
[CR] Delta Green: Secret House Against The World (Terminée)
- Humphrey B
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
'tain, depuis que le Chat du Cheshire est entré dedans, cette histoire est devenue complètement folle 

“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Et tu n'as encore rien vu !
Mais patience, après le prochain scénario ça devrait revenir à la "normale"...
Back From The Future, Part Two
Juste avant d'arriver à l'immeuble, les Agents sont stoppés par le bruit d'un corps qui tombe, de très haut… Dans le ciel, ils peuvent apercevoir une forme sombre se mouvant lentement. Le corps est celui d'un marin, dont l'uniforme, bien que neuf, semble un peu daté à RHONDA… Mais les Agents n'ont pas de temps à perdre avec de tels détails, le temps leur est compté.
À l'intérieur de l'immeuble, dans le hall, deux gardes sont postés, lourdement armés, et sans aucune envie de laisser les Agents aller plus avant. D'un air mal assuré, l'un d'entre eux leur assure que l'immeuble est sous contrôle militaire, et interdit d'accès. Wang semble accepter de rebrousser chemin ; il revient jusqu'au pas de la porte, où Jack s'était arrêté, et lui demande de venir. Ce dernier ne l'a pas attendu ; des ténèbres du couloir, quelque chose surgit et entraîne l'un des deux gardes. Son collègue baisse alors les armes, déclarant son ras-le-bol : il laisse passer les Agents et décide d'aller trouver de l'aide dehors. Les Agents lui souhaitent bonne chance et gravissent quatre à quatre les escaliers pour se retrouver dans le couloir du troisième étage.
Là, des dizaines de corps jonchent la moquette ; certains dans un état reconnaissable, et d'autres... moins. Ça et là, un bras, une jambe, dépassent d'un mur ou du plancher, comme s'ils avaient commencé à les traverser puis s'y étaient retrouvés piégés. Les Agents ne traînent pas devant ce spectacle macabre, d'autant que la brume est plus que jamais présente, et semble à présent s'infiltrer à travers toutes les surfaces. Ils entrent donc dans l'appartement de ROOK, en évitant soigneusement de la toucher. D'autres cadavres les y attendent, certains en habits militaires, comme dans le couloir, mais aussi d'autres en blouses blanches. L'appartement est méconnaissable : la plupart du mobilier a disparu, remplacé par des amas de fils, bidules qui clignotent, et autres apparats scientifiques dont les Agents ne savent trop que faire. Fouillant rapidement l'appartement, ils n'y trouvent qu'un élément anormal : la cuisine, la chambre, le salon n'ont rien de particulier (à part des machines partout), mais dans la salle de bains, l'un des murs n'existe plus ; ou plutôt, il a été remplacé par un amas de brume, la même qui colle à présent aux basques des Agents. Sauf que cet amas là semble "contrôlé" par une structure métallique, d'où protrudent une série de câbles et de machinerie, qui crépite et émet des étincelles ne laissant rien présager de bon. Sans aucun doute, il s'agit là de la "Porte" dont parlait Grunning ; aussi RHONDA enfile-t-elle sans tarder les écouteurs de l'un des deux iPods, tendant l'autre à Wang. Aussitôt qu'elle a mis les écouteurs dans ses oreilles, tout ce qui n'apparaissait que comme de la brume devient un amas de tentacules, d'yeux qui n'ont rien d'humains, et d'autres choses indescriptibles. Bizarrement, cela la rassure presque de voir cela plutôt que d'être face à une brume sans visage... Au travers de la Porte, elle peut à présent apercevoir comme une sorte de corridor qui ressemblerait à une coursive de bateau, mais de taille réduite. Sans hésiter, elle s'y lance, suivie de Wang qui est complètement fasciné par ce qu'il voit. REMBRANDT, quant à lui, ne comprend pas les réactions de ses camarades, voyant toujours de la brume, partout, se rapprocher de plus en plus, et de vagues mouvements et des clignements d'yeux apparaître ici et là... Il les voit disparaître à travers la Porte, complètement tétanisé, et se retrouve seul dans la salle de bains.
Wang et RHONDA ont à peine fait quelques mètres, légèrement courbés pour ne pas se cogner contre le plafond, lorsqu'ils sont arrêtés par un groupe de... cosmonautes, revêtant tous une combinaison spatial et un énorme casque. Le premier d'entre eux s'approche des Agents et soulèvent sa visière, leur révélant, médusé, le visage de RHONDA, semblant légèrement plus âgée. RHONDA, à cette vision d'elle-même, perd ses moyens, et complètement apathique, rebrousse chemin vers la "sortie". Wang ne la retient pas, étant bien plus intéressé par l'autre RHONDA, celle qui est habillée en astronaute... Celle-ci lui remet tout d'abord une sorte de console tactile, lui annonçant qu'elle devrait être suffisante pour fermer la Porte. Puis, avant qu'il ne parte, elle lui demande de dire à l'autre RHONDA qu'il est fondamental qu'elle sache que le temps n'est pas immuable, que les choses peuvent être changées, et que… Pas le temps de finir, quelqu'un (dont Wang semble vaguement reconnaître la voix) lui annonce par radio que "le vaisseau est là". Elle ordonne alors à Wang de faire demi-tour, de peur que la Porte ne se referme sans lui de l'autre côté.
Il revient donc dans la salle de bains, où REMBRANDT a récupéré une RHONDA un peu hagarde. Il tend la console à REMBRANDT, qui, en l'examinant, semble comprendre où elle doit se connecter dans la machinerie reliée à la Porte. Il la branche donc, et immédiatement s'affiche sur son écran un simili d'invite DOS, et un clavier virtuel apparaît. RHONDA réfléchit quelques minutes, puis se hasarde à taper "close" sur le clavier. Cela semble marcher : des suites de code défilent, de plus en plus vite, puis le bruit de la machinerie se fait entendre, et enfin… Un grand flash lumineux aveugle les Agents.
Lorsqu'ils reviennent à eux, ils sont tous assis sur de confortables fauteuils en velours. En face d'eux, un bureau luxueux, en bois, derrière lequel est assis un notaire ventripotent, fumant la pipe ; autour de lui, un mobilier richement décoré, sentant bon le neuf.
"Bien, puisque vous voici tous réunis, je peux à présent vous lire le testament de votre défunt grand-oncle !"
À suivre dans Secret House Against The World...

Back From The Future, Part Two
Juste avant d'arriver à l'immeuble, les Agents sont stoppés par le bruit d'un corps qui tombe, de très haut… Dans le ciel, ils peuvent apercevoir une forme sombre se mouvant lentement. Le corps est celui d'un marin, dont l'uniforme, bien que neuf, semble un peu daté à RHONDA… Mais les Agents n'ont pas de temps à perdre avec de tels détails, le temps leur est compté.
À l'intérieur de l'immeuble, dans le hall, deux gardes sont postés, lourdement armés, et sans aucune envie de laisser les Agents aller plus avant. D'un air mal assuré, l'un d'entre eux leur assure que l'immeuble est sous contrôle militaire, et interdit d'accès. Wang semble accepter de rebrousser chemin ; il revient jusqu'au pas de la porte, où Jack s'était arrêté, et lui demande de venir. Ce dernier ne l'a pas attendu ; des ténèbres du couloir, quelque chose surgit et entraîne l'un des deux gardes. Son collègue baisse alors les armes, déclarant son ras-le-bol : il laisse passer les Agents et décide d'aller trouver de l'aide dehors. Les Agents lui souhaitent bonne chance et gravissent quatre à quatre les escaliers pour se retrouver dans le couloir du troisième étage.
Là, des dizaines de corps jonchent la moquette ; certains dans un état reconnaissable, et d'autres... moins. Ça et là, un bras, une jambe, dépassent d'un mur ou du plancher, comme s'ils avaient commencé à les traverser puis s'y étaient retrouvés piégés. Les Agents ne traînent pas devant ce spectacle macabre, d'autant que la brume est plus que jamais présente, et semble à présent s'infiltrer à travers toutes les surfaces. Ils entrent donc dans l'appartement de ROOK, en évitant soigneusement de la toucher. D'autres cadavres les y attendent, certains en habits militaires, comme dans le couloir, mais aussi d'autres en blouses blanches. L'appartement est méconnaissable : la plupart du mobilier a disparu, remplacé par des amas de fils, bidules qui clignotent, et autres apparats scientifiques dont les Agents ne savent trop que faire. Fouillant rapidement l'appartement, ils n'y trouvent qu'un élément anormal : la cuisine, la chambre, le salon n'ont rien de particulier (à part des machines partout), mais dans la salle de bains, l'un des murs n'existe plus ; ou plutôt, il a été remplacé par un amas de brume, la même qui colle à présent aux basques des Agents. Sauf que cet amas là semble "contrôlé" par une structure métallique, d'où protrudent une série de câbles et de machinerie, qui crépite et émet des étincelles ne laissant rien présager de bon. Sans aucun doute, il s'agit là de la "Porte" dont parlait Grunning ; aussi RHONDA enfile-t-elle sans tarder les écouteurs de l'un des deux iPods, tendant l'autre à Wang. Aussitôt qu'elle a mis les écouteurs dans ses oreilles, tout ce qui n'apparaissait que comme de la brume devient un amas de tentacules, d'yeux qui n'ont rien d'humains, et d'autres choses indescriptibles. Bizarrement, cela la rassure presque de voir cela plutôt que d'être face à une brume sans visage... Au travers de la Porte, elle peut à présent apercevoir comme une sorte de corridor qui ressemblerait à une coursive de bateau, mais de taille réduite. Sans hésiter, elle s'y lance, suivie de Wang qui est complètement fasciné par ce qu'il voit. REMBRANDT, quant à lui, ne comprend pas les réactions de ses camarades, voyant toujours de la brume, partout, se rapprocher de plus en plus, et de vagues mouvements et des clignements d'yeux apparaître ici et là... Il les voit disparaître à travers la Porte, complètement tétanisé, et se retrouve seul dans la salle de bains.
Wang et RHONDA ont à peine fait quelques mètres, légèrement courbés pour ne pas se cogner contre le plafond, lorsqu'ils sont arrêtés par un groupe de... cosmonautes, revêtant tous une combinaison spatial et un énorme casque. Le premier d'entre eux s'approche des Agents et soulèvent sa visière, leur révélant, médusé, le visage de RHONDA, semblant légèrement plus âgée. RHONDA, à cette vision d'elle-même, perd ses moyens, et complètement apathique, rebrousse chemin vers la "sortie". Wang ne la retient pas, étant bien plus intéressé par l'autre RHONDA, celle qui est habillée en astronaute... Celle-ci lui remet tout d'abord une sorte de console tactile, lui annonçant qu'elle devrait être suffisante pour fermer la Porte. Puis, avant qu'il ne parte, elle lui demande de dire à l'autre RHONDA qu'il est fondamental qu'elle sache que le temps n'est pas immuable, que les choses peuvent être changées, et que… Pas le temps de finir, quelqu'un (dont Wang semble vaguement reconnaître la voix) lui annonce par radio que "le vaisseau est là". Elle ordonne alors à Wang de faire demi-tour, de peur que la Porte ne se referme sans lui de l'autre côté.
Il revient donc dans la salle de bains, où REMBRANDT a récupéré une RHONDA un peu hagarde. Il tend la console à REMBRANDT, qui, en l'examinant, semble comprendre où elle doit se connecter dans la machinerie reliée à la Porte. Il la branche donc, et immédiatement s'affiche sur son écran un simili d'invite DOS, et un clavier virtuel apparaît. RHONDA réfléchit quelques minutes, puis se hasarde à taper "close" sur le clavier. Cela semble marcher : des suites de code défilent, de plus en plus vite, puis le bruit de la machinerie se fait entendre, et enfin… Un grand flash lumineux aveugle les Agents.
Lorsqu'ils reviennent à eux, ils sont tous assis sur de confortables fauteuils en velours. En face d'eux, un bureau luxueux, en bois, derrière lequel est assis un notaire ventripotent, fumant la pipe ; autour de lui, un mobilier richement décoré, sentant bon le neuf.
"Bien, puisque vous voici tous réunis, je peux à présent vous lire le testament de votre défunt grand-oncle !"
À suivre dans Secret House Against The World...
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Ok j'y suis
Mais tu fais chier : c'est précisément ce morceau du background de DG que je comptais faire jouer à mes joueurs juste après Future/Perfect ! Je vais encore passer pour un copieur

Mais tu fais chier : c'est précisément ce morceau du background de DG que je comptais faire jouer à mes joueurs juste après Future/Perfect ! Je vais encore passer pour un copieur

“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
CAN OF WORMS #3 // Secret House Against The World
Not In Kansas
Les Agents ont à peine le temps de se tâter pour vérifier qu'aucun bout ne manque, qu'ils ont une première surprise : il y a bien Wang, REMBRANDT et RHONDA, tous habillés dans de classieux habits années 30, mais il y a aussi RICHARD assis là, qui n'a pas l'air d'en revenir. Le notaire, lui, ne semble pas perturbé, et décachette une enveloppe d'où il tire un document, qu'il commence à lire. Ses yeux parcourent les premières lignes, et aussitôt, s'écarquillent ; sa pipe lui tombe de la bouche, et il repose immobile. Alors que RHONDA se lève pour prendre RICHARD à part, REMBRANDT secoue le notaire, qui s'effondre entre ses mains il est mort. Dans son veston se trouve son portefeuille, avec une poignée de Livres Sterling, une carte d'identité au nom d'Albert Drumond, et une carte bristol, format carte de visite, sur lequel figure une phrase en latin ("veritas ac justitia"), cerclée de rouge. Quant au testament, il est daté du 2 février 1934, et établi au nom d'un certain Frederic Wright, et semble désigner les Agents comme héritiers de la maison dans laquelle ils se trouvent. Celle-ci, pour autant qu'ils peuvent en juger en regardant par la fenêtre, est posée en pleine campagne anglaise, en plein soleil, au sommet d'une colline d'où on peut apercevoir un village, au loin.
Wang fouille rapidement les étagères derrière le notaire, ne serait-ce que pour avoir de quoi écrire. Mais il n'y trouve rien d'intéressant à part une série de cartes géographiques, et part vite explorer les autres pièces. RICHARD, de son côté, après avoir "fêté" ses retrouvailles avec RHONDA et les autres, part également faire le tour de l'étage où ils se trouvent. Il s'engage dans la bibliothèque d'à côté, où semblent surtout reposer des livres de géographie. Quant à Wang, il rentre dans une autre pièce, dont le meuble le plus intéressant regorge de petits carnets numérotés par année, des années 1850 à 1934. Chacun d'entre eux, à première vue, renferme une suite de nombres : le chiffre "11" répété encore et encore, un sur chaque page. Sur la dernière page du carnet correspondant à 1934, il est inscrit "12"...
RHONDA, elle, n'a pas pardonné à REMBRANDT sa trahison envers Alzis dans l'épisode précédent. Elle le menace d'une arme trouvée dans le tiroir du bureau de Drumond (dans lequel était aussi un gros journal en cuir). Mais des bruits de pas au deuxième étage lui fait vite penser à autre chose. REMBRANDT gravit lentement et avec précaution les marches de l'escalier, suivi de près par RICHARD et RHONDA, pendant que Wang continue d'explorer le premier étage.
Par la porte ouverte d'une chambre du deuxième, REMBRANDT voit un homme en costume qui lui tourne le dos, regardant par la fenêtre. Lorsqu'il l'interpelle, l'homme se retourne, et REMBRANDT se rend alors compte qu'il n'a pas d'yeux sur le visage, seulement un nez, une bouche et des sourcils... Ses yeux sont en fait logés dans ses oreilles. Interrogé par REMBRANDT, il dit s'appeler "le Résident", mais qu'on le surnomme aussi parfois "l'Œil qui écoute". Il explique aux Agents qu'il est un ami de Wright, qui habite ici de temps en temps. REMBRANDT rentre dans son jeu, et lui apprend qu'il est le fils de Wright, et qu'il va a priori hériter de la maison ; mais que la mort du notaire a interrompu la lecture du testament. À ces mots, le Résident se précipite hors de sa chambre en bousculant tout le monde, et se rue vers le premier étage. Seulement, lorsque REMBRANDT redescend pour entrer dans le bureau de Drumond, il n'y trouve plus que RICHARD, en train de lire le testament... Le Résident semble avoir disparu.
Not In Kansas
Les Agents ont à peine le temps de se tâter pour vérifier qu'aucun bout ne manque, qu'ils ont une première surprise : il y a bien Wang, REMBRANDT et RHONDA, tous habillés dans de classieux habits années 30, mais il y a aussi RICHARD assis là, qui n'a pas l'air d'en revenir. Le notaire, lui, ne semble pas perturbé, et décachette une enveloppe d'où il tire un document, qu'il commence à lire. Ses yeux parcourent les premières lignes, et aussitôt, s'écarquillent ; sa pipe lui tombe de la bouche, et il repose immobile. Alors que RHONDA se lève pour prendre RICHARD à part, REMBRANDT secoue le notaire, qui s'effondre entre ses mains il est mort. Dans son veston se trouve son portefeuille, avec une poignée de Livres Sterling, une carte d'identité au nom d'Albert Drumond, et une carte bristol, format carte de visite, sur lequel figure une phrase en latin ("veritas ac justitia"), cerclée de rouge. Quant au testament, il est daté du 2 février 1934, et établi au nom d'un certain Frederic Wright, et semble désigner les Agents comme héritiers de la maison dans laquelle ils se trouvent. Celle-ci, pour autant qu'ils peuvent en juger en regardant par la fenêtre, est posée en pleine campagne anglaise, en plein soleil, au sommet d'une colline d'où on peut apercevoir un village, au loin.
Wang fouille rapidement les étagères derrière le notaire, ne serait-ce que pour avoir de quoi écrire. Mais il n'y trouve rien d'intéressant à part une série de cartes géographiques, et part vite explorer les autres pièces. RICHARD, de son côté, après avoir "fêté" ses retrouvailles avec RHONDA et les autres, part également faire le tour de l'étage où ils se trouvent. Il s'engage dans la bibliothèque d'à côté, où semblent surtout reposer des livres de géographie. Quant à Wang, il rentre dans une autre pièce, dont le meuble le plus intéressant regorge de petits carnets numérotés par année, des années 1850 à 1934. Chacun d'entre eux, à première vue, renferme une suite de nombres : le chiffre "11" répété encore et encore, un sur chaque page. Sur la dernière page du carnet correspondant à 1934, il est inscrit "12"...
RHONDA, elle, n'a pas pardonné à REMBRANDT sa trahison envers Alzis dans l'épisode précédent. Elle le menace d'une arme trouvée dans le tiroir du bureau de Drumond (dans lequel était aussi un gros journal en cuir). Mais des bruits de pas au deuxième étage lui fait vite penser à autre chose. REMBRANDT gravit lentement et avec précaution les marches de l'escalier, suivi de près par RICHARD et RHONDA, pendant que Wang continue d'explorer le premier étage.
Par la porte ouverte d'une chambre du deuxième, REMBRANDT voit un homme en costume qui lui tourne le dos, regardant par la fenêtre. Lorsqu'il l'interpelle, l'homme se retourne, et REMBRANDT se rend alors compte qu'il n'a pas d'yeux sur le visage, seulement un nez, une bouche et des sourcils... Ses yeux sont en fait logés dans ses oreilles. Interrogé par REMBRANDT, il dit s'appeler "le Résident", mais qu'on le surnomme aussi parfois "l'Œil qui écoute". Il explique aux Agents qu'il est un ami de Wright, qui habite ici de temps en temps. REMBRANDT rentre dans son jeu, et lui apprend qu'il est le fils de Wright, et qu'il va a priori hériter de la maison ; mais que la mort du notaire a interrompu la lecture du testament. À ces mots, le Résident se précipite hors de sa chambre en bousculant tout le monde, et se rue vers le premier étage. Seulement, lorsque REMBRANDT redescend pour entrer dans le bureau de Drumond, il n'y trouve plus que RICHARD, en train de lire le testament... Le Résident semble avoir disparu.
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- Sherkan
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Au cas où, je rappelle que "L'Oeil qui Ecoute", c'est mon surnom à la NSA du fait de mes talents en matière d'écoutes téléphoniques.
Là, face au "Résident" qui avait le même surnom, j'ai eu un énorme "glupsss"
Là, face au "Résident" qui avait le même surnom, j'ai eu un énorme "glupsss"

- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux
James Bond, la classe internationale.
Couteau Suisse du Podcast Anonyme
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Ouais, ça a rattrapé toutes les crises de fou rire par la suite 
Guess again
Rapidement, les Agents se rendent compte qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette maison, et ça ne tient pas qu'à des disparitions et des morts étranges. Dans la chambre du Résident, sur la table de chevet, se trouve une photo représentant ROOK et deux autres hommes, se tenant par les épaules, dans une ambiance années 70 ; au dos de la photo, il est inscrit "Moi et les gars - Quantico, 1902". Dans ses affaires, il y a aussi une sorte de collier avec une pierre précieuse noire... Au premier étage, à côté de "la pièce des carnets", il y un débarras rempli de caisses venant de La Paz, en Bolivie, et qui contiennent toutes des sortes de gélules bleues... Autant de choses qui ne sont définitivement pas à leur place dans le manoir. La seule qui ne semble pas choquée par tout cela est RHONDA, qui se comporte étrangement, et qui, ses collègues finissent par le comprendre, est persuadée d'être née au début du siècle, et d'avoir imaginé sa vie au XXIe. La preuve, sa carte d'identité fait état de sa naissance en 1904 !
Pendant que Wang monte au grenier, pour parfaire le tour du propriétaire (après avoir cassé les carreaux d'une fenêtre au rez-de-chaussée, pour s'assurer "qu'ils pouvaient sortir"), les autres Agents décident d'aller voir dans la cave. Celle-ci est assez vaste, et contient des rangées de bouteilles de vin... RICHARD remarque rapidement que derrière une rangée de bouteilles, mal rangée, se dissimule un tunnel assez grand pour qu'ils s'y aventurent à quatre pattes. Juste avant qu'ils n'y entrent, trois chats en sortent en furie, pour aller se cacher au rez-de-chaussée...
Le tunnel est de toute évidence de la main de l'homme, et s'étire sur un quart d'heure à patauger dans la terre boueuse, le tunnel étant traversé de filets d'eau (qui ne manquent pas de faire râler RHONDA qui y salit ses jupons). Enfin, les Agents finissent par débarquer dans... une autre cave, celle-ci contenant principalement des jambons, et plus petite que la première. RICHARD, voyant qu'il n'y a pas de danger immédiat, décide de faire demi-tour, tandis ce que REMBRANDT, qui entend des voix derrière la porte, tend l'oreille. Il ne comprend pas grand-chose, mais semble reconnaître les voix... Il ouvre alors la porte le plus silencieusement possible, pistolet en main. Elle donne sur une petite salle, où deux personnes lui tournent le dos et sont en train de discuter, tout en soupesant leurs fusils ; autour d'eux, des dizaines de chats vont et viennent, et remarquent rapidement REMBRANDT. Il décide alors de jouer le tout pour le tout, et s'annonce franchement. Les deux personnes se retournent alors, juste au moment où REMBRANDT reconnaît leurs voix comme celles de RONALD et REVEREND ; il s'aperçoit également qu'ils n'ont pas de visage, juste le tatouage énorme d'un oeil, comme lui à la cheville. Ils portent leurs fusils d'une main, et l'autre est libre ; sur les deux, une petite bouche est visible, à la vue de quoi REMBRANDT ne peut pas s'empêcher de pouffer.
Ses (anciens) compagnons semblent surpris de sa présence, mais il ne se désarçonne pas et déclare qu'il est là pour le rendez-vous, tout comme eux. Cette explication leur convient, a priori, et ils l'invitent à les suivre, tout en ouvrant la porte de la pièce, qui donne sur une volée de marches. REMBRANDT s'engage donc à leur suite dans l'escalier, et commence à descendre, toujours et encore, en s'efforçant de continuer la conversation avec les hommes sans visage. Ceux-ci lui demandent notamment s'il a déjà demandé son "voeu" à Alzis, et pourquoi il a mis autant de temps à les rejoindre... Au bout d'un moment, REMBRANDT les dépasse et passe devant, lassé de la conversation. Il continue à descendre des paliers, de plus en plus profond, jusqu'à se rendre soudain compte qu'il est tout seul. Plus de chats, plus d'hommes sans visage... A peu près au même moment, les escaliers cessent de descendre et l'amènent devant une porte en bois.

Guess again
Rapidement, les Agents se rendent compte qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette maison, et ça ne tient pas qu'à des disparitions et des morts étranges. Dans la chambre du Résident, sur la table de chevet, se trouve une photo représentant ROOK et deux autres hommes, se tenant par les épaules, dans une ambiance années 70 ; au dos de la photo, il est inscrit "Moi et les gars - Quantico, 1902". Dans ses affaires, il y a aussi une sorte de collier avec une pierre précieuse noire... Au premier étage, à côté de "la pièce des carnets", il y un débarras rempli de caisses venant de La Paz, en Bolivie, et qui contiennent toutes des sortes de gélules bleues... Autant de choses qui ne sont définitivement pas à leur place dans le manoir. La seule qui ne semble pas choquée par tout cela est RHONDA, qui se comporte étrangement, et qui, ses collègues finissent par le comprendre, est persuadée d'être née au début du siècle, et d'avoir imaginé sa vie au XXIe. La preuve, sa carte d'identité fait état de sa naissance en 1904 !
Pendant que Wang monte au grenier, pour parfaire le tour du propriétaire (après avoir cassé les carreaux d'une fenêtre au rez-de-chaussée, pour s'assurer "qu'ils pouvaient sortir"), les autres Agents décident d'aller voir dans la cave. Celle-ci est assez vaste, et contient des rangées de bouteilles de vin... RICHARD remarque rapidement que derrière une rangée de bouteilles, mal rangée, se dissimule un tunnel assez grand pour qu'ils s'y aventurent à quatre pattes. Juste avant qu'ils n'y entrent, trois chats en sortent en furie, pour aller se cacher au rez-de-chaussée...
Le tunnel est de toute évidence de la main de l'homme, et s'étire sur un quart d'heure à patauger dans la terre boueuse, le tunnel étant traversé de filets d'eau (qui ne manquent pas de faire râler RHONDA qui y salit ses jupons). Enfin, les Agents finissent par débarquer dans... une autre cave, celle-ci contenant principalement des jambons, et plus petite que la première. RICHARD, voyant qu'il n'y a pas de danger immédiat, décide de faire demi-tour, tandis ce que REMBRANDT, qui entend des voix derrière la porte, tend l'oreille. Il ne comprend pas grand-chose, mais semble reconnaître les voix... Il ouvre alors la porte le plus silencieusement possible, pistolet en main. Elle donne sur une petite salle, où deux personnes lui tournent le dos et sont en train de discuter, tout en soupesant leurs fusils ; autour d'eux, des dizaines de chats vont et viennent, et remarquent rapidement REMBRANDT. Il décide alors de jouer le tout pour le tout, et s'annonce franchement. Les deux personnes se retournent alors, juste au moment où REMBRANDT reconnaît leurs voix comme celles de RONALD et REVEREND ; il s'aperçoit également qu'ils n'ont pas de visage, juste le tatouage énorme d'un oeil, comme lui à la cheville. Ils portent leurs fusils d'une main, et l'autre est libre ; sur les deux, une petite bouche est visible, à la vue de quoi REMBRANDT ne peut pas s'empêcher de pouffer.
Ses (anciens) compagnons semblent surpris de sa présence, mais il ne se désarçonne pas et déclare qu'il est là pour le rendez-vous, tout comme eux. Cette explication leur convient, a priori, et ils l'invitent à les suivre, tout en ouvrant la porte de la pièce, qui donne sur une volée de marches. REMBRANDT s'engage donc à leur suite dans l'escalier, et commence à descendre, toujours et encore, en s'efforçant de continuer la conversation avec les hommes sans visage. Ceux-ci lui demandent notamment s'il a déjà demandé son "voeu" à Alzis, et pourquoi il a mis autant de temps à les rejoindre... Au bout d'un moment, REMBRANDT les dépasse et passe devant, lassé de la conversation. Il continue à descendre des paliers, de plus en plus profond, jusqu'à se rendre soudain compte qu'il est tout seul. Plus de chats, plus d'hommes sans visage... A peu près au même moment, les escaliers cessent de descendre et l'amènent devant une porte en bois.
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Loop, hole
Pendant ce temps, Wang continue son petit tour. Au deuxième étage, il découvre notamment une sorte de cabinet de curiosités, renfermant un grand nombre d'ouvrages et artefacts occultes, la plupart sans grande valeur mais plutôt rares. Dans le fatras, trois objets attirent son attention : une canne à pommeau sur lequel est gravé un Signe Etoilé, une série d'assiettes en porcelaine représentant des scènes de chasse d'un pays imaginaire, au dos desquelles il est inscrit "Propriété du Baron", et un miroir concave autour duquel est écrit, dans une langue exotique qu'il maîtrise : "tu verras ici ton vrai visage, et ceux des êtes à face de Lune".
Wang passe ensuite au grenier, lequel est rempli de choses poussiéreuses et en fin de vie. Au détour d'un empilement de malles, il aperçoit soudain une silhouette... et, avançant précautionneusement, se retrouve face à REMBRANDT.
Celui-ci est complètement désemparé, et explique à Wang qu'il pense qu'ils se trouvent dans son imagination, tout simplement. La preuve, ses anciens collègues, l'Œil qui Ecoute... RHONDA et RICHARD, qui les ont rejoint, commencent à se mêler à ses explications, lorsqu'un bruit de pas, dans un coin du grenier, attire leur attention. A une vingtaine de mètres, une sorte de vieux hippie, les cheveux gras et longs, les vêtements rapiécés, et un oeil manquant, se rapproche d'eux en poussant des râles... d'abord lentement, puis, soudain, en courant. REMBRANDT dégaine et le touche à la jambe, ce qui fait basculer le zombie en arrière ; Wang lui saute alors dessus et lui transperce le visage avec un couteau qu'il avait "emprunté" à la cuisine. De sa tête sort un liquide noir et poisseux, que REMBRANDT reconnaît immédiatement après en avoir déposé une pointe sur sa langue... RHONDA se penche vers le cadavre, et reconnaît aussitôt le zombie qui avait mordu sa grand-mère... Mais comment est-ce possible, puisqu'elle ne l'a jamais vu ? En tout cas, cela la fait sortir de ses illusions.
Deux choses arrivent alors au même moment. Tous les Agents entendent distinctement une voix, semblant sortir de nulle part, qui dit : "allez jusqu'à 10" ; et un grand fracas secoue le rez-de-chaussée. Wang et REMBRANDT se dirigent vers la salle aux carnets, pensant y trouver une solution, pendant que RICHARD descend au premier pour voir d'où vient le bruit. RHONDA, elle, reste en contemplation devant le zombie mort.
Lorsque RICHARD penche la tête par la rambarde du premier, il tombe nez à nez avec une créature de plus de deux mètres de haut, sorte de croisement contre-nature entre un éléphant (pour le bas) et un arbre vivant et tentaculaire (pour le haut). La créature l'aperçoit et tente de monter l'escalier, mais vu son poids, elle détruit littéralement les marches... RICHARD, pas rassuré, va se barricader dans la chambre la plus proche. RHONDA finit par l'y rejoindre après avoir recouvert ses esprits, mais rien ne peut le faire sortir. Elle décide alors de passer par la pièce voisine, qui communique par une porte, mais c'est trop tard : RICHARD, entendant du bruit, s'est jeté par la fenêtre et est parti en courant à travers la campagne. La créature, ameutée par le bruit, défonce violemment un des murs de la maison et commence à le suivre. RHONDA sort alors son pistolet, vise soigneusement à travers la fenêtre, et tire... Une détonation plus forte que la normale se fait entendre, et la créature explose horriblement. Elle aperçoit alors, à une centaine de mètres, une silhouette qui sort d'un bosquet, un fusil à la main. Elle est trop loin pour qu'on puisse distinguer son visage, mais elle a le bras droit bandé... RHONDA descend alors et passe par le trou formé par la créature, pour partir à la recherche de RICHARD. Seulement, au bout d'à peine une dizaine de mètres, elle manque de tomber à la renverse : ce qu'elle pensait être une colline est en fait une falaise : la maison repose sur un plateau, du haut duquel on ne voit que la brume. A ses pieds, une corde attachée à un piquet lui permettrait de descendre... Elle appelle alors RICHARD à tue-tête, et entend la voix de celui-ci... derrière elle. Pourtant, il avait couru pendant des centaines de mètres avant de s'écrouler de fatigue...
Pendant ce temps, Wang et REMBRANDT s'acharnent avec les carnets, sans succès. En entendant la créature au rez-de-chaussée, Wang décide d'aller prendre la canne à pommeau pour se défendre ; il en profite pour "tester" le miroir (que RHONDA a reconnu comme étant un "Réflecteur Aves") sur REMBRANDT... qui, dans le reflet, apparaît avoir la peau écailleuse et le visage serpentin. Wang, lui, apparaît tout à fait normal... Voyant qu'il y a définitivement quelque chose de louche ici, les deux Agents se souviennent soudain qu'ils n'ont pas lu le journal de cuir... Celui-ci est en fait le journal intime de Wright, courant sur quelques mois. Il y explique être obsédé par des bruits dans son manoir, qui vont et viennent, le persécutant. Sur la dernière page, il est écrit ceci : "Aujourd'hui, le colporteur est encore revenu me voir, et m'a posé toujours les mêmes questions. J'espère lui avoir correctement répondu, et qu'il est parti pour ne plus revenir..."
A l'instant même où Wang lit ces lignes, la sonnette retentit. Il va ouvrir, et se retrouve face à un démarcheur à domicile, jovial, se présentant sous le nom de William O'Riley. Sans attendre l'invitation des Agents (dont RICHARD et RHONDA, qui sont revenus), il va jusqu'au petit salon et s'installe dans un fauteuil, les invitant à faire de même.
New World Order
Rapidement, il demande à chacun de se présenter, afin de répondre à l'enquête de voisinage qu'il dit effectuer. Au début réticents, et restant dans leurs rôles "d'héritier", les Agents finissent par lui dire la vérité, un peu pris au dépourvu... Une fois le tour de table effectué, O'Riley ayant tout noté sur un petit carnet, il leur déclare : "Très bien, eh bien je suppose que nous pouvons nous arrêter là. Austen, débranchez-les, voulez-vous ?"
Les Agents se rendent alors que cela fait déjà plusieurs minutes qu'ils ne se trouvent plus dans le petit salon, ni même dans le manoir. Ils sont assis sur des sortes de fauteuils de dentistes, les bras poinçonnés d'injections, une nuée de médecins en blouse blanche s'affairant autour d'eux. O'Riley est toujours là, debout, mais il est à présent habillé à la mode du XXIe siècle. Quant à RICHARD, il a purement et simplement disparu. O'Riley leur explique que les médecins vont les détacher, puis qu'il les retrouvera en salle de briefing, dès qu'ils auront un peu repris leurs esprits. Puis il sort de la pièce, en confirmant au prénommé Austen qu'il peut arrêter la "simulation Outlook".
Dans la pièce voisine, toute en plastique, y compris les chaises, O'Riley met les choses au clair. Dès le départ, il se présente comme responsable de l'antenne de Los Angeles (où se trouvent les Agents) d'une agence gouvernementale appelée "Delta Twelve" (les Agents lui font répéter, de peur d'avoir mal entendu). Ils comprennent rapidement que DELTA GREEN n'existe plus depuis au moins une dizaine d'années ; O'Riley leur explique que celui qu'ils connaissaient sous le nom de ROOK ne les a jamais fait travailler que pour lui, leur cachant la vérité, pour des raisons inconnues. Cela faisait un moment que l'agence qu'ils connaissaient sous le nom de MAJESTIC-12 avait fusionné avec. En tous les cas, la semaine dernière, poursuit O'Riley, une grand partie de la ville de San Francisco a disparu, aspirée dans un endroit surnommé "l'espace N". Grâce aux Agents, elle a fini par réapparaître, mais au coût de la vie de centaines de milliers de personnes. A la suite de quoi, le Président Obama a reconnu publiquement que la ville avait très certainement été la cible d'une attaque extra-terrestre, et qu'il avait pris l'initiative de créer une agence (Delta-12) dédiée à la question. On peut imaginer l'impact qu'eût cette déclaration, notamment à l'étranger où nombre d'autres pays annoncèrent ou révélèrent au public qu'ils disposaient d'agences similaires.
Les Agents ont été soumis au test dont ils viennent d'émerger, à la fois pour recueillir un maximum d'informations sur eux et leur psychologie, mais aussi pour les tester en situation de danger. Vu leurs bons résultats, O'Riley leur propose de venir travailler pour Delta-12 ; ils seront payés 9000 dollars par mois, abandonneront leurs anciens emplois, et se verront attribuer un logement de fonction à L.A. Leur travail sera d'abord essentiellement administratif, Delta-12 disposant d'équipes de terrain pour le sale boulot. S'ils refusent, ils n'ont qu'à signer une décharge dans laquelle ils s'engagent à ne jamais parler de leurs contacts avec Delta-12 ou le surnaturel à personne. O'Riley leur explique que s'ils acceptent, ils commenceront dès le lundi qui vient, dans ces mêmes locaux. D'après les renseignements que lui ont donné les Agents, il ajoute qu'il est très intéressé par le fait de retrouver leur ami RED, ainsi que le dénommé Jack ("même si, vous le savez sans doute déjà, ce n'est sans doute pas un vrai chat"). Quant à RICHARD, sa présence n'était pas prévue dans la simulation, mais inutile de dire qu'il intéresse également ses services...
O'Riley finit par sortir, laissant chaque Agent avec un stylo et un contrat.
Les Agents n'hésitent pas longtemps. Ils signent.
À suivre.
Pendant ce temps, Wang continue son petit tour. Au deuxième étage, il découvre notamment une sorte de cabinet de curiosités, renfermant un grand nombre d'ouvrages et artefacts occultes, la plupart sans grande valeur mais plutôt rares. Dans le fatras, trois objets attirent son attention : une canne à pommeau sur lequel est gravé un Signe Etoilé, une série d'assiettes en porcelaine représentant des scènes de chasse d'un pays imaginaire, au dos desquelles il est inscrit "Propriété du Baron", et un miroir concave autour duquel est écrit, dans une langue exotique qu'il maîtrise : "tu verras ici ton vrai visage, et ceux des êtes à face de Lune".
Wang passe ensuite au grenier, lequel est rempli de choses poussiéreuses et en fin de vie. Au détour d'un empilement de malles, il aperçoit soudain une silhouette... et, avançant précautionneusement, se retrouve face à REMBRANDT.
Celui-ci est complètement désemparé, et explique à Wang qu'il pense qu'ils se trouvent dans son imagination, tout simplement. La preuve, ses anciens collègues, l'Œil qui Ecoute... RHONDA et RICHARD, qui les ont rejoint, commencent à se mêler à ses explications, lorsqu'un bruit de pas, dans un coin du grenier, attire leur attention. A une vingtaine de mètres, une sorte de vieux hippie, les cheveux gras et longs, les vêtements rapiécés, et un oeil manquant, se rapproche d'eux en poussant des râles... d'abord lentement, puis, soudain, en courant. REMBRANDT dégaine et le touche à la jambe, ce qui fait basculer le zombie en arrière ; Wang lui saute alors dessus et lui transperce le visage avec un couteau qu'il avait "emprunté" à la cuisine. De sa tête sort un liquide noir et poisseux, que REMBRANDT reconnaît immédiatement après en avoir déposé une pointe sur sa langue... RHONDA se penche vers le cadavre, et reconnaît aussitôt le zombie qui avait mordu sa grand-mère... Mais comment est-ce possible, puisqu'elle ne l'a jamais vu ? En tout cas, cela la fait sortir de ses illusions.
Deux choses arrivent alors au même moment. Tous les Agents entendent distinctement une voix, semblant sortir de nulle part, qui dit : "allez jusqu'à 10" ; et un grand fracas secoue le rez-de-chaussée. Wang et REMBRANDT se dirigent vers la salle aux carnets, pensant y trouver une solution, pendant que RICHARD descend au premier pour voir d'où vient le bruit. RHONDA, elle, reste en contemplation devant le zombie mort.
Lorsque RICHARD penche la tête par la rambarde du premier, il tombe nez à nez avec une créature de plus de deux mètres de haut, sorte de croisement contre-nature entre un éléphant (pour le bas) et un arbre vivant et tentaculaire (pour le haut). La créature l'aperçoit et tente de monter l'escalier, mais vu son poids, elle détruit littéralement les marches... RICHARD, pas rassuré, va se barricader dans la chambre la plus proche. RHONDA finit par l'y rejoindre après avoir recouvert ses esprits, mais rien ne peut le faire sortir. Elle décide alors de passer par la pièce voisine, qui communique par une porte, mais c'est trop tard : RICHARD, entendant du bruit, s'est jeté par la fenêtre et est parti en courant à travers la campagne. La créature, ameutée par le bruit, défonce violemment un des murs de la maison et commence à le suivre. RHONDA sort alors son pistolet, vise soigneusement à travers la fenêtre, et tire... Une détonation plus forte que la normale se fait entendre, et la créature explose horriblement. Elle aperçoit alors, à une centaine de mètres, une silhouette qui sort d'un bosquet, un fusil à la main. Elle est trop loin pour qu'on puisse distinguer son visage, mais elle a le bras droit bandé... RHONDA descend alors et passe par le trou formé par la créature, pour partir à la recherche de RICHARD. Seulement, au bout d'à peine une dizaine de mètres, elle manque de tomber à la renverse : ce qu'elle pensait être une colline est en fait une falaise : la maison repose sur un plateau, du haut duquel on ne voit que la brume. A ses pieds, une corde attachée à un piquet lui permettrait de descendre... Elle appelle alors RICHARD à tue-tête, et entend la voix de celui-ci... derrière elle. Pourtant, il avait couru pendant des centaines de mètres avant de s'écrouler de fatigue...
Pendant ce temps, Wang et REMBRANDT s'acharnent avec les carnets, sans succès. En entendant la créature au rez-de-chaussée, Wang décide d'aller prendre la canne à pommeau pour se défendre ; il en profite pour "tester" le miroir (que RHONDA a reconnu comme étant un "Réflecteur Aves") sur REMBRANDT... qui, dans le reflet, apparaît avoir la peau écailleuse et le visage serpentin. Wang, lui, apparaît tout à fait normal... Voyant qu'il y a définitivement quelque chose de louche ici, les deux Agents se souviennent soudain qu'ils n'ont pas lu le journal de cuir... Celui-ci est en fait le journal intime de Wright, courant sur quelques mois. Il y explique être obsédé par des bruits dans son manoir, qui vont et viennent, le persécutant. Sur la dernière page, il est écrit ceci : "Aujourd'hui, le colporteur est encore revenu me voir, et m'a posé toujours les mêmes questions. J'espère lui avoir correctement répondu, et qu'il est parti pour ne plus revenir..."
A l'instant même où Wang lit ces lignes, la sonnette retentit. Il va ouvrir, et se retrouve face à un démarcheur à domicile, jovial, se présentant sous le nom de William O'Riley. Sans attendre l'invitation des Agents (dont RICHARD et RHONDA, qui sont revenus), il va jusqu'au petit salon et s'installe dans un fauteuil, les invitant à faire de même.
New World Order
Rapidement, il demande à chacun de se présenter, afin de répondre à l'enquête de voisinage qu'il dit effectuer. Au début réticents, et restant dans leurs rôles "d'héritier", les Agents finissent par lui dire la vérité, un peu pris au dépourvu... Une fois le tour de table effectué, O'Riley ayant tout noté sur un petit carnet, il leur déclare : "Très bien, eh bien je suppose que nous pouvons nous arrêter là. Austen, débranchez-les, voulez-vous ?"
Les Agents se rendent alors que cela fait déjà plusieurs minutes qu'ils ne se trouvent plus dans le petit salon, ni même dans le manoir. Ils sont assis sur des sortes de fauteuils de dentistes, les bras poinçonnés d'injections, une nuée de médecins en blouse blanche s'affairant autour d'eux. O'Riley est toujours là, debout, mais il est à présent habillé à la mode du XXIe siècle. Quant à RICHARD, il a purement et simplement disparu. O'Riley leur explique que les médecins vont les détacher, puis qu'il les retrouvera en salle de briefing, dès qu'ils auront un peu repris leurs esprits. Puis il sort de la pièce, en confirmant au prénommé Austen qu'il peut arrêter la "simulation Outlook".
Dans la pièce voisine, toute en plastique, y compris les chaises, O'Riley met les choses au clair. Dès le départ, il se présente comme responsable de l'antenne de Los Angeles (où se trouvent les Agents) d'une agence gouvernementale appelée "Delta Twelve" (les Agents lui font répéter, de peur d'avoir mal entendu). Ils comprennent rapidement que DELTA GREEN n'existe plus depuis au moins une dizaine d'années ; O'Riley leur explique que celui qu'ils connaissaient sous le nom de ROOK ne les a jamais fait travailler que pour lui, leur cachant la vérité, pour des raisons inconnues. Cela faisait un moment que l'agence qu'ils connaissaient sous le nom de MAJESTIC-12 avait fusionné avec. En tous les cas, la semaine dernière, poursuit O'Riley, une grand partie de la ville de San Francisco a disparu, aspirée dans un endroit surnommé "l'espace N". Grâce aux Agents, elle a fini par réapparaître, mais au coût de la vie de centaines de milliers de personnes. A la suite de quoi, le Président Obama a reconnu publiquement que la ville avait très certainement été la cible d'une attaque extra-terrestre, et qu'il avait pris l'initiative de créer une agence (Delta-12) dédiée à la question. On peut imaginer l'impact qu'eût cette déclaration, notamment à l'étranger où nombre d'autres pays annoncèrent ou révélèrent au public qu'ils disposaient d'agences similaires.
Les Agents ont été soumis au test dont ils viennent d'émerger, à la fois pour recueillir un maximum d'informations sur eux et leur psychologie, mais aussi pour les tester en situation de danger. Vu leurs bons résultats, O'Riley leur propose de venir travailler pour Delta-12 ; ils seront payés 9000 dollars par mois, abandonneront leurs anciens emplois, et se verront attribuer un logement de fonction à L.A. Leur travail sera d'abord essentiellement administratif, Delta-12 disposant d'équipes de terrain pour le sale boulot. S'ils refusent, ils n'ont qu'à signer une décharge dans laquelle ils s'engagent à ne jamais parler de leurs contacts avec Delta-12 ou le surnaturel à personne. O'Riley leur explique que s'ils acceptent, ils commenceront dès le lundi qui vient, dans ces mêmes locaux. D'après les renseignements que lui ont donné les Agents, il ajoute qu'il est très intéressé par le fait de retrouver leur ami RED, ainsi que le dénommé Jack ("même si, vous le savez sans doute déjà, ce n'est sans doute pas un vrai chat"). Quant à RICHARD, sa présence n'était pas prévue dans la simulation, mais inutile de dire qu'il intéresse également ses services...
O'Riley finit par sortir, laissant chaque Agent avec un stylo et un contrat.
Les Agents n'hésitent pas longtemps. Ils signent.
À suivre.
J'écris des mini-JdR par dizaines !
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- Profane
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- Inscription : jeu. mars 11, 2010 6:55 pm
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Une question que je me pose : la créature en question rappelle fortement la créature de l'île où s'étaient rendus Random et Yves. Cet élément est renforcé par la présence de l'homme au bras bandé, Yves, qui tue la créature (même si c'est ici avec un fusil et pas un jet de flammes).Emöjk Martinssøn a écrit :Lorsque RICHARD penche la tête par la rambarde du premier, il tombe nez à nez avec une créature de plus de deux mètres de haut, sorte de croisement contre-nature entre un éléphant (pour le bas) et un arbre vivant et tentaculaire (pour le haut). La créature l'aperçoit et tente de monter l'escalier, mais vu son poids, elle détruit littéralement les marches...
[...]
Une détonation plus forte que la normale se fait entendre, et la créature explose horriblement. Elle aperçoit alors, à une centaine de mètres, une silhouette qui sort d'un bosquet, un fusil à la main. Elle est trop loin pour qu'on puisse distinguer son visage, mais elle a le bras droit bandé...
Or, cette créature n'avait été vu que par Random, qui n'était pas entré dans les détails concernant ce qu'il s'était passé sur l'île. Il n'avait pas non plus raconté comment Yves leur avait sauvé la mise en explosant une des créatures.
Comment, dans un monde imaginaire conçu par Rhonda, Wang, Rembrandt et potentiellement Richard, peut-on retrouver cet élément ?
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- Envoyé de la Source
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- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Ahah ! Et bien, c'est que... Hem...
Dans mon souvenir Random l'avait raconté aux autres, d'où vision. Cela étant, on peut envisager plusieurs autres options dites "options qui sauvent la couenne au MJ" :
- des agents de D12 étaient présents pendant le raid, et même s'ils ne sont pas beaucoup à avoir survécu, ils ont pu apporter un témoignage suffisant ;
- Random s'est fait choper au Mexique par D12, et a tout raconté ;
- Ta gueule, c'est magique.
Ça, c'est pour l'apparition de la créature. La présence de Yves sur les lieux, c'est autre chose ; pour moi ça n'avait pas forcément de rapport avec la créature. En gros, comme Rhonda l'a toujours vu comme une présence bénéfique, voire un "sauveur de situations", c'est logique qu'il arrive pile au bon moment.
D'ailleurs vous n'avez pas fini d'entendre parler de lui !
Dans mon souvenir Random l'avait raconté aux autres, d'où vision. Cela étant, on peut envisager plusieurs autres options dites "options qui sauvent la couenne au MJ" :
- des agents de D12 étaient présents pendant le raid, et même s'ils ne sont pas beaucoup à avoir survécu, ils ont pu apporter un témoignage suffisant ;
- Random s'est fait choper au Mexique par D12, et a tout raconté ;
- Ta gueule, c'est magique.
Ça, c'est pour l'apparition de la créature. La présence de Yves sur les lieux, c'est autre chose ; pour moi ça n'avait pas forcément de rapport avec la créature. En gros, comme Rhonda l'a toujours vu comme une présence bénéfique, voire un "sauveur de situations", c'est logique qu'il arrive pile au bon moment.
D'ailleurs vous n'avez pas fini d'entendre parler de lui !
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- Envoyé de la Source
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- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Ante-Scriptum : les joueurs seront bien gentils de me corriger ou de rajouter les parties dont je ne me souviens plus... Et de bien préciser les moments où on s'est fendu la gueule et où je fais semblant que c'était très dramatique.
CAN OF WORMS #4 // Rough House Blues
I Hate Mondays
Les Agents profitent de leur week-end pour se remettre des derniers évènements, et pour organiser leurs déménagements respectifs vers Los Angeles, dans leurs nouveaux appartements de fonction. Puis, le lundi venu, ils se rendent à leur nouveau boulot.
Les locaux ne sont pas dépaysants, puisqu'ils ne changent pas beaucoup des bureaux un peu pourris de leurs précédents jobs : piles de dossiers à ranger dans des armoires branlantes, ordinateur avec Windows XP qui rame, machine à café en panne... Les Agents passent la matinée à passer une batterie de tests médicaux (dans une aile du bâtiment qui fait aussi hôpital de secours, en cas de "blessure non conventionnelle"), et à visiter les locaux. Puis, l'après-midi, ils ont leur premier meeting avec O'Riley.
Celui-ci leur demande tout d'abord de raconter, avec le plus de détails possibles, l'intégralité des missions qu'ils ont pu effectuer pour DELTA GREEN, ou autres rencontres avec l'extra-normal. Ce qu'ils font, ne cachant rien, ou presque : Wang est silencieux sur pas mal de choses (il faut bien dire que son expérience avec DG est un peu courte), et REMBRANDT ne pipe mot de son amitié avec Alzis ; par contre, il se gratte beaucoup la cheville. Tout cela prend plusieurs heures, pendant lesquelles les Agents sont enregistrés, filmés, et où O'Riley prend beaucoup de notes.
Au terme de ce debriefing, O'Riley commence par éclairer les Agents sur plusieurs de leurs missions au cours desquelles MAJESTIC-12 s'est retrouvée impliquée, sans qu'ils le sachent forcément. Par exemple, la mission que REMBRANDT avait remplie ("contre son gré", hum hum) pour Alzis, lorsqu'il avait intercepté un camion rempli de protomatière, était supervisée par MJ-12, le camion leur appartenant. Le gouvernement étudiait à l'époque les utilisations possibles de l'armée dans un cadre militaire ; mais, se rendant compte que la protomatière, en plus de se rajouter à la masse musculaire, finit par parasiter le corps entièrement, le centre a depuis été fermé. O'Riley en profite pour indiquer aux Agents que s'ils recroisent RICHARD, il est fort probable qu'il ne soit plus humain ; mais dans le cas contraire, il fera une très bonne recrue pour D-12. Un deuxième exemple de l'implication de MJ-12 dans la vie des Agents a été pendant le raid sur l'île détenue par Lewis, mais les Agents s'en doutaient déjà un peu. D-12 enquête actuellement sur les ramifications du trafic de Reverb en Bolivie, mais les relations diplomatiques étant ce qu'elles sont, cela risque de prendre du temps.
O'Riley souligne ensuite les objectifs des Agents dans les jours à venir : 1° Remonter la trace des Agents de DELTA GREEN encore dans la nature, et 2° s'attaquer au "problème Alzis". Pour le premier point, il leur demande, d'une part d'essayer de renouer contact avec YVES, qui est toujours porté disparu, ainsi qu'avec d'autres Agents s'ils en rencontrent. D-12 a mis toutes les Green Boxes sous surveillance, mais on ne sait jamais... D'autre part, O'Riley souhaite que les Agents se penchent sur ce qui est arrivé à ROOK, et plus particulièrement, ce que ses anciens coéquipiers (REESE et RUDOLPH) sont devenus, s'ils sont encore vivants. Enfin, ils devront remettre la main sur les dossiers d'ALPHONSE. En effet, ALPHONSE, mort depuis 2005, détenait une somme incroyable d'informations sur l'extra-naturel, sur les opérations de DELTA GREEN, etc. Malheureusement, D-12 n'a jamais pu mettre la main dessus, et a dû tout reprendre à zéro en ce qui concerne leur propre base de données. D-12 demande à tous les Agents venant de DG d'enquêter là-dessus, sans succès pour le moment...
Pour le deuxième point, les Agents n'auront pas grand chose à faire pour le moment. Alzis est en effet considéré comme un immense danger, et pour l'instant trop puissant pour être neutralisé tout à fait sans pertes. Mais comme les Agents ont déjà eu plusieurs rencontres avec lui, ils peuvent informer D-12 s'il s'avérait qu'il venait à nouveau les voir.
Bref, les Agents ont du pain sur la planche. Et comme de bien entendu, ils commencent par prendre un café, et allumer leur ordinateur.
CAN OF WORMS #4 // Rough House Blues
I Hate Mondays
Les Agents profitent de leur week-end pour se remettre des derniers évènements, et pour organiser leurs déménagements respectifs vers Los Angeles, dans leurs nouveaux appartements de fonction. Puis, le lundi venu, ils se rendent à leur nouveau boulot.
Les locaux ne sont pas dépaysants, puisqu'ils ne changent pas beaucoup des bureaux un peu pourris de leurs précédents jobs : piles de dossiers à ranger dans des armoires branlantes, ordinateur avec Windows XP qui rame, machine à café en panne... Les Agents passent la matinée à passer une batterie de tests médicaux (dans une aile du bâtiment qui fait aussi hôpital de secours, en cas de "blessure non conventionnelle"), et à visiter les locaux. Puis, l'après-midi, ils ont leur premier meeting avec O'Riley.
Celui-ci leur demande tout d'abord de raconter, avec le plus de détails possibles, l'intégralité des missions qu'ils ont pu effectuer pour DELTA GREEN, ou autres rencontres avec l'extra-normal. Ce qu'ils font, ne cachant rien, ou presque : Wang est silencieux sur pas mal de choses (il faut bien dire que son expérience avec DG est un peu courte), et REMBRANDT ne pipe mot de son amitié avec Alzis ; par contre, il se gratte beaucoup la cheville. Tout cela prend plusieurs heures, pendant lesquelles les Agents sont enregistrés, filmés, et où O'Riley prend beaucoup de notes.
Au terme de ce debriefing, O'Riley commence par éclairer les Agents sur plusieurs de leurs missions au cours desquelles MAJESTIC-12 s'est retrouvée impliquée, sans qu'ils le sachent forcément. Par exemple, la mission que REMBRANDT avait remplie ("contre son gré", hum hum) pour Alzis, lorsqu'il avait intercepté un camion rempli de protomatière, était supervisée par MJ-12, le camion leur appartenant. Le gouvernement étudiait à l'époque les utilisations possibles de l'armée dans un cadre militaire ; mais, se rendant compte que la protomatière, en plus de se rajouter à la masse musculaire, finit par parasiter le corps entièrement, le centre a depuis été fermé. O'Riley en profite pour indiquer aux Agents que s'ils recroisent RICHARD, il est fort probable qu'il ne soit plus humain ; mais dans le cas contraire, il fera une très bonne recrue pour D-12. Un deuxième exemple de l'implication de MJ-12 dans la vie des Agents a été pendant le raid sur l'île détenue par Lewis, mais les Agents s'en doutaient déjà un peu. D-12 enquête actuellement sur les ramifications du trafic de Reverb en Bolivie, mais les relations diplomatiques étant ce qu'elles sont, cela risque de prendre du temps.
O'Riley souligne ensuite les objectifs des Agents dans les jours à venir : 1° Remonter la trace des Agents de DELTA GREEN encore dans la nature, et 2° s'attaquer au "problème Alzis". Pour le premier point, il leur demande, d'une part d'essayer de renouer contact avec YVES, qui est toujours porté disparu, ainsi qu'avec d'autres Agents s'ils en rencontrent. D-12 a mis toutes les Green Boxes sous surveillance, mais on ne sait jamais... D'autre part, O'Riley souhaite que les Agents se penchent sur ce qui est arrivé à ROOK, et plus particulièrement, ce que ses anciens coéquipiers (REESE et RUDOLPH) sont devenus, s'ils sont encore vivants. Enfin, ils devront remettre la main sur les dossiers d'ALPHONSE. En effet, ALPHONSE, mort depuis 2005, détenait une somme incroyable d'informations sur l'extra-naturel, sur les opérations de DELTA GREEN, etc. Malheureusement, D-12 n'a jamais pu mettre la main dessus, et a dû tout reprendre à zéro en ce qui concerne leur propre base de données. D-12 demande à tous les Agents venant de DG d'enquêter là-dessus, sans succès pour le moment...
Pour le deuxième point, les Agents n'auront pas grand chose à faire pour le moment. Alzis est en effet considéré comme un immense danger, et pour l'instant trop puissant pour être neutralisé tout à fait sans pertes. Mais comme les Agents ont déjà eu plusieurs rencontres avec lui, ils peuvent informer D-12 s'il s'avérait qu'il venait à nouveau les voir.
Bref, les Agents ont du pain sur la planche. Et comme de bien entendu, ils commencent par prendre un café, et allumer leur ordinateur.
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Axis & Allies
Armés de leurs ordinateurs et de ce qu'ils savent déjà sur ALPHONSE, les Agents mènent quelques recherches, et déterrent les infos suivantes.
- Alzis existe depuis au moins 1939, mais personne ne connaît sa date de naissance. Apparemment, des Agents de DELTA GREEN auraient réussi à le "tuer" à plusieurs reprises, mais il repointait le bout du nez, comme si de rien n'était, quelques jours plus tard. Il est l'actionnaire unique de Whole Earth Enterprise, une société de lobbying basée à New York, dont l'une des sociétés secondaires est le Club Apocalypse, que REMBRANDT connaît bien...
- A part ça, on ne sait pas grand chose, à part qu'Alzis traîne souvent avec un type plus aryen tu meurs, une sorte d'adolescent hippie, et un vieux maghrébin se promenant toujours avec son chat. De ceux-là, on ne sait rien.
- Joseph Camp était ALPHONSE, le chef de DELTA GREEN, depuis une époque indéterminée mais au moins depuis 1994. Il appartenait à l'organisation depuis 1942, y ayant été recruté quand elle était encore officielle. Dans le civil, il était archiviste au rayon "langues Orientales" de la Bibliothèque du Congrès à Washington, après avoir bossé pour la CIA.
- En 2005, on retrouve son corps, carbonisé, au milieu de la campagne de l'Ohio, dans un cercle d'herbe brûlée d'une quarantaine de mètres de circonférence. A ses côtés, deux corps : Alex Fairfield, agent du FBI, et Nadia Angka, agent de la CIA. On présume qu'il s'agissait d'ADAM et ANDREA, mais rien n'a jamais été confirmé...
En ce qui concerne ROOK, Wang se met au boulot et retrouve vite des infos grâce à la photo de lui avec ses collègues qu'ils avaient trouvé dans son appartement. En faisant quelques recoupements, il apprend que l'Agent REESE, alias George Tines, est mort en 1998 ; et que RUDOLPH, alias Randolph Green, est interné dans un asile de l'Arkansas depuis la même date. George est enterré pas très loin, et les Agents décident donc d'aller faire un saut là-bas, avant de se rendre à Washington pour enquêter sur Camp.
La veille du départ, REMBRANDT rentre tranquillement dans son nouveau chez lui, et trouve Alzis installé confortablement dans son canapé. La porte d'entrée étant verrouillée. REMBRANDT ne se démonte pas, offre une bière à Alzis, et lui demande ce qu'il veut. Celui-ci lui explique qu'il a deux ordres pour lui : tout d'abord, remettre de sa part un petit carnet à Wang (REMBRANDT y jette un coup d'oeil, mais le carnet semble codé). Deuxièmement, Alzis veut qu'il tue Jack - "pour tester une théorie". REMBRANDT accepte, et se décide alors à demander son "salaire" à Alzis, et exaucer son voeu : il veut devenir lui. Cela surprend Alzis, qui reste un instant interdit, avant d'afficher un grand sourire, et de lui dire qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes... Une fois Alzis parti, REMBRANDT enfile des gants, prend la bière qu'il a bue, et la dépose avec précaution dans un zip-lock bag.
Armés de leurs ordinateurs et de ce qu'ils savent déjà sur ALPHONSE, les Agents mènent quelques recherches, et déterrent les infos suivantes.
- Alzis existe depuis au moins 1939, mais personne ne connaît sa date de naissance. Apparemment, des Agents de DELTA GREEN auraient réussi à le "tuer" à plusieurs reprises, mais il repointait le bout du nez, comme si de rien n'était, quelques jours plus tard. Il est l'actionnaire unique de Whole Earth Enterprise, une société de lobbying basée à New York, dont l'une des sociétés secondaires est le Club Apocalypse, que REMBRANDT connaît bien...
- A part ça, on ne sait pas grand chose, à part qu'Alzis traîne souvent avec un type plus aryen tu meurs, une sorte d'adolescent hippie, et un vieux maghrébin se promenant toujours avec son chat. De ceux-là, on ne sait rien.
- Joseph Camp était ALPHONSE, le chef de DELTA GREEN, depuis une époque indéterminée mais au moins depuis 1994. Il appartenait à l'organisation depuis 1942, y ayant été recruté quand elle était encore officielle. Dans le civil, il était archiviste au rayon "langues Orientales" de la Bibliothèque du Congrès à Washington, après avoir bossé pour la CIA.
- En 2005, on retrouve son corps, carbonisé, au milieu de la campagne de l'Ohio, dans un cercle d'herbe brûlée d'une quarantaine de mètres de circonférence. A ses côtés, deux corps : Alex Fairfield, agent du FBI, et Nadia Angka, agent de la CIA. On présume qu'il s'agissait d'ADAM et ANDREA, mais rien n'a jamais été confirmé...
En ce qui concerne ROOK, Wang se met au boulot et retrouve vite des infos grâce à la photo de lui avec ses collègues qu'ils avaient trouvé dans son appartement. En faisant quelques recoupements, il apprend que l'Agent REESE, alias George Tines, est mort en 1998 ; et que RUDOLPH, alias Randolph Green, est interné dans un asile de l'Arkansas depuis la même date. George est enterré pas très loin, et les Agents décident donc d'aller faire un saut là-bas, avant de se rendre à Washington pour enquêter sur Camp.
La veille du départ, REMBRANDT rentre tranquillement dans son nouveau chez lui, et trouve Alzis installé confortablement dans son canapé. La porte d'entrée étant verrouillée. REMBRANDT ne se démonte pas, offre une bière à Alzis, et lui demande ce qu'il veut. Celui-ci lui explique qu'il a deux ordres pour lui : tout d'abord, remettre de sa part un petit carnet à Wang (REMBRANDT y jette un coup d'oeil, mais le carnet semble codé). Deuxièmement, Alzis veut qu'il tue Jack - "pour tester une théorie". REMBRANDT accepte, et se décide alors à demander son "salaire" à Alzis, et exaucer son voeu : il veut devenir lui. Cela surprend Alzis, qui reste un instant interdit, avant d'afficher un grand sourire, et de lui dire qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes... Une fois Alzis parti, REMBRANDT enfile des gants, prend la bière qu'il a bue, et la dépose avec précaution dans un zip-lock bag.
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
AAaaah ! Mais si les joueurs se mettent à être aussi tordus que toi, ça va devenir difficile 
Je sais pas où vous allez chercher tout ça, mais c'est poilant à lire...

Je sais pas où vous allez chercher tout ça, mais c'est poilant à lire...
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"Minecraft, c'est le Dogs in The Vineyard du jeux video" (FibreTigre)
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Old Cowboys
Les Agents prennent donc l'avion pour se rendre dans l'Arkansas. Bien sûr, Jack ne les accompagne pas, et les rejoindra sur place... L'occasion pour REMBRANDT d'essayer de semer le doute quant à ce chat qui les suit partout, mais sans succès. Le sujet n'intéresse pas vraiment Wang, et RHONDA semble lui faire confiance.
A l'arrivée, les Agents louent une voiture pour se rendre directement à l'asile, qui est à quelques heures de là. Ils retrouvent Jack, et c'est parti pour deux heures de silence plombant pendant le trajet. Jack et REMBRANDT se regardent en chien de faïence, s'étant mutuellement fait confiance qu'ils ne s'accordaient aucune confiance... REMBRANDT est même allé jusqu'à lui montrer une balle de revolver, d'un air entendu, pendant que Jack le traitait de suppôt d'Alzis. Bref, bonne ambiance ; l'arrivée à l'asile est accueillie par tout le monde.
Sur place, le directeur les reçoit sans problème, même si le gardien à l'accueil tique sur leur accréditation ("Delta-12 ? On héberge un extra-terrestre, ici ? Au fait, c'est vrai qu'Elvis est toujours vivant ?"). Il leur apprend que Randolph Green est interné chez eux depuis le 12 juillet 1998 ; on l'a retrouvé sur le bord de la route, complètement incohérent, babillant des choses à propos de bêtes qui volent et qui en veulent à son cerveau. Depuis, il est quasiment tout le temps catatonique, et ne présente aucun danger.
En effet, Randolph ne bouge pas d'un pouce lorsque les Agents rentrent dans sa cellule/chambre. Il reste sans réaction à leurs paroles ; jusqu'à ce que Wang mentionne ROOK, et lui apprenne son décès récent. Randolph se met alors à pleurer, toujours sans bouger, et finit par fouiller dans sa poche pour tendre quelque chose aux Agents : une sorte de fragment métallique inidentifiable. Et lorsque les Agents prennent congé, il murmure : "les deux autres ont le reste".
Aussitôt, les Agents se rendent au cimetière de la petite ville de Dodson, où est enterré Tines. Ils y arrivent en soirée, ce qui arrange leurs plans : auparavant, ils sont allés acheter des pelles et des lampes torches. Mais ils ont beau fouiller, aucune tombe ne porte le nom de Tines... Après avoir collé le nez sur toutes les pierres tombales, ils finissent par en dénicher une où les dates de naissance et de mort semblent coller, mais il n'y a pas de nom. Peu importe, ils se mettent quand même à creuser, et leurs efforts sont récompensés au bout d'une demi-heure par un cercueil... vide.
Les Agents prennent donc l'avion pour se rendre dans l'Arkansas. Bien sûr, Jack ne les accompagne pas, et les rejoindra sur place... L'occasion pour REMBRANDT d'essayer de semer le doute quant à ce chat qui les suit partout, mais sans succès. Le sujet n'intéresse pas vraiment Wang, et RHONDA semble lui faire confiance.
A l'arrivée, les Agents louent une voiture pour se rendre directement à l'asile, qui est à quelques heures de là. Ils retrouvent Jack, et c'est parti pour deux heures de silence plombant pendant le trajet. Jack et REMBRANDT se regardent en chien de faïence, s'étant mutuellement fait confiance qu'ils ne s'accordaient aucune confiance... REMBRANDT est même allé jusqu'à lui montrer une balle de revolver, d'un air entendu, pendant que Jack le traitait de suppôt d'Alzis. Bref, bonne ambiance ; l'arrivée à l'asile est accueillie par tout le monde.
Sur place, le directeur les reçoit sans problème, même si le gardien à l'accueil tique sur leur accréditation ("Delta-12 ? On héberge un extra-terrestre, ici ? Au fait, c'est vrai qu'Elvis est toujours vivant ?"). Il leur apprend que Randolph Green est interné chez eux depuis le 12 juillet 1998 ; on l'a retrouvé sur le bord de la route, complètement incohérent, babillant des choses à propos de bêtes qui volent et qui en veulent à son cerveau. Depuis, il est quasiment tout le temps catatonique, et ne présente aucun danger.
En effet, Randolph ne bouge pas d'un pouce lorsque les Agents rentrent dans sa cellule/chambre. Il reste sans réaction à leurs paroles ; jusqu'à ce que Wang mentionne ROOK, et lui apprenne son décès récent. Randolph se met alors à pleurer, toujours sans bouger, et finit par fouiller dans sa poche pour tendre quelque chose aux Agents : une sorte de fragment métallique inidentifiable. Et lorsque les Agents prennent congé, il murmure : "les deux autres ont le reste".
Aussitôt, les Agents se rendent au cimetière de la petite ville de Dodson, où est enterré Tines. Ils y arrivent en soirée, ce qui arrange leurs plans : auparavant, ils sont allés acheter des pelles et des lampes torches. Mais ils ont beau fouiller, aucune tombe ne porte le nom de Tines... Après avoir collé le nez sur toutes les pierres tombales, ils finissent par en dénicher une où les dates de naissance et de mort semblent coller, mais il n'y a pas de nom. Peu importe, ils se mettent quand même à creuser, et leurs efforts sont récompensés au bout d'une demi-heure par un cercueil... vide.
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Cold Case
Le lendemain, les Agents vont fouiner au poste de police et aux archives des journaux locaux pour connaître le fin mot sur l'histoire.
Il apparaît que c'est bien Tines qui est enterré là. Le 8 juillet 1998, il a déboulé dans la ville, fusil à la main, et a tué une dizaine de personnes en hurlant les mêmes choses, peu ou prou, que Rudolph Green. Celui-ci a été retrouvé quelques jours plus tard, sur le bord de la route, dans l'état que l'on sait. Son corps était couvert de griffures, comme si il était allé se balader dans un champ de ronces. Quant à Tines, la police a dû l'abattre. Il a été enterré en ville, mais plusieurs protestations de la part des familles des victimes ont forcé la ville à effacer son nom de la pierre tombale, et de n'y laisser que les dates.
Les Agents demandent à un agent de police d'aller déterrer le corps pour eux, et feignent la surprise lorsqu'il remonte le cercueil vide. Le fossoyeur qui les accompagne, en revanche, n'est pas si surpris, et suppose que pour certains, ce n'était pas assez d'effacer le nom de Tines de la tombe ; ils ont très bien pu déplacer son corps dans la fosse commune, voire le déterrer pour l'abandonner quelque part.
Avant de quitter la ville, les Agents demandent ce qu'on a fait des affaires personnelles de Tines ; selon la police, en l'absence d'un membre de la famille, c'est un autre agent du FBI qui est venu les récupérer, un certain Timothy Terfry. Parmi les affaires, on peut noter un collier fait d'un fragment métallique...
En l'absence de plus de preuves, les Agents mettent l'affaire ROOK de côté et s'envolent vers Washington, sur la piste (très froide) d'ALPHONSE. En arrivant à l'aéroport, juste avant de retrouver Jack, REMBRANDT est soudain pris d'une douleur très vive au genou ; il se rend alors compte qu'il s'y est développé une sorte de croûte noirâtre, purulente et très douloureuse. Ce qui en suinte, en particulier, lui fait un mal de chien. Sans attendre, il saute donc dans un taxi et se rend à l'antenne locale de Delta-12, antenne qu'on leur avait de toute manière conseillé de contacter. Sur place, on le reçoit dans la section médicale, et le médecin-chef lui annonce qu'il pense pouvoir exciser la partie du genou incriminée ; c'est l'affaire de quelques heures. REMBRANDT accepte, et passe sur le billard, après en avoir informé ses compagnons. Pendant qu'il se remet dans une petite chambre de repos improvisée, le médecin vient lui annoncer les résultats préliminaires : il ne sait pas au juste ce qu'était cette "croûte", mais ce qui en suintait, c'était de l'acide... La chose est donc partie directement au labo pour analyse.
Pendant ce temps, les Agents se rendent à la Bibliothèque du Congrès, où on les reçoit toujours avec le même mélange de suspicion et de curiosité ("quoi, Joseph Camp était un extra-terrestre ?"). Ils n'apprennent pas grand chose sur Camp lui-même, sinon que c'était un homme plutôt discret et apprécié, et qu'il travaillait là depuis 1985. Lorsque les Agents se renseignent sur les livres qu'il aurait pu emprunter, par contre, ils trouvent des choses intéressantes : certains, une bonne quantité même, sont manquants : dont le Livre de Dar (l'ouvrage que Jack cherchait), depuis 2002, et un autre intitulé "La Déesse de l'Eventail Noir - histoire et sociologie", qui pique la curiosité de Wang, qui a déjà entendu ce nom quelque part. A part ça, il avait emprunté un certain nombre de livres en allemand, qui sont encore disponibles, et qui, à en croire ce que les Agents peuvent en saisir, traitaient majoritairement du rapport entre le nazisme et l'occulte.
Les Agents finissent la journée en allant faire un tour à l'ancienne maison de Camp, dans la banlieue de Washington. Elle a bien sûr été relouée, mais l'actuel occupant fait volontiers faire un tour de la propriété aux Agents, surtout qu'il n'a jamais compris le principe de cette étrange porte blindée reliant la maison au garage. La porte est énorme et reliée à un digicode et ce qui ressemble à un scanner rétinien, maintenant désactivé. Quant au garage, lorsque l'occupant actuel a emménagé, ses étagères étaient déjà vides, mais il a dû refaire découper une porte pour la voiture, l'ancienne ayant été murée. D'autant qu'il sache, la maison a été plusieurs fois vandalisée et mise à sac avant d'être relouée...
Le lendemain, les Agents vont fouiner au poste de police et aux archives des journaux locaux pour connaître le fin mot sur l'histoire.
Il apparaît que c'est bien Tines qui est enterré là. Le 8 juillet 1998, il a déboulé dans la ville, fusil à la main, et a tué une dizaine de personnes en hurlant les mêmes choses, peu ou prou, que Rudolph Green. Celui-ci a été retrouvé quelques jours plus tard, sur le bord de la route, dans l'état que l'on sait. Son corps était couvert de griffures, comme si il était allé se balader dans un champ de ronces. Quant à Tines, la police a dû l'abattre. Il a été enterré en ville, mais plusieurs protestations de la part des familles des victimes ont forcé la ville à effacer son nom de la pierre tombale, et de n'y laisser que les dates.
Les Agents demandent à un agent de police d'aller déterrer le corps pour eux, et feignent la surprise lorsqu'il remonte le cercueil vide. Le fossoyeur qui les accompagne, en revanche, n'est pas si surpris, et suppose que pour certains, ce n'était pas assez d'effacer le nom de Tines de la tombe ; ils ont très bien pu déplacer son corps dans la fosse commune, voire le déterrer pour l'abandonner quelque part.
Avant de quitter la ville, les Agents demandent ce qu'on a fait des affaires personnelles de Tines ; selon la police, en l'absence d'un membre de la famille, c'est un autre agent du FBI qui est venu les récupérer, un certain Timothy Terfry. Parmi les affaires, on peut noter un collier fait d'un fragment métallique...
En l'absence de plus de preuves, les Agents mettent l'affaire ROOK de côté et s'envolent vers Washington, sur la piste (très froide) d'ALPHONSE. En arrivant à l'aéroport, juste avant de retrouver Jack, REMBRANDT est soudain pris d'une douleur très vive au genou ; il se rend alors compte qu'il s'y est développé une sorte de croûte noirâtre, purulente et très douloureuse. Ce qui en suinte, en particulier, lui fait un mal de chien. Sans attendre, il saute donc dans un taxi et se rend à l'antenne locale de Delta-12, antenne qu'on leur avait de toute manière conseillé de contacter. Sur place, on le reçoit dans la section médicale, et le médecin-chef lui annonce qu'il pense pouvoir exciser la partie du genou incriminée ; c'est l'affaire de quelques heures. REMBRANDT accepte, et passe sur le billard, après en avoir informé ses compagnons. Pendant qu'il se remet dans une petite chambre de repos improvisée, le médecin vient lui annoncer les résultats préliminaires : il ne sait pas au juste ce qu'était cette "croûte", mais ce qui en suintait, c'était de l'acide... La chose est donc partie directement au labo pour analyse.
Pendant ce temps, les Agents se rendent à la Bibliothèque du Congrès, où on les reçoit toujours avec le même mélange de suspicion et de curiosité ("quoi, Joseph Camp était un extra-terrestre ?"). Ils n'apprennent pas grand chose sur Camp lui-même, sinon que c'était un homme plutôt discret et apprécié, et qu'il travaillait là depuis 1985. Lorsque les Agents se renseignent sur les livres qu'il aurait pu emprunter, par contre, ils trouvent des choses intéressantes : certains, une bonne quantité même, sont manquants : dont le Livre de Dar (l'ouvrage que Jack cherchait), depuis 2002, et un autre intitulé "La Déesse de l'Eventail Noir - histoire et sociologie", qui pique la curiosité de Wang, qui a déjà entendu ce nom quelque part. A part ça, il avait emprunté un certain nombre de livres en allemand, qui sont encore disponibles, et qui, à en croire ce que les Agents peuvent en saisir, traitaient majoritairement du rapport entre le nazisme et l'occulte.
Les Agents finissent la journée en allant faire un tour à l'ancienne maison de Camp, dans la banlieue de Washington. Elle a bien sûr été relouée, mais l'actuel occupant fait volontiers faire un tour de la propriété aux Agents, surtout qu'il n'a jamais compris le principe de cette étrange porte blindée reliant la maison au garage. La porte est énorme et reliée à un digicode et ce qui ressemble à un scanner rétinien, maintenant désactivé. Quant au garage, lorsque l'occupant actuel a emménagé, ses étagères étaient déjà vides, mais il a dû refaire découper une porte pour la voiture, l'ancienne ayant été murée. D'autant qu'il sache, la maison a été plusieurs fois vandalisée et mise à sac avant d'être relouée...
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
LOLCAT
REMBRANDT sort de l'hôpital en début de soirée, après avoir passé un petit moment au téléphone avec Alzis, historie d'être sûr que ce n'était pas lui qui lui avait refilé la maladie de l'acide. Alzis lui assure que non, et qu'il tient même fortement à le garder en vie... Il lui demande aussi s'il est passé à l'acte avec Jack, mais REMBRANDT exprime des réticences (après tout, il bossait à la NSA, et n'a jamais été quelqu'un de violent). Alzis lui demande s'il sait exactement ce qu'est Jack, d'où il vient, ce qu'il veut... Et REMBRANDT se rend compte qu'il n'a la réponse à aucune de ces trois questions. En sortant de l'hôpital, il appelle donc Wang pour qu'ils aillent discuter de Jack dans un bar (et là, les joueurs seront bien gentils de compléter avec ce qu'ils se sont dit, vu que je faisais jouer l'autre partie en même temps...)
Pendant ce temps, RHONDA et Jack se rendent à la Bibliothèque du Congrès pour une petite visite nocturne. Jack a en effet expliqué à RHONDA qu'il sait où ALPHONSE gardait sa "réserve privée" à la Bibliothèque, mais que lui ne peut pas y aller, car la salle en question est protégée par un rituel empêchant les créatures magiques d'en ouvrir la porte... Mais pour RHONDA, pas de problème, a priori. Il faut juste passer par un conduit d'aération dans les toilettes des hommes, du gâteau. Conduit piégé avec des grenades.
RHONDA s'exécute donc, et pendant que résonne dans la Bibliothèque l'annonce de fermeture des portes, commence à se dandiner dans le conduit, Jack lui ouvrant la route. Elle est en train de se demander comment ALPHONSE, 85 ans bien sonnés, faisait exactement pour emprunter ce passage, lorsqu'un déclic se fait entendre : elle se rend alors compte qu'elle a posé la main sur un fil et manqué de déclencher un des pièges à la grenade... Le moindre mouvement et c'est le grand boum. Elle demande de l'aide à Jack, qui lui dit d'éteindre la lumière, qu'il puisse s'en occuper. De sa main libre, elle éteint donc sa lampe torche, et entend presque aussitôt un bruit peu ragoûtant, entre succion et dégoulinade... Puis un son sourd, et une vague chaleur devant son visage ; et la voix de Jack, un peu rugueuse, lui indiquant qu'elle peut rallumer. Devant elle, c'est toujours le même chat, semblant faire un peu la tronche - c'est un chat - et plus de grenade. Le passage est libre.
En prenant bien soin d'éviter les quelques autres fils tendus dans le conduit, Jack et RHONDA finissent par déboucher dans une petite pièce, un réduit muré aux trois quart dans lequel elle peut à peine tenir debout en écartant les bras. Au sol, un poignard rouillé, maculé de taches brunes ; et sur le mur d'en face, une peinture rouge à moitié effacée. Jack indique alors à RHONDA qu'elle doit repeindre le symbole au mur, avec son propre sang. Elle n'est pas très enthousiaste à l'idée, mais finit par accepter, et se trancher le gras de la cuisse avec un couteau (propre). Elle peint alors le symbole comme Jack le lui indique, et quelques secondes après l'avoir complété, se rend compte que le mur semble onduler, avant de complètement disparaître. Devant elle, quelques arbres, une forêt, sous les étoiles... RHONDA hésite un instant, puis passe à travers le passage ; au point où elle en est...
Quelques secondes plus tard, un bruit mou la fait se retourner. Jack a tenté de la suivre, et a tout bonnement explosé.
REMBRANDT sort de l'hôpital en début de soirée, après avoir passé un petit moment au téléphone avec Alzis, historie d'être sûr que ce n'était pas lui qui lui avait refilé la maladie de l'acide. Alzis lui assure que non, et qu'il tient même fortement à le garder en vie... Il lui demande aussi s'il est passé à l'acte avec Jack, mais REMBRANDT exprime des réticences (après tout, il bossait à la NSA, et n'a jamais été quelqu'un de violent). Alzis lui demande s'il sait exactement ce qu'est Jack, d'où il vient, ce qu'il veut... Et REMBRANDT se rend compte qu'il n'a la réponse à aucune de ces trois questions. En sortant de l'hôpital, il appelle donc Wang pour qu'ils aillent discuter de Jack dans un bar (et là, les joueurs seront bien gentils de compléter avec ce qu'ils se sont dit, vu que je faisais jouer l'autre partie en même temps...)
Pendant ce temps, RHONDA et Jack se rendent à la Bibliothèque du Congrès pour une petite visite nocturne. Jack a en effet expliqué à RHONDA qu'il sait où ALPHONSE gardait sa "réserve privée" à la Bibliothèque, mais que lui ne peut pas y aller, car la salle en question est protégée par un rituel empêchant les créatures magiques d'en ouvrir la porte... Mais pour RHONDA, pas de problème, a priori. Il faut juste passer par un conduit d'aération dans les toilettes des hommes, du gâteau. Conduit piégé avec des grenades.
RHONDA s'exécute donc, et pendant que résonne dans la Bibliothèque l'annonce de fermeture des portes, commence à se dandiner dans le conduit, Jack lui ouvrant la route. Elle est en train de se demander comment ALPHONSE, 85 ans bien sonnés, faisait exactement pour emprunter ce passage, lorsqu'un déclic se fait entendre : elle se rend alors compte qu'elle a posé la main sur un fil et manqué de déclencher un des pièges à la grenade... Le moindre mouvement et c'est le grand boum. Elle demande de l'aide à Jack, qui lui dit d'éteindre la lumière, qu'il puisse s'en occuper. De sa main libre, elle éteint donc sa lampe torche, et entend presque aussitôt un bruit peu ragoûtant, entre succion et dégoulinade... Puis un son sourd, et une vague chaleur devant son visage ; et la voix de Jack, un peu rugueuse, lui indiquant qu'elle peut rallumer. Devant elle, c'est toujours le même chat, semblant faire un peu la tronche - c'est un chat - et plus de grenade. Le passage est libre.
En prenant bien soin d'éviter les quelques autres fils tendus dans le conduit, Jack et RHONDA finissent par déboucher dans une petite pièce, un réduit muré aux trois quart dans lequel elle peut à peine tenir debout en écartant les bras. Au sol, un poignard rouillé, maculé de taches brunes ; et sur le mur d'en face, une peinture rouge à moitié effacée. Jack indique alors à RHONDA qu'elle doit repeindre le symbole au mur, avec son propre sang. Elle n'est pas très enthousiaste à l'idée, mais finit par accepter, et se trancher le gras de la cuisse avec un couteau (propre). Elle peint alors le symbole comme Jack le lui indique, et quelques secondes après l'avoir complété, se rend compte que le mur semble onduler, avant de complètement disparaître. Devant elle, quelques arbres, une forêt, sous les étoiles... RHONDA hésite un instant, puis passe à travers le passage ; au point où elle en est...
Quelques secondes plus tard, un bruit mou la fait se retourner. Jack a tenté de la suivre, et a tout bonnement explosé.
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