Wenlock a écrit :J'échange un dessin (de ce que vous voulez dans la campagne : l'Archibald, un paysage, une bestiole, un PNJ...) contre la suite des CR.
Ca roule.
J'allais m'y remettre de toute façon !
Tu tenterais pas un dessin de Oujeda ?
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Wenlock a écrit :Volontiers, il me faudrait juste un tout peu plus de description.
Grand, élancé mais musclé, peau jaune, tatouages sur tout le visage (d'inspiration polynésienne / maori), se balade à poil, a une massue imposante dont la tête est un bec d'oiseau courbé.
Ca te suffit ?
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Je viens de terminer la lecture de ces 40 pages de thread.
Encore bravo pour la façon dont ce compte rendu est rédigé. Je me surprends à rêver d'un véritable roman adapté des aventures de ces vaillants explorateurs.
J'attends la suite avec impatience.
Allez, au boulot:
"Si tu souffres à propos de quelque chose d'extérieur, ce n'est pas cette chose qui te trouble, mais ton jugement sur elle ; il dépend de toi de le faire disparaître." - Marc-Aurèle
sherinford a écrit :Je viens de terminer la lecture de ces 40 pages de thread.
Encore bravo pour la façon dont ce compte rendu est rédigé. Je me surprends à rêver d'un véritable roman adapté des aventures de ces vaillants explorateurs.
J'attends la suite avec impatience.
Allez, au boulot:
Sherinford,
Content que ça t'aie plu !
Si tout va bien je vais me remettre à écrire ce soir.
On rejoue demain.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Par mesure de précaution, les compagnons de Terre-Neuve ne discutent pas de l’expédition de Pierre et Martin avant d’être rentrés à Concorde. Jehan suggère qu’ils se rendent dans sa garçonnière sise dans le quartier de Fluve pour être assuré que personne ne les écoute.
Une fois retranchés dans la petite maison de Jehan à l’architecture atypique, Martin commence à relater sa conversation avec Sharquenoir :
- « Il semble bien qu’il ait tout orchestré pour nous rencontrer et nous donner une carotte en échange de ce qu’il veut… »
Martin semble clairement enclin à accepter la proposition du chef pirate. Pierre, bien qu’un peu inquiet des conséquences possibles pense de même. Jehan semble indifférent tant que l’accord avec Sharquenoir ne remet pas en cause ses ambitions pour la compagnie. Seul Gonzague est très réticent :
- « Non seulement je déteste ce genre de coups fourrés, mais en plus je peste depuis des années contre les compagnies et les politiciens de Concorde qui s’accordent en sous-main. Là on irait carrément une étape plus loin en s’associant à la pire crapule de la région ! »
Dans un premier temps, Martin essaye d’expliquer au capitaine qu’en tout état de cause, Sharquenoir découvrira tôt ou tard le nouveau continent, et que ce jour là, ce serait plutôt rassurant de savoir que les navires de la compagnie de Terre-Neuve ne seront pas ciblés en priorité. Mais Gonzague n’est pas convaincu, et le ton monte. Finalement, Martin, passablement agacé, lance une pique au capitaine :
- « Et ta promesse de tout faire pour retrouver la sœur de Gontran ? Tu l’as vite oubliée, celle-là ! Tu l’as promis à Gontran sur son lit de mort, tu l’as promis à sa mère à l’enterrement, et maintenant, alors que tu as le moyen de la sauver, tu t’assois dessus parce que tu as des scrupules ? »
Gonzague est sonné par la charge. Lui qui se targue de toujours tenir sa parole, de ne jamais mentir ni adopter de faux-semblants… se retrouve coincé par ses promesses. Il se renfrogne, se lève, et part à la fenêtre de la petite maison, regardant la pluie arroser les rues pavées de Fluve. Finalement, c’est Jehan qui débloque la situation :
- « Et si nous ne leur communiquions que l’itinéraire Nord ? On maintiendrait un avantage parce qu’on a l’itinéraire Sud. De plus, vu la latitude de notre futur comptoir, ça laisserait pas mal de temps aux explorateurs en herbe de se casser les dents sur les glaces du nord pour ensuite se faire picorer par les hommes de Sharquenoir, non ? »
Devant ces arguments somme toute raisonnables, Gonzague finit par accepter, même s’il n’est de toute évidence pas ravi de la chose. Les associés conviennent qu’ils n’informeront évidemment pas leurs partenaires financiers de cet accord…
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Pendant les deux jours suivants, Pierre et Gonzague mettent les bouchées doubles pour recruter équipage et futurs colons afin que tout soit prêt au plus vite pour un départ vers Terre-Neuve. Pierre a toujours sur lui une liste griffonnée à la plume lors d’une réunion nocturne des quatre actionnaires :
- 4 marins en plus des survivants de l’Archibald
- 1 charpentier
- 1 Sergent
- 8 hommes d’armes
- 1 chasseur trappeur
- 1 apothicaire pouvant faire office de médecin
- 1 tanneur
- 1 paysan
- 1 éleveur
- 1 pêcheur
- 1 aubergiste bouilleur de cru
- 4 colons volontaires pour s’installer à Terre-Neuve
Les discussions ont également été longues pour savoir ce que la compagnie de Terre-Neuve pouvait offrir à leurs colons. Il est finalement convenu que ceux-ci sont engagés et salariés par la compagnie pour une durée de cinq ans, renouvelable deux fois. Les colons qui décideront au terme des 15 ans de rester à Terre-Neuve deviendront alors propriétaires de leurs terres. En plus de leur salaire, les colons et employés de la compagnie se verront intéressés à leurs productions respectives en fonction des succès commerciaux de la Compagnie.
Pendant que les deux hommes s’affairent au recrutement, Jehan prépare fébrilement les deux navires pour la haute-mer. Martin, quand à lui, entraîne les hommes d’armes fraîchement recrutés.
Et puis, quelques jours plus tard vient le moment de se rendre au village de Crochepoint. Il est décidé que Martin et Jehan iront accompagnés de Michel le Cogneur pour plus de sécurité. Martin s’est renseigné sur le village et l’auberge et ce qu’il en a appris lui laisser supposer que - si on peut toujours envisager un piège - ce n’est en tous cas pas l’endroit idéal pour le mettre en place.
Effectivement, le village est de petite taille et ouvert aux quatre vents. A l’approche de la Taverne du Bon Semeur, Martin manifeste une certaine appréhension, mais essaie de ne pas le montrer. Arrivés à la Taverne, ils sont amenés dans une arrière salle ou, dit l’aubergiste, « vos amis et le repas vous attendent. » Michel n’est pas convié à la réunion (plus par méfiance du côté de Jehan et Martin que parce que leurs hôtes y verraient à redire) mais il veille derrière la porte.
Une fois dans l’arrière-salle, Martin et Jehan découvrent deux hommes. L’un est de petite taille, la mine chafouine et une balafre proéminente sur un visage pâle. Il se présente sous le nom de Faure. L’autre homme est un véritable ogre, grand, gros et bruyant. Son visage s’illumine d’un large sourire en voyant arriver les membres de la Compagnie de Terre-Neuve :
- « Bonjour, je suis Magnien, le bras droit de qui vous savez. Il m’a mandaté pour discuter avec vous, il est un peu occupé avec notre futur déménagement. »
- « Euh, bonjour », dit Jehan. « Enchanté, je suppose… »
- « Dites, il est pas avec vous le capitaine ? Non parce que c’est une légende par chez nous ce gars là ! Jamais perdu un seul homme malgré les tempêtes qu’il a traversé… »
- « Et bien non, il n’est pas là, désolé… » dit Martin un peu gêné. « Et si on discutait ? »
La négociation est rondement menée. Il est convenu que Martin et un homme de confiance à lui se rendront avec « en arrière garde » une escorte militaire dans le repaire de Sharquenoir dans exactement cinq jours à l’aube. Ils y trouveront un certain nombre de cadavres de pirates qu’il leur faudra faire croire qu’ils ont affronté et tué. Ils y trouveront aussi le sénateur et la sœur de feu Gontran le Bosco séquestrés dans un cachot au fond du repaire. Il faudra faire du bruit pour que ceux-ci croient réellement à un combat pour leur libération. Le repaire sera maquillé pour donner le sentiment d’un départ précipité.
En échange, Martin et Jehan acceptent de communiquer un itinéraire permettant de trouver le nouveau continent. L’itinéraire détaillé sera passé à Sharquenoir via Malbert une fois les prisonniers libérés. Ils demandent aux hommes de Sharquenoir d’empêcher le plus longtemps possible la découverte du continent, mais Magnien n’est pas de cet avis :
- « Comprenez nous, c’est inutile pour nous d’éliminer les navires en partance vers le continent, il n’y a aucun profit là-dedans. C’est quand ils reviendront pleins à craquer de fourrures et de minerais précieux qu’ils sont intéressants pour nous ! »
La discussion achoppe un moment sur ce point, puis finalement Jehan prend Martin à part et lui dit :
- « On peut pas les empêcher de toute façon. Autant laisser tomber sur ce point. Moi, ce qui m’inquiète plus, c’est nos bateaux… »
- « Admettons. Effectivement, comment on protège nos bateaux ? »
- « Ca c’est facile, une bannière particulière. Le problème c’est plutôt qu’au bout d’un moment ça va paraître louche… »
- « Je pense qu’il faut qu’on demande un moratoire de deux ans, disons, et qu’on rediscute de ce point avec eux à ce moment là. Au pire on organisera un piratage préparé… »
C’est finalement ce qui est convenu. Magnien et Faure insistent également pour qu’un point de contact soit établi annuellement pour revoir leur collaboration.
Sur ces entrefaites, tous les points ayant été couverts, un bon repas est servi puis les deux parties s’en vont leur chemins respectifs.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Le jour dit, l’Archibald, équipage au grand complet, quitte le port de Concorde à l’aube, direction plein Nord le long de la côte, exactement comme un an plus tôt. Cette fois-ci toutefois, il y a une activité inhabituelle au port dans les minutes qui suivent ce départ. Cinq navires quittent le port dans les minutes qui suivent et se dirigent également vers le Nord. Coïncidence ?
- « Putain de chiens galeux pestiférés ! Regardez ça ! » hurle Gonzague depuis le pont arrière de l’Archibald, prenant l’équipage à partie.
Il scrute le sillage du navire avec une longue-vue et reprend ses imprécations :
- « Le Rédemption, maison Arède. Pourquoi est-ce que je ne suis pas surpris de voir ces lèche-culs bénits nous tracer… Ah, et Le Dirigeable, maison Levieil. Terre-Neuve ou la faillite ? Ils devraient le rebaptiser le Minable, ça leur porterait chance… Maison Corneille, L’Ambitieux, tu m’étonnes… Tiens, celui-là ça m’a tout l’air d’être notre ami Redon Fils ! Jehan ! Il a réussi à remettre le Triton à flot ! Ca me donnerait presque envie de partir vraiment pour Terre-Neuve histoire de voire comment il se débrouillerait dans les glaces du Skéland ! Par contre, je reconnais pas ce dernier bateau, là… Un navire bien racé pourtant… »
Au bout de deux heures de navigation ponctuée des exclamations et invectives du capitaine Gonzague, l’Archibald jette l’ancre non loin des falaises de craie du Nord Concordien, non loin de la frontière Céluse. Les bâtiments poursuivants semblent perturbés. Deux d’entre eux continuent au Nord, probablement pour donner le change, tandis que deux autres s’éloignent vers l’Est. Seul le navire que Gonzague n’est pas parvenu à identifier mouille à quelques encablures de l’Archibald. Gonzague à beau scruter le pont, il n’y aperçoit que quelques marins affairés à la manœuvre.
Gonzague fait mettre à l’eau la grande chaloupe. Martin, Pierre ainsi que huit hommes d’armes y prennent place, et l’embarcation se met en route vers la falaise en évitant les rochers érigés qui la troueraient derechef. Bientôt, la chaloupe s’enfonce dans une grotte qui n’était aucunement apparente depuis la mer.
Martin a donné ses instructions. Silence total. Il est à la proue, arbalète en main. Alors que l’esquif avance sous les coups de rame des hommes d’armes de l’Archibald, on aperçoit une lueur en hauteur, sur une corniche. Sans doute une torche. Non loin de là, peut-être une silhouette assise ?
Martin ajuste, vise, prenant son temps. Il lâche son carreau qui vient transpercer la silhouette. Celle-ci bascule et vient s’abimer dans l’eau. Quelques instants plus tard, la chaloupe passe le long d’un cadavre vêtu de noir dont le corps flotte encore. Sa tête est transpercée de part en part par un carreau d’arbalète.
Quelques instants plus tard, toujours dans le plus grand silence, la chaloupe accoste sur une petite plage au fond de la grotte. Martin donne ses ordres à voix basse:
- « Je ne veux pas prendre de risques inutiles. Pierre et moi sommes discrets, nous allons nous engager dans le repaire des pirates. Vous, vous restez ici pour le moment. Si l’alerte est donnée ou si nous avons affaire à trop forte partie, je vous appelle et on passera à la méthode bourrine. Compris ? »
Les hommes hochent la tête, encore impressionnés de la manière dont leur patron a éliminé la sentinelle…
Pierre et Martin s’engagent en silence dans les cavernes encore éclairées de torches mourantes. Ils traversent plusieurs pièces. Ici ou là, on aperçoit un cadavre ou deux, transpercés de coups d’épées ou de rapières. Enfin, après une dizaine de minutes, ils pénètrent dans la fameuse salle mentionnée par Magnien et Faure. Il y a là 7 corps de ‘pirates’ transpercés de coups de lames.
- « Purée, mais il a tué combien de ces hommes pour cette mise en scène ? » chuchote Pierre, attéré.
- « J’en compte une bonne quinzaine en tout. On ne peut pas dire qu’il fasse dans la dentelle… »
- « Ni que les scrupules l’étouffent. Tu crois qu’il se débarrasse de ses brebis galeuses ? »
- « Sans doute. En tous cas, on va pas pouvoir faire croire qu’on s’est battu avec sept gaillards comme ça en silence et sans la moindre égratignure. Et de toute façon, derrière la porte blanche il y a nos lascars. Faut rendre ça plausible ! »
Martin commence à donner des coups de son épée contre une autre épée abandonnée au sol près d’un cadavre. Pierre fait bientôt de même, poussant ça et là un grognement. A un moment, alors qu’il relève la tête, Martin lui assène un coup de poing violent en pleine tête. Pierre vole en arrière contre le mur, s’écrasant contre un buffet contenant semble-t’il de la vaisselle en or. Le tout fait un vacarme énorme, et alors que Pierre se relève, l’air franchement furieux, Martin le regarde en silence avec un petit sourire, l’air de dire « il faut qu’ils y croient… »
Enfin, Martin prend son épée par la garde et s’entaille profondément le bras gauche au niveau du biceps. Le sang coule et, grimaçant, il l’étale sur sa lame puis demande à Pierre de lui passer la sienne et la décore similairement. Finalement, lorsqu’il est satisfait de la mise en scène, Martin pousse un appel.
- « Oh, les gars, on aurait besoin d’un coup de main, là ! »
Quelques minutes plus tard, les hommes d’armes font leur apparition, visiblement stupéfaits (et encore plus impressionnés) par le ‘nettoyage’ effectué par leurs supérieurs. Ils ont leurs armes à la main, mais elles ne leur servent à rien. Alors qu’ils pénètrent dans la dernière pièce, Martin leur montre la porte blanche encastrée au fond.
- « Faut nous défoncer ça. Attention, y a du gratin derrière, si j’en crois les cris… »
En effet, dès la fin du « combat » on a pu entendre de derrière la porte une voix appelant à l’aide :
- « Je suis le sénateur Lassègue ! Je vous en supplie, aidez-nous ! Nous sommes sequestrés ici ! »
Les hommes ont vite fait de mettre la porte en lambeaux à coups de hache de marine. Martin Lassègue émerge du cachot, les cheveux défaits, pâle et un peu plus maigre que la dernière fois que Martin et Pierre l’ont vu. Il tient dans ses bras, tant bien que mal, une jeune femme affreusement pâle et visiblement évanouie.
- « Ah mes amis ! » s’exclame-t’il en voyant Martin et Pierre. « Vous ne pouvez imaginer le plaisir que j’éprouve à vous voir ! Ces ruffians m’ont enlevé et séquestré. Ils m’ont dit qu’ils voulaient faire pression sur le Sénat, mais je suis sûr qu’ils voulaient demander une rançon sur ma vie. Connaissant la pingrerie légendaire de mon dernier oncle vivant, je me croyais condamné. C’était sans compter sur la Compagnie de Terre-Neuve. Décidément, je vous ai bien jaugé ! Mon soutien vous est acquis, demandez, et je ferais mon possible pour exaucer ! »
Il amène la jeune fille dans les bras de Martin, expliquant qu’elle était séquestrée avec lui, semble-t’il depuis presque un an. La jeune fille n’a jamais pu lui expliquer pourquoi, elle ne semblait elle-même pas le savoir.
- « Je sais qu’elle s’appelle Brunissande et que son frère est marin, mais c’est tout ce qu’elle a su me dire. Elle s’est évanouie lorsqu’elle a entendu les bruits des combats… »
***
Deux heures après être rentré dans la grotte, la chaloupe de l’Archibald ressort, augmentée de deux passagers. Gonzague a continué à scruter les navires qui l’avaient suivi depuis Concorde. Trois d’entre eux font des ronds au large, semblant observer la situation. Quand au mystérieux navire, il est toujours mouillé à un demi-mille de l’Archibald, sans aucune activité sur le pont.
Martin, Pierre et les secourus montent à bord, bientôt suivis par les hommes d’armes qui hissent la chaloupe à bord. Alors que Jehan installe le sénateur et la jeune femme dans la cabine du capitaine ;, Gonzague, qui a toujours l’œil rivé à sa longue-vue pousse une exclamation.
- « Eh, Martin ! Il y a un gros bonhomme qui est monté sur le pont du bateau, là. Il a l’air de nous faire des signes ! Tu le connais, ce gars là ? »
Martin se saisit de la longue vue et la pointe vers le navire inconnu. A la proue, il reconnaît un homme de grande taille à la bedaine proéminente qu’il a vu il y a de cela quelques jours à l’intérieur des terres… L’homme, semblant savoir qu’il est observé fait un hochement de tête et, soulevant son calicot, salue narquoisement l’homme d’armes.
- « Ouais, je le connais. C’est notre ami Magnien. Et je crains que ce ne soit pas la dernière fois qu’on le voit… »
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avant que les joueurs ne me tombent sur le rable, j'ai rajouté un tout petit détail sans grande importance à la fin (auquel j'aurais aimé penser sur le moment) mais qui ajoute un peu de sel à la relation naissante entre la Compagnie et les pirates.
Ceci est la fin de la 12è séance de jeu et consacre la création officielle de la Compagnie de Terre-Neuve. Je ne sais plus si on vous en a donné les détails ici, mais si ça n'a pas été fait, voici:
Influence: 2
La compagnie à des relations commerciales et politiques à Concorde à travers ses actionnaires et son passif. Elle a aussi des relations (fragiles) à Terre-Neuve.
Puissance: 1
Quelques hommes d'armes sont tout ce que compte la compagnie en termes de puissance militaire.
Souveraineté: 2
Bien que récente, la compagnie est constituée d'hommes et de femmes marqués par la découverte et l'exploration de Terre-Neuve. Ils sont loyaux à leurs chefs et leur font confiance.
Territoire: 0
La compagnie n'a aucun territoire.
Trésor: 2
Les revenus du premier voyage permettent à la compagnie de financer ses activités.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph