. Il se ballade habillé en ouvrier avec le Conti dans son dos et il tient des conférences sur la meilleure façon de cuire une brique. Il y a bien des courtisans qui écoutent bouche bée. C'est pas compliqué, mais la noblesse locale, et tous les pique-assiettes et aigrefins que comptent les cent lieues à la ronde s'est recyclée dans la maçonnerie. Voilà-t-y pas que je tout le monde jacte arc de portant et clef de voûte, margelle et franc-tirant. Ce que le prince veut, tout le monde le veut, alors construire un beau château aux Nymphen c'est la passion locale, une passion dévorante. Lorsque les PJ parviennent à capter l'attention du prince, celui-ci dit que les affaires politiques et la guerre, tout ça, ça ne l'intéresse pas. On a beau lui expliquer qu'il s'agit que d'un petit papier à signer et qu'après on se retournera dans ses pénates, mais le Prince il a mieux affaire aujourd'hui, il doit aller fouler de la glaise avec sa bande de courtisans et son Alexandre chéri. Finalement, le baron et les siens entrent en contact avec Maître Snoressen, un ingénieur nain qui a presque rang de ministre mais qui s'inquiète surtout des dépenses. C'est un partisan de l'empire, tout comme le capitaine d'armes locales, Gustafson. Le baron discute avec eux de la gabegie monumentale du château, un truc à envoyer Jean-Pierre Pernaud dans un asile d'alliéné. On raconte que tous les jours, le trésor se vide de 5000 pièces d'or. Quand le Prince Ludwig ne se plonge pas dans la construction de son château, il s'enferme dans sa tente et ne parle à personne. Alors, le Conti, il l'égaie, lui fait donner des banquets et des fêtes. Alors, du coup, le chantier c'est un vrai panier de crabes, artistes doués ou sans talents, cuisiniers venus du monde entier, main d'oeuvres sans le sou s'échinant vingt heures par jour, forment une foule composite dont Snoressen et son pote ne doute pas qu'elle abrite des espions gallicornéens. Quand on leur parle du culte de la Wyverne, ils ne connaissent pas, mais ne seraient pas étonnés que des types bizarre opèrent dans la région.
C'est pendant cette discussion que Cylenzara et le Nain, qui surveillent les alentours, repèrent une sorte de rouquin malfaisant. Un type qui les observe. Il se sait manifestement repéré puisse qu'il s'enfuit dans la foule, gagne un échaffaudage talonné par Cylenzara, Zmey et le Nain. Finalement, ils arrivent à le coincer mais au moment où le marteau du Nain s'apprête à rencontrer la tête de l'homme tout rouge (que Zmey a identifié comme un homme dragon), celui-ci se barre, disparait, pfff, il s'évanouit. Comme ça, comme s'il n'avait jamais été là. Pendant ce temps là, le baron, le chevalier, l'Etranger et le Moine se sont éloignés pour mieux discuter avec Snoressen et Gustafson. Les deux partisans de l'Empire montrent au groupe un camp qu'un de leurs agents avaient repéré. L'Etranger fouille un peu et repère que les quatre voyageurs ont quitté la forêt pour le chantier. Il note qu'ils sont pas très bien nourris ou alors qu'ils sont astreints à un régime sans viande. Ce fait trouble quelque peu le chevalier mais il ne parvient pas trop à savoir pourquoi. Maintenant que tout le monde sait que le chevalier c'est juste un voleur/barde/beau-parleur/amoureux de Kartryne dans une armure qu'il a piquée, tout le monde se dit qu'il cache encore quelque chose.
C'est au moment où le groupe se regroupe à l'orée de la forêt que le chien qu'a acheté Cylenzara se dresse aux aguets, les oreilles levées, la queue dressée. Il aboie et ensuite gémit et jappe, il doit y avoir du gros gibier dans les bois ...
A peine la frontière passée et la première auberge atteinte que certains mauvais sujets du groupe se soulent abominablement. Sous prétexte de récolter des rumeurs, pris par l'alcool ce sont eux qui déblatèrent sur les motivations du groupe pour se faire payer des coups. C'est comme ça, il y a des gens qui peuvent pas résister aux tentations d'une part et qui ont la langue bien pendue de l'autre. Alors, après c'est classique, ce qui devait être un secret bien gardé, c'est de notoriété publique. La seule chose qui protège encore le secret c'est que le bavard est un moine pouilleux et crasseux dont la parole ne vaut pas un besant consulaire.
Alors, du coup, c'est comme s'il ne s'était rien passé. Voilà le groupe qui finit par attendre Nymphenburg. Un bled de carte postale. Si, si je vous jure. C'est joli, les maisons accrochées à la falaise, les encorbellements et les colombages, manquent plus que les cygognes. Mais cette fois ci, pas question de s'arrêter à l'auberge. Le baron presse le groupe pour qu'on se hâte de rejoindre le prince de Ligen. Le dit prince Ludwig vit au beau milieu d'un château en ruines et d'un chantier immense consacré à la rénovation de ce qui fut la demeure d'enfance du prince et de son frère Le markgraff Uxel. Celui-ci est mort, ce qui est toujours un avantage en politique. Parce que mort, vous devenez une sorte de Dieu. Les gens pleurent encore la mort au combat de celui qui fut envoyé avec les levées féodales locales se faire massacrer par la mitraille galicornéenne pour la plus grande gloire de l'Empire. Alors, les gens, l'Empire c'est plus trop ça, mais le Macchabée Markgraff c'est au poil. Un type formidable, maintenant qu'il est mort. Rumeurs et chansons ne lui épargnent aucune vertu. Les sarcasmes vont à l'Empire et au conseiller du prince, le jeune bellâtre Alexandre Conti. Alors, les gens persiflent, on dit que le Conti il ne partage pas que le secrétariat du prince. Et puis l'Alexandre, c'est le fils du prinzratter, le propre premier ministre. Enfin premier ministre, c'est un peu faible, le prinzratter, le vieux Conti c'est un vice-roi. C'est ce qu'apprennent nos héros alors qu'ils se baladent sur le chantier.
Oh, le prince Ludwig ça paraît être un bon zigue. Il se ballade habillé en ouvrier avec le Conti dans son dos et il tient des conférences sur la meilleure façon de cuire une brique. Il y a bien des courtisans qui écoutent bouche bée. C'est pas compliqué, mais la noblesse locale, et tous les pique-assiettes et aigrefins que comptent les cent lieues à la ronde s'est recyclée dans la maçonnerie. Voilà-t-y pas que je tout le monde jacte arc de portant et clef de voûte, margelle et franc-tirant. Ce que le prince veut, tout le monde le veut, alors construire un beau château aux Nymphen c'est la passion locale, une passion dévorante. Lorsque les PJ parviennent à capter l'attention du prince, celui-ci dit que les affaires politiques et la guerre, tout ça, ça ne l'intéresse pas. On a beau lui expliquer qu'il s'agit que d'un petit papier à signer et qu'après on se retournera dans ses pénates, mais le Prince il a mieux affaire aujourd'hui, il doit aller fouler de la glaise avec sa bande de courtisans et son Alexandre chéri. Finalement, le baron et les siens entrent en contact avec Maître Snoressen, un ingénieur nain qui a presque rang de ministre mais qui s'inquiète surtout des dépenses. C'est un partisan de l'empire, tout comme le capitaine d'armes locales, Gustafson. Le baron discute avec eux de la gabegie monumentale du château, un truc à envoyer Jean-Pierre Pernaud dans un asile d'alliéné. On raconte que tous les jours, le trésor se vide de 5000 pièces d'or. Quand le Prince Ludwig ne se plonge pas dans la construction de son château, il s'enferme dans sa tente et ne parle à personne. Alors, le Conti, il l'égaie, lui fait donner des banquets et des fêtes. Alors, du coup, le chantier c'est un vrai panier de crabes, artistes doués ou sans talents, cuisiniers venus du monde entier, main d'oeuvres sans le sou s'échinant vingt heures par jour, forment une foule composite dont Snoressen et son pote ne doute pas qu'elle abrite des espions gallicornéens. Quand on leur parle du culte de la Wyverne, ils ne connaissent pas, mais ne seraient pas étonnés que des types bizarre opèrent dans la région.
C'est pendant cette discussion que Cylenzara et le Nain, qui surveillent les alentours, repèrent une sorte de rouquin malfaisant. Un type qui les observe. Il se sait manifestement repéré puisse qu'il s'enfuit dans la foule, gagne un échaffaudage talonné par Cylenzara, Zmey et le Nain. Finalement, ils arrivent à le coincer mais au moment où le marteau du Nain s'apprête à rencontrer la tête de l'homme tout rouge (que Zmey a identifié comme un homme dragon), celui-ci se barre, disparait, pfff, il s'évanouit. Comme ça, comme s'il n'avait jamais été là. Pendant ce temps là, le baron, le chevalier, l'Etranger et le Moine se sont éloignés pour mieux discuter avec Snoressen et Gustafson. Les deux partisans de l'Empire montrent au groupe un camp qu'un de leurs agents avaient repéré. L'Etranger fouille un peu et repère que les quatre voyageurs ont quitté la forêt pour le chantier. Il note qu'ils sont pas très bien nourris ou alors qu'ils sont astreints à un régime sans viande. Ce fait trouble quelque peu le chevalier mais il ne parvient pas trop à savoir pourquoi. Maintenant que tout le monde sait que le chevalier c'est juste un voleur/barde/beau-parleur/amoureux de Kartryne dans une armure qu'il a piquée, tout le monde se dit qu'il cache encore quelque chose.
C'est au moment où le groupe se regroupe à l'orée de la forêt que le chien qu'a acheté Cylenzara se dresse aux aguets, les oreilles levées, la queue dressée. Il aboie et ensuite gémit et jappe, il doit y avoir du gros gibier dans les bois ...
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Voleur il l'a été, on choisit pas sa naissance...
Mais chacun sait qu'il n'a jamais rien volé depuis le début de la campagne alors ne me poussez pas à la faute de grâce... Bon ben trop tard on va bien rigoler maintenant !
Barde il l'est devenu au contact de Mustov, ce qui explique qu'il ne chante jamais ; et c'est pas impossible qu'il devienne prêtre de Dugall en hommage à son ami feu Belghotten.
Je n'ai jamais volé cette armure que des joueurs attentifs (sic) ont vu portée par LeBorgne Splendido et je n'ai plus ni l'épée ni la chevalière en ma possession, remises avec ma vie à ma Dame de soie et d'ombre... je le jure sur les reliques de mon slibard...
J'aurai souhaité lui remettre une toute autre sorte de bague mais le devoir m'a arraché à mon coeur... Blagua !!! Kartryne étant le cerveau saurien de cette histoire il me faut lui faire croire que je suis en son pouvoir...
Mais chacun sait qu'il n'a jamais rien volé depuis le début de la campagne alors ne me poussez pas à la faute de grâce... Bon ben trop tard on va bien rigoler maintenant !
Barde il l'est devenu au contact de Mustov, ce qui explique qu'il ne chante jamais ; et c'est pas impossible qu'il devienne prêtre de Dugall en hommage à son ami feu Belghotten.
Je n'ai jamais volé cette armure que des joueurs attentifs (sic) ont vu portée par LeBorgne Splendido et je n'ai plus ni l'épée ni la chevalière en ma possession, remises avec ma vie à ma Dame de soie et d'ombre... je le jure sur les reliques de mon slibard...
J'aurai souhaité lui remettre une toute autre sorte de bague mais le devoir m'a arraché à mon coeur... Blagua !!! Kartryne étant le cerveau saurien de cette histoire il me faut lui faire croire que je suis en son pouvoir...
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Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
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- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Office du tourisme de Ligen
Enfin un endroit véritablement délicieux.
Des gens charmants, cultivés et non cultistes V et un mode de vie raffiné.
La dolce vita nordique dans un paysage de carte postale...
Notre "group'ouaah" (prononcer vite) se trouve enfin,
parfaitement mis en confiance et en valeur par la faune locale.
Et quel panard de voir tomber le Nabot bleu et sa cousine CylenSara...
pour mieux les relever bien entendu.
L'artisanat de Ligen et ses joaillers en particulier sont réputés.
Je vous quitte donc momentanément, je dois choisir une belle parure pour ma Dame d'ombre et de soie...


Enfin un endroit véritablement délicieux.
Des gens charmants, cultivés et non cultistes V et un mode de vie raffiné.
La dolce vita nordique dans un paysage de carte postale...
Notre "group'ouaah" (prononcer vite) se trouve enfin,
parfaitement mis en confiance et en valeur par la faune locale.
Et quel panard de voir tomber le Nabot bleu et sa cousine CylenSara...
pour mieux les relever bien entendu.
L'artisanat de Ligen et ses joaillers en particulier sont réputés.
Je vous quitte donc momentanément, je dois choisir une belle parure pour ma Dame d'ombre et de soie...

Dernière modification par Soulyacémoa le sam. nov. 14, 2015 7:24 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Pour la comm', ils sont bons. Par contre, j'attendrais que vous soyez loin de Ligen pour révéler comment elle est apparue dans le Dodécaèdre :]
Editions Hobg | Livres & jeux de rôle -
Ils vont nous tuer. 1994. Le témoignage d'une rescapée du génocide au Rwanda. est disponible en prévente.
Ils vont nous tuer. 1994. Le témoignage d'une rescapée du génocide au Rwanda. est disponible en prévente.
- Orlov
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15- L'affaire de la succession de Ligen (partie III)
Des bruits dans la forêt donc ... des aboiements rauques ... une odeur de souffre, des molosses sataniques se ruent sur nos héros. Ceux-ci font front avec courage et à l'exception du Moine et de l'Etranger pris par surprise par les vils canidés, le groupe fait de la chair à pâté de leurs adversaires. Snoressen et Gustafson participent au combat, chacun à sa manière, Snoressen, invoquant ses bénédictions kahirites, Gustafson prêtant au groupe sa science tactique et sa force de frappe.
Lorsque l'adrénaline retombe, que le Nain se soit choisi un nouveau morceau pour se faire un trophée, cisaillant avec soin la dépouille d'une créature, le groupe a une longue discussion. Le Moine invite ses compagnons à le rejoindre sur une théorie emberlificotée qui fait apparaître un complot liant le consort Alexandre (pas le fils du prince Ludwig mais son compagnon), le culte de la Wyverne et un certain Dieu Endormi. Le Moine prétend avoir fait référence à ce Dieu, qui serait selon lui adoré par les Maraudeurs, à plusieurs reprises mais tout le monde semble tomber des nues devant cette science nouvelle. Les autres membres du groupe se creusent la cervelle et se souviennent surtout avoir vu le Moine manifester ses dons pour décrire les différents degrés d'ambrure d'une bière, les meilleurs méthodes de brassage ou les mille et une façons d'accompagner la bière. Mais nul n'affirme avoir jamais entendu parler du Dieu Endormi dont le Moine semble convaincu qu'il l'a déjà évoqué. Snoressen et Gustafson se grattant la tête devant la discussion quelque peu surréaliste à laquelle le groupe s'adonne, proposent que les PJ rencontrent le Prinzratter Conti, le véritable détenteur du pouvoir législatif dans l'empire.
Le prinzratter a réquisitionné l'auberge de Nymphenburg où il s'est installé avec des services. A l'entrée, les gardes demandent à ceux qui veulent entrer de se désarmer. C'est pourquoi le Nain, l'Etranger et Cylenzara décident de rester dehors tandis que le Baron, le Moine, le Chevalier alias Iago et Zmey pénètrent dans le pittoresque siège du gouvernement de Ligen. A l'intérieur, ils découvrent six soldes gardes du corps, eux, armés. Gustafson les ayant prévenu que le prinzratter recevait un envoyé de la Galicorne, nos héros diplomates en concluent qu'il s'agit de l'escorte dudit conseiller. Pendant ce temps là, Cylenzara, le Nain et l'Etranger s'adonnent au "cul de chouette" jeu de cartes très populaire en Ligen. Les deux gardes de l'auberge, bien peu à cheval sur leurs devoirs, acceptent de se joindre à une partie endiablée qui donne lieu à une sincère discussion entre gens d'armes. Les gardes apprennent à leurs homologues PJ que le Ligen, c'était mieux avant et que maintenant les affaires du gouvernement sont boiteuses comme Loki. Les gardes expliquent que le prince est vraiment un dingue et que les seuls moments où on le voit c'est quand il est avec Alexandre le consort. Un garde jette un coup d'oeil à gauche, l'autre un coup d'oeil à droite avant d'entreprendre les PJ sur l'existence d'un "complot". Ils évoquent les Synarques, les hommes lézards qui tiendraient le monde sous leur coupe. Ils déclarent attendre le retour du Markgraf Uxel qui par le feu, la potence et le fer va faire un bon tour de ménage dans la principauté et chasser tous ces foutus étrangers qui sèment la pagaille. Quelques théories délirantes plus tard, Cylenzara apprend qu'il existe dans le chantier un ancien combattant appelé "Le Peintre" qui raconte à tout le monde que le retour du Markgraf est proche.
Pendant ce temps, les us et coutumes diplomatiques se déploient dans le bureau du Prinzratter. Le Prinzratter, un homme âgé et austère au nez aquilin et aux yeux perçants se tient derrière son bureau tandis que dans un fauteuil, un avorton aux yeux rusés et aux cheveux châtains et bouclés sirote un vin rubis dans une coupe dorée. L'homme dans le fauteuil se présente comme Lloris de Bellegarde. Les PJ connaissent les exploits légendaires de cet explorateur qui a mené les premières expéditions maritimes vers le Nouveau Monde. Le prinzratter Conti les informe que le sieur de Bellegarde vient de signer, au nom du Roi Etienne un traité d'inviolabilité des frontières de Ligen. Estomaqué devant ce qu'ils ressent comme de la félonie, le Baron proteste et fait valoir qu'en tant que Vassal de l'Empereur, le prince est encore en guerre contre la Galicorne. Le prinzratter rappelle sèchement que la principauté est souveraine sur ses terres et qu'elle a déjà versé un lourd tribut à l'Empereur, honorant scrupuleusement ses devoirs envers l'Empereur. L'ambassadeur de Bellegarde profite de la discussion pour se retirer. Le Moine crée une manière d'impair afin de se faire virer du bureau de l'ambassadeur pour mieux suivre l'avorton gallicornéen et lui propose de lire son livre sur les auberges de Skardorf. L'envoyé de la Galicorne s'avoue conquis par la précision et la rigueur stylistique du guide et propose, puisse qu'on se trouve dans une auberge, de vider quelques verres avec le moine. Très rapidement, le moine s'enivre abominablement et évoque tour à tour la malédiction des Maraudeurs, l'amulette bleue électrique, le fait que Sara soit un homme dragon et qu'il savait par son camarade Cas que le Roi de Galicorne n'était qu'un bâtard. Pendant ce temps, à l'étage, la conversation prenait un tour plus privée. Le prinzratter, considérant manifestement les PJ comme des débutants, entreprit de leur démontrer par A+B que l'Empire ne pouvait pas gagner la guerre et que la principauté lui faisait le cadeau de sécuriser son flanc nord-ouest. Le traité de reconnaissance des frontières de la principauté par la Galicorne était un service rendu à l'Empire et non un acte de trahison puisse qu'il levait définitivement l'hypothèse d'une invasion et rendait donc inutile l'intervention de l'ost impérial. Le clerc Iago se fit fort de s'éloigner de son obsession Kartrynienne pour rappeler que la parole gallicornéenne ne valait pas grand chose, citant l'exemple du conflit pour la Belgalide, objet de la guerre actuelle, provoqué par la mauvaise foi des Gallicornéens qui réclamaient pour eux-mêmes un fief dont tous les textes rappelaient qu'il était bien dans la mouvance impériale. Aucun de ces arguments ne semblait toucher le prinzratter qui se laissa aller à qualifier l'empereur de "simple chef mercenaire dont les droits sur le trône impérial étaient minimes". Le baron rappela que lui, l'empereur et le sénéchal Sebald n'étaient sûrement pas de la plus haute lignée aristocratique mais qu'ils possédaient une force de frappe considérable. Se déclarant favorable à la paix, le Baron attira l'attention du prinzratter sur la nature des menaces qui s'abattaient sur le monde. Il se dit prêt à reconnaître que le conflit avec la Gallicorne aurait pu être évitée mais que la prise de possession par les orques de la partie occidentale des Essarts devait conduire l'empire à la plus grande vigilance sur son front occidental, son front oriental étant sans cesse menacé par la sauvagerie obstinée des peuples des steppes. Le prinzratter ne se montra pas plus ébranlé que cela et rétorqua au contraire que la grande taille de l'Empire lui faisait oublier les difficultés auxquelles se trouvaient confrontés les petits fiefs tels que la principauté de Ligen. Zmey fit alors des remarques pertinentes sur la situation intérieure en Ligen qui conduisirent le prinzratter à demander à parler en privé au baron.
Iago et Zmey sortirent, mais constatant qu'il n'était pas observé, Iago colla son oreille contre la porte pendant que Zmey faisait le guet. Le baron et le prinzratter eurent une conversation privée. Le prinzratter proposa au baron de l'inscrire dans l'ordre dynastique. Il lui dit que sa vie, et celle de ses compagnons, étaient en danger, le clan de la princesse ne supportant pas l'existence d'un bâtard. Il se fit flatteur et félicita le Baron pour sa brillante analyse de la situation et lui souffla qu'il ferait un bon conseiller princier. Il explicita les raisons pour lesquelles le chantier du château avait été décidé par le prince. Il s'agissait d'utiliser au mieux les énergies négatives libérées par la guerre et de réinsérer les anciens combattants du corps expéditionnaire ligénite taillé en pièces à la bataille de la Rivière Blonde. Le baron refusa les honneurs promis par le prinzratter et promit même de créer un incident diplomatique qu rendrait la position princière intenable. Le prinzratter ne se démonta pas et déclara qu'il était un homme de paix et qu'il défendait les intérêts de sa principauté. L'accord avec la Galicorne était le plus à même de tourner les envies belliqueuses de la Gallicorne et de l'Empire vers Skardorf et de les détourner de la petite principauté. Il expliqua ensuite parier sur le fait que la Gallicorne, loin de chercher à s'étendre, chercherait surtout à consolider son emprise sur la Belgalide où la situation était loin d'être stabilisée. En créant une tête de pont de l'autre côté de la Rivière Blonde, elle prenait un gage utile pour une paix qui ne devait désormais plus tarder. Il reprocha une nouvelle fois à l'Empereur et à ses représentants, désignant le baron, de ne voir les choses qu'à leur échelle et de considérer les petits fiefs périphériques comme quantité négligeable dans la stratégie impériale. L'entrevue qui avait duré longtemps pris fin sur cette opposition.
Lorsque l'adrénaline retombe, que le Nain se soit choisi un nouveau morceau pour se faire un trophée, cisaillant avec soin la dépouille d'une créature, le groupe a une longue discussion. Le Moine invite ses compagnons à le rejoindre sur une théorie emberlificotée qui fait apparaître un complot liant le consort Alexandre (pas le fils du prince Ludwig mais son compagnon), le culte de la Wyverne et un certain Dieu Endormi. Le Moine prétend avoir fait référence à ce Dieu, qui serait selon lui adoré par les Maraudeurs, à plusieurs reprises mais tout le monde semble tomber des nues devant cette science nouvelle. Les autres membres du groupe se creusent la cervelle et se souviennent surtout avoir vu le Moine manifester ses dons pour décrire les différents degrés d'ambrure d'une bière, les meilleurs méthodes de brassage ou les mille et une façons d'accompagner la bière. Mais nul n'affirme avoir jamais entendu parler du Dieu Endormi dont le Moine semble convaincu qu'il l'a déjà évoqué. Snoressen et Gustafson se grattant la tête devant la discussion quelque peu surréaliste à laquelle le groupe s'adonne, proposent que les PJ rencontrent le Prinzratter Conti, le véritable détenteur du pouvoir législatif dans l'empire.
Le prinzratter a réquisitionné l'auberge de Nymphenburg où il s'est installé avec des services. A l'entrée, les gardes demandent à ceux qui veulent entrer de se désarmer. C'est pourquoi le Nain, l'Etranger et Cylenzara décident de rester dehors tandis que le Baron, le Moine, le Chevalier alias Iago et Zmey pénètrent dans le pittoresque siège du gouvernement de Ligen. A l'intérieur, ils découvrent six soldes gardes du corps, eux, armés. Gustafson les ayant prévenu que le prinzratter recevait un envoyé de la Galicorne, nos héros diplomates en concluent qu'il s'agit de l'escorte dudit conseiller. Pendant ce temps là, Cylenzara, le Nain et l'Etranger s'adonnent au "cul de chouette" jeu de cartes très populaire en Ligen. Les deux gardes de l'auberge, bien peu à cheval sur leurs devoirs, acceptent de se joindre à une partie endiablée qui donne lieu à une sincère discussion entre gens d'armes. Les gardes apprennent à leurs homologues PJ que le Ligen, c'était mieux avant et que maintenant les affaires du gouvernement sont boiteuses comme Loki. Les gardes expliquent que le prince est vraiment un dingue et que les seuls moments où on le voit c'est quand il est avec Alexandre le consort. Un garde jette un coup d'oeil à gauche, l'autre un coup d'oeil à droite avant d'entreprendre les PJ sur l'existence d'un "complot". Ils évoquent les Synarques, les hommes lézards qui tiendraient le monde sous leur coupe. Ils déclarent attendre le retour du Markgraf Uxel qui par le feu, la potence et le fer va faire un bon tour de ménage dans la principauté et chasser tous ces foutus étrangers qui sèment la pagaille. Quelques théories délirantes plus tard, Cylenzara apprend qu'il existe dans le chantier un ancien combattant appelé "Le Peintre" qui raconte à tout le monde que le retour du Markgraf est proche.
Pendant ce temps, les us et coutumes diplomatiques se déploient dans le bureau du Prinzratter. Le Prinzratter, un homme âgé et austère au nez aquilin et aux yeux perçants se tient derrière son bureau tandis que dans un fauteuil, un avorton aux yeux rusés et aux cheveux châtains et bouclés sirote un vin rubis dans une coupe dorée. L'homme dans le fauteuil se présente comme Lloris de Bellegarde. Les PJ connaissent les exploits légendaires de cet explorateur qui a mené les premières expéditions maritimes vers le Nouveau Monde. Le prinzratter Conti les informe que le sieur de Bellegarde vient de signer, au nom du Roi Etienne un traité d'inviolabilité des frontières de Ligen. Estomaqué devant ce qu'ils ressent comme de la félonie, le Baron proteste et fait valoir qu'en tant que Vassal de l'Empereur, le prince est encore en guerre contre la Galicorne. Le prinzratter rappelle sèchement que la principauté est souveraine sur ses terres et qu'elle a déjà versé un lourd tribut à l'Empereur, honorant scrupuleusement ses devoirs envers l'Empereur. L'ambassadeur de Bellegarde profite de la discussion pour se retirer. Le Moine crée une manière d'impair afin de se faire virer du bureau de l'ambassadeur pour mieux suivre l'avorton gallicornéen et lui propose de lire son livre sur les auberges de Skardorf. L'envoyé de la Galicorne s'avoue conquis par la précision et la rigueur stylistique du guide et propose, puisse qu'on se trouve dans une auberge, de vider quelques verres avec le moine. Très rapidement, le moine s'enivre abominablement et évoque tour à tour la malédiction des Maraudeurs, l'amulette bleue électrique, le fait que Sara soit un homme dragon et qu'il savait par son camarade Cas que le Roi de Galicorne n'était qu'un bâtard. Pendant ce temps, à l'étage, la conversation prenait un tour plus privée. Le prinzratter, considérant manifestement les PJ comme des débutants, entreprit de leur démontrer par A+B que l'Empire ne pouvait pas gagner la guerre et que la principauté lui faisait le cadeau de sécuriser son flanc nord-ouest. Le traité de reconnaissance des frontières de la principauté par la Galicorne était un service rendu à l'Empire et non un acte de trahison puisse qu'il levait définitivement l'hypothèse d'une invasion et rendait donc inutile l'intervention de l'ost impérial. Le clerc Iago se fit fort de s'éloigner de son obsession Kartrynienne pour rappeler que la parole gallicornéenne ne valait pas grand chose, citant l'exemple du conflit pour la Belgalide, objet de la guerre actuelle, provoqué par la mauvaise foi des Gallicornéens qui réclamaient pour eux-mêmes un fief dont tous les textes rappelaient qu'il était bien dans la mouvance impériale. Aucun de ces arguments ne semblait toucher le prinzratter qui se laissa aller à qualifier l'empereur de "simple chef mercenaire dont les droits sur le trône impérial étaient minimes". Le baron rappela que lui, l'empereur et le sénéchal Sebald n'étaient sûrement pas de la plus haute lignée aristocratique mais qu'ils possédaient une force de frappe considérable. Se déclarant favorable à la paix, le Baron attira l'attention du prinzratter sur la nature des menaces qui s'abattaient sur le monde. Il se dit prêt à reconnaître que le conflit avec la Gallicorne aurait pu être évitée mais que la prise de possession par les orques de la partie occidentale des Essarts devait conduire l'empire à la plus grande vigilance sur son front occidental, son front oriental étant sans cesse menacé par la sauvagerie obstinée des peuples des steppes. Le prinzratter ne se montra pas plus ébranlé que cela et rétorqua au contraire que la grande taille de l'Empire lui faisait oublier les difficultés auxquelles se trouvaient confrontés les petits fiefs tels que la principauté de Ligen. Zmey fit alors des remarques pertinentes sur la situation intérieure en Ligen qui conduisirent le prinzratter à demander à parler en privé au baron.
Iago et Zmey sortirent, mais constatant qu'il n'était pas observé, Iago colla son oreille contre la porte pendant que Zmey faisait le guet. Le baron et le prinzratter eurent une conversation privée. Le prinzratter proposa au baron de l'inscrire dans l'ordre dynastique. Il lui dit que sa vie, et celle de ses compagnons, étaient en danger, le clan de la princesse ne supportant pas l'existence d'un bâtard. Il se fit flatteur et félicita le Baron pour sa brillante analyse de la situation et lui souffla qu'il ferait un bon conseiller princier. Il explicita les raisons pour lesquelles le chantier du château avait été décidé par le prince. Il s'agissait d'utiliser au mieux les énergies négatives libérées par la guerre et de réinsérer les anciens combattants du corps expéditionnaire ligénite taillé en pièces à la bataille de la Rivière Blonde. Le baron refusa les honneurs promis par le prinzratter et promit même de créer un incident diplomatique qu rendrait la position princière intenable. Le prinzratter ne se démonta pas et déclara qu'il était un homme de paix et qu'il défendait les intérêts de sa principauté. L'accord avec la Galicorne était le plus à même de tourner les envies belliqueuses de la Gallicorne et de l'Empire vers Skardorf et de les détourner de la petite principauté. Il expliqua ensuite parier sur le fait que la Gallicorne, loin de chercher à s'étendre, chercherait surtout à consolider son emprise sur la Belgalide où la situation était loin d'être stabilisée. En créant une tête de pont de l'autre côté de la Rivière Blonde, elle prenait un gage utile pour une paix qui ne devait désormais plus tarder. Il reprocha une nouvelle fois à l'Empereur et à ses représentants, désignant le baron, de ne voir les choses qu'à leur échelle et de considérer les petits fiefs périphériques comme quantité négligeable dans la stratégie impériale. L'entrevue qui avait duré longtemps pris fin sur cette opposition.
- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Je suis aux
!
Quel trip cette dernière partie...
Bravo à tous les membres, à tous les éclats de la division diamant brut(es) (bah ouais enfin une tentative de nom précieux et indivisible au truc), oui bravo les gars pour avoir survécu et contrecarré les plans des dragons psys de la Wyvern, en faisant le vide dans nos esprits des heures durant...
Sincèrement je ne sais pas ce que le pauvre agent Gustafson a pu transmettre à son boss concernant nos intentions ? Non, je ne vois même pas par où il aurait pu commencer : ça a dû être juste l'Everest de l'embrouille, l'Olympe de l'angoisse quand son boss rouge, de colère et d'écailles, lui a lancé, après l'avoir fait certainement répéter cinq ou dix fois : "Mais ils t'ont mené en bateau stupide nabot, moitié de cerveau dégénérée ; pourquoi ai-je misé sur un gnome barbu et une sorcière albinos!"
Je ne suis pas sûr des termes mais ce qui est certain c'est que Gustafson le vétéran nain a été envoyé pour nous mettre aux arrêts, ou se faire tailler en pièces en essayant...
Il aurait dû tomber au champs d'honneur avec le Markgraf et préserver le sien... Enfin ne vous méprenez pas, ç'a été un bonheur de plus de le torturer au cours d'une soirée qui ne manqua pas de joies diverses et de fortunes félixiennes (?)...
Pour une dernière au huitième sur Seconde, cefut une nuit faste.
Masta Orlov, à vous le 100è post et à bientôt amigos.

Quel trip cette dernière partie...
Bravo à tous les membres, à tous les éclats de la division diamant brut(es) (bah ouais enfin une tentative de nom précieux et indivisible au truc), oui bravo les gars pour avoir survécu et contrecarré les plans des dragons psys de la Wyvern, en faisant le vide dans nos esprits des heures durant...
Sincèrement je ne sais pas ce que le pauvre agent Gustafson a pu transmettre à son boss concernant nos intentions ? Non, je ne vois même pas par où il aurait pu commencer : ça a dû être juste l'Everest de l'embrouille, l'Olympe de l'angoisse quand son boss rouge, de colère et d'écailles, lui a lancé, après l'avoir fait certainement répéter cinq ou dix fois : "Mais ils t'ont mené en bateau stupide nabot, moitié de cerveau dégénérée ; pourquoi ai-je misé sur un gnome barbu et une sorcière albinos!"
Je ne suis pas sûr des termes mais ce qui est certain c'est que Gustafson le vétéran nain a été envoyé pour nous mettre aux arrêts, ou se faire tailler en pièces en essayant...
Il aurait dû tomber au champs d'honneur avec le Markgraf et préserver le sien... Enfin ne vous méprenez pas, ç'a été un bonheur de plus de le torturer au cours d'une soirée qui ne manqua pas de joies diverses et de fortunes félixiennes (?)...
Pour une dernière au huitième sur Seconde, cefut une nuit faste.
Masta Orlov, à vous le 100è post et à bientôt amigos.
Archer hors pair, As du backstabb
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Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
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Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
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- Dof Man
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
yo les potos,
que dire de notre action ?
nous sommes vraiment un groupe atypique, c'est sûr, mais on commence à trouver notre rythme.
un mélange d'indolence et de pure brutalité sauvage.
bon, maintenant nous connaissons le statut d'enfant bâtard du Baron de Meel. Mon père, Ludwig de Ligen, est un homme bien, enfin je le crois. mais qu'est-il donc devenu ? qu'a-t-on fait de lui ? comment ne pas ressentir de la colère et de la peine devant cet homme absent.
et pour ma belle-mère la princesse ? je ne peux me réjouir de la voir ainsi alors qu'elle est celle qui m'a contraint à fuir. il y a là un mystère qui me préoccupe. je m'étais juré de ne pas chercher à me venger d'elle ou de son fils, mais ce désir brûlant m'assaille quand je vois la pauvre créature qu'elle est devenue. je dois lui rendre son esprit, sa haine, sa malignité, lui montrer que je vis et que je ris de sa haine à mon encontre, que je me moque de ce qu'elle est et de ses manigances. mon mépris exposé au grand jour est ma vengeance, plus je verrais dans son regard sa soif de me nuire plus je me sentirai vivre pleinement. mes sourires que je lui réserve lui seront bien plus douloureux que toutes autres formes de vengeance. pour son fils, j'ai d'autres plans...
nous sommes à un croisement dans la guerre avec la Galicorne. ce qui se passe à Ligen aura un impact sur la guerre, ou la paix. nous devrons choisir...
je me suis senti également obligé de révéler à mes compagnons un autre de mes petits secrets. si nous voulons aller loin ensemble, autant qu'ils sachent qu'elle route j'empreinte. je sers un Dieu que l'on honore pas, ou alors dans la discrétion. mon Dieu est un Dieu de l'ombre, ses pensées son multiples, maître des illusions et des mensonges, on lui prête de noirs desseins et à bon escient. je sers Loki.
il n'y a pas de ténèbres sans lumière. et les ténèbres les plus noires sont les plus proches des lumières les plus éclatantes.
la guerre est pour les soldats et les généraux.
la paix est pour d'autres...
que dire de notre action ?
nous sommes vraiment un groupe atypique, c'est sûr, mais on commence à trouver notre rythme.
un mélange d'indolence et de pure brutalité sauvage.
bon, maintenant nous connaissons le statut d'enfant bâtard du Baron de Meel. Mon père, Ludwig de Ligen, est un homme bien, enfin je le crois. mais qu'est-il donc devenu ? qu'a-t-on fait de lui ? comment ne pas ressentir de la colère et de la peine devant cet homme absent.
et pour ma belle-mère la princesse ? je ne peux me réjouir de la voir ainsi alors qu'elle est celle qui m'a contraint à fuir. il y a là un mystère qui me préoccupe. je m'étais juré de ne pas chercher à me venger d'elle ou de son fils, mais ce désir brûlant m'assaille quand je vois la pauvre créature qu'elle est devenue. je dois lui rendre son esprit, sa haine, sa malignité, lui montrer que je vis et que je ris de sa haine à mon encontre, que je me moque de ce qu'elle est et de ses manigances. mon mépris exposé au grand jour est ma vengeance, plus je verrais dans son regard sa soif de me nuire plus je me sentirai vivre pleinement. mes sourires que je lui réserve lui seront bien plus douloureux que toutes autres formes de vengeance. pour son fils, j'ai d'autres plans...
nous sommes à un croisement dans la guerre avec la Galicorne. ce qui se passe à Ligen aura un impact sur la guerre, ou la paix. nous devrons choisir...
je me suis senti également obligé de révéler à mes compagnons un autre de mes petits secrets. si nous voulons aller loin ensemble, autant qu'ils sachent qu'elle route j'empreinte. je sers un Dieu que l'on honore pas, ou alors dans la discrétion. mon Dieu est un Dieu de l'ombre, ses pensées son multiples, maître des illusions et des mensonges, on lui prête de noirs desseins et à bon escient. je sers Loki.
il n'y a pas de ténèbres sans lumière. et les ténèbres les plus noires sont les plus proches des lumières les plus éclatantes.
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"ce que tu dis est dénué de sens !
- fais gaffe, tu préfères des nuées de météores ?"
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- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Ça va chef ?
Môa je suis d'accord avec vous chef, faut toujours être d'accord avec son chef. Chef ! Oui chef ! En plus nous, not' chef il est trop bien, il a toujours raison, ouais. Même que c'est pour ça que c'est le chef.
Zavez bien raison chef, elle démonte notre 2DB, la Division du Diamant Brut(es)...
Jsuis sûr que LeBorgne il vous appréciera finalement, en vous connaissant mieux.
En plus, vivant, vous pourrez l'aider à éliminer l'abominaffreux demi-frère,
Alexandre le bad guy épouvantail de Ligen (AOC).
Au fait chef, chef, vous aviez compté les grosses gemmes de votre belle besace que vous vidasse devant votre père, le Prinzrater et toute la belle clique ? C'est que jvoudrais pas vous voler bien malgré moi...
Sinon chef, merci chef. Chef, vous m'avez encore éclairé, sans le savoir : si la sorcière albinos aux cheveux noirs est toujours charmée, c'est qu'il reste encore un faiseur de légumes psy tout écailleux en vie, au moins... Ou bien elle joue la comédie (ce qui expliquerai ses cheveux teints en noir, à cette funeste et célèbre albinos). Et si elle fait semblant d'être stone, elle va certainement nous tomber dessus à l'improviste...
Chef, j'ai jamais osé vous le demander avant mais... elle vous a déjà parlé de moi la Dame de soie et d'ombre ? Ma Dame de fer sombre aux cheveux comme la nuit sans lune, aux prunelles de jais mâtiné d'ébène et de désespoir, à la voix sépulcrale pour mieux cacher la douceur d'un cœur empli de ténèbres voluptueuses. Elle qui fait paraître l'éclat du jour aussi dérisoire qu'une flaque de poix, poignée de suie sur la plaie béante de l'amoureux transi...
A part ça, quelqu'un connaît l'adresse d'un bon tatoueur ?
Môa je suis d'accord avec vous chef, faut toujours être d'accord avec son chef. Chef ! Oui chef ! En plus nous, not' chef il est trop bien, il a toujours raison, ouais. Même que c'est pour ça que c'est le chef.
Zavez bien raison chef, elle démonte notre 2DB, la Division du Diamant Brut(es)...
Jsuis sûr que LeBorgne il vous appréciera finalement, en vous connaissant mieux.
En plus, vivant, vous pourrez l'aider à éliminer l'abominaffreux demi-frère,
Alexandre le bad guy épouvantail de Ligen (AOC).
Au fait chef, chef, vous aviez compté les grosses gemmes de votre belle besace que vous vidasse devant votre père, le Prinzrater et toute la belle clique ? C'est que jvoudrais pas vous voler bien malgré moi...
Sinon chef, merci chef. Chef, vous m'avez encore éclairé, sans le savoir : si la sorcière albinos aux cheveux noirs est toujours charmée, c'est qu'il reste encore un faiseur de légumes psy tout écailleux en vie, au moins... Ou bien elle joue la comédie (ce qui expliquerai ses cheveux teints en noir, à cette funeste et célèbre albinos). Et si elle fait semblant d'être stone, elle va certainement nous tomber dessus à l'improviste...
Chef, j'ai jamais osé vous le demander avant mais... elle vous a déjà parlé de moi la Dame de soie et d'ombre ? Ma Dame de fer sombre aux cheveux comme la nuit sans lune, aux prunelles de jais mâtiné d'ébène et de désespoir, à la voix sépulcrale pour mieux cacher la douceur d'un cœur empli de ténèbres voluptueuses. Elle qui fait paraître l'éclat du jour aussi dérisoire qu'une flaque de poix, poignée de suie sur la plaie béante de l'amoureux transi...
A part ça, quelqu'un connaît l'adresse d'un bon tatoueur ?
Dernière modification par Soulyacémoa le mer. juin 03, 2015 11:39 pm, modifié 3 fois.
Archer hors pair, As du backstabb
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
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- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Kartryne for ever
ou pas...
ou pas...

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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
le baron est dans la place !!
le problème quand on se considère comme un maître de l'artifice et de l'illusion c'est qu'on a tendance à voir le mal partout. et parfois cela s'avère juste.
reprenons la situation... au palais des nymphes nous y découvrons un prince uniquement intéressé par la reconstruction du palais de son enfance, un mignon qui semble lui dicter ses actes, un prinzratter aux pleins pouvoirs, une princesse terrorisée, une assemblée nombreuse de piques-assiettes et autres courtisans. à cela s'ajoute un émissaire de la galicorne, un nid d'espions et quelques hommes dragons.
notons que le mignon est le fils du prinzratter.
nous avions une mission et nous l'avons menée.
mais nous devons maintenant nous interroger sur ce que nous avons vu ou plutôt sur ce que l'on a voulu nous montrer.
le prince et la princesse semblent absents en leur corps, alors où sont-ils ?
si on doit reconstruire un palais c'est qu'il a été détruit. par qui ? quand ? dans quelles circonstances ?
le prince héritier alexandre est absent. pourquoi ?
l'homme dragon si bien infiltré s'est dévoilé et a été défait. s'attendait-il réellement à une victoire à un contre tous ?
quelque chose me titille, ce n'est qu'une intuition, mais elle mérite d'être vérifiée.
il se passe quelque chose sur ce chantier qui dépasse largement ce qui a été dit. on nous a éloignés pour nous empêcher de le voir et fouiner.
je pense que le prince alexandre que nous avons vu dans les essarts n'est pas celui que l'on croit. je crois que le prince alexandre est présent sur le chantier et se fait passer pour le fils du prinzratter. je pense que la place laissée aux conti n'est qu'une façade pour permettre aux dernier descendant du musicien de faire ce qu'il a à faire sans attirer l'attention ou plutôt en la détournant. je pense que sa mère était le prinzratter avant qu'il ne décède.
je ne serai pas surpris d'apprendre que la destruction du palais date de 10 ans.
l'architecte Sorensen sait.
je ne sais par quel magie ou artifice ils ont pu prendre le contrôle des conti, le pouvoir de la musique n'y serait pas étranger.
nous devons retourner en Ligen.
le problème quand on se considère comme un maître de l'artifice et de l'illusion c'est qu'on a tendance à voir le mal partout. et parfois cela s'avère juste.
reprenons la situation... au palais des nymphes nous y découvrons un prince uniquement intéressé par la reconstruction du palais de son enfance, un mignon qui semble lui dicter ses actes, un prinzratter aux pleins pouvoirs, une princesse terrorisée, une assemblée nombreuse de piques-assiettes et autres courtisans. à cela s'ajoute un émissaire de la galicorne, un nid d'espions et quelques hommes dragons.
notons que le mignon est le fils du prinzratter.
nous avions une mission et nous l'avons menée.
mais nous devons maintenant nous interroger sur ce que nous avons vu ou plutôt sur ce que l'on a voulu nous montrer.
le prince et la princesse semblent absents en leur corps, alors où sont-ils ?
si on doit reconstruire un palais c'est qu'il a été détruit. par qui ? quand ? dans quelles circonstances ?
le prince héritier alexandre est absent. pourquoi ?
l'homme dragon si bien infiltré s'est dévoilé et a été défait. s'attendait-il réellement à une victoire à un contre tous ?
quelque chose me titille, ce n'est qu'une intuition, mais elle mérite d'être vérifiée.
il se passe quelque chose sur ce chantier qui dépasse largement ce qui a été dit. on nous a éloignés pour nous empêcher de le voir et fouiner.
je pense que le prince alexandre que nous avons vu dans les essarts n'est pas celui que l'on croit. je crois que le prince alexandre est présent sur le chantier et se fait passer pour le fils du prinzratter. je pense que la place laissée aux conti n'est qu'une façade pour permettre aux dernier descendant du musicien de faire ce qu'il a à faire sans attirer l'attention ou plutôt en la détournant. je pense que sa mère était le prinzratter avant qu'il ne décède.
je ne serai pas surpris d'apprendre que la destruction du palais date de 10 ans.
l'architecte Sorensen sait.
je ne sais par quel magie ou artifice ils ont pu prendre le contrôle des conti, le pouvoir de la musique n'y serait pas étranger.
nous devons retourner en Ligen.
"ce que tu dis est dénué de sens !
- fais gaffe, tu préfères des nuées de météores ?"
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- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Olà du Baron deux 1000,
J'ai bien essayé de suivre vos propos sinon vos pensées Chef,
et Kilo comme Duggal savent combien je me croyais doué pour les artifices et l'embrouille mais là je n'arrive pas à vous suivre...
Un passage m'est particulièrement obscur Baron : celui où vous dites que le Prinzratter était la Princesse avant qu'(il) ne décède...
Je n'étais déjà pas convaincu par votre rapprochement entre les deux Alexandre, mais là je ne comprends même plus !!!
A moins que vous ne soyez en fait LeMoine et donc totalement ivre ou peut-être même êtes-vous Cas le poissard et avez raté votre fatale save contre le pouvoir, le bonheur, les honneurs et la vie ?
Si vous êtes LeMoine un antidote pourrait vous faire dessaouler...
Mais si vous êtes Cas alors je comprends que vous souhaitiez nous ramener en Ligen où les nécromants pourront vous ramener tambour battant à la vie !
Je suis partant de toute façon, mais qu'as-tu fais du Baron Cas ou qui que tu sois, juste par curiosité ?
J'ai bien essayé de suivre vos propos sinon vos pensées Chef,
et Kilo comme Duggal savent combien je me croyais doué pour les artifices et l'embrouille mais là je n'arrive pas à vous suivre...
Un passage m'est particulièrement obscur Baron : celui où vous dites que le Prinzratter était la Princesse avant qu'(il) ne décède...
Je n'étais déjà pas convaincu par votre rapprochement entre les deux Alexandre, mais là je ne comprends même plus !!!
A moins que vous ne soyez en fait LeMoine et donc totalement ivre ou peut-être même êtes-vous Cas le poissard et avez raté votre fatale save contre le pouvoir, le bonheur, les honneurs et la vie ?
Si vous êtes LeMoine un antidote pourrait vous faire dessaouler...
Mais si vous êtes Cas alors je comprends que vous souhaitiez nous ramener en Ligen où les nécromants pourront vous ramener tambour battant à la vie !
Je suis partant de toute façon, mais qu'as-tu fais du Baron Cas ou qui que tu sois, juste par curiosité ?
Dernière modification par Soulyacémoa le jeu. févr. 12, 2015 9:02 pm, modifié 1 fois.
Archer hors pair, As du backstabb
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
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Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Dof Man a écrit :le baron est dans la place !!
le prince et la princesse semblent absents en leur corps, alors où sont-ils ?
si on doit reconstruire un palais c'est qu'il a été détruit. par qui ? quand ? dans quelles circonstances ?
le prince héritier alexandre est absent. pourquoi ?
l'homme dragon si bien infiltré s'est dévoilé et a été défait. s'attendait-il réellement à une victoire à un contre tous ?
Y aurait-il quelque chose de pourri dans la principauté de Ligen ?Soulyacémoa a écrit :Olà du Baron 2 1000,
J ai essayé de suivre vos propos sinon vos pensées Chef et Kilo comme Duggal savent combien je me croyais doué pour les artifices et l embrouille mais là je n'arrive pas à vous suivre... Un passage m'est particulièrement obscur Baron : celui où vous dites que le Prinzratter était la Princesse avant qu'(il) ne décède... Je n'étais pas convaincu par votre rapprochement entre les deux Alexandre mais là je ne comprends même plus !!!
A moins que vous ne soyez en fait LeMoine et donc totalement ivre ou peut-être même êtes-vous Cas le poissard et avez raté votre fatale save contre le pouvoir, le bonheur, les honneurs et la vie ?
Je ne dirais qu'une chose :
"Soft you now!
The fair Ophelia! Nymph, in thy orisons
Be all my sins remember’d."