Udo Femi a écrit : ↑lun. nov. 13, 2017 9:56 pm
Ego' a écrit : ↑lun. nov. 13, 2017 8:52 pm(...) En réalité cela demande au MJ d'être particulièrement attentif et d'avoir bien en tête quatre courtes phrases par PJ. Soit 16 à 20 traits pour une table moyenne. C'est une habitude à prendre, ce qui ne pose pas trop de soucis en campagne mais qui est peu adaptée à des one shots ou scénarios courts.
Ah non, c'est le boulot des joueurs de connaitre leurs traits, liens, défauts pour les mettre en scène et signaler l'inspiration
Chacun son boulot !
Tu as entièrement raison sur la responsabilité de la mise en scène des traits, liens et défauts qui revient aux joueur•euse•s. En ce qui concerne la suite de ta phrase je ne partage pas ton avis dans l'absolu.
Pour une table entièrement biberonnée aux aspects de FATE, cette timide tentative du plus vieux JdR du monde passera comme du petit lait. Là je suis d'accord avec toi.
Pour une table mixte ou non sensible à ce modèle de récompense de la mise en avant des backgrounds, ce n'est pas aussi simple. L'habitué aux aspects ou le joueur opportuniste tireront leurs marrons du feu, tandis que les autres non. Au final,
dans ce contexte précis, ce n'est pas le bon roleplay qui sera récompensé mais la réclamation d'une récompense.
Et pour l'avoir réalisé à plusieurs reprises en parcourant les feuilles des PJ de mes différents groupes de D&D5, ce ne sont pas forcément mes meilleurs joueurs qui étaient avantagés, mais ceux qui pensaient à me réclamer l'inspiration. En rappelant le principe, en les poussant à le faire, je pensais que ça changerait, mais ce fut rarement le cas. Tout le monde n'est pas calibré pour quémander.
C'est un peu comme les augmentations au bureau. Les meilleurs éléments ne sont forcément ceux qui les obtiennent si l'encadrement n'est pas attentif, réactif et impartial.
D'où la nécessité qui fut mienne de prendre en main le problème pour parvenir à un équilibre correct. Ils jouent, j'évalue.
J'ajouterai qu'à certaines tables ça ne passe carrément pas. Non pas parce qu'ils ne réclament pas, mais parce qu'ils ne font que ça, pourrissant le peu de roleplay qu'ils arrivent à produire. À te vacciner de faire des démos à des portes-ouvertes...
J'ajouterai enfin, que contrairement à FATE et consorts, les aspects de D&D5 ne sont pas placés au coeur du système de résolution, comme un élément incontournable, ce qui doit expliquer l'impact parfois très différent de ces jeux auprès de mes partenaires de jeu.