NathaDeux a écrit :Voilà qui fait plaisir à lire. Je partage ton avis et celui de tes joueurs sur le système.
Sur la durée, il y a qq défauts qui fond surface (comme le fait que l'effort à la défense peut coûter plus cher que les dégâts reçus, voir pire... défense d'effort ET raté son jet de défense... donc perdre énormément de points pour rien) mais cela reste raisonnable.
Par contre, combiné aux pouvoirs, cyphers etc, c'est vraiment adapté au pulp scifi.
Et la montée en puissance des personnages n'est pas évidente à percevoir au premier abord mais ils tournent vite aux super-héros
Et sur une note totalement egotique : tu as utiliser une de mes FdP sur Roll20 ?
Oui pour l'instant les joueurs ne prennent pas leur perso pour un super héros, au point de fuir face à un faible danger. Et l'effet attrition joue bien son rôle.
On a bien sûr utilisé tes fiches sur Roll20. Je les avais complétées et ensuite les joueurs les ont gérées.
Donc merci !
L'expression "adolescent boutonneux" est désormais proscrite : Bienvenue chez les ayatollahs du dictionnaire
"Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin" J. Cocteau
Emöjk Martinssøn a écrit :C'était déjà génial et sur ce un autre joueur renchérit : « Mieux : le plan, c'est un mot de sa grand-mère qui dit à l'auteur du bouquin qu'elle l'aime beaucoup. Le trésor, c'est l'amour ! »
Hier soir, séance finale de notre campagne 3:16 Carnage dans l’Imperium.
Nos Space Marines sont sur Terra pour recevoir une médaille en présence de l’Empereur-Dieu afin de les récompenser d’avoir abattu leur Primarque renégat. Primarque qui, avant de succomber, avait confié aux PJ que sa mort était planifiée puisqu’elle offrait l’opportunité aux PJ d’être mis en présence de l’Empereur et donc de l’annihiler.
L’ultime mission des Divine Storm débute donc sur Terra, dans l’antichambre de l’Empereur. Comme je ne sais pas, à ce stade, si les PJ sont venus tuer l’Empereur ou le sauver in extremis, je demande aux joueurs de tous fermer les yeux puis indique à ceux qui sont résolus à abattre le tyran d’ouvrir les yeux et de se reconnaître entre eux. Et là, surprise : seul le capitaine du groupe ouvre les yeux. Gloups.
Les armures des PJ sont traitées selon la tradition japonaise du kintsugi : chaque fissure, chaque impact est rehaussé d’or pour souligner le passé glorieux de ces Adeptus Astartes. Hélas, la garde rapprochée de l’Empereur, les Adeptus Custodes, prennent les PJ de haut et leur demandent de déposer leurs armes avant d’entrer dans le Saint des Saints. Des PJ désarmés ? Jamais de la vie. Ça pue le complot. Initiative.
Après avoir massacré cette garde d’élite, les PJ poussent la lourde double-porte qui mène à la salle du trône éternel. Une longue allée agrémentée de statues des héros de l’Imperium mène à l’Empereur. Pendant une minute, les PJ remontent l’allée centrale en gonflant le torse et en marchant au ralenti tandis que leur cape vole au vent mais finissent par trouver bizarre que l’Empereur et son trône soient toujours loin malgré leur progression dans la salle. C’est comme si… Et là, paf, une inquisitrice de l’Ordo Hereticus déboule de derrière une colonne pour arrêter cet escadron renégat. Ce que les PJ pensaient être des statues sont en fait des acolytes de l’inquisitrice dont les armures avaient été saupoudrées de poussière pour leur donner la patine du temps. Nouvelle baston !
Quand les bolters lourds refroidissent enfin, les PJ « enquêtent » et comprennent assez vite que tout le décor dans lequel ils pensent évoluer depuis le début (la grande salle gothique chargée d’or et de marbre) n’est en fait qu’une illusion maintenue par des psykers. Il faut donc fort logiquement tous les tuer pour lever le voile. Initiative ?
Les PJ sont désormais lucides : l’Imperium n’est qu’une illusion. Quand ils se pensaient à l’autre bout de l’univers en train de massacrer des orks, ils tuaient en fait d’innocents colons humains. Ils voient Terra sous son vrai jour : un décor en ruines, une terre ravagée par les radiations nucléaires ayant provoqué les mutations donnant naissance aux psykers. L’Empereur est là, entouré de ses fidèles, et ce n’est qu’un mutant plus puissant que les autres. Mais les PJ sont tous amochés, cet ultime combat semble les dépasser. Le capitaine de l’escadron a un dernier atout dans sa manche : demander un bombardement orbital. Mais encore faut-il que son ordre passe avant que les mutants ne les massacre. Une pluie de feu tombe du ciel et massacre les belligérants. Les PJ meurent tous dans cette attaque suicidaire qui met fin à la tyrannie de Terra. Tous ? Non : un PJ, simple soldat depuis le début de la campagne, sort vivant des décombres. Il vivra et pourra raconter cette geste épique.
Générique.
Et séquence surprise (initiée par le joueur) pendant le générique : toute la campagne est en fait le délire halluciné du PJ survivant qui vit dans les ruines irradiées de Terra. Il mange des rats pour survivre, et se raconte des histoires à haute voix. Dans les décombres, il a trouvé des figurines représentant des Space Marines et les fait bouger et parler.
J'avais peur que 3:16 perde de son intérêt s'il n'était pas joué jusqu'au bout, mais au final on aura joué 7 missions sur les 20 conseillées, et malgré tout nous sommes arrivés à raconter une histoire qui tient debout.
Pourtant, ça n'aura été que des bastons improvisées liées entre elles par des parodies de films de guerre.
C'est décidément un petit jeu étonnant.
Et Warhammer 40'000 fait un décor de jeu sensass' quand tu ne le respectes pas à la lettre.
Bon, maintenant c'est la trêve estivale.
J'ai l'été pour donner vie à Heaven Harbour.
Excellente session d'Inflorenza sans MJ hier soir où l'on a rejoué les guerres napoléoniennes façon Millevaux.
La partie commence sur une impasse mexicaine durant laquelle un capitaine des hussards, un grenadier et une grognarde se braquent mutuellement en entourant les fontes d'un cheval (qui agonise non loin) et le cadavre d'un bébé.
Nous nous étions fixés une contrainte: ne jouer qu'en flashback et ne revenir à la situation de départ qu'à la fin.
La partie consista donc en une succession d'épisodes depuis la prise de la Bastille jusqu'à la retraite de Russie durant laquelle nos personnages se retrouvent. Ça ressemblait un peu aux Duellistes de Ridley Scott, question construction, en plus mindfuck et foutraque façon enfer forestier.
Et l'on apprit notamment ce que le roi laissait enfermé dans les tréfonds de la Bastille et comment cette monstruosité dévora Paris; que Napoléon transportait sur les champs de bataille l'obélisque de Louxor pour qu'il lui apporte la victoire. On découvrit aussi que des conspirateurs espagnols avaient failli le tuer lors d'un bal en Espagne, on sut qui étaient les soldats sur le tableau de Goya représentant le Tres de Mayo; où l'on vit l'Empereur confier une pomme de terre magique à un hussard récalcitrant et ce qu'il advint de trois officiers en compétition à cause de cette pomme de terre lors de la campagne de Russie.
C'était une sacrée partie!
Thomas prépare déjà le compte-rendu complet.
Le ciel étoilé a des constellations rares et prodigieuses qui ont pour mission de se rapprocher sans cesse et doucement des mondes misérables et de les éclairer peu à peu d’un jour qui commence par être crépusculaire et qui arrive à être flamboyant
Courte séance de Héllas : nous commençons à investiguer sur une affaire de meutre dans la jeunesse d'une cité proche de la frontière Zoran. Concrètement on a pas fait grand chose (jeu en soirée, un perso à crée, ...) mais on s'est bien amusé tout de même. Il faut dire que notre groupe est tout de même très particulier :
- Une nymphe mode "Phéromone", princesse de son état
- Un prêtre Héllène, prophète de malheur, sorcier spécialisé dans la perception et les senseurs ( et accessoirement presque aussi social que la nymphe )
Et notre bourrin (ou pas) :
- Une Amazorane qui est maintenant guerrière mais a également un passif de prêtre
Hellas est toujours aussi sympa. Il faut dire que ces tables d’événements à la création donne des bouts de vie assez cool à exploité.
Ozen a écrit :
Et l'on apprit notamment ce que le roi laissait enfermé dans les tréfonds de la Bastille et comment cette monstruosité dévora Paris; que Napoléon transportait sur les champs de bataille l'obélisque de Louxor pour qu'il lui apporte la victoire. On découvrit aussi que des conspirateurs espagnols avaient failli le tuer lors d'un bal en Espagne, on sut qui étaient les soldats sur le tableau de Goya représentant le Tres de Mayo; où l'on vit l'Empereur confier une pomme de terre magique à un hussard récalcitrant et ce qu'il advint de trois officiers en compétition à cause de cette pomme de terre lors de la campagne de Russie.
A pas tout compris... mais vous avez l'air de vous être bien amusé . Je lirais le CR complet avec intérêt.
Cryoban a écrit :A pas tout compris... mais vous avez l'air de vous être bien amusé . Je lirais le CR complet avec intérêt.
Ouais, à me relire, c'est carrément cryptique. On va dire que c'est un trailer mystérieux pour une aventure bien barrée. Le compte-rendu devrait ... hum... être plus clair.
Le ciel étoilé a des constellations rares et prodigieuses qui ont pour mission de se rapprocher sans cesse et doucement des mondes misérables et de les éclairer peu à peu d’un jour qui commence par être crépusculaire et qui arrive à être flamboyant
Cyrano a écrit :Une question, tes joueurs n'ont pas été frustrés par le twist "et tout ceci n'était qu'un rêve", surtout en absence de préfiguration/foreshadowing ?
Non, car c'est l'un d'eux qui l'a introduit.
Et puis, 3:16 implique un bon niveau de compétition entre PJ.
Donc que le seul PJ survivant décide unilatéralement de renverser la table semblait légitime, il avait "gagné" le droit de le faire puisqu'il était le dernier debout sur le ring.
Le twist était d'autant plus fort qu'il n'était justement pas téléguidé.
Cyrano a écrit :Une question, tes joueurs n'ont pas été frustrés par le twist "et tout ceci n'était qu'un rêve", surtout en absence de préfiguration/foreshadowing ?
Non, car c'est l'un d'eux qui l'a introduit.
Et puis, 3:16 implique un bon niveau de compétition entre PJ.
Donc que le seul PJ survivant décide unilatéralement de renverser la table semblait légitime, il avait "gagné" le droit de le faire puisqu'il était le dernier debout sur le ring.
Le twist était d'autant plus fort qu'il n'était justement pas téléguidé.
D'accord merci. Je pensais effectivement aux joueurs n'ayant pas fait cette proposition, mais je n'avais pas pris en compte le caractère compétitif du jeu. (Je m’interrogeais surtout parce que je suis personnellement assez réticent à l'emploi de ce twist)
La violence est le dernier refuge de l'incompétence (Isaac Asimov, Fondation)