J'ai découvert la BD par le tome 3 (le dernier en date), où quelques-unes des BD prenaient une ou deux libertés ou extrapolaient un peu par rapport à ce qu'on sait vraiment de telle ou telle affaire, mais je le sais justement parce qu'il y avait une page de texte à la fin pour l'expliquer, donc ça reste très instructif et clair.
Et vraiment, chaque histoire me donnait des idées de scénarios...
Quelques exemples d'histoires du tome 3 :
- aux Etats-Unis au XIXe siècle, une femme mourut de manière a priori naturelle, jusqu'à ce qu'une proche de la famille affirme que la femme avait été assassinée par son époux qui lui avait brisé le cou, et qu'elle savait cela parce que... le fantôme de la victime lui était apparu pour le lui dire. La témoin redit cela au procès tandis que le suspect tentait naturellement de jouer sur l'origine bizarre de l'info pour la discréditer, mais les preuves étaient là et le suspect fut bel et bien condamné. Seul cas connu dans l'histoire judiciaire des Etats-Unis où le témoignage d'un fantôme joua un rôle décisif dans une affaire criminelle. Bien entendu, il se peut que la femme ait inventé cette histoire... ou non.
- Au Japon, il n'y a pas si longtemps, un aiguilleur de trains était un... singe. Qui avait été surentrainé à cet effet par un agent de gare devenu handicapé qui l'utilisait pour l'aider.
- une idée de manuscrit médiéval authentique sur lequel baser une affaire louche ? Le Codex Gigas ou "Bible du Diable" (lien vers Wikipédia) : un manuscrit du XIIIe siècle qui semble avoir été entièrement écrit par un seul moine dans le monastère bénédictin de Podlažice en Bohême. Son nom de "Codex Gigas" lui vient du fait que c'est le plus grand manuscrit médiéval connu. Quant à son surnom de "Bible du Diable", il vient du fait que quelque part dans cette Bible, au folio 920, se trouve une enluminure en pleine page représentant... le Diable. La BD imagine une histoire fantastique derrière l'origine de ce manuscrit hors du commun, mais on peut en imagniner bien d'autres.
Etc. etc. Une mine, vous dis-je !
