Poudre & Lame - FP 12/10 à 18:00

[Muscade]

Merci pour tes réponses !

[jeanpierrecoffe21]

La campagne l'usurpateur (Attention, contient du spoil !)

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Spoiler:

L’Usurpateur est une longue campagne où les intrigues politiques de Digion prennent des allures de tragédie shakespearienne.

L’histoire suit Quint, un bâtard. Pas le genre qu’on abandonne dans une église, non : le genre d’enfant illégitime avec un sang un peu trop bleu pour son bien. Fils caché du Duc, il apprend sa noblesse tardivement — et son demi-frère, désormais sur le trône, préfère visiblement les héritiers morts aux héritiers gênants.

Blessé dans son orgueil, Quint se lance dans une quête de pouvoir. Il usera de la ruse, du charme, et de beaucoup de couteaux dans le dos pour récupérer ce qu’il estime être sien. Et pour ça… il lui faut des pions. C’est là que les PJ entrent en scène : témoins d’un événement compromettant, ils deviennent — volontairement ou non — les favoris de Quint. Du moins, jusqu’à ce qu’il se découvre un goût prononcé pour la tyrannie.

Une fois au pouvoir, le nouveau Duc montre son vrai visage : paranoïaque, instable, et obsédé par le contrôle. Les PJ sont alors chargés de diriger une milice, bras armé de son régime vacillant. Maintenir l’ordre, éliminer les opposants, faire taire les rumeurs : bref, salir leurs bottes pour la gloire d’un homme qui perd pied. Mais le vent tourne, et la rébellion gronde. Et les PJ devront choisir — entre la loyauté envers le tyran qu’ils ont aidé à couronner, ou la révolte contre celui qu’ils ont eux-mêmes fait duc.

[jeanpierrecoffe21]

Ça y est, la campagne est officiellement lancée - et j’espère de tout cœur qu’elle saura vous séduire.
Poudre & Lame, c’est un jeu que je porte depuis des années, avec autant d’amour que de cernes. J’ai longtemps eu des regrets sur ses anciennes éditions - des versions un peu bancales, écrites à l’enthousiasme plus qu’à la raison.

Alors cette fois, j’en fais une dernière, la bonne, la vraie. (Honnêtement, je ne pense pas qu’il y aura d’autre édition après celle-là.)

Le précédent financement de Pour l’Honneur ! m’a beaucoup appris : le crowdfunding, c’est épuisant, mais c’est aussi un plaisir rare - voir un projet prendre vie grâce aux joueurs, c’est quelque chose qu’on n’oublie pas. Je vous invite à jeter un œil aux présentations, à découvrir les ouvrages, et peut-être à replonger avec moi dans cette cité bordélique. Bonne journée à tous - et merci, sincèrement.

NP

[Federico67]

Là https://www.gameontabletop.com/cf5081/poudre-lame.html

[jeanpierrecoffe21]

Là https://www.gameontabletop.com/cf5081/poudre-lame.html

(J'en loupe pas une...)
 

[jeanpierrecoffe21]

L'inquisition

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Avec l’arrivée de cette satanée secte de fanatiques qui vénèrent dragons et autres bestioles bizarres, l’Inquisition a planté sa tente à Digion. Pour les habitants, c’est un vrai cauchemar.

Qu’on se le dise : leur efficacité à débusquer les hérétiques est incontestable… tellement qu’ils finissent par en trouver partout. Même là où il n’y en a pas.

 Le duché, lui, tente tant bien que mal de calmer le jeu en négociant sans cesse avec la Sainte Papauté. Mais la moindre fête, le moindre jongleur, la moindre grimace de saltimbanque devient prétexte à une nouvelle chasse aux sorcières, toujours menée « au nom de Dieu ».

[jeanpierrecoffe21]

Compagnie Divio

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Il y a une petite dizaine d’années, les cochers du coin avaient la visite régulière de braves gaillards très polis qui leur proposaient, moyennant quelques pièces, de ne pas finir dans un fossé. La « protection », qu’ils appelaient ça. Sauf qu’au bout d’un moment, les cochers ont trouvé la plaisanterie un peu chère et ont décidé de se protéger tout seuls, comme des grands, choses en main.

Ils se sont donc serré les coudes, ont bricolé une milice de fortune, et, ô surprise, ça a marché. Tellement bien que d’autres corporations ont flairé le bon filon : forgerons, drapiers, boulangers… tous sont venus grossir les rangs. La petite bande est devenue guilde, la guilde est devenue corporation, et la corporation, compagnie.

Aujourd’hui, la Compagnie DIVIO a rangé ses sabots dans des bottes bien cirées : hiérarchie, organigrammes et tout le tralala. Elle tient sous sa coupe la moitié des échoppes de la ville, presque tous les moyens de transport, et s’est même offert le luxe de se diversifier dans le mercenariat. On ne sait jamais, ça peut toujours servir, et surtout rapporter gros.

Désormais, chaque fois que vous entendez le mot « Guilde » ou que vous en croisez une, ne cherchez pas midi à quatorze heures : c’est forcément un des centaines de tentacule de la Compagnie DIVIO.