Les Larmes de Jouvence (1ère partie)
Dans le désert de beshaar, les héros tombent par hasard sur un homme incohérent, déshydrater, a la forte odeur d'ammoniac et mourant. Il répète inlassablement les mots « Badhasar » et « Larmes de Jouvences ». Alors qu'ils tentent d'en savoir plus et souhaitent le questionner, l'homme sombre dans l'inconscience. Aban N'Yazan, chasseur et dresseur Beshaar qui sert de guide à Runa, barbare de l'Axos ; Cassian, noble et ex-pilote satarlan et Korik mercenaire valgardien, reconnaît les couleurs de la famille Al Tamûl, de riche marchand d'armes de la région. Badhasar étant à quelques heures de marches, le groupe prend la décision d'y mener l'inconnu inconscient.
Arrivé en ville, les villageois reconnaissant l'homme inconscient comme Denh, fils Al Tamûl, partent chercher de l'aide alors que les aventuriers tentent de réanimer le jeune homme près de la fontaine de la place. La rumeur enflant derrière eux laisse entendre l’implication de créatures : les Ombres Jaunes. Runa demande à Aban de quoi il s'agit, lui répond que ce sont des personnages de contes terrifiant pour enfants. Le jeune homme succombe en attrapant Aban pour lui dire c'est quelques mots « Manna ! Manna, je suis désolé d'avoir échoué... ».
Une jeune femme magnifique portant les mêmes couleurs et aux yeux violets, fend la foule accompagnée de gardes. Elle s'effondre en pleurs devant le corps du jeune homme alors que les gardes commencent à emporter le corps. Runa demande à un marchand l'identité de la jeune femme, qui lui répond qu'elle est Manna fille d'Al'Tamûl et sœur de Denh. Aban intercepte la jeune femme pour lui présenter ses condoléances et en savoir plus sur la situation. Pleine de tristesse, elle demande pourquoi devrait-elle répondre à un inconnu accompagné d'étrangers qui importune son deuil, le groupe explique alors avoir trouvé son frère dans le désert et l'avoir ramené auprès d'elle. Remarquant l'équipement des aventuriers et devant leurs explications, elle s'excuse de ne pouvoir répondre à leurs questions et leurs proposent de la rejoindre au palais familial à la tombée de la nuit. Leur questionnement trouvera des réponses et annonce avoir un travail à leurs proposer, puis rejoins le cortège funéraire de son frère.
Après avoir tué le temps au souk et à la taverne, le groupe se rend au palais sur la colline au crépuscule. Un serviteur les attend dans l'entrée et les escortent jusqu'au salon de la jeune femme. Elle répond aux questions du groupe : Que faisait Aban dans le désert ? Que sont les ombres jaunes ? Elle explique avoir envoyé son frère à la recherche des Larmes de Jouvence, une décoction mystique qui pourrait soigner son unique fils Adel. L'enfant est atteint d'un mal inconnu des plus grands guérisseurs depuis plus d'un an et se trouve dans un état catatonique. Les ombres jaunes pour ce qu'elle en sait sont des morts vivants errant dans le désert en quête de chair fraîche. Aban ajoute avoir entendu aux cours de ses voyages qu'elles étaient les âmes errantes des victimes du désert. Il se tourne alors vers la jeune femme et lui demande combien vaudrait la vie de son fils. Elle répond dans un sanglot :
« Je sacrifierais n'importe quoi pour le guérir. Je suis prête à vous payer votre poids en or si vous me rapportez les larmes de jouvences ! ». Aban attiré par l'argent accepte ; Cassian, subjugué par la beauté de la jeune femme accepte de se mettre à son service ; quant à Korik, il n'a pas l'intention de lâcher son compagnon de mésaventure. Runa accepte après avoir vu l'enfant dans sa chambre. Lorsqu'elle voit l'enfant immobile, le regard fixe, à la respiration irrégulière et sifflante, elle lui promet de ramener le traitement miracle.
A l'aube, alors que les serviteurs de Manna préparent le matériel d'expédition du groupe, ils se rendent à l'observatoire de la ville afin de savoir si les érudits auraient de plus amples informations sur les ombres jaunes. Ils n’apprennent pas grand-chose si ce n'est l'implication éventuelles d'un nécromancien dans l'existence de ses créatures. L'érudit qui les accueille leurs explique que le désert cache de nombreuses ruines oubliées et leur confie une copie de la carte prise par Denh avant sa disparition. Reconnaissant quelques points de repères sur la carte, Aban assure au groupe qu'il peut les conduire dans le désert.
Après 5 jours de voyages, durant lequel ils tomberont notamment sur la dépouille d'une ombre jaune lors d'une tempête de sable, les aventuriers arrivent dans une Oasis abandonnée. Il y a de nombreuses traces de pues et d'ammoniac, des ombres jaunes passent régulièrement dans les environs. Ils entendent alors une litanie, qu’Aban identifie comme des vers à la gloire d'Afyra, déesse de la Vie. Ils rencontrent alors un vieil ermite qui refuse d'arrêter son chant. Méfiant Cassian reste en arrière et aperçoit juste à temps un groupe d'ombres jaunes qui les attaquent. Persuadé que le vieil ermite les invoque, Runa assomme le vieil homme mais cela n'a aucun effet sur les morts vivants qui continue leurs attaques. Après avoir tué toutes les créatures, ils décident de réveiller l'ermite pour lui poser quelques questions. A peine ses esprits revenus, le vieil homme reprend son chant. Ils finissent par en déduire que l'homme est fou et hésite sur la marche à suivre : Cassian et Korik souhaitant lui laisser la vie sauve, Runa et Aban préfèrent l'abattre dans le doute. Aban l'égorge avec son Kriss et le groupe quitte cette oasis maudite préférant monter leur campement le plus loin possible.
Deux jours plus tard, ils découvrent les restes du convoi de Denh. Des coursiers des sables morts et trois tentes déchirées à l'abandon. Se séparant pour fouiller les tentes, Runa trouvent les corps en putréfactions des miliciens ayant accompagné Denh, Aban tombent sur les vivres et les réserves du convoi tandis que Cassian fouille la plus grande tente qui semble avoir été celle du fils Al'Tamûl. Il y trouve aussi quelques bourses d'or et une lettre en beshaari, illisible pour lui. Rejoignant Korik et Aban avec la lettre alors que Runa allume une torche pour mettre le feu au campement souhaitant empêcher la résurrection des cadavres en ombres jaunes, le guide traduit la lettre à voix haute : « Ma douce sœur, d'ici quelques jours tout sera fini, Adel retrouvera sa joie de vivre et le palais résonnera de ses rires. Bienheureuse insouciance, s'il savait que sa renaissance porte l'héritage funeste de la mort de son... ». Bien que le reste soit illisible, il remarque que la survie du jeune Al'Tamul porte déjà l'héritage de la mort de son oncle. C'est à ce moment que Runa voit qu’une gigantesque dune s’élève du sol, un scorpion araignée géant enfoui surgit pour les attaquer...