ARTICLE DU GROG DU MOIS
FACES : Tornade pour la rentrée, vous souffle mille mondes à visiterBon, il va falloir que l'on demande à
James Tornade d'arrêter de faire des jeux qui plaisent aux matelots : Après son
GRoG d'or en 2018 pour
Brigandyne, et son
Sherwood remarqué la même année, ça commençait déjà à se voir que l'équipage aimait bien son travail. Alors, pour sûr, lorsqu'il nous a concocté une version générique et améliorée de son
hack de
Savage Worlds, nous étions aux aguets. Mais on s'est retenu, on lui a laissé du temps, histoire de mieux le connaître.
Depuis sa sortie, de petits suppléments ont ponctué l'année, comme des rappels à notre attention. L'
écran et le supplément
Western tout d'abord, et puis maintenant
Espionnage. C'en était trop pour les amateurs de la production de James qui parcourent les coursives du GRoG. Ils ont menacé de révéler l'emplacement de la réserve de rhum si on ne braquait pas les projecteurs sur
FACES.
Mais qu'est-ce qu'ils lui trouvent à ce jeu ? À la base, c'est une version modifiée et augmentée du système de
Sherwood, lui-même inspiré des règles de
Savage Worlds, Un jeu générique donc, pour jouer des aventures héroïques et cinématographiques dans une multitude d'ambiances différentes comme le médiéval-fantastique, le pulp, le post-apocalyptique,le cyberpunk et le space opera, voire le western et maintenant l'espionnage. Et cela ne semble être qu'un début ! Et pour évoluer dans ces univers, les personnage se reposent sur les cinq attributs qui donnent son nom au jeu : Force, Agilité, Caractère, Esprit et Sens ; ainsi que par six ou sept talents dépendants de l'univers joué. La patte de James est là, reconnaissable à sa sobriété et son efficacité. Mais cette fois-ci soutenue par ce qui était auparavant son point faible : les illustrations et la maquette. En effet, pour
FACES, James Tornade a fait appel à une direction artistique nettement plus solide que sur ses précédents jeux, laquelle est parvenue a mettre en valeur l'approche des règles de l'auteur.
Cette approche minimaliste et unifiée, quel que soit l’univers de jeu, simplifie grandement la prise en main du jeu par le MJ. Et l’on touche là à l’une des grandes forces de FACES : une fois les bases assimilées, on se prend immédiatement à projeter le système sur son univers préféré. Soit parce qu’aucun jeu n’a encore été écrit pour cet univers imaginaire, soit parce que les règles d’un jeu existant sont jugées inadéquates (trop complexes, imparfaites, ou juste pas au goût du MJ).
Comme d'autres avant lui, une partie de l'équipage s'est pris au jeu et s'est converti à ce système de règles accessibles et universelles dans lequel chacun de nous a le loisir d'y interpréter un rôle dans un univers à sa mesure.
j'aurais bien crediter le gentil journaliste qui à toute ma gratitude.