[CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

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Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Dof Man a écrit : Nous reviendrons à Gebenheim, et nous aviserons.
Pour l'heure notre problème se situe à la Capitale.
Oh mince alors !
On a encore des projets à la Capitale ?!
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Snorri
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Snorri »

Soulyacémoa a écrit :Continuons à faire notre routard du Dodé et gare aux mauvaises adresses.
J'ai un tas d'idées diaboliques sur le sujet :twisted:
Editions Hobg | Livres & jeux de rôle - 
En précommande : Sophie Pépin-Gomez, Le mouvement démocratique féminin 1962-1971
https://fr.ulule.com/le-mouvement-democ ... 1962-1971/
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Dof Man a écrit :Mes chers compagnons,
Quel chemin nous avons parcouru !
En tant que Capitaine de notre Auguste Compagnie,
je mets un point d'honneur à ne jamais nous rendre où nous sommes attendus et à emprunter les voies de travers.

La paix est notre terre et l'anarchie nos cieux.
Les chemins de traverses on connaît cher Baron.
Et puisque notre terre et nos cieux sont si vastes,
parce que nos visites doivent être impromptues,
irritantes au possible, bref aussi décisives qu'inattendues,
j'ai pour l'Auguste (comme le clown?) Compagnie,
une suggestion, inspirée d'une vieille recette bardique
dont vous me direz des nouvelles :

Lancez un dé 6,

1 : bon début, retrouvez vite les reliques de la Ste Vhême,
2 : vistez les cryptes généreuses du temple de Jupiter,
3 : retournez piller le trésor impérial, ça gâche le métier,
4 : ça craint d'abandonner toutes ces reliques... euh, tous ces gens, revenez vite sur les ruines de Guebbenheim go,
5 : le Consulat se targue de ne pas être inondé ou dévasté par les flammes malgré votre passage, retournez-y donc,
6 : qu'ils aillent tous au diable avec leur Carcossa et leurs rois tous plus sombres et boursoufflés les uns que les autres, allez donc visiter d'autres faces et...
pourquoi pas la treizième.

Variante possible au dé 8 :

7 : ne faites rien ou presque, flânez à Hunderthurm à votre aise et si la capitale nordique est aussi solide, éternelle, indestructible et inexpugnable que le veut la puérile légende nomade, alors advienne ce que pourra ; là on va bien rire : tous aux abris inombrables ennemis des Sires.

8 : petite idée de veillée au coin du feu ; prenez l'aspirant chef à la place du chef, cette altesse princière à peu de choses près, l'immortel emmerdeur dit Grosskreutz Devlin et ajoutez une pincée épicée du lézard connu sous le nom de Zmey le flamboyant qu'à mi temps (le clignotant quoi, enfin le drôle est tout de même à saisir avec des pincettes par le bout de la queue et il pondra des oeufs...). Ceci étant fait, envoyez-les fonder leur Conpagnie ou leur clan de surdoués au rabais à l'autre bout du vaste monde.
Arrosez leurs pas du jus suintant des pores d'Albéric alias l'homme-tonneau et célébrez ce départ nouveau en immolant l'homme-bête aux bois interminables.
Le sang d'Argarn l'homme-traître totalement répandu, réjouissez-vous et relancez le dé 8.

Amusez-vous bien.

P.S. : ce jeu est susceptible de générer gain et joie au-delà de toute description et de provoquer sévère addiction. C'est un ami barde qui m'en a parlé, Seigneur des tavernes, Roi des amuseurs, Patron des ivrognes :
j'ai nommé l'unique Sire Perceval le gallois...
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Memphis »

Je suis le cornu qui hante les bois,
l'ombre maudite et glacée des Essarts
Je suis le ver malfaisant sous la montagne,
la funeste enfanteresse boursoufflée qui t'attire.
Je suis la couronne de la nuit et le glaive insatiable.

Je suis là.
Je suis légion...
Tu ne saurais compter
ni mes noms ni mes visages.
Contemple en ton âme mon reflet indicible.

Coupe une tête et cent autres repoussent,
dresse-toi héroïquement contre moi
que déjà tu m'appartiens.
Je suis Carcossa...

Ne change rien si triste sire,
tu seras récompensé de ta peine.
Arpente le chemin, il conduit inéluctablement
où tu le décideras, de ta main, de ta propre volonté :

Carcossa...
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Cygur a écrit : C’est toujours les meilleurs qui partent les premiers,
pour le gros type sympa, nous devons donc prier...
Quelques jours plus tard, une nouvelle auberge
et « aux Dieux du baron » nous concédons un cierge.

Le « moine » d’entre les morts, revient, soulève sa stèle, et pour les retrouvailles, dédaigne la tourtelle. (...)

Direction les Essarts, peuplés de sociopathes,
jugeant nos goûts, nos vies, nos gueules inadéquates.

Rappelons le casting, qui vers Skardorf se porte,
pour que vous compreniez, tout ce que je supporte :
à mains levées le chef, un baron et un prêtre,
mais bien trop maigrichon pour se passer des reîtres ;
paladin Belgothen, un Iago déguisé, archer, prêtre, mage et chanteur (...) de chants maudits du fond des âges,
qui nous broient, qui nous hantent.

Dans une somme de sous-groupes, sempiternel débat : veilleras-tu sur mes nuits, et suivras-tu mes pas ?

Prépare tes « bravos », réserve tes « hourras »,
pour tout mes acolytes et moi, Cylenzara.
Un détail de taille dont il est bon de se rappeler :
l'ivrogne magnifique est mort il y a bien longtemps...
Qui donc dès lors nous accompagne,
depuis ce premier jour de notre périple ?

Et cette prémonition sur la cohésion du groupe,
incertaine et instable, erratique et heurtée...
Troublant de vérité et si poétiquement décrit par Cylen :
le tranchant fil du rasoir entre la liberté des Sires
et le triste esprit de corps et sa routine...

Pour finir que de gars ont jugé nos vies et nos gueules trop moches et totalement inadéquates, mais...
n'en déplaise au Night king
on est toujours là, alors
big up aux éternels
Tristes Sires !
Moroz.
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Re: 13 - L'Affaire de la succession de Ligen (part I)

Message par Soulyacémoa »

Orlov a écrit :Au lendemain du combat contre l'homme-dragon, nos héros se réveillèrent, constatant que le Moine avait dormi et ignorait tout des événements qui s'étaient produits pendant la nuit.
Le réveil fut morose, tout le monde se demandant qui serait le prochain à quitter le groupe.

Le sénéchal de Sebald un homme gras et épais achevait son repas lorsqu'il reçut les plus distingués parmi nos héros: le Baron de Meel et le chevalier de Belgothen.
Il donna des ordres pour que le reste du groupe fut reçu dans une cantine du camp et ils reçurent en effet une nourriture de bonne qualité ainsi que de la bière de garde au goût amer et pointu. Pendant que le Moine, Cylenzara, l'Etranger, le Nain et Zmey prenaient leur repas, le Sénéchal Sebald faisait l'honneur de sa table et de ses vins fins aux invités de valeur.

Lorsque Trall fut vaincu, cependant, les agresseurs commencèrent à battre en retraite. Lorsque le choc retomba, le cadavre de Trall et de trois de ses frères gisaient sur la route ...
Je vous parle d'un temps que les moins de vingts ans ne peuvent pas connaître...
Ah... Peut-être est-ce dû à la fin de la campagne qui approche mais je me sens envahi par la nostalgie...
Je me remémore cette époque avec une douce mélancolie. Oui je me souviens de cette nuit où Cas a disparu mais contrairement à ce qu'en dit Orlov, ce fut une belle nuit puisque nous avions survécu.

C'était la belle époque où chacun était à sa juste place avant que les gueux ne deviennent des seigneurs...

C'était le bon temps, celui qui voyait les traîtres être exécutés et non seulement privés de leur couronne ou de leur casque aux bois pourris...

Oui, le réveil est morose...

J'ouvre les yeux et je me dis que c'était bien mieux avant.
Aussi il nous faut en finir avec ce monde délavé et fourbu,
le régénérer avec les forces infinies de l'Eggrëgor
et le sauver de lui-même.

Certes le mal est là mais le maître est libéré...
Moroz peut rêver éveillé à présent,
un autre nom est possible.
Dernière modification par Soulyacémoa le dim. juin 26, 2016 7:30 pm, modifié 1 fois.
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Re: 6: It's a long way to Skardorf

Message par Soulyacémoa »

Orlov a écrit :Peu avant l'aube, une équipée sauvage d'aventuriers.
On notera que dans les Essarts, les compagnies d'aventuriers savent se faire apprécier.
Pas cette équipe ...
A Percemailles, la bande du Paladin laissera un souvenir contrasté. Le capitaine Balthazar aura apprécié le professionnalisme du Nain et de Cylenzara, l'aubergiste Dragan se souviendra que Le Rat et son pote ne viendront plus tenter de dépouiller les voyageurs mais qu'ils sont morts d'une manière indigne.
Quant aux autres habitants, aucun d'entre eux ne racontera plus tard qu'un aventurier célèbre lui a payé un coup ou lui a raconté un récit intéressant.
Pour boucler la boucle je vous le dis Compagnons,
il faut retourner dans les Essarts et leur donner
leur comptant de piquant et de rebondissements.
Lorsque nous aurons rasé ces maudites terres,
que les cendres étouffantes retomberont, nous nous dirigerons vers Orgeval en une solennelle procession.
Nous pénètrerons dans les cryptes, nous les purgerons
et nous retrouverons la tombe de Dame Sébald
Et nous nous recueillerons.
Nous la remercierons d'avoir été le point de départ de notre si belle aventure. Nous chanterons et célébrerons notre épopée glorieuse... Puis nous nous séparerons.

Et ce sera la fin.
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Dof Man
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

bonjour à tous, compagnons et lecteurs,

les événements se sont accélérés.
il est devenu évident que notre ennemi, le Roi Noir, se prépare à quitter son repère. ses troupes sont prêtes et le moment semble venu.
nous savons que certains objets peuvent l'affaiblir et ainsi nous aider à le combattre lorsqu'il viendra en notre monde.
pour faire court : nous avons détruit la couronne en nous rendant à nouveau dans le Lokéion et avons entrepris, conseillés par un duo d'elfes de récupérer les 2 reliques manquantes au coeur même du mal sur quinte. je passe pudiquement sur l'épisode de la disparition de la couronne.
ce fut dur et compliqué mais nous avons réussi.
tout compte fait, je dois dire deux trois mots de "l'affaire" de la couronne. alors que nous étions en pleine discussion avec deux étrangers aux traits elfiques qui se revendiquaient d'une ancienne connaissance commune, nous perdîmes la trace de Zmeï qui avait la garde de la couronne.
inquiet de la tournure de notre conversation avec les freluquets blonds (et blonde), il fit le choix de s'éloigner sans prévenir qui que ce soit afin de cacher la couronne. une entreprise louable mais réalisée de bien étrange façon. profitant de son isolement, nos ennemis se ruèrent à sa rencontre et tentèrent de récupérer ce que nous avions si difficilement acquis. alertés par nos "nouveaux amis", nous partîmes à sa rescousse et terrassâmes ses assaillants. alors que notre groupe s'attendait à ce que, en tant que capitaine, fasse passer une soufflante à notre imprudent ami, je me contentais de lui dire que j'étais ravi de le retrouver sain et sauf et que sa vie comptait plus que n'importe quelle relique, voire de l’avenir de notre monde.
j'ai eu l'occasion de m'expliquer sur ce traitement de faveur réservé à l'un de nos membres. traitement de faveur que ni Devlin, ni Albéric, ni Argarn ni Belgothen n'ont jamais pu obtenir.
ceux qui me connaissent et ceux qui m'ont demandé des comptes savent la portée d'une telle décision.
lorsque le chef ne se charge pas de punir lorsque c'est nécessaire, la communauté sait s'en charger... je ne suis pas fier mais parfois ma cruauté est plus forte que mon sens des responsabilités.
bref, nous avons détruit ce qui faisait pour partie la force du Roi Noir et sommes prets à l'affronter. ce que nous fîmes dans les fondations du Lokéion primitif. jamais nous ne livrâmes plus dur combat mais plus belle fût notre victoire.

je laisse le très saint Orlov raconter la suite.

mais je reprends la plume pour livrer mon dernier témoignage.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

Dof Man a écrit :je nous sens mûrs, je nous sens prêts.
il nous manquait un acte fondateur à notre groupe, il nous manquait les bases.
notre nuit d'horreur baignée de larmes, d'alcool, de cris et de merde,de folie et de stupeur me permet de voir clairement ce que nous sommes et ce que nous deviendrons.
je créé officiellement en cette sainte nuit la Compagnie Triste-Sire et j'invite chacun d'entre vous à en devenir membres fondateurs sous mon autorité de Capitaine.
nous établirons ensemble nos règles, nous déciderons ensemble de nos buts, nous créerons notre symbole et partagerons nos reliques.
longue vie aux tristes sires
longue vie à son capitaine
longue vie à la compagnie.
voilà ce que nous avons créé il y a fort longtemps.
laisser moi vous raconter une histoire... la mienne.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

je suis né en Ligen et je suis un Bâtard. un sale bâtard.

mon père est prince, ma mère est dame de compagnie. j'ai respecté le premier et à peine connu la seconde.
la femme de mon père est princesse et fille d'Empereur et mon demi-frère futur prince régnant. j'ai craint et haï les deux.
mon grand-père est maître d'armes et capitaine de la garde. j'ai aimé cet homme.
c'est par respect et peut-être par crainte de ce vieil homme que ma présence a été tolérée en Ligen. j'ai pu jouir d'un enseignement de qualité, j'ai été formé aux lettres et aux chiffres et mon statut particulier à la cour me prédestinait à la prêtrise, ma frêle constitution, né avant terme, ne me permettait pas d'exercer le métiers des armes, à la grande peine de mon grand-père.
comme cela arrive bien malheureusement quand on prend de l'âge, on s'affaiblit et nos corps se laissent assaillir par des humeurs qui peuvent vous être fatales. ainsi fut-il pour mon grand-père qui succomba à la maladie. j'avais huit ans.
j'avais oublié de vous préciser que ma mère était morte en couche...
de ce jour, jusqu'à ma fuite, mon temps en Ligen ne fut qu'une succession d'humiliations, de souffrances et de tortures. on me conservait au palais pour distraire mon demi-frère. pour lui permettre d'exercer sur moi toutes sa cruauté et son appétit pour le mal.
j'avais également oublié de vous préciser qu'Alexandre est fou, comme sa mère, mais cela n'est pas un problème quand vous êtes en situation d’exercice du pouvoir. et mon père est trop occupé par ses passions pour s'intéresser à son seul fils bâtard. je crois que ses passions étaient le vrai royaume dans lequel il régnait et qu'il avait dû abdiquer pour s'y réfugier laissant ainsi les pleins pouvoirs à son "aimante" épouse.
je ne dus mon salut qu'à la présence apaisante et soutenante de mon ami et maître. celui qui me donna tant et ne me demanda jamais rien. je ne connais pas son nom mais il est là, il me parle, me conseille, me réconforte et m'instruit.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

je suis né avec un sens aigu de la réalité. je sais bien que cet ami n'existe pas, qu'il n'est que la construction incomplète de mon esprit, qu'il n'a pas de corps, qu'il est un avatar de mes souffrances et de ma haine, de mon désir de vengeance.
Il me chuchote le soir, dans le réduit qui me sert de chambre, mon palais personnel de précieux conseils "observe ce qui t'entoure, apprends de ceux qui te maltraitent, copie les, singe les, prends ce dont tu as besoins, prépare ton départ, élabore ta vengeance...".
j'ai mis 9 ans à apprendre l'essentiel, à élaborer mon maître plan, mon oeuvre. mais l'entrée dans le mondes des hommes approchait bien trop vite, Alexandre serait bientôt reconnu par son père et l'être chétif que j'étais devenait chaque jour plus menaçant, non pas par mes actes ou mon attitude servile et soumise mais par la moitié du sang qui coulait dans mes veines. je devais disparaître, ou plutôt, on devait me faire disparaître. un matin d'hiver, quand les gardes somnolent et se réchauffe près des braseros, je profitais du passage d'une troupe d'acteurs de clowns et de musiciens pour dire adieu à Ligen. un peu d'or et quelques promesses faites à mon grand père facilitèrent ce départ et détournèrent le regard des vigies chargées de ma surveillance.

de ces 9 années vécues parmi ces monstres, à parler à un ami imaginaire j'acquis et appris plusieurs choses.
j'ai acquis une haine profonde, féroce et éternelle de la noblesse, de leurs privilèges, de leurs atours et de leurs âmes nauséabondes et du système qui l'alimente.
j'ai acquis la certitude de ma vengeance. celle-ci ne s'adresserait pas spécifiquement à Alexandre ou sa sorcière de mère, mais bien à l'empire et son empereur, à ses vassaux, à leurs cultes et leurs traditions, à leurs fêtes stupides et puériles, je détruirai les fondations de leurs histoires et balaieraient leurs titres, leurs blasons, leurs noms.
j'ai appris que certaines tisanes peuvent provoquer un accouchement et que certaines cuisinières au château en connaissait la composition. j'ai appris qu'il est difficile pour l'enfant et la mère de survivre à pareil accouchement.
j'ai appris que l'âge n'explique pas certaines humeurs et que même les plus fortes fièvres ne font pas se rompre le cou.

j'ai erré deux ans, j'ai pris de nombreuses identités, eu de nombreux visages. je me suis fait un nom chez les comédiens, on me nommait Sire Mille Faces.
ce temps passé de ville en ville me permit de compléter mon savoir des familles nobles de l'empire, connaitre leurs petits secrets, il me fallait trouver ma porte d'entrée, mon chas d'aiguille.

je continuais d'apprendre de mon ami sans nom. je continuais mes longues discussions avec lui. il savait me donner ces précieux conseils qui me permirent d'éviter plusieurs fois de me faire prendre. il m'enseigna quelques tours que je parvins à maîtriser et j'en vins à douter de ma folie.

après une représentation plutôt réussie je fus introduit auprès d'une dame de renom, dame Sebald. je connaissais ce nom. je savais qu'elle était l'épouse d'un Sénéchal Impérial. je savais que ses occupations l'amenait à délaisser son épouse. je la savais malheureuse. je la savais belle dans sa jeunesse et je su dans son regard qu'elle regrettait son mariage bien qu'elle portait une profonde affection envers son époux et qu'elle lui était loyale.
je savais qu'elle avait besoin de rire et d'être flattée. je savais que c'était mon chas. mon ami me confirma cette impression. "va" me dit-il.

"Dame Sébald, laissez moi me présenter à vous. mes amis ici présents me nomment le Sire Mille Faces. pour vous je serai le Baron Johannes John de Meel".
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

j'ai eu la chance de passer deux délicieuses années en sa présence. mes quelques talents me permirent de peaufiner mon personnage, de créer mon titre, de faire croire à ma noblesse, de donner corps à la Baronnie de Meel que je choisit volontairement proche des terres de la famille Sébald. je la savais consciente de ma supercherie mais ma présence lui était précieuse et son silence donnait une consistance à mes mensonges et ma duperie.
j'étais entré dans son monde et je m’apprêtais à y déchaîner une tempête.
ma conviction acquise et mon plan en marche, je n'eut plus la visite de mon ami. mon apprentissage était terminé et je devais faire mes preuves.
je ne sais toujours pas si je dois me réjouir de ne pas être fou. je me suis cru fou mais n'est-ce pas plus grande folie encore que de se croire béni et chéri d'un Dieu. je n'ai jamais été un religieux alors j'ai du improviser quelques incantations pour faire bonne figure et justifier mes talents. "par les Dieux" devint ma devise, plus par jeu que par conviction. je sais qui je sert et je sais qu'il est un Dieu de la lumière. son nom importe peu, ne m'importe pas.

ne me manquaient que quelques éléments : des compagnons plus grands que moi. ne manquait que leur lumière pour y dissimuler mon ombre.
avec eux je saurai faire naître dans l'empire le mépris pour les castes, je saurai faire naître l'idée de changement. avec eux nous mènerons le peuple vers la révolution.

je ne suis pas fou, je suis Anarchiste.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Le Baron est anarchiste et moa... je suis en retard faut croire : j'arrive après la bataille et en plus on a gagné. Mer...veilleux et quelque peu inespéré. Bon, tatanée la noire tarasque, il est temps de guérir le monde et surtout d'y chanter nos exploits en toutes ses langues et sur toutes ses faces. Et je réserve d'autres chants bien plus sombres, indescriptibles, aux chaperonnes du roi qui a sombré, chargées de menacer ma moitié et de perturber ainsi la course de notre glorieuse Compagnie. J'ai feint de laisser passer l'orage, j'ai cherché à savoir ce qu'il était advenu de mon fils sans mettre en danger mon épouse.
Je n'ai pas risqué de la tirer des griffes de nos fanatiques ennemis, décidés à éloigner nos regards du palais et des reliques interdites. Péléan je te retrouverai et je chanterai pour toi et tes dérisoires geolières qui ont cru m'enlever Kartryne. Puis nous nous réjouirons et j'apprendrai les chants et les savoirs sans pareils de l'Eggrëgor. Je les maîtriserai, je surclasserai Jeanne et son frère dans ces arcanes encore insoupçonnées. Et je le ramènerai à la maison et alors il sera temps de lui donner des frères et soeurs et de lui présenter ses nombreux tontons. M'est avis qu'il préfèrera les facéties et les biberons d'Albéric. Et nous serons heureux, nous raillerons le brûlant empereur bling bling que nous avons offert à Seconde, nous regarderons sourire en coin les besogneux Sires nain et maquereau s'affairer frénétiquement, nous témoignerons au procès d'Argarn et assisterons à sa pendaison et il sera temps pour le jeune Moroz de rejoindre l'université du Seigneur de Ligen.
Nul n'ignorera nos exploits, ceux que j'arrangerai, ceux que je relaterai fidèlement, ceux que j'inventerai...
L'histoire est écrite par les vainqueurs
et les Tristes Sires ont vécu maintenant,
ils ont vaincu assurément et vivront éternellement.
J'en fais le serment par Dugall et Loki.

Un cinquième nom s'impose à présent,
une dernière mue pour cette nouvelle ère,
un nouvel air, pour la postérité :
inoffensif, le sablier en suspens
et la couronne de travers, si prête de chuter.
Un air de paix et de légèreté dans l'air, une chimère...

Compagnons, l'oubli ne vous enlèvera pas à moi.
J'ai été surpris, honoré et fier d'être l'un des votres.
Ma Dame d'ombre et de soie,
combien vous avez souffert. Prenez ma main...
Il est bien temps de reprendre notre route
et de mettre ces mauvais jours derrière nous.

La vie bruisse partout.
Le ciel est radieux, le refrain entêtant.
Le monde contemple la valeur des Tristes Sires.

Marûne Moroz Beliatov,
Barde comblé des Tristes Sires.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Cygur »

Les évènements s’enchaînent, à mesure qu’on avance, contrer plans infernaux, étant notre observance.
Entendez son de cloche, qui atteste à nouveau, que soupçons se cautionnent, et que défiance prévaut.
Huit ‘Sires’ fous ? Ou sensés ? Faites-vous un avis, en découvrant par bribes, ces moments de ma vie.

Les aveux de Mathias impliquant l’Empereur, avertissons Sébald, qu’on visite sur l’heure.
Aventures racontées, soldats sont à la porte, ordonnant pour Thorsen, que le sénéchal sorte.
Une cabale ciselée, un motif : trahison ; et un pair du royaume est jeté en prison.
Unanimes ‘Tristes Sires’ tirant leur conclusion : pour nous c’est question d’heures avant la réclusion.
On pare au plus pressé : réconforter les proches ; ci-donnant ses consignes, là remplissant sacoches.
Un lieu de rendez-vous, pour notre clique éparse, la ‘taverne de l’ours’, où on attend comparse.
Par agent de Sainte Wehme, plans du Palais livrés : Johanes tire ficelles pour mentor délivrer.
Clients de la gargote sont des aventuriers, des cercles hétéroclites, ou encore des sorciers.

Quand ‘Béliatov’ arrive, il parle du notaire, choisi par feu comte Haarn, que Ligen a fait taire.
Tabellion fut l’objet de multiples harcèlements, les Hauts voulant savoir teneur du testament ;
les dernières volontés, substituées par ses reîtres, bientôt du comté d’Haarn, Alexandre sera maître.
Arnotts est contacté : « Ligen abuse Thorsen, manipule souverain pour des visées malsaines »
Surgit rousse hobeline, locale célébrité, œuvrant pour entacher notre notoriété ;
chef cédant notre emblème, payant une discussion ; nous découvrons ‘La Perle’ en pleine négociation :
« Vous irez me tuer lui, dommageable aux affaires », ses infos coûtent contrat, car petiote sait y faire.
Douée pour nage en eaux troubles, c’est du moins à mes yeux, estimable collègue, valant travail soigneux.
Occire son concurrent, un dénommé Joukeur, ça apaise nos colères, donc on y met du cœur…
Retournons au bistrot, lever doutes qui accablent, pour une fois la taulière devant se mettre à table :
voir Sébald écroué, ternir réputations ; voilà souhait de Sire Kay, faucon de tradition.
Pendant qu’on s’interroge, survient son valet d’armes, pénétrant dans l’auberge, estompant le vacarme ;
sollicite notre bande, sans agressivité : à tour de Saint Bruno, compagnie invitée.

Là-bas, dans son bureau, austère à son image, le premier de son Ordre, déballe tout sans ambages :
« De guerre, faire un métier, pour l’or, sans conviction : ça donne aux séditieux moyens d’intervention ;
c’est bon pour la racaille de louer son allégeance », il n’en demeure pas moins qu’il prise nos vaillances.
Averti par Arnotts, de ce que nous pensions, Sénéchal Kay fournit des justifications,
sur ses droits légitimes, sur les territoires d’Haarn, dénie son légataire, que ma personne incarne,
au diable bienséance, les préjugés futiles, pour le bien de l’Empire, il veut nous voir utiles.
Malgré tribulations, ne lasse de me surprendre, ce Destin facétieux qui vit le groupe se vendre
à rigide paladin, crachant sur mercenaires, écartant sa morale, pour nous faire partenaires.
En dépit de la joie, de voir cet homme de Foi, pactiser avec nous car lorgnant la même proie,
chacun des membres acquiesce : Ligen est un poison ; s’insinuant partout, semant maux à foison.
Payés par un Saint Ordre, pour apaiser fantasme, de crever Alexandre : l’idée nous enthousiasme.

Á l’aube, après l’orgie, qu’il s’offre à son château, moment le plus propice : tombons sur son paletot.
Surprenant nos ennemis dans sauna embué, perpétrant avec joie le forfait attribué,
acolytes à terre, Ligen a déguerpi, par téléportation, au travers d’un tapis.
Après fouille sommaire, nous aussi on s’engage, qu’importe où conduira l’énigmatique passage.

Cette distorsion des sens, bien que particulière, est pour les ‘Tristes Sires’, devenue familière…
Le décor a changé, ce fut marécageux ; c’est à perte de vue, un Lokéion pierreux.
La boussole de Rauchweig pointant vers notre cible ; malgré marche et combats, nous fumes incoercibles.
Puis des ruines ensablées : déblaiement et repos, surveillance, vers géants, comme programmes principaux.
Un accès dégagé, infiltrons basilique, où naguère folâtrèrent démons et notre clique.
Des fresques instructives : Dagon et Yog Sototh, y côtoient le ‘Roi Noir’, dont ils sont les zélotes ;
géants, à pseudopodes, quadrupèdes serviles, pour leurs Dieux innommables, façonnent le ’coté pile’.
Décryptant bas-reliefs, explorant les passages, on parvient à une salle où trône un sarcophage :
visage de l’embaumé est plus que coutumier : mi baron, mi Ligen, constat fort singulier.
Molosses à tentacules, au détour de couloirs, protégeant Alexandre, de notre ‘bon’ vouloir ;
vase canope absorbant toute sa concentration, optons pour la razzia, pour leurs liquidations…
Les traits du macchabée, brusquement se mélangent, Ligen en Musicien, en un instant se change.
Dédale originel se volatilisant, revoici le tapis, le salon reluisant.

Par agents de petiote nous fumes attendus, pendant semaines et mois, en fait trois ans perdus,
mais pas pour tout le monde : Sébald est hors des fers, Kay gouverne l’Empire, Perle gère les affaires.
Accostons ces trois-là, pour bonne appréciation, de ce nouveau contexte et se faire opinions.
Même Palais, autre chef. Son projet visionnaire ? Sauf ceux sous sa bannière, interdire mercenaires.
‘Tristes Sires’ hors-la-loi ? Voilà qui nous questionne ; sauf ceux qui, cette carrière, depuis toujours cautionnent.
Ex-employeur, chez lui, fut mis à la retraite ; récente amie pugnace, multiplie les recettes.
Après le sénéchal et la ‘marraine’ rouquine, contactons un espion, discussion clandestine.
Marcus est affolé, finie la ‘Sainte Wehme’ : Ordre de Saint Bruno broya dangereux système,
faisant fi des préceptes, de sa philosophie, dérobant des objets pour en tirer profit.
La barbouze, l’œil hagard, est semi-délirante, mais l’union Kay – ‘Roi Noir’, est pour elle évidente,
concluant d’un : « pour vous, j’ai laissé un message, dans future Gubbenheim, où vous ferez voyage ».
Des déboires de ‘Morose’, au baron anarchiste : cicatrices ne bronzent pas, blessures privées persistent.
Certains, de leurs cotés, règlent soucis intimes, parenthèse délicate, devant but légitime.
Rendez-vous obligé, sommés par l’empereur : obvions aux ambitions, du vil accapareur.
« Faculté en Ligen », le vœu de Johannes ; « hommage ‘gubbeinheimite’», celui de Son Altesse.

Mandés par Guéréborn à la cité prospère, que hanses dédaigneuses, ont choisi comme repaire,
surpris en arrivant, par lettre que nous livre, cet hobelin joufflu, qu’on crut pouvoir poursuivre.
(Marcus qui nous réclame, bœuf blanc en sacrifice ; dans nécropole d’Hécate, doit se faire cet office.)
Bourgmestre amer le sait : « Kay ne parlemente pas ; mais Apollon sauvera, citoyens du trépas ».
Il crut, par notre biais, le faucon amadouer ; il en trouva un vrai, catégorie ‘surdoué’.

Ensuite île du Ponant, voir le mage Bugatti. Racé, nerveux, rapide ; pour nous il compatit :
icones, explications, partageant ses savoirs : l’assemblée cerne mieux ce qu’incarne le ‘Roi Noir’.
Pyramide à degré, Carcossa, première face ; c’est la que gît celui qu’il faudra qu’on défasse.

Derechef Gubbenheim, pour Tobias, son voilier ; où l’on veut s’embarquer, pour Consulat rallier.
Par surprise : Lokéïon, méduse et maraudeurs ; écourtons le séjour, en abrégeant ardeurs.
Cris… Lumières… Pontons, port : le réel sous nos pieds, la touffeur et les flammes, tout n’est plus que brasier.
Nous mettons à l’épreuve, acquis du capitaine, pour faire de la fournaise une lueur lointaine.
Kraken et météores, ville fut oblitérée, par la haine impériale, sa rage invétérée.
Aurores boréales, comme ‘là-bas’, dans les cieux ; ‘coté pile’ dévore face, tel glouton consciencieux…
Le brouillard, tout autour, empêche notre évasion ; patron priant son Dieu, qui saute sur l’occasion :
Il se charge de la brume, demandant en échange, que le plus innocent discute avec les anges.
Aucun des ‘Tristes Sires’ ne se sent en péril… La punition tomba, sur l’apprenti puéril.
On laissa faire marins. Même moi, n’en suis pas fier ; car sans Loki et nous, mousse aurait fait carrière.
‘Loki et nous’, je sais, possède son anagramme ; ‘Lokeïon sut’ comment, obtenir cette pure âme.

Tobias congratulé, après combats navals, où créatures marines, firent létal carnaval ;
appareillons, Sud Est, Hécate est proche de Bruigh : c’est donc vers paradis, que le vaisseau navigue :
vers le clair, vers le chaud, où gagne la garrigue, où les mets sont délices, où le soleil fatigue.
Cibarri, ville cible, mais avant monnayons, nos permis de port d’armes, avec délégation.
Celle-ci, de but en blanc, nous déclare malvenus ; les nobles se méfient, par l’Empire prévenus.
Des chevaux en urgence, galop pour nécropole, défilé plein de grottes, basilique et coupole.

Familles affligées, saluent proches enterrés, à coté des jardins où moines sont affairés.
Ex-sacrificateur, venant de décéder, ancien lien de Marcus, fit tout pour nous aider :
facilitant rencontre avec frère supérieur, qui confesse la venue des ‘Chiens’ à l’intérieur.
Dame Rilga les menant, elle(s) qui rien ne néglige(nt), se conformant aux règles, humilité oblige,
trois jours avant sa mort, quémandant Vénentius, le questionnant surement sur le frère Déridius
dont mausolée révèle une gravure de bœuf blanc. Une fois sur place on vit, les détails accablants,
montrant que le sépulcre, eut sa porte franchie. Pénétrant, nous aussi, dans les pièces défraîchies,
examinant les murs, passage localisé, à l’endroit où s’observe sacrifice stylisé.
Soudainement, bain de foule : les ‘Clébards’ entrent en piste ; puis vortex de sang, une momie, des cultistes,
des ‘spirales’ de non-vie, chants laissant des taillades ; coupe est pleine, faire le vide, car l’ambiance se dégrade.
Rilga fuit par magie ; au sol : dépouilles ennemies. Les eschatologiques écrits de la momie,
décrivent seconds couteaux, du ‘Roi Noir’, de ses sbires ; livre de référence pour qui voudrait leur nuire.
Nous connaissons leur plan, leurs agents opérants : retrouvons les reliques, atrophiant le tyran.

Aiguille de la boussole, dirigée vers Rilga ; pour duel ‘Tristes Sires’ - ‘Chiens’, sans qu’interviennent ses gars…
Cité des Ruines, les tours. Discussion, pis-aller ; avec celle qui fricote avec Dame Céphalée.
Repartons. Trois pas faits, sommes sous un ciel violet ; démons-crapauds ravis, nous attaquent sans délai.
N’ayant, comme d’habitude, que sa hache et sa rage, Devlin apprend aux Slaads, ce qu’est faire un carnage.
Meurtrière arc en main, la patronne qui s’invite, fut elle décapitée, la sanction du mérite.

Couronne maudite par Seth, ceignant front impérial : Péléan commande Kay, le rendant plus bestial.
Unis au Lokéïon, par le lien ‘Égrégor’ ; arpentons catacombes, rejoignons le trésor :
pièges mortels et golems, lac de lave et esprits : qu’importe la douloureuse, ‘Tristes Sires’ payent le prix.
Discrets, comme rarement, on obtient le diadème ; reste encore maintenant, à briser l’anathème.

Perle qui présente Jeanne, et Laurent Darneçon ; érudits, connaisseurs, nous donnant des leçons,
maîtrisant à leurs grés, leurs allées et venues, depuis le Lokéïon, grâce à don obtenu.
Eux aussi veulent détruire le joyau dérobé. Mais d’ailleurs, où est-il ? Zmeï nous a tous snobés…
« Moins gens savent, plus sûr c’est » : postulat du sorcier ; nous jugeâmes : « quelle connerie ! », mais c’est vous qui voyez…
Il fut, bien sur, saisi, par l’envers du décor ; Darneçon, et nous autres, tombant sur point d’accord,
rejoignons magicien, rendu indétectable ; jumeaux à nos cotés, volontés indéniables.
Baroudeurs néophytes, nul des deux ne prévit, ce qu’étaient les Abysses où l’ ‘ovnigroupe’ sévit.
En plus des deux bizuths, sous ciel marbré de vert ; secourons l’écailleux, quittons cet univers…

Pour mieux y revenir, et bien mieux apprêtés ; éradiquons joyau, par opiniâtreté.
Située sous Gubbenheim, la ‘Chambre d’Entropie’, permettant ce prodige, devient notre utopie.
Halo d’où éclairs frappent, l’objet de préférence ; tiare est pulvérisée, réduisant la puissance
du démiurge alité, gisant sur première face, attendant patiemment, dans son cercueil de glace.

Voguons ensuite vers Quinte, foudre et casque en optique. Atmosphère écrasante, horizon désertique.
Négocions, chameaux, guides, pour Cité des piliers, où se procurent les clefs, qu’on veut s’approprier.
Moine déçu, véhément, ne voit qu’une solution : tout un royaume sans bière, mérite révolution.
Assagi, abattu, comme un peu toute la troupe ; trois semaines de désert, exténuant notre groupe.
Derrière de hautes dunes, une jungle splendide. Après des heures de marche : au pied d’une pyramide.
À son sommet cadavres, ou plutôt sacrifiés ; menant jusqu’aux tréfonds, ténébreux escaliers :
hommes et femmes massacrés, mutilés, pétrifiés, répandus sur les murs, poussant à nous méfier.
Des amis et des proches, on regrette les absences ; mais des crevettes cosmiques, on déplore les présences.
En même temps leurs confrères sont presque encore plus moches : beholders, langues d’un mètre, qui s’approchent, qu’on embroche.
Trouvé, dans son terrier, accessible via trappe, crâne flottant dans les airs, joue de notre handicap.
Généreux donateur, distribuant ses rayons, qui endorment, qui tuent, ou pétrifient selon.
Notre gang victorieux, emportant casque et foudre : ‘Salle d’Entropie’, soit sûre, nous viendrons en découdre.

Darneçon fils en guide, sœur restant au Concile, ramenant la cohorte au cœur du ‘coté pile’ :
peupliers, saules, immenses, marécageux bourbier, semi-obscurité, maraudeurs par milliers.
Nul besoin, pour Argarn, de déceler leurs empreintes ; il traça néanmoins, la voie que l’on emprunte.
Basilique en surface, s’est ici évanouie ; demeure le tourbillon, potentiel inouï,
seul à même de détruire, ce qui de lui sortit : portons jusqu’à son centre, bibelots pervertis.
Albéric, éclaireur, décèle mur prismatique, empêchant le vortex d’engloutir les reliques.
Laborieuse victoire, fruit d’un plan minutieux : pour contrer le ‘Roi Noir’, nous fîmes de notre mieux.
Une fois le mur franchi, les objets déposés sur socle de lumière : fuyons vers l’opposé.
Explosion, la terre tremble ; Laurent tendant les mains, mais arriver à lui, est quasi surhumain :
« après tout, c’est chez nous, ici, le Lokéïon, nos âmes y sont liées », nos cerveaux carillonnent.

Retour sur notre monde, qui ne l’est plus vraiment, mêlé de sombre face, changé profondément.
Pour nous en premier lieu, qui sommes devenus fantômes ; harassés de pensées, de nuées d’horreurs, de psaumes,
en hommage à leur Maître, enfin ressuscité : masse noire gigantesque, par foule plébiscitée.
À la Cité des Guildes, parvis de cathédrale, transformé en arène, échoit l’acte final.
Contenant joyau noir, la couronne impériale ; casque du ‘Bois Pourri’, et foudre d’Orgeval :
destructions de ces clefs, qui nous posèrent problèmes, ont affaibli La Bête : elle n’est qu’ombre d’elle-même !
Recouvrant nos enveloppes, quand de ÇA on s’approche, on ravive par la même, nos envies de bidoche :
unique imprécation de la horde fantasque, toutes nos cordes vocales, un seul cri : « nique Tarrasque ».
On a réduit ses forces… Ça ne s’est pas senti : pattes immenses nous piétinent, sa gueule nous engloutit…
Mille et un adversaires, nous ont plus qu’aguerris, bestiole comprend trop tard, force de confrérie.
Le triomphe aurait dû, impliquer une fête… Cependant tel ‘succès’, a le goût d’une défaite.
Extase, après bataille, de ressortir vainqueurs, changée en amertume, par un Destin moqueur.
La famille pleure deux frères, Dreadnot et Albéric, l’archer aux peaux de loups, le fervent alcoolique.
Les portés disparus, sont sur un ‘coté pile’, désormais hermétique, où nul ne se faufile…
Et nous savons aussi, le temps qui peut s’ensuivre, avant de retrouver, guerrier et moine ivre.

Plus aucun ennemi, pour disputer honneurs, les places et les titres : voici venues notre heure.
Vus partout en héros, poussant notre avantage ; sommes au sommet du monde, qu’entre nous on partage.

Éminence grise un jour, dans l’ombre pour toujours…Baron pressé par ceux, qui veillèrent sur ses jours,
pour devenir le maître, d’Empire de ‘Seconde’, préfère à la lumière l’obscurité profonde,
permettant à loisir de faire ce que l’on veut, comme manipuler rois, tels des pions dans un jeu.

Pour ce faire, Zmeï premier, s’installe dans ce Palais, qui en a vu bien d’autres, de plus fourbe à plus laid,
car un ensorceleur, qui plus est, immodeste, fait seigneur apprécié, ses sujets en atteste.
Diplomates à son seuil, évitant de gaffer, au moindre désaccord, craignant l’autodafé.

Argarn aimant les bois, même ceux qui furent ‘Pourris’, repartit sur ses terres, pour faire un safari,
visant le lézard vert, pensée obsessionnelle, d’hier et de demain, autant dire éternelle.
J’entendis raconter, par un ami loquace, que dragon fut dompté, sur la onzième face…

Plutôt peu mécontent, de ce que révéla, l’étude des cantates, qu’il chante a capella,
quadrillant monts et vaux, ‘Morose’ humanitaire, pansa les plaies des peuples, et appris leurs mystères.
Avec sa femme, ses bardes, dispensant sa morale ; engendrant des enfants, dont il fit une chorale.

Les nains quittèrent ‘Seconde’, mus par l’inextinguible, soif de guerre, soif de sang, qu’inspira le paisible,
Chef des Chefs de leurs Clans, meilleur ami Devlin. ‘Tierce’ vit un matin, ses vallées, ses collines,
grouillant d’un peuple fier, ombrageux, susceptible, attendant un prétexte, pour désigner une cible.
Ils fondirent sur barbares, et ils fondèrent des mines, Dieu seul connait les lieux, où galeries acheminent.

Nos deux amis nous manquent depuis quelques années, nonobstant nos pouvoirs, à l’attente condamnés…
Devlin trouva un arc, lors d’une bataille épique, « ses flèches font presque mal, on dirait que ça pique »,
j’ai toujours en lieu sûr, ce cadeau de retour, pour notre ami Dreadnot, s’il revient alentour.

Zmeï dès les premiers jours, exigea des brasseurs, qu’ils fassent tout leur possible, pour être à la hauteur,
(tant pour le goût, l’arôme, les bulles et la mousse, les effluves embaumés, de la blonde à la rousse)
de ce que pourrait être, venu de l’autre face, les envies de bières fraîches d’Albéric le vorace.

Comment est-il possible d’être si bon parieur ? Entourés de ses fous, connus aux premières heures,
finançant leurs projets, La Perle en conseillère, trop d’or pour le compter, exauçant mes prières.
Oncle Ptoloméo, tout gosse, me sermonnait, sur malveillances des hommes, et bienfaits des monnaies :
« surveille ton entourage et tes fréquentations, rentre donc dans le rang, sors de ta condition ».
J’ai fait la part des choses dans ces précieux conseils, heureux d’avoir misé sur assemblée pareille,
surmontant l’impossible, avec l’art, la manière ; j’en suis membre joyeux, jusqu’à mes heures dernières.
Dodécaèdre, écrin, où rayonnent nos auras, je te quitte à regret. Adieu. Cylenzara.
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Soulyacémoa
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Inscription : sam. sept. 27, 2014 6:10 pm

Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Magistral clap de fin Cylen,
je te remets sans discuter mon précieux titre de scalde.
Tristes Sires ici la route s'achève ; Compagnons,
merci à vous de m'avoir fait toucher ce rêve...

Maintenant il ne reste plus qu'à l'imprimer.
Archer hors pair, As du backstabb
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
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