Premier pas à la cour
Il est temps pour nos chers héros de faire leurs premiers pas à la cour. Pour cette matinée, nos héros vont très vite former trois groupes bien distinct :
- Stanislas et Ambrosia vont agir de concert.
- Lelazaveta va évoluer seul au sein de la cour
- Ian Mc Clair va évoluer seul, enfin, pas trop longtemps tout de même !
Lelizaveta, de son côté, à également approcher Julien de la Reinette pour obtenir de précieux renseignements. On pourrait d'ailleurs dire que c'est De la Reinette qui l'a approché, tant elle a bien manœuvré pour cela. L'homme, un peu vantard et désireux de faire bonne impression à l'ambassadrice d'une nation lointaine, lui a raconté avec nombre détail l'affaire qui secoue actuellement la cour. Le fameux message caché par un intrus, Camille prit sur le fait de venir chercher ce message, l'assassinat de la pauvre servante, et surtout... la présence d'un affreux complices qui n'a pas encore révélé son identité : l'aigle.
Stanilas et Ambrosia ont commencé leurs séjours à la cour par une rencontre familiale : la jeune sœur de Stanilas est présentement à Charousse : son père essaye, un peu contre son gré, de lui trouver un riche et influent mari. Stanilas est fort heureux de venir taquiner son père en plaçant sa sœur en présence d'un noble Castillan. Une fois cette rencontre faite, ils évoluent en posant ici et là quelques questions... C'est ainsi qu'ils feront la rencontre de Monsieur de Montarval, vieux noble qui a participé à la guerre de la croix et qui a gardé ses adversaires Castillan en forte estime. À demi-mot, le noble leur fait comprendre ses doutes quant à l'accusation contre Camille, d'autant plus qu'il se raconte que la jeune femme aurait refusé les avances de l'empereur peut avant l'affaire !
L'affaire leur aura pris toute l'après midi et ils rentreront pour la soirée dans leurs nouveaux logis.
Soirée au bas fond
Deux salles, deux ambiances ! À peine sorti de la cour, nos héros décident de faire le grand écart social et d'aller droit vers les bas fond, après s'être changé, bien entendu. Il se trouve que Lelizaveta à un cousin qui a fondé une auberge dans les faubourgs est de la ville. Nul doute que celui-ci a de nombreuses relations, surtout dans les bas fond et pourrait les renseigner sur le fameux Empereurs des Rats. Après quelque échange de civilité, leurs cousins leur présenteront Utrich, mercenaire Eisenor de son état et homme à connaître les bas-fonds.
Utrich leur apprendra que :
- L'empereur des rats est actuellement en guerre contre le Bourreau et son gang.
- Le Bourreau à faire plusieurs rats prisonnier et les a brulés dans une grange.
- Le garde semble soutenir ce fameux bourreau, malgré ses méthodes.
- Les rats ont, paraît-t-il, disparu de la circulation. Utrich est prêt à parier qu'ils se sont réfugié dans la petite Charousse.
Duel au petit matin
Le lendemain matin, il est l'heure pour Stanilas de livrer son duel contre Jean de la Charme. L'adversaire est assez proche de sa réputation : massif, dangereux, menaçant (surtout pour Arnaud de la chausse), mais il s'avérera pour finir très bon perdant. Stanilas emporte le duel assez facilement après quelques passes d'arme, et Jean de la Charme reconnait sa défaite et la qualité de son adversaire. Il accepte de respecter l'esprit du duel et de fermer les yeux pour cette fois, mais qu'ils ne reprennent pas Arnaud à batifoler vers sa femme, sinon il ne se montrera pas aussi magnanime !
Parlons un peu technique
Cette fois-ci, le système a été un peu plus présent (sans être omniprésent non plus) avec :
- Une scène dramatique standard pour "Premier pas à la cour" où les joueurs ont dépensé leurs mises au fil de leurs envies (obtenir des informations, séduire quelqu'un, gagner en influence, ...)
- Un risque d'enquête (1 personnage qui fait le test, 1 mise = 1 question) pour la partie du coté des Bas Fond
- Un simple risque pour le duel au petit matin
Pour l'instant, tout le monde semble prendre du plaisir dans cette partie ! Nous jouons à un rythme un peu pépère (on donne beaucoup de temps aux interactions), mais je pense que c'est ce qui nous convient.