Retours de parties : raconte-nous tout !

[Ganelon]

Tout est clairement expliqué ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Di%C3%A9g%C3%A8se

[Thoryn]

Monster of the week avec le kit d'initiation.
La séance a été faite dans les temps, environ 3h de jeu. Les prétirés sont toujours appréciables même si les personnages sont rapide à faire dans les systèmes AW. L'illustration du monstre a fait sensation a table, elle a été très appréciée. Malheureusement, la proposition ne permet pas de se faire une idée du système apo et quelque part le kit rate sa cible, le scénario proposé étant très scripté.
Les manoeuvres de bases aurait pu etre fournies avec les prétirés.
On s'est quand même amusé a table mais il n'y aura probablement pas de suite.

[Cryoban]

Sauf que "in game" ne veut pas dire la même chose : on peut être en jeu (par opposition à hors jeu) et avoir des considérations liées à la fiction (intrediégétique) ou non liées à cette fiction (extra-) comme : "mince, on a plus que 3 PV, faut qu'on fasse retraite" ou 'il est bientôt minuit, nos perso fuient, on a plus le temps de finir le combat".

Tu ne fais pas assez de jeu vidéo online toi , In-game revient à dire intradiégétique. Un gamer n'a que 2 états possibles, in-game ou in real life, le gamer n'est jamais out-quelquechose, le gamer est toujours in. Il est l'avenir de l'humanité.

[Qui Revient de Loin]

Effectivement, j'ai arrêté le jeu vidéo avec starcraft broodwar.
Mais du coup, tu prouves que in game, du moins dans son approche vidéoludique, est un terme impropre au JDR

[Virgile]

Week end de fou... Vendredi soir, en asso, Firefly. Le scénario Bucking the Tiger, avec un cast de la série (Mal, Jayne, Simon et Book). Un peu tendu de le faire tenir dans un créneau de 4h de jeu, surtout avec des joueurs que je ne connaissais pas, mais ça passe tout juste. Book a trouvé une nouvelle façon de "réparer" avec sa Bible... 

Samedi aprem, en asso aussi: Index Card RPG, setting Warp Shell, un scénar de mon cru, conçu en piochant quelques cartes du Volume 3. Je me sens de plus en plus à l'aise avec le système, j'ai assoupli quelques points, je vois mieux comment jongler entre les deux types de tests (Check, Attempt) pour varier le rythme. En amont de la partie, j'ai tiré 10 loots de chaque table, les ai traduits, imprimés sur des papiers de couleurs différentes selon le type, et découpés. Plus facile à distribuer en jeu. 

Comme la partie était terminée, qu'il nous restait du temps dans le créneau et que les joueurs étaient chauds, on a enchaîné sur un Sombre Zéro "Emergency", un petit scénar hospitalier que je peaufine petit à petit. (2 survivants sur 4) Le soir, direction un festival de jeux de plateau pour animer une table de jdr...Calme plat pendant 1h puis arrive une bande de 6 ados...Re-Sombre Zéro "Emergency", (2 survivants sur 6). Les gamins en veulent un peu plus, donc je propose un Sombre Zéro "Deep Space Gore", simple et efficace (2 survivants sur 5, dont Wong  ). 

Trois adultes s'installent pour un Dungeon World. Un ptit bout de 5 ans se glisse à la table et me montre l'image du magicien "Je prends celui-là". Après une rapide discussion, je sens que ça peut le faire et je l'intègre à la table de jeu.Scénario "L'Oeuf de Fafnya", un scénar perso que je rôde peu à peu en convention (c'est la troisième fois que je le mène). Le petit gamin s'intègre bien et propose des idées pas bêtes du tout pour avancer. En cas de réussite partielle de ses sorts, il choisit systématiquement "J'attire un problème", il ne veut pas les oublier ou avoir plus de mal à les jeter . La partie dure 1h15, et tous semblent satisfaits (le gamin : "Tu reviens demain ?"). 

Mener des formats courts, c'est assez éprouvant, mais j'en ressors toujours chargé d'adrénaline...

[la_loutre]

Samedi après-midi : 

Test d'un jeux "amateur" lors d'une soiré jeux : Aventure à la taverne .
Le concept est sympa, c'est du "plug and play" , tu rentre et tu repart de la partie quand tu veux.

Tu prend un pré tiré qui se compose du métier/stat (3 stats)/nom et tu arrive dans le setting ou chaque joueur évolue "La taverne" ou une trame se déroule et ou tout le monde évolue. 

C'est assez fun et le mj réussissais a rebondir sur les idées des joueurs à chaque fois .

[Cédric Ferrand]

Je-ne-sais-plus-combientième séance d'Urban Shadows : Rome hier soir.
J'ai toujours un moment de panique juste avant la séance, car ça pourrait ne pas lever.
Et pourtant, je regarde la carte relationnelle, j'applique bêtement les règles et je me contente de réincorporer les éléments déjà soulevés, et la magie a lieu. La narration va de l'avant, on joue pour découvrir ce qui va se passer, le jeu livre sa marchandise.
Il y a plein de trucs à améliorer, hein, c'est pas parfait, mais je reste ébahi devant ce miracle hebdomadaire : on s'assoit, on discute et une histoire cohérente émerge. Nous en sommes les créateurs, et pourtant elle nous surprend.
On a vraiment un loisir magique.

[Harfang]

Une bonne partie, hier sur la suite de la campagne de l'Héritage du Feu.
Le contexte en était une ambassade, tendue, de la ville voisine (Crochet de bonze) pour prévenir une guerre commerciale, déjà commencé, présentant le risque de dégénérer en conflit armée. Si la diplomatie était menée par un PNJ, la gouverneur (Dame Alma), c'est le groupe qui voyait avec elle la stratégie déployée et le rôle que certains prenaient dans celle-ci; Ainsi le Cadi, Hassan, a -t-il jouer la ligne dure pour permettre à La gouverneur de passer pour une modérée. Deux autres PJs organisèrent une soirée privée, ayant décelé les penchants sybarites du diplomate (Pesh, alcool, filles...) l'un, prince-marchand gérant la discussion, l'autre, un roublard reconverti comme maître des quais et possédant un bordel s'occupant de la logistique.
Négociations si bien menés qu'elles se concluèrent avant l'heure par l'assassinat de l'ambassadeur. Les PJs eurent tôt fait, malgré l'ambiance tendue, de découvrir que la mise en scène du meurtre à travers le poignard abandonné qui accusait un proche d'Alma et le moucharabieh scié n'était qu'un leurre pour masquer un assassinat en interne de l'ambassade. Ayant ralié le capitaine, âgé et placide qui dirigeait la sécrité de l'ambassade, signa de sa main les conclusions du Cadi... Le tout promettant un retour mouvementé a crochet de bronze avec des archontes ayant des positions différentes qui seront certainement amené a se tirer dans les pattes et laisser Kelmarane tranquille du coup.

Surtout, après des semaines d'aternoiements en jeu, tiraillé entre la passion charnelle pour sa magnifique esclave et amante et son affection tout autant que son ambition l'amenant vers la gouverneur dont il était devenu l'ami et le confident, le marchand a tranché dans un dernière scène dantesque et s'est enfui de la ville, plaquant tout ses camarades avec son garde du corps et son amante.
Celà concluait tout un arc émotionnellement riche.
Le personnage était un prince-marchand, amateur de femmes et dandy qui s'est retrouvé avec une esclave après avoir sauvé celle-ci des gnolls. Au moment de la libération elle était limite catatonique et, encouragé par l'alchimiste peu soucieux d'éthique il a accepté de faire boire à l'esclave un élixir d'amour permettant a celle-ci de tomber amoureuse de lui et de revenir à la vie (pour explication on est face à une personnalité profondément abandonnique, fragile pour qui la liberté n'a pas de sens n'étant capable de vivre qu'à travers la passion qu'elle déclenche chez l'autre et qu'à travers le reflet de cette passion dans le regard de l'être aimé)..... Mais tel est pris qui croyait prendre. Il est tombé sous l'emprise d'abord physique de la jeune femme, dans un étrange rapport d'inversion entre les nuits ou, finalement, elle était le maître de ses désirs et ou le jour, il était en tout chose le sien. Celà aurait déjà été compliqué si, en plus, le joueur n'avait eu pour ambition d'épouser la gouverneur de qui il était beaucoup plus proche en esprit et culture. pendant un an (en temps du jeu) il a donc hésité, cherchant parfois à se détacher de son son esclave, voulant, même essayer de la rendre plus apte a décider par elle-même (ce à quoi rien n'y faisait, la moindre once de liberté offerte étant pour elle synonyme de désamour et, donc, de douleur) et en continuant a courtiser la gouverneur avec un certain succès, cette dernière, l'appréciant au plus haut point et le considérant, de toute manière comme le seul prétendant possible (elle a vingt sept ans et l'âge avacant une certaine hâte d'assurer sa lignée dont elle est la dernière représentante). Ajoutons a celà un autre PJ qui était amoureux de l'esclave, une gouverneur qui laisser le temps au temps ne souhaitant pas être cause de la souffrance de qui que ce soit, et un PJ principale tiraillé entre passion d'un côté et âme-soeur de l'autre.
Finalement, après un final plein de pleurs, d'une grande qualité de RP, faisant remonter les interrogations des dernières semaines, le joueur a décidé de faire finir son histoire en beauté, s'enfuyant avec son amante pour lui faire découvrir le monde, retournant a ses plaisirs plus simples de maître de caravane qu'il avait connu toute son enfance, décidant, une fois pour toute de se lier a son "esclave" (et d'en avoir descendance, aussi, ce qui rentrait en ligne de compte dans les interrogations du joueur).
Clap de fin sur, finalement, un accomplissement personnel du personnage, pour lequel il sacrifie tout, compagnons, ambitions, rêve de gloire et, même ce qu'il avait déjà créé dans la ville pour oser vivre son idylle compliquée mais ô combien enivrante.
Qu'est ce que j'adore quand mes joueurs se sentent capable de bousculer la campagne et de ne pas s'obliger avec un personnage donné.

Pour vendredi prochain, il devra m'en faire un nouveau du coup, même si, ses anciens compagnons risquent de le retrouver à un moment donné de la campagne selon l'endroit où il se pose, s'il se pose.

Dois-je avouer que j'aime instiller du santa-barbara dans mes campagnes ^^. J'ai bien aimé, aussi, toute cette inversion par rapport à l'esclavage en mettant en scène un PNj que la "liberté" terrifiait et pour qui le fait d'être "possédé" étant un constituant de ce qui le faisait tenir debout (ce, d'autant plus que le groupe de PJ est plutôt peu favorable à l'esclavage), ainsi que de pousser un joueur, pourtant tactique et pragmatique a faire le choix le moins "utile" pour le jeu, mais le plus beau, quelque part, pour l'histoire.
 

[Emöjk Martinssøn]

Je reste ébahi devant ce miracle hebdomadaire : on s'assoit, on discute et une histoire cohérente émerge. Nous en sommes les créateurs, et pourtant elle nous surprend.
On a vraiment un loisir magique.

T'es mûr pour jouer à Inflorenza, on dirait

[Hudson]

Fin cet après-midi de la campagne Past Lives pour Loup-Garou l'Apocalypse.
Le boss final s'est fait démonter par les personnages en 5 rounds de combat - avec l'aide d'un esprit allié , soit 1h30 de jeu.
Le thème de la campagne était bien, mais j'ai sabré deux volets qui ne me plaisaient pas pour la focaliser sur l’histoire de la nation Garou à travers ses drames.

Les nombreuses incarnations des ancêtres font se poser aux joueurs d’intéressantes questions que nous exploiterons lors de la suite de leurs aventures. Pour l'instant c'est trêve des confiseurs et repos pour cette campagne (faut vraiment que je lise ma W20) :smoke

[Ravortel]

5 rounds, 1h30 ??

[oneyed jack]

S'il joue by the book avec 4 ou 5 joueurs c'est bien possible malheureusement.

[Solaris]

Hier, partie de démo de Sherwood lors d'une manifestation ludique à Quimper.
Bilan, le jeu a bp plu et les joueurs se sont bien amusés.
J'avais deux canadiennes (déjà joueuses), 1 anglaise (novice), et 2 français (novice et ancien joueur).

J'ai fait joué le scénario d'intro de l'écran avec le mariage. Deux des joueurs étaient les futurs époux, et j'avais croisé des joueurs en les mettant frères de l'épouse et soeur de l'époux. Restait une joueuse non liée, mais elle jouait Dame Juliana ((j'avais proposé les prétirés).

L'alchimie a bien pris et le scénario s'est joué tout seul en ayant juste besoin de le survoler à la lecture. Je n'ai pas appliqué les règles dans leur totalité et j'avais hésité sur le scénario qui ne comporte pas de fantastique. Mais un des prétirés est un mage et ça a suffit pour montrer le potentiel "fantasy" du jeu.

Le système de règles est simple mais complet et permissif comme j'aime. Et la prise en mains du jeu est rapide, grâce à la légende de Robin. Suffit juste de 10 mn pour rappeler le contexte. Les joueurs ont été hésitants à agir, puis héroïques.
De belles scènes de roleplay entre mariés, frères et soeurs et la Dame.

Au final, je suis motivé pour en proposer de façon régulière

[Hudson]

S'il joue by the book avec 4 ou 5 joueurs c'est bien possible malheureusement.

Exact ! 4 joueurs qui font des attaques encaissées par le boss, forcément, c'est un poil long
Heureusement (pour eux), ils ont fini par faire des succès et moi des échecs.

[nerghull]

Hier, partie de démo lors d'une manifestation ludique à Quimper.
Bilan, le jeu a bp plu et les joueurs se sont bien amusés.
J'avais deux canadiennes (déjà joueuses), 1 anglaise (novice), et 2 français (novice et ancien joueur).

J'ai fait joué le scénario d'intro de l'écran avec le mariage. Deux des joueurs étaient les futurs époux, et j'avais croisé des joueurs en les mettant frères de l'épouse et soeur de l'époux. Restait une joueuse non liée, mais elle jouait Dame Juliana ((j'avais proposé les prétirés).

Alors oui, par contre j'ai aucune idée de quel jeu tu parles.