[CR][AdC] Le Royaume des Ombres (1940)

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Zool
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Chapitre IV : Au Cœur des Ténèbres... Oraison Funèbre.

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Chapitre IV : Au Cœur des Ténèbres... Oraison Funèbre.

Les valeureux explorateurs en devenir consacrent la journée du jeudi 16 mai 1940 aux préparatifs et à la sélection du matériel qu'ils vont emmener sur le théâtre de leurs exploits: armes, équipement de jungle; il ne faut rien oublier, car le cadre humide et hostile de la jungle guyanaise, ainsi que les évènements qui secouent le monde en cette période, ne laissent pas la moindre place à la négligence. Toute erreur ou omission dans cette contrée sauvage se paierait durement sur le terrain...

Le vendredi 17 mai, à 6H40, les bagages chargés en soute, l'équipe de détectives s'envole direction Cayenne à bord d'un hydravion Sykorsky S-42 de la Pan American.

Au terme d'une bonne dizaine d'heures de vol, et autant d'escales, l'hydravion amerrit finalement dans le port de Cayenne. Il est près de 19H00, et les détectives sont accueillis par une chaleur et une moiteur accablantes. De la ville proviennent les échos d'un brouhaha indescriptible. Exténués et trempés de sueur, les voyageurs récupèrent leurs bagages et se dirigent vers les filtres des contrôles douaniers.

Le passage en Douane est facilité par la présence de John Murray, le contact du capitaine McAllister à Cayenne. Celui-ci, après les présentations d'usage et un rapide survol des spécificités de la ville, les conduit au meilleur hôtel de la ville, où sont réservées leurs chambres. Le Royal Colonial, c'est son nom, accueille un bar et un night-club en rez-de-chaussée, mais son confort et ses prestations sont tout juste passables en regard des standards occidentaux.

Avec l'aide de John Murray et de ses connaissances locales, en particulier le patron de La Rame Fauchée, Jacques Bernard, les enquêteurs localisent rapidement Morton Hadley: il a pris une chambre sous un faux nom au Majestic et semble attendre quelque chose... L'équipe décide de passer à l'action et se rend sur place en soirée en vue d'avoir une "discussion" avec Morton Hadley et de récupérer la fameuse carte de Guyane annotée.

Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu...

Profitant du bruit et de la musique s'échappant du bar de l'hôtel, et pendant que Miss Peacock monte la garde au rez-de-chaussée, Ellroy et Spencer montent discrètement au second étage, où se trouve la chambre n°23 occupée selon leurs sources par Morton Hadley, tandis que Blanchard fait le tour du bâtiment et grimpe par l'échelle de secours.

Il est près de minuit, et tout est calme, hormis le brouhaha en provenance du rez-de-chaussée.

Alors que Blanchard rejoint ses deux acolytes dans le couloir, Ellroy colle son oreille contre la porte, mais ne perçoit pas de bruit, et présume que Morton Hadley est de sortie. Il tente alors de crocheter la serrure dans la pénombre du couloir faiblement éclairé, mais n'y parvient pas... Et pour cause ! Car Ellroy vient tout à coup de réaliser que la clef se trouve dans la serrure !! Dans sa précipitation, Ellroy n'a même pas envisagé qu'Hadley puisse se trouver dans sa chambre ! Manifestement, ses tentatives infructueuses de crochetage ont réveillé l'occupant des lieux, car des bruits se font entendre.

Blanchard, comprenant que la situation dégénère décide de passer à l'action et défonce la porte d'un coup de pied; un coup de feu retentit, une balle fuse, un cri retentit: Ellroy vient d'être blessé à l'épaule. Blanchard plonge alors littéralement dans la chambre plongée dans la pénombre tout en ouvrant le feu à deux reprises en direction du coin de la pièce d'où est provenu le tir. Un cri étouffé suivi du bruit mat d'un corps qui tombe semble indiquer que l'ex-flic a fait mouche.

Actionnant l'interrupteur, Spencer révèle l'extrême dextérité de son ami: Morton Hadley est étendu sur le sol, près de son lit, une balle entre les deux yeux, une autre dans le torse...

Fouillant la pièce rapidement, Spencer et Blanchard avisent rapidement l'étui à carte et le portefeuille d'Hadley qu'ils emportent ainsi qu'une sacoche de toile renfermant plusieurs bâtons de dynamite, des détonateurs et des mèches.
 Mais la détonation du fusil d'Hadley a alerté les clients du bar, et le patron, armé d'un fusil et accompagné de quelques amis, s'élance vers l'escalier. Ne sachant comment réagir, Miss Peacock, s'élance à son tour et leur emboîte le pas.

Pendant ce temps, Blanchard, Spencer et Ellroy, percevant la cavalcade dans les escaliers décident de fuir par l'échelle de secours. Alors qu'Ellroy, diminué par sa blessure à l'épaule pose le pied sur la plate-forme de l'échelle à la suite de ses compagnons, le patron surgit sur le palier, et le met en joue; Miss Peacock, sans même réfléchir, dévie le tir en faisant mine de trébucher, ce qui sauve probablement Ellroy d'une mort certaine. S'ensuit une longue explication entre le patron et la secrétaire qui parvient néanmoins, et non sans mal, à se tirer du guêpier dans lequel elle s'est fourrée.
 
L'équipe de cambrioleurs amateurs se retrouve finalement dans une chambre du Royal Colonial, afin d'étudier leurs trouvailles et de panser la nouvelle blessure d'Ellroy.

Après une longue discussion sur la conduite à tenir au vu des éléments recueillis, l'équipe se décide à faire appel au réseau des connaissances de Jacques Bernard afin de trouver un guide digne de confiance capable de les mener au cœur de la jungle hostile de Guyane.
Jacques Bernard, moyennant finances bien évidemment, rassemble dans son bar une demi-douzaine de guides expérimentés, que les détectives soumettent à un petit interrogatoire afin de déterminer les compétences de chacun. Ne parvenant à départager deux des guides, les détectives prennent la sage décision d'engager les deux, contre l'avis même d'Ellroy.

C'est ainsi que le mardi 21 mai, à l'aube, les aventuriers, accompagnés de leurs guides, John Mutley, un Britannique, et "Claude", un indigène peu loquace, s'embarquent donc à bord de deux canots motorisés.

Après avoir longé la côte sur quelques dizaines de kilomètres, les canots atteignent bientôt l'embouchure du fleuve Approuague; la journée est déjà bien avancée et à la tombée de la nuit, l'équipe fait halte dans un petit village indigène au bord du fleuve. La population locale se révèle amicale et accueillante, offrant le gîte pour la nuit ainsi que le couvert aux inconnus.

Le jour suivant se déroule sans incident, mais se révèle éprouvant autant nerveusement que physiquement (l'ennui, l'humidité et la chaleur affectant les détectives).
A la tombée de la nuit, l'équipe a parcouru plus de la moitié du chemin, et décide de faire halte en bord de fleuve pour bivouaquer. Ce faisant, les voyageurs constatent qu'au fil de leur remontée du fleuve, les villages et les indigènes rencontrés sont de moins en moins "civilisés", plus primitifs en quelque sorte... Sans être pour autant franchement hostiles ou agressifs.

Le 23 mai, en fin de journée, l'équipe atteint sous une pluie battante un camp de mineurs rassemblant quelques huttes de style indigène en bordure du fleuve. Le camp est dirigé par un certain Jean-Michel Dubuque, un français venu chercher fortune en Guyane, et se compose de prospecteurs essentiellement français et espagnols.
L'accueil n'est pas très chaleureux au départ, les mineurs se méfiant des étrangers, mais Jean-Michel Dubuque se révèle un hôte serviable... à condition d'y mettre le prix (quand on est isolé dans la jungle, tout se monnaye); les voyageurs sont invités à partager le repas des prospecteurs contre un dédommagement, et se voient également proposer une place dans une hutte. Au cours de la discussion, Dubuque leur apprend qu'un autre camp de mineurs, le Camp Garibaldi, se trouve à proximité.

Au matin du 24 mai, les explorateurs reprennent leur épuisante navigation, et atteignent en milieu de journée un coude sur le fleuve. Les guides indiquent alors qu'il est temps de mettre pied à terre et de poursuivre à pied. La progression au cœur de la jungle se révèle bien plus ardue que la navigation sur le fleuve, et au bout de quelques kilomètres, le groupe débouche sur une clairière boueuse taillée dans la jungle; quelques huttes et tentes entourent une fosse où brûle un feu.
D'emblée, Blanchard repère un guetteur armé d'un fusil sur une plate-forme de chasse fixée à un arbre, mais ne s'en alarme pas.
Le groupe est froidement accueilli par un certain Antonio Saparelli, qui ne leur inspire guère confiance et qui les éconduits rapidement.

L'équipe reprend alors sa progression dans la jungle, mais garde un œil sur ses arrières.
Bien lui en prend, car bientôt Spencer repère une silhouette qui semble les suivre à distance.

Blanchard et Spencer décident de lui tendre une embuscade, et réussissent, au terme d'une course-poursuite, à intercepter leur poursuivant qui se révèle être un des mineurs du Camp Garibaldi. Sous la menace, celui-ci avoue avoir été envoyé par Saparelli pour prévenir le Temple de l'arrivée d'intrus... Il ne les suivait que pour mieux les contourner... Les choses se corsent...

Les détectives, après un petit conciliabule, décident de poursuivre leur chemin, et de rester sur leurs gardes.

Au cours de la nuit suivante, l'homme du camp Garibaldi meurt, manifestement mordu par un serpent venimeux. Ellroy, aidé par les guides, lui offre une sépulture aussi décente que possible dans la jungle.

Au terme de deux journées de marche éprouvantes, l'équipe d'explorateurs décèle des signes d'activité qui leur laisse à penser qu'ils approchent du but : Spencer trouve une douille de cartouche de fusil, et bientôt, ils peuvent apercevoir au-delà de la cime des arbres les volutes d'une fumée.

Redoublant de précautions, le groupe s'approche de l'orée de la forêt. Se dissimulant au sein de la luxuriante végétation, les détectives découvrent un spectacle troublant : au milieu d'une vaste clairière herbeuse, se dresse une imposante pyramide à degrés d'influence manifestement méso-américaine ceinturée d'une grande esplanade pavée de dalles de calcaire poli; une douzaine de bâtiments de différentes tailles, en bois ou en pierre calcaire, se répartissent sur la surface de cette esplanade, et de nombreuses silhouettes entrent et sortent de ces bâtiments.

Il s'agit bien du Temple visible sur les photos découvertes dans les ruines fumantes des Pompes Funèbres.

Au bout d'une bonne demi-heure d'observation discrète, les détectives ont acquis la conviction qu'au moins une centaine de personnes, voire plus, occupent le complexe. Un repli est décidé afin de statuer sur la conduite à tenir.

Après avoir monté un camp de fortune quelques kilomètres en retrait, l'équipe décide de s'offrir tout d'abord une bonne nuit de repos, avant d'entrer réellement dans le vif du sujet.

La journée du lendemain est consacrée à l'observation attentive et discrète du complexe, et ce à partir de plusieurs sites.
Il apparaît bientôt que le site abrite près de 150 à 200 individus, dont certains sont manifestement des "Goulash". Il y règne en outre une intense activité, des hommes s'adonnant à des activités de chasse ou d'artisanat (une forge et un atelier sont repérés).
L'équipe décide de retourner de nuit sur place, afin de poursuivre leurs observations; Blanchard et Miss Peacock, n'en pouvant plus d'attendre à ne rien faire, décident de tenter une petite infiltration de nuit sur l'esplanade, afin d'examiner de plus près les bâtiments qui s'y trouvent. Ils ont la chance de ne pas se faire repérer, et acquièrent la certitude que le plus intéressant doit se trouver au cœur même de la pyramide.

Après une âpre discussion sur la conduite à tenir, l'équipe (encore une fois contre l'avis d'Ellroy), décide de tenter une approche de la pyramide par l'Ouest.
S'infiltrant discrètement sur l'esplanade, les quatre intrépides détectives s'approchent du garde posté près de deux braseros illuminant l'arche d'entrée de la pyramide; ajustant son tir, Blanchard fait feu avec son .45 équipé d'un silencieux, mais loupe malheureusement son tir, alertant le garde; il est néanmoins rapidement neutralisé par un tir de fusil à éléphants...
Des tirs fusent bientôt du sommet de la pyramide, les détonations ayant alertées le garde qui y faisait sa ronde, comme probablement une bonne partie du complexe d'ailleurs...

Plutôt que de fuir, l'équipe se précipite à l'intérieur de la pyramide, et débouche rapidement dans une Antichambre soutenue par quatre colonnes et occupée par quelques meubles de facture ancienne ainsi que par une "Goulash" en robe violette qui se jette sur eux. Une détonation assourdissante retentit, et la balle de cal. 500 Nitro-Express du fusil de Spencer projette la créature à travers la pièce; néanmoins, à sa grande surprise, la créature, bien que manifestement gravement touchée, tente de se redresser. Deux balles supplémentaires font rendre l'âme à cette bien coriace "Goulash"...

Tout en rechargeant leurs armes, les quatre fuyards continuent leur progression au cœur du temple: après un long couloir éclairé par des lampes à huile, ils débouchent dans une seconde antichambre similaire à la première, mais vide. Quatre portes s'offrent alors à eux; les deux premières qu'ils ouvrent leur dévoilent un petit et un grand salon; la troisième s'ouvre sur un long couloir transversal qu'ils décident d'emprunter vers l'est.
Bientôt une volée de marches apparaît sur leur gauche. L'équipe décide de l'emprunter... Cela signifiera leur perte...

En effet, le groupe vient de s'engager dans les quartiers d'habitations du temple, et se retrouve face à une douzaine d'adeptes armés de fusils de chasse et de carabines... Le combat qui s'ensuit est furieux et désespéré, tandis qu'affluent dans le temple plusieurs dizaines d'adeptes armés et de "Goulash"...

Les tirs fusent, une grenade est lancée, le sang gicle et couvre les dalles du temple impie.

Lorsque la fumée retombe enfin, les corps sans vie de Blanchard et de Spencer gisent sur le sol, tandis qu'Ellroy et Miss Peacock, inconscients, sont traînés devant un haut prêtre du Culte.

Dans la semaine qui suit, Blanchard et Spencer sont dévorés par les adeptes du culte.

Les deux malheureux survivants quant à eux connaissent une fin atroce aux mains du culte nécrophage et cannibale : ils sont torturés des jours durant, puis sont soumis à un atroce rituel qui les tue tout en les maintenant dans un état de "non-vie": morts, mais continuant à vivre tout en étant conscients de leur état; leurs corps commencent à se putréfier bien vite sous l'effet de la chaleur et de l'humidité ambiante, et lorsque leurs tortionnaires se décident enfin à les dévorer, il y a bien longtemps qu'ils ont perdu la raison...
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The END... Rest in Peace (if you can...)

Message par Zool »

Nous suçons la moelle des Morts
Et nous nous repaissons de leur chair putréfiée

Chaque cercueil est un repas
Chaque cimetière un festin

Vos chers disparus ne reposent sous le sol

Que jusqu'à l'heure de notre prochain repas...
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Re: [CR][AdC] Le Royaume des Ombres (1940)

Message par Zool »

Vociférator a écrit : mer. févr. 12, 2020 4:33 pm Honoré que mon retour te fasse ouvrir ce fil ! :bierre:
Merci à toi, c'est vrai que je reste attaché à cette campagne qui évoque en moi de très bons souvenirs ! :bierre:  (même si elle est loin d'être parfaite !)
Mon regard était très subjectif mais je partage comme toi la partie sur les Contrées du Rêve, que je trouvais peu raccord avec les Contrées du Rêve (mais ce volet était proposé de façon +/- optionnelle donc on ne perd rien à le zapper).
Tout à fait, à la lecture, je me suis vraiment demandé ce que cette partie faisait là, elle occupe quand même tout un scénario mais n'apporte absolument rien à l'intrigue...
Je suis intéressé pour comprendre comment tu as pu mieux rentrer dans le contexte de 1940. Une de mes grosses déceptions de cette campagne reste que cela ne sert que de toile de fond, et on pourrait tout autant mettre 1920 ou 1930 que cela ne changerait pas grand chose. A part pour l'épisode en Guyane peut-être, mais même cette partie-là reste très survolée.

Je l'ai personnellement trouvée très marquée par le regard romantique des Américains sur les Free French et la Résistance (en français dans le texte) alors que l'appel de De Gaulle n'en est qu'à ses balbutiements avec cette campagne.
Effectivement, l'intrigue pourrait tout aussi bien être transposée à presque n'importe quelle époque, mais justement, je trouvais que ce qui faisait sa saveur c'était qu'elle soit située dans les années 40.

Je pense que cela est aussi lié au fait que je venais de lire Le Dahlia Noir de James Ellroy  et que j'avais des images en tête et des clichés des années 40 que j'ai développées en faisant des recherches et des aides de jeu sur les voitures, les armes, les hydravions de l'époque que j'avais disposé sur la table de jeu pour que les joueurs aient des images d'ambiance sous les yeux.

J'avais également trouvé sur le net une carte de Greenfield et de ses alentours de 1941 que j'avais fait imprimer en format A2 ou A1 lustré (ça m'avait coûté une douzaine ou une quinzaine d'euros à l'époque), et que j'avais aussi disposé sur la table, ça renforçait bien l'ambiance et cela a contribué à créer une alchimie qui a bien pris entre mes joueurs/joueuse et moi.

Je pense aussi que le fait que je me sois assez tôt écarté du matériel et du scénario d'origine pour développer certains à-côté m'a permis de vraiment m'approprier cette campagne et à m'y sentir à l'aise (je ne me sentais pas pris dans le carcan du scénario comme j'ai pu avoir l'impression sur certaines autres campagnes, car j'avais pris certaines libertés avec)

Bref, même si cette campagne est loin d'être originale et/ou mythique, elle nous a fait passer à mes joueurs/joueuse et moi des moments inoubliables, dont on parle encore entre nous 15 ans plus tard, et ce n'est pas si courant (j'ai fait jouer des campagnes "mythiques", qui ne m'ont pas laissés de tels souvenirs...).
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Xandines
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Re: [CR][AdC] Le Royaume des Ombres (1940)

Message par Xandines »

Merci pour ce contre rendu. J'avais débuté cette campagne (plusieurs fois en fait) mais jamais terminé pour les raisons habituelles. je m'étais servi des aides de jeu sur TOC (encore trouvable ici d'ailleurs: https://www.tentacules.net/index.php?id=1055) Pour plus d'immersion, j'avais fais des spot radio (que je n'ai plus, dommage) de pub et d'informations. J'aime l'idée que les adversaires soient des goules, et que l'aventure reste terre à terre (façon de parler pour du cthulhu).
Fantastic! Absolutly Fantastic!
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