On peut voir ça comme ça mais le truc c'est que l'OSR est plus large que les seuls rétroclones. Le mouvement OSR offre aussi des jeux très simples: prends par exemple Epées et Sorcellerie de Snorri, on fait pas plus OSR et le bouquin doit pas faire plus de 80 pages.Meuh a écrit :Ya quand même un truc qui m'échappe avec l'OSR. Quand tu demandes aux gens ce qu'ils aiment avec l'OSR, un truc qui revient vachement souvent c'est la simplicité des règles qui laissent la place à l'interprétation. Alors ça ça me parle pas mal, je fais beaucoup de quasi-freeform, et si ça déchaîne tant les passions, c'est que ça doit être vraiment cool. Alors j'ouvre un OSR... et là c'est le drame.
Des règles simples ? Vas y, mange des modificateurs d'encombrement, des bonus de réaction, des tests en pourcentage de "survie à un choc métabolique", des bonus de sauvegarde, des malus de loyauté, des modificateurs raciaux, des restrictions d'équipement, des vitesses de déplacement, des pourcentages d'expérience, des bonus circonstanciels à n'en plus finir, des pourcentages de chance de détecter le niveau de profondeur sous terre, des listes interminables de capacités de classes, sans parler des sortilèges... je m'arrête là mais j'aurais largement pu continuer sur des pages entières.
Sérieusement, comment tant de gens peuvent décemment écrire que l'avantage de l'OSR c'est la simplicité des règles sans se faire immédiatement frapper par la foudre ?
Autrement dit, on ne peut pas définir l'OSR par la densité des règles.