[Into The Odd] Le Vent qui rend Fou

[Ego']

La menace afridi, 19 mars 1896 et au-delà
Demeure de l’un des explorateurs au réveil

A ma question "qui a une employée de maison afridi prénommée Mujinga ?", le joueur interprétant Sir Dawkins finit par lever la main, aucun des autres joueurs n'étant très inspiré...
[House Rule]Puisque la plupart des explorateurs n'ont pas de capacités particulières, j'ai décidé de leur offrir des contacts ou relations. Celles-ci sont des sources d'information d'une part, mais également des pistes d'enquête. Par contre elles ne sont pas forcément positives. Le joueur détermine un score allant de -3 à +3 (haine à amitié) en additionnant un d4 positif et un d4 négatif. Selon les cas je me garde la possibilité d'inverser le signe positif ou négatif pour rester cohérent. Ce score n'est qu'indicatif pour l'instant, et peut évoluer selon les événements et le comportement des explorateurs.
Un joueur ayant accepté une relation ne peut pas en reprendre une tant que tous les autres joueurs n'ont pas obtenu la leur. Ce qui fait que le dernier joueur ne s'étant pas prononcé, se verra infliger une relation sans pouvoir l'éviter...]


Quartier de Hightower, Résidence Dawkins, 19 mars 1896 à 8h00


Sir Dawkins, qui d'habitude ne dort jamais (!), est réveillé par Mujinga sa domestique. Elle écarte les rideaux et lui dépose sur son lit son plateau habituel : œufs mollets, pain toastée, bacon, et thé noir. Le tout accompagné du Telegraph du jour.
Mujinga, protectrice, s'inquiète de l'état blanchâtre de monsieur. Finalement, de fil en aiguille, Sir Dawkins finit par lui raconter pratiquement toutes les choses étranges qui se sont passées la veille. Mujinga, pas du tout sceptique, opine du chef au fur et à mesure, fait des gros yeux de temps à autre, puis finit par conseiller à son patron d'aller voir son neveu, le mage Sy Boubakar. Celui-ci officie dans le ghetto afridi, au sein du Quartier de Blackhill. Sy pourra renseigner monsieur sur toutes ces choses étranges et chasser le mal qui semble le consumer : c'est un hougan, un prêtre vaudou. Elle sait bien que toutes les pratiques religieuses afridi sont prohibés par l'Archidiacre, qu'il les appelle païennes et promet mille tourments aux "mauvais nègres" qui oseraient braver l'interdit. Mais Mujinga sait aussi que monsieur est ouvert d'esprit, et elle lui fait confiance.

Quartier de Hightower, Manoir Oaken, 19 mars 1896 à 8h00
Pendant ce temps, Archibald et les autres membres du Club de l’Étrange restés dormir sur place, prennent leur petit dejeuner au manoir Oaken. Ils discutent de toute cette affaire et récupèrent tant bien que mal de la veille.
[Un repos court de quelques minutes et un peu d'eau permettent de récupérer instantanément tous ses points de vie.
Un repos long équivaut à une semaine de convalescence et permet de récupérer l'intégralité de ses scores. N'ayant pas le temps et voulant avancer, j'ai décidé de changer la règle : un repos long équivaudra à une nuit, et il permettra de récupérer 1d6 points à dispatcher entre les trois attributs ; sans dépasser les scores maximums bien entendu. Il faut donc une seule nuit de sommeil pour récupérer des pertes mineures, et plusieurs nuits de repos pour récupérer des pertes importantes.]

Cornélius s'adresse à Norman et lui demande pourquoi il n'utilise pas ses capacités hors norme pour localiser un objet ? Norman explique alors à ses amis qu'il a bien en sa possession un pendentif aux curieux pouvoirs. C'est un Arcane étrange lui permettant de connaître la direction et la distance précise d'un objet de son choix. Malheureusement, il lui faut avoir touché par le passé l'objet recherché pour que cela marche, et la veille il n'a ne serait-ce qu'effleuré le masque avant qu'il ne soit volé...


A ma question "qui travaillait aux imprimeries du Bastion Globe aux côtés d’Albert Cross le pressier ?", Cornélius répond par la positive.
Le personnage hérite donc d'un allié au coeur des presses et des archives du Bastion Globe, l'un des deux plus grands quotidiens de la métropole.



Sir Dawkins rejoint ses amis chez Archibald, et après avoir discuté des différentes possibilités, les explorateurs décident de se séparer en deux groupes:

• Lord Archibald et Cornélius se rendront aux archives du Bastion Globe pour enquêter sur d'autres événements qui pourraient être liés aux événements de la veille. Ensuite ils iront à la Capitainerie du port de Bastion pour se renseigner sur d'éventuels navires en provenance des colonies afridi.
  
• Sir Dawkins, Norman et Pettigrew se rendront dans le gettho afridi pour rencontrer le mage Sy Boubakar.
  

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~~ Archibald ~~~~ Cornelius ~~~~~~~ Sir Dawkins ~~~~~~~ Norman ~~~~~~ Pettigrew~~~

[Blakkrall]

C'est mené de main de maître ! Tes joueurs ont du se régaler !

[Carfax]

La SUITE viteeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!

[Ego']

J'arrive, j'arrive !



Quartier de Tempel Road, Bastion Globe, presses & archives, 19 mars à 10h32



Archibald et Cornélius hèlent un fiacre pour se rendre dans le sud de la ville. Une fois sur place, Cornélius entraîne son ami vers une ruelle jouxtant les bâtiments du Globe. Passant par une arrière-cour, ils pénètrent dans les locaux des presses, et croisent plusieurs personnes trop affairées pour leur porter plus d'attention qu'un simple regard. Là, parmi le bruit assourdissant des machineries à vapeur, Cornélius aperçoit enfin son ancien collègue mais toujours ami Albert Cross.



Après de chaleureuses retrouvailles, Albert accepte bien évidemment de leur donner accès aux archives, mais également de les introduire auprès des rond-de-cuir et des gratte-papier du journal. Certains d'entre eux, quotidiennement censurés par le pouvoir impérial, s'avèrent finalement être bien plus intéressants et prolixes que les versions officielles publiées par le quotidien.

Les questionnant sur les Colonies Ivoiriennes, nos amis se voient décrire un vaste pays producteur de cacao et de café, mais également d'ivoire, qui a été victime d'une terrifiante épidémie près de dix ans auparavant. A l'époque, la population de Granbassa la capitale, fut décimée par la Peste Jaune (aussi nommé vomi noir par les locaux). On déplora à l'époque plusieurs milliers de morts.

Ce que l'histoire officielle ne dit pas, c'est que l'armée impériale fut chargée de circonscrire l'épidémie : il ne fallait surtout pas que le fléau puisse toucher un jour la métropole. Le gouverneur colonial de l'époque, Lord Howard Sharps, restreignit les déplacements entre les quartiers de Granbassa, ce qui réserva de fait l'accès aux soins à une partie de la population. Le soulèvement populaire qui s'en suivit, fut maté dans le sang.

L'épidémie continuant à sévir, le gouverneur fit brûler les villages des alentours dès que le moindre cas de peste jaune était déclaré. Le zèle du chef militaire - le jeune commandant Donald Turner - fit le reste : sous prétexte de troubles à l'ordre public, les populations de centaines de villages furent massacrées.
Au final, les deux fléaux peste et armée, provoquèrent conjointement plus de 28 000 morts (!). Et, étrangement, l'épidémie s'arrêta aussi vivement qu'elle était apparue. Lord Howard Sharps et le commandant Donald Turner furent félicités en haut-lieu et récompensés par l'Empire pour leur "discernement et droiture qui permirent d'éviter le pire".
La capitale fut déplacée à Bignerville. Granbassa fut incendiée, ces cendres emportées par le vent, et le passé ne subsiste plus que dans de rares mémoires.

Même Cornélius, pourtant originaire de ces lointaines contrées, était loin de se douter que les événements s'étaient déroulés de la sorte.

[Ego']

[Lord Howard Sharps, commandant Donald Turner, des injustices et des massacres, leur montée sociale basée sur des horreurs : tout cela n'est que de l'impro en cours de jeu en réponse aux questions suggestives et suppositions à voix haute des joueurs. Ce ne sont ni des adversaires prévus par le scénario, ni une adaptation personnelle en amont. Et je ne pense pas leur donner une quelconque importance dans le scénario actuel. Par contre ce sont deux sympathiques graines qui pourront germer dans un scénario ultérieur. Par exemple si l'épidémie atteignait Bastion un jour, et que les autorités appelaient à la rescousse les sauveurs d'antan...

Par contre il est indispensable de garder à portée de main une liste de prénoms et de noms typés (par exemple ici ou encore là). C'est parfait pour inventer un personnage sur le pouce et lui donner un vernis de crédibilité. Les joueurs sont persuadés que tout cela est prévu en amont, que leurs déductions font mouche, que le cadre est dense.
Et ces listes de noms sont également utiles pour peupler Bastion de lieux : un nom couplé à street, square, bridge, avenue, company, warehouse, etc., et l'on a le point de départ essentiel pour improviser une scène. Ensuite il suffit de rajouter deux ou trois détails visuels qui nous passent par la tête, une odeur, la température, etc. et le décor est prêt.]

[Ego']

Quais de Virginia IV, Capitainerie, 19 mars, 13h07



Arrivés dans les bureaux de la Capitainerie, Archibald et Cornélius font face à un préposé du port. Le rond-de-cuir répond dans un premier temps avec affabilité aux questions du Lord, mais change du tout au tout dès que Cornélius lui adresse la parole. A partir de là, il peste dans sa barbe, renâcle à leur répondre, et surtout les exaspère en se léchant le bout des doigts avant de passer les pages de ses registres. Registres qu'il referme bruyamment après chaque réponse.
Au final nos amis apprennent qu'un navire en provenance des côtes afridiennes a abordé l'avant-veille : la Corne d'Afridi. Quelques passagers ("non, on dispose pas de la liste"), ainsi qu'une cargaison de café, de diverses caisses, et le courrier pour les Postes Impériales.
Le capitaine du navire a annoncé vouloir appareiller pour les Colonies Ivoiriennes dans deux jours.



Se renseignant auprès du navire, ils apprennent que les trois passagers (des impériaux, une femme, deux hommes), sont tombés gravement malades vers la fin du voyage. Ils ont été admis au Lazaret impérial de Lawend.

J'en profite pour poser une question aux joueurs : qui a pour amie d’enfance le docteur Sarah Latimer, spécialiste des maladies exotiques ?


La joueuse interprétant Norman Sandler lève la main : elle gagne un contact qui s’avérera être utile par la suite (notamment à partir du moment ou Archibald et Cornélius parleront aux absents de la Peste Jaune...).

[Ego']

Quais de Virginia IV, passage entre deux entrepôts, 19 mars, 14h41


Alors qu'Archibald et Cornélius s'éloignent du bateau à la recherche d'un fiacre pour retourner au manoir, ils aperçoivent plus loin un individu au couvre-chef singulier qui semble les observer depuis l'entrée d'une ruelle entre d'énormes entrepôts. Faisant comme si de rien n'était, ils s'avancent vers lui tout en tenant une discussion à haute voix sur des futilités. Mais au moment où ils vont le rejoindre, l'inconnu recule vivement et disparaît de leur vue.



Ils se précipitent dans le passage, mais ils n'y trouvent personne. Levant la tête pour observer les bâtiments et leurs toits, ils en concluent que personne n'aurait pu faire un bond pareil. S'avancent, trouvent une plaque d’égout plus loin, mais malgré leurs efforts, n'arrivent pas à la soulever d'un pouce : "si nous n'y sommes pas parvenus, c'est que lui n'a pu le faire aussi vite et sans bruit".
Ils décident de continuer à s'avancer dans la ruelle pour chercher un éventuel passage par lequel leur observateur aurait pu s'enfuir, lorsqu'ils aperçoivent au loin deux silhouettes qui s'avancent vers eux. Se retournant, ils en aperçoivent deux autres qui font de même : un guet-apens !

Archibald et Cornélius dégainent leurs pistolets de duel : de bien bels armes que le Lord leur a offert à tous ce matin même au petit déjeuner. Sans un mot, les silhouettes se précipitent vers eux. Les chargent tout en dévoilant de lourdes matraques ferrées. Juste avant de faire feu, les deux amis réalisent alors que leurs visages sont encagoulés...

Préférant le nombre de tirs à la précision, Archibald et Cornélius, tirent à plusieurs reprises sur leurs assaillants. Les coups de feu claquent, les balles sifflent, mais seuls deux encagoulés mordent la poussière.
[Into The Odd ne prévoit pas différentes formes de tir. Mais voulant leur laisser une chance face à quatre adversaires, j'ai improvisé la simple règle suivante : soit un seul tir en mode normal par round, soit deux tirs désavantagés par round (on lance deux dés de dégâts par cible, et on garde le moins bon résultat). C'est ce qu'ils ont fait, et ça leur a plutôt réussi dans un premier temps : chaque encagoulé avait 3 PV et FOR 10. Lorsque les explorateurs leur faisaient perdre plus de trois points de vie, la Force était réduite du nombre restant, et la cible devaient obtenir un résultat inférieur ou égal à sa FOR pour ne pas tomber hors de combat. Deux cibles ratèrent leurs sauvegardes et furent éliminées : ça va vite... Pour info, tous les combats ont été joués en jets de dés non cachés comme à mon habitude.]

Malgré la perte de la moitié de leurs complices, les agresseurs poursuivent leur attaque. Leurs imposantes matraques s'abattent et Cornélius tombe inconscient.
[Dans ce genre de situation, les PNJ doivent réussir un test de moral sous la forme d'une sauvegarde de Volonté, pour ne pas s'enfuir ou se rendre. "Heureusement" pour eux, c'est le score phénoménal de leur chef qui est utilisé ici : VOL 19.]

Archibald tire à nouveau, mais cette fois, la chance n'est pas de son côté. Aucun encagoulé n'est blessé, et les ripostes qui pleuvent sont sans appel : il s'effondre brisé, roué de coups, en pensant sa dernière heure venue...

[Carfax]

Ce résumé est du bonheur. Je trouve l'idée du questionnement "Qui a pour connaissance...?" une pure trouvaille que je vais m'empresser d'utiliser !
ItO me titille. Vais-je avoir la patience d'attendre sa publication dans la collection Chibi du Grumph ? Dur dur !

[Sakagnôle]

Diantre! (ça claque plus que Ouhaou ou super et ça reste dans le thème^^)

Très inspirant, rondement mené, bien illustré et avec une très bonne explication du système... un régal à suivre.

Bonne continuation!

[kouplatête]

Splendide et intéressant. Cette idée d'utiliser les scénars cthulhu sur une base into the odd n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. J'ai toujours eu du mal avec les monstres cthuliens dans un environnement purement historique, mais là dans un univers de fantaisie avec cette esthétique je trouve ça juste parfait.

[Ego']

Merci à tous

[La technique "Qui a pour connaissance" (ça y est, elle a un nom ) m'est venue en préparant le scénario. Je voulais leur offrir des relations, oui, mais pas une pile en amont et hors contexte. Dans la plupart des jeux qui proposent un mécanisme de contacts (ce n'est pas le cas d'ITO), les joueurs se retrouvent avec une série d'individus en carton pâte et pas toujours utiles. Parfois même ces contacts inopportuns peuvent devenir une plaie à gérer en tombant comme un cheveu au milieu de la soupe.
Là je pouvais les prévoir en amont, leur donner un nom, une illustration, un brin de personnalité, une scénette. Et les intégrer dans l'histoire au fur et à mesure. Tout en laissant chaque joueur prendre ceux qui lui plaisent.

Qui plus est, ça me permettait de fluidifier le scénario. Étais-je certain qu'ils allaient penser à chercher un mage ivoirien dans les petites annonces des journaux ? Non, bien évidemment. Il aurait fallu passer classiquement par des tests (qui eux non plus ne sont jamais certains de réussir... (1)), et comme ITO n'en veut pas, j'étais coincé. La solution s'est donc imposée d'elle-même dans mon esprit. Mujinga la domestique était née, et à travers elle l'ensemble du mécanisme.

Avantage complémentaire, ça évite les ralentissements, donc la partie se déroule bien plus vite. Plus besoin d'attendre que les joueurs pensent à telle ou telle piste : je leur en fournissais au fur et à mesure sur un plateau.
Ma seule crainte était que mes joueurs aient l'impression de suivre un gros fil rouge. Mais lors du debriefing, ils étaient tous les cinq particulièrement satisfaits du principe : ça ne les empêchait pas de suivre des pistes hors relation (la capitainerie au dessus par exemple), et ils aimaient bien que les backgrounds de leurs personnages se dévoilent à tous au fur et à mesure.
Qui plus est, plus ils auront de relations, et plus ils devront se triturer les méninges pour savoir dans quelle direction chercher. Notamment au cours de séances ultérieures.

Par contre, j'espère ne pas donner l'impression que c'est forcément positif ou agréable. Comme vous allez le voir par la suite, ça permet aussi de faire passer des couleuvres

(1) "si tu ne veux pas qu'ils échouent, ne leur demande pas de lancer les dés" : je ne sais plus quel grand sage a dit ça, mais je me suis encore fait avoir dernièrement... grrrr... ]

[Ego']

Elder street, aux abords du quartier de Blackhill, poste de contrôle de la garde urbaine, 10h54


A ma question : "qui a été disculpé après avoir eu affaire à la garde urbaine ?" un des joueurs était obligé de répondre par l'affirmative puisqu'il était le seul à ne pas avoir de relation. Pettygrew hérite donc de démêlés avec la justice de Bastion... et notamment avec l'opiniâtre inspecteur Fishman qui avait mené l'enquête à l'époque.




Pendant ce temps, Sir Dawkins, Norman et Pettigrew, descendent d'un fiacre à la lisière de Blackhill. "Navré messieurs, mais je ne vais pas plus loin" leur répond leur conducteur après avoir empoché un demi-shilling.
Les trois amis se dirigent vers le poste de contrôle qui filtre les passages entre les faubourgs et le coeur de Bastion. Tenu par deux connétables, un homme et une femme, le poste n'est pour ainsi dire pas fréquenté. Du moins à cette heure de la journée.
Les deux gardes urbains sont en pleine discussion avec un homme en civil qui tourne le dos aux explorateurs.

Sir Dawkins toussote pour attirer leur attention, et l'inconnu se retourne : il s'agit de l'inspecteur Fishman, qui reconnaît de suite Pettigrew. Même si celui-ci ne cherche pas à faire de vagues, Fishman le harcèle, lui inflige ses postillons et son haleine alcoolisée, sous-entend que l'horloger ne vient pas traîner pour rien dans les quartiers mal famés de Blackhill.
En parallèle, Sir Dawkins montre ses papiers aux connétables. Ceux-ci le laissent passer sans lui poser le moindre problème.
Norman par contre est pressé de questions, mais dès que Sir Dawkins intervient pour annoncer qu'il sont ensemble, les gardes urbains lâchent l'affaire.
Considérant que la plaisanterie a assez duré, Sir Dawkins intervient également pour annoncer à la maréchaussée que Pettygrew l’accompagne. Les connétables tentent alors de calmer le jeu en évitant de contredire Fishman.

Finalement, tant bien que mal, les explorateurs réussissent à passer le point de contrôle. Ils entament la longue montée qui les mène vers le ghetto afridi, non sans se sentir mitraillés dans le dos par le regard rancunier de l'inspecteur...

[Sakagnôle]

Toujours aussi prenant ...

Je fais juste une petite requête auquel d'autre souscrirons: aurais-tu la gentillesse de nous partager une fiche de perso vierge pour nous (enfin moi en particulier) pauvres incompétents du graphisme informatique?

Un grand merci d'avance !

en tout cas ça donne franchement envie!

[Fabulo]

Oui, ça donne sacrément envie de jouer, scénario, ambiance, univers et règles.
J'ai un peu cherché autour du jeu, et j'ai trouvé des suggestions de l'auteur pour en faire un jeu plus orienté enquête.
Je place ici le lien, en espèrant ne pas être trop hors sujet :
http://soogagames.blogspot.bg/

[Ego']

Réalisé par mes deux pieds gauches (pardon aux familles) :


(pour une meilleure résolution, vous pouvez cliquer sur l'image)