Boréalis a écrit : ↑jeu. août 08, 2019 4:47 am
Ma question est de savoir si une date de fin avait été établie, ou pas du tout ?
Comme chacun vit pour l'instant une histoire assez indépendante, j'imagine qu'on peut avoir des dates de fin différentes, selon qu'on a envie de continuer ou pas. Ou qu'on peut aussi créer un nouveau personnage si l'ancien a fini son histoire.
On n'est sans doute pas assez nombreux pour ça, mais ce serait intéressant de créer une sorte de réalité parallèle qui continuerait d'évoluer après 1921, et où chacun pourrait s'attacher comme il veut.
Dans ce cas, je vous présente Margaret Nightingale car cela manquait de personnage féminin.
D'accord, je me suis peut-être laissée emporter : le bg est un pavé. Ne fuyez pas ! J'ai volontairement brassé large afin que les liens soient facilités. Toutefois, la dame voyage actuellement en Irlande. Vous avez donc droit au résumé, et au bg sous balise "spoiler".
Sinon :
1/ Nellie Bly a réellement existé
2/ Bloomskeard est fictif, tout comme le nom du journal dans lequel elle officie actuellement. Faut voir ce journal comme un "New York Post", à la fois sérieux, à la fois "presse jaune".
3/ Un blog a été spécialement crée, mais il est sans doute préférable d'en donner l'url qu'une fois terminé (comme vous le sentez)
4/ Ma préférence va aux échanges par mp pour le moment. Je ferai des montages pour tâcher d'obtenir quelque chose de réaliste/d'immersif, et peut-être quelques gribouillages de mon cru pour illustrer si j'en ai le temps.
5/ Elle utilisera télégramme et courriers. Le premier est extrêmement rapide puisque le monde est relié. Le second, tout dépend vu qu'on en est aux débuts du courrier aérien. Auquel cas, je compterai une dizaine voire quinzaine de jours (voyage en bateau entre 5 et 9 jours entre NY et Belfast à l'époque+distribution. Bloomskeard reste dans la campagne environnante de Belfast)
6/ Pour le "système", j'ai bricolé pour casser ma zone de confort en faisant des tableaux, mais également du tirage au sort par "scène retranscrite dans le journal". Notamment émotions /sentiment du personnage mais aussi de comment il perçoit les attitudes des "rencontres" (pnj)/du lieu etc. Bien sûr, quelques jets de dés en supplément. Si elle a l'idée d'une initiative : oui/non, et enfin l'action elle-même qui se basera sur le système apocalypse en plus des points de santé. L'idée est de broder avec tout ça, varier les scènes et monter crescendo la paranoïa même si le tout restera très introspectif.
Les liens :
Il n'est pas toujours aisé de s'intégrer dans un mécanisme déjà en route. De fait, j'ai brodé large à travers les domaines de vos personnages par des liens indirects. Un peu moins, certes pour l'aliéniste puisque j'évoque l'enquête de Nellie Bly (mon côté taquin), ainsi qu'une tante internée pile dans la zone où il officie.
Néanmoins, rien de plus n'est écrit, et cela peut éventuellement permettre d'ancrer une toile plus large pour les protagonistes non encore connectés. Je vous laisse donc lire, et sentez-vous libres de proposer ce qui vous inspire.
Nom : Margaret Nightingale Date de naissance : le 14 novembre 1893 Lieu de naissance : Camden, New Jersey
Profession : Journaliste
En bref :
Officiellement : se rend actuellement en Irlande, à Bloomskeard dans le comté d'Antrim, en tant que correspondante durant la trêve que connait la guerre d'indépendance d'Irlande. Officieusement, elle compte sur ce voyage pour en apprendre plus sur sa généalogie, et à la veille d'un mariage annoncé mais néanmoins reporté, peut-être trouver une explication satisfaisante quant à la disparition de sa mère...
Spoiler:
Née à Camden dans un New Jersey prospère durant l’essor industriel, Margaret reçut la plus stricte éducation qu’un père directeur d’école puisse offrir. L’homme atypique s’imposa néanmoins comme socle solide dans la construction de la jeune femme ; notamment en véhiculant idées et valeurs bien trop « modernes » pour la société bien-pensante d’alors. Qu’il s’agisse de ségrégations raciales, de droit des femmes, d'avancées sociales, ou de religion… M. Henry Nightingale ne faisait pas l’unanimité au risque de s’attirer des problèmes. Ce qui ne manqua hélas pas d’arriver.
C’est ainsi que père et fille partagèrent un intérêt non feint pour les « aventures de Mrs Nellie Bly » alias Elizabeth Jane Cochrane*. Féministe, pionnière dans le reportage clandestin, et qui dévoila nombre de faits sordides. Des conditions de travail dans les usines aux mauvais traitements subis par les patientes de l’asile Blackwells Island Hospital, rien ne semblait effrayer cette tête brûlée qui réussit à insuffler des changements radicaux dans ces milieux. Mieux encore, un tour du monde en soixante-douze jours pour battre Philéas Fogg !
Nellie Bly devint un modèle à suivre pour la jeune fille qui lui vouait, et lui voue toujours, une indéfectible admiration. Etait-ce pour combler l’absence d’une mère soudainement disparue sans laisser de trace ? Nul ne saurait le dire. Fait anodin ou curieux, la disparition coïncida très exactement avec l’internement d’une certaine Adélia Merkley dans un asile du Massachusetts.
La route était donc toute tracée pour Margaret qui débuta en tant que pigiste au Camden Democrat. L’émergence d’une presse féminine lui permit également d’aiguiser sa plume dans quelques périodiques. Toutefois, le fait d’être cantonnée à des articles tous plus superficiels les uns que les autres, selon sa propre opinion et alors qu’elle rêvait de voir le monde, engendra une forte déception lorsque la première guerre mondiale éclata. Elle, qui voulait devenir correspondante, constata à quel point il était difficile d’être prise au sérieux. Si la chance souriait aux audacieuses : c’est la lumière de New York qui semblait influer sur les flamboyantes carrières que connurent un certain nombre de femmes journalistes. Un jour, elle irait là-bas.
En attendant, avec le succès des pulps qui s’intensifiait, lui vint la cocasse idée d’exploiter son intérêt pour tout ce qui touchait à l’occulte et au paranormal. Margaret s’associa donc à un connaisseur en la matière : Jonas Meredith. Ce dernier évoquait d’ailleurs souvent l’âge d’or d’un magazine spécialisé désormais introuvable en kiosque. Le duo s’exerça donc dans les enquêtes dites « de mystères » pour notamment lever le voile sur nombre de supercheries, mettant ainsi à mal le business de quelques charlatans.
Officiant sous le pseudonyme de Verity Jane : les deux enquêteurs de l’impossible condensèrent leurs aventures sous forme de feuilletons en usant souvent d’un ton décalé, glissant çà et là quelques critiques acerbes sur la société. Les publications trouvèrent leur public au sein de gazettes mineures, dont et toujours la presse féminine.
Si un heureux hasard avait permis alors à Margaret et son comparse d’embarquer pour la Belgique, ne doutons pas qu’ils se seraient penchés sur l’affaire des « Anges de Mons ». Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils élargirent leurs investigations à Boston et New York tandis que la guerre sonnait son tocsin final. Bien entendu, auraient-ils pu envisager la Louisiane pour désacraliser le vaudou, ou sillonner l’Amérique du sud à la recherche de la Llorona, mais les finances empêchaient de voir les choses en grand.
Dans ces villes, couraient souvent des rumeurs à propos d’artistes maudits, ou ayant pactisé avec le diable. Des créateurs d’univers sordides où l’inhumain s’exhibait de manière outrancière tant par les mots que par des toiles, où le grotesque et le monstrueux côtoyaient le merveilleux parfois réincarné en beauté virginale, mais non moins vénéneuse. La musique n’était pas non plus en reste. Bien au contraire ! Découvrir le monde des artistes fut passionnant, mais côtoyer des gens tantôt imbus d’eux-mêmes, tantôt torturés ou hallucinés, mit fin à l’enquête. Avec elle, un ralentissement des futures investigations dans l’occulte et les pseudosciences, car Margaret avait saisi une opportunité qui ne se refusait pas : travailler au Metropolitan Telegram !
Son nouveau cheval de bataille : l’immigration des européens aux Etats-Unis, de leur intégration à leurs conditions de vie, tout comme de leur impact sur la politique tant d’un point de vue historique qu’actuel. Sujet notamment inspiré par le succès de Henry Ford. Apprenant par ailleurs que sa famille du côté maternel est irlandaise, et après moult recherches, qu’une tante encore en vie est internée dans le Massachusetts : Margaret renouera avec ses racines et s’intéressera davantage à la généalogie. Dès lors, suivront plusieurs visites à Adélia Merkley ainsi que des échanges épistolaires.
L’histoire aurait pu s’arrêter là s’il n’y avait eu la guerre d’indépendance irlandaise. Nous sommes en juillet 1921 lorsqu’un télégramme annonce une trêve. Reportant son mariage avec Jonas Meredith, et profitant que les deux camps aient accepté un cessez-le-feu : la journaliste se propose comme correspondante sur place, avec pour objectif officieux de rallier Bloomskeard dans le comté d’Antrim afin d’en apprendre plus sur ses aïeux. L’espoir de peut-être trouver une explication satisfaisante à la disparition de sa mère n’y est sans doute pas étranger. Un mois plus tard, après une traversée de plusieurs jours, le paquebot accoste enfin à Belfast…
Pas de date de fin prévue à ma connaissance. Ça vient à peine de commencer.
Mais vu le thème et vu l’évolution des persos, ça va décaper...
Bon je voulais surtout vous dire que le Pr Weltz a reçu pas mal de documentations (il en a parlé à certains d’entre vous) et il est plongé dans ses lectures pour au moins une semaine, il ne répondra pas à ses courriers avant le 19 août, mais il reviendra avec de nouvelles théories. Je crois qu’il a répondu à tout le monde pour l’instant. Après une curieuse invasion de mouches et des étranges régurgitations de terre à la ferme expérimentale où il a mis au vert ses patients les plus inquiétants, les phénomènes curieux se sont un peu calmés lui donnant faussement l’impression que ses traitements fonctionnent. Il se sent prêt à recevoir des cas plus sévères... pauvre fou, pauvres fous! Ah, ah, ah...
N.B. Une silhouette aperçue dans les bois ce matin... ressemblait à quelqu’un que j’ai déjà cru mort deux fois... sans doute une simple impression de « déjà vu ».
Stephane aka Docteur Fox aka Professeur Edmund Weltz (1874-...)
Boréalis a écrit : ↑dim. août 11, 2019 12:12 pm
@docteur_fox : Du coup, est-ce qu'à tout hasard le Pr Weltz s'occuperait de la tante de cette chère Margaret ?
Je dirais qu’il faut en profiter tant qu’il lui reste un peu de santé mentale... as tu une idée de ce qui aurait valu à cette brave tante d’avoir recours aux thérapies électriques du bon docteur?
Stephane aka Docteur Fox aka Professeur Edmund Weltz (1874-...)
@demian : tu as fait une fiche pour ce nouveau personnage ? Est-il joignable et dans quelle mesure ? La cohérence voudrait qu'on continue d'écrire au premier du coup, et l'un ou l'autre reprendrait le relais pour répondre ? J'ai bon ?
Du coup, étant donné que Margaret va commencer à faire parvenir télégrammes et courriers : Je me permets de refaire un tour d'horizon des autres participant.e.s. Tout le monde joue encore ? Plus ? En pause (vacances, autre...) ?
De mon côté, bizarreries et tensions montent crescendo et vont prendre plus d'ampleur.
C'est fou d'ailleurs, dès les premières bases posées, à quel point une toile tentaculaire était déjà dessinée.
Boréalis a écrit : ↑sam. août 17, 2019 10:14 am
Je me permets de refaire un tour d'horizon des autres participant.e.s. Tout le monde joue encore ? Plus ? En pause (vacances, autre...) ?
Perso j'ai pris du retard mais je suis toujours là. Je ne devrais pas tarder à répondre au Pr. Weltz.
c'est vrai que ça manquait de fille ^^
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