Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

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Highlandjul
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Highlandjul »

Mugen a écrit : sam. août 23, 2025 1:37 pm Valeur Sentimentale

Une histoire de famille compliqué entre un père réalisateur et sa fille actrice, à laquelle se mêle l'histoire de sa mère à lui.
Lorsqu'il lui propose de jouer dans son prochain film, elle refuse et lui essaye de faire le film malgré tout avec une actrice hollywoodienne très connue.

Je l'ai vu hier. C'est un très bon et beau film nordique qui parle peu et montre peu. Tout en pudeur et en non dits. Les acteurs sont grandioses. Je l'ai aussi trouvé très réussi.
Bon, 'faut aimer les films scandinaves.
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cdang
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par cdang »

Vu Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse de Michel Ocelot (2022).

C'est le même dispositif que Princes et princesses et Les Contes de la nuit, sauf que là c'est une conteuse qui s'adresse à des ouvriers du bâtiment.

Ben... c'est vraiment pareil (les histoires sont tout de même originales). Donc c'est bien, mais faut pas chercher de l'original dans le dispositif.
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Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Gridal »

Le Manoir de la terreur (Andrea Bianchi, 1981) : trois couples viennent passer le week-end dans un manoir isolé. Non loin, un archéologue, en faisant des fouilles, réveille involontairement des zombies affamés.

Le scénario complet ne sera pas plus complexe. On ne sait ni comment, ni pourquoi le scientifique ramène les morts à la vie, ni qui sont ces zombies. On n'en sait pas beaucoup plus non plus sur ces couples, qui ils sont, comment ils se connaissent. Et on s'en fout. Au bout de dix minutes (après une intro composée de scènes érotiques nazes), le carnage commence et ça ne s'arrête plus jusqu'à la dernière image du film. Ces bourgeois lubriques et incapables essaient de survivre à une invasion zombie en faisant à peu près tous les mauvais choix possibles. Ici pas de final girl ou de héros qui se révèle dans l'adversité, juste des gens médiocres face à l'horreur.

Certains aspects rendent le film éminemment nanardesque et à la fois lui donnent une ambiance décalée et malaisante, comme celui de faire jouer un enfant par un acteur de 25 ans atteint d'une maladie génétique limitant sa croissance :lol: Et comme si ça suffisait pas, cet "enfant" a une relation quasi-incestueuse avec sa mère, ajoutant encore au malaise.

Le film se lâche au niveau du gore et est plutôt inventif sur les mises à mort (celle de la servante, celle de la mère dont je parle plus haut...) et la BO parfois presque expérimentale est chouette. Ça reste du nanar italien de l'époque avec tout ce que ça implique mais la noirceur de l'ensemble et les quelques bonnes idées ont fait que j'ai passé un très bon moment.
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Eddington (Ari Aster, 2025) : mai 2020, pendant la pandémie. À Eddington, petite ville isolée du Nouveau Mexique, le shérif et le maire s'opposent depuis longtemps. Leur conflit va prendre de l'ampleur jusqu'à atteindre le point de non-retour.

De Aster j'ai adoré Midsommar, bien aimé, sans plus, Hérédité et pas vu Beau is Afraid. Eddington est un film étrange. Je sais pas trop quoi en penser. L'atmosphère anxiogène a totalement fonctionné sur moi, bien aidée par les mauvais souvenirs perso de cette sale période, j'ai trouvé malin que le réalisateur fasse de sa petite ville un condensé des États-Unis (au temps du covid et même après) et de tout ce qu'il s'y passe de pire. Le casting est excellent : Joaquin Phoenix, dont je suis habituellement pas vraiment fan, crève l'écran, Pedro Pascal, que je découvre presque (je l'ai vu dans Les Quatre Fantastiques, c'est tout) est très bon, Emma Stone est comme souvent merveilleuse, et tous les personnages secondaires tiennent bien leur rôle.

Mais je sais pas. Si certains moments sont brillants, d'autres m'ont paru très balourds. La scène finale m'a laissé sur le bas-côté, et plus généralement la dernière partie du film, grand guignolesque, m'interroge. Alors oui, le fait
Spoiler:
de ne pas savoir qui sont réellement les tueurs qui qui déboulent à Eddington pour commettre un massacre
est une idée géniale, chacun aura sa propre vision des choses suivant sa sensibilité. Mais la suspension d'incrédulité est quand même mise à mal. Idem pour l'intrigue secondaire avec Emma Stone et Austin Butler : soit il y en a trop, soit pas assez, mais en l'état c'est frustrant et pas très rigoureux.

Si le film arrive parfois à mettre le spectateur face à ses propres contradictions, ou au moins montre de manière directe et talentueuse la dérive des États-Unis (et de l'espèce humaine ?), à d'autres moments ça se perd, c'est couillon, trop facile, et trop long. Dommage. Mais quelques semaines après le visionnage j'y repense encore, et je pense que je le reverrai.
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Blondin
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Blondin »

@Gridal, je m'autoquote, mais nos avis différent peu, je pense.
Blondin a écrit : mar. août 12, 2025 10:47 am
Léonard a écrit : dim. août 10, 2025 8:18 pm
J'ai vu Eddington. J'ai plutôt apprécié le début, qui rend assez bien la confusion de la période Covid. Mais le grand n'importe quoi de la fin m'a fait globalement détester le film.
Un peu pareil, même si je n'en arrive pas à le détester. Par contre, j'ai trouvé que c'était le film d'Aster le moins maîtrisé sur le fond. De ce côté-là, Hereditary et Midsommar tapaient fort (Beau is afraid aussi, je pense ; mais le fait d'être invité à psychothérapie sans que je sache où exactement je foutais les pieds ne me l'ont pas rendu très sympathique).

Et pourtant, le script original d'Eddington, devait être celui de son premier film... Y a eu la pandémie entretemps (et je pense que cela a dû plutôt enrichir le scénario), mais c'est une histoire qu'il ruminait depuis un certain temps, à ses dires.
Highlandjul a écrit : mar. août 12, 2025 10:11 am En fait le film est super riche, il y a plein de trucs potentiellement à developper.
C'est vrai, mais c'est un peu une arme à double tranchant. Je trouve par exemple que...

Spoiler:
L'arc qui tourne autour d'Emma Stone et Austin Butler vient un peu parasiter le récit. En en discutant avec ma moitié, je me demandais si cela n'aurait pas été plus simple que le départ de Louise ait eu lieu avant même le début du récit, avec éventuellement une apparition via un quelconque média au milieu du film, puis on garde la fin du film telle quelle. Cela aurait aussi permis de développer davantage la relation entre Joe et sa belle-mère, vu qu'Aster ne peut pas s'empêcher de vouloir intégrer des personnages de matriarche castratrice :mrgreen:.

 
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cdang
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par cdang »

Vu ce soir Miraï, ma petite sœur de Mamoru Hosoda.

C'est étonnant, Hosoda qui fait un feel good movie, mais ça fait du bien.

Kun, environ 4 ans ,est excédé par l'arrivé de sa petite sœur qui vole l'attention de ses parents. Il va rencontrer son chien qui s'est transformé en humain, sa sœur devenue adolescente, sa mère quand elle avait son âge, son grand-père au sortir de la guerre... Une expérience initiatique qui va le faire grandir, tandis que ses parents eux-même pexent.

On a donc un côté Noël de Scrooge.

Et, euh, à un moment, j'ai cru que c'était le début d'une partie de Perdu sous la pluie :lol:

Dernière modification par cdang le mer. août 27, 2025 9:55 am, modifié 1 fois.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par 7Tigers »

Critique / résumé de Red Sonja par Dimanche Navet:

Forum officiel pour la VF de RuneQuest: Roleplaying in Glorantha
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Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Gridal »

Blondin a écrit : mar. août 26, 2025 9:19 pm
@Gridal, je m'autoquote, mais nos avis différent peu, je pense.
Blondin a écrit : mar. août 12, 2025 10:47 am
Léonard a écrit : dim. août 10, 2025 8:18 pm
J'ai vu Eddington. J'ai plutôt apprécié le début, qui rend assez bien la confusion de la période Covid. Mais le grand n'importe quoi de la fin m'a fait globalement détester le film.
Un peu pareil, même si je n'en arrive pas à le détester. Par contre, j'ai trouvé que c'était le film d'Aster le moins maîtrisé sur le fond. De ce côté-là, Hereditary et Midsommar tapaient fort (Beau is afraid aussi, je pense ; mais le fait d'être invité à psychothérapie sans que je sache où exactement je foutais les pieds ne me l'ont pas rendu très sympathique).

Et pourtant, le script original d'Eddington, devait être celui de son premier film... Y a eu la pandémie entretemps (et je pense que cela a dû plutôt enrichir le scénario), mais c'est une histoire qu'il ruminait depuis un certain temps, à ses dires.
Highlandjul a écrit : mar. août 12, 2025 10:11 am En fait le film est super riche, il y a plein de trucs potentiellement à developper.
C'est vrai, mais c'est un peu une arme à double tranchant. Je trouve par exemple que...

Spoiler:
L'arc qui tourne autour d'Emma Stone et Austin Butler vient un peu parasiter le récit. En en discutant avec ma moitié, je me demandais si cela n'aurait pas été plus simple que le départ de Louise ait eu lieu avant même le début du récit, avec éventuellement une apparition via un quelconque média au milieu du film, puis on garde la fin du film telle quelle. Cela aurait aussi permis de développer davantage la relation entre Joe et sa belle-mère, vu qu'Aster ne peut pas s'empêcher de vouloir intégrer des personnages de matriarche castratrice :mrgreen:.

Tu as bien fait de t'autoquoter, j'avais loupé ton avis, et les autres, sur Eddington. Si l'appréciation finale varie d'une personne à l'autre, c'est intéressant de constater qu'on est peu ou prou sur la même ligne à propos de la richesse du film, qui est à la fois son point fort, et son point faible quand elle devient trop foutraque et mal "cadrée". Je me répète, mais je pense qu'un second visionnage dans quelques temps sera bénéfique.

Il faudra que je tente Beau is Afraid un de ces jours même si le pitch, la durée et la présence de Joaquin Phoenix, que je peux parfois trouver insupportable, ont pour le moment eu raison de ma motivation.

Sinon :

Jumbo (Zoé Wittock, 2020) : Jeanne, jeune femme ayant beaucoup de mal à communiquer avec les gens, trouve un travail de gardienne de nuit dans le petit parc d'attraction de sa ville. Elle est peu à peu fascinée par un manège récemment installé, qu'elle nomme Jumbo.

Une femme qui tombe amoureuse d'un manège, donc. Le pitch est vraiment casse-gueule, mais le résultat est un film d'une grande finesse, une ode à l'ouverture d'esprit et à l'acceptation des différences, porté par un quatuor d'acteurs formidables : Noémie Merlant, Emmanuelle Bercot, Sam Louwyck et Bastien Bouillon. Grâce à Jumbo, Jeanne parvient à s'ouvrir au monde, découvre l'amour, la sexualité (lors d'une très belle scène inspirée de Under the Skin de Jonathan Glazer) et tout simplement trouve sa place sur Terre. Un très beau film, que j'avais découvert au cinéma entre les deux confinements et que j'ai eu beaucoup de plaisir à revoir. Et quelle belle BO signée Sasha Bogdanoff (fille d'Igor) :wub:
Spoiler:
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Rodan (Ishirō Honda, 1956) : des mineurs sont massacrés par des larves préhistoriques géantes. Un survivant prétend avoir vu un gigantesque œuf éclore et une créature volante en sortir.

Deux ans après Godzilla, Ishirō Honda revient au kaijū eiga avec ce Rodan. Premier film du genre tourné en couleurs, il met en scène un ptérodactyle géant qui sème le chaos. Le scénario est classique mais efficace, alternant entre horreur et grand spectacle. Rodan finira par rejoindre le bestiaire très fourni de l'univers Godzilla, où il saura se faire une place. Il aura même droit aux meilleures scènes de Godzilla 2 : Roi des monstres en 2019. C'est un chouette film, même si je suis pas très objectif tant mon amour des histoires de bestioles géantes est grand.
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