Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
- Talisker
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Allez, mon premier retour sur un jeu ici...
1.) Quoi que c'est ?
Things from the Flood, la "suite" de Tales from the Loop, qui se déroule dans le même univers mais dans les années 90 et non plus 80.
2.) Vous en avez entendu parler où pour la première fois ?
Lors de la souscription du premier opus, le dernier palier débloqué fournissait automatiquement aux backers le PDF de Things from the Flood. Et comme j'étais abonné aux publications de Fria Ligan, j'en ai entendu parler dès l'ouverture du Kickstarter.
3.) Achat compulsif, impulsif ou réfléchi ?
Pour Tales from the Loop, c'était impulsif, j'étais tombé amoureux des illustrations. Pour celui-ci, c'était entre le réfléchi et le compulsif: je savais avoir apprécié le premier, et les années 90 me parlent plus que les années 80 en termes de vécu, je cherchais donc un moyen de faire vieillir les enfants de Tales.
4.) Vous pensiez trouver quoi ?
Un livre de background décrivant le Loop dans les années 90 et éventuellement quelques règles supplémentaires pour faire vieillir les enfants. Avec des illustrations magnifiques.
5.) Vous avez trouvé quoi ?
Déjà, un livre en stand-alone et non pas une simple extension. On a tout, de la description des deux settings (Suède et USA) à une mini-campagne en passant par les règles de création de personnages et celles pour jouer. C’est un livre complet, clair, didactique et bien écrit. Je vais plutôt m'attarder sur les différences avec Tales from the Loop, pour bien souligner les changements de ton. ces différences sont minimes, mais impactantes.
L'évolution du Loop et sa transition dans les années 90 se sont faites dans la douleur : la région autour du Loop, florissante dix ans auparavant est désormais sinistrée. Physiquement, déjà : une inondation d'eau noirâtre a envahi les tunnels du Loop, et a donné aux machines des caractéristiques organiques assez dérangeantes. Cela à conduit l'état suédois à fermer les sites de recherche, et sans parvenir à endiguer l'inondation, à interdire l'accès à certaines zones. La région est donc aussi sinistrée économiquement : le Loop était le pourvoyeur d'emploi local, ayant disparu, pas mal de gens se retrouvent au chômage. Enfin, la région devient sinistrée par les changements moraux : le Loop a été vendu à vil prix à une société privée, officiellement pour qu'elle essaie de limiter les dégâts, mais dans les faits, Krafta mène des expériences pires qu'avant, sans contrôle ni déontologie, dans le plus pur style Umbrella corp ou Lexcorp.
On a donc un setting bien plus sombre, à l'image de cette décennie (avec l'apparition du jeu Vampire, du mouvement gothique, du grunge etc.) mais la proposition de jeu a elle aussi évolué : là où dans Tales on jouait des enfants, on incarne désormais des adolescents. Avec les changements de perception que cela implique : on a pris conscience de sa propre mortalité, on s'oppose aux adultes, on expérimente, on approfondit les relations avec les autres ados... Le jeu rend bien l'aspect adolescent des choses. Déjà, il permet aux joueurs de mourir. Le système est simple : on lance attribut + compétence dés, les 6 donnent des succès, un seul succès suffit, les succès en plus permettent d'acheter des effets bonus, c’est extrêmement simple et rapide à prendre en main.
Un personnage est créé avec une Honte plutôt qu'une Fierté. Désormais, pour obtenir une réussite automatique une fois par session, il faut insister sur quelque chose de honteux pour le personnage... Très adolescent, comme manière de faire !
Par contre, le passage de Tales à Things est simple : on crée un nouveau personnage, les XP gagnés dans Tales ne sont pas transférables. Je connais des joueurs que ça fera bondir, ça ne me choque pas plus que ça : un enfant de Tales, après un grosse campagne, aura de très hauts scores partout, donc peu de risques d'échouer, ce qui le rendrait assez inintéressant. Et puis, un adolescent peut très bien être très différent de l'enfant qu'il a été...
Enfin, lorsqu'on crée le groupe, on ne crée plus le Repaire, la base de laquelle partent toutes les aventures enfantines, mais on définit la Friction, c'est-à-dire ce qui crée de la tension dans le groupe : Untel et Unetelle sont ensemble, mais ne l'ont pas dit au groupe. Or Telautre l'a découvert et se sent exclu.
Globalement, Things est plus mûr, plus sombre, plus axé vers l'horreur que Tales. Les quatre scénarios de la mini-campagne ont un potentiel "malaisant", voire carrément glauque, et sont liés à des personnages de savants fous bien plus malsains que dans Tales. Le cadre de campagne est très riche, presque trop, dense et demandera beaucoup de travail au MJ pour se l'approprier, mais abonde et aborde des thèmes assez inattendus, et même si certaines ficelles sont un peu grosses, il reste bien dans le ton "grunge et dark" du jeu.
Et puis il y a des illustrations magnifiques ! Parfois dérangeantes...
6.) Allez vous vous en servir ?
Oui, certainement. Le groupe d'enfants de Tales va grandir et je compte bien trouver un moyen de faire la transition entre les deux jeux.
7.) En conseilleriez vous l'achat ??
Oui. C’est bien écrit, c’est un système de jeu solide et efficace, c’est quasiment du clés en mains.
Si vous avez aimé Tales from the Loop et que vous voulez changer un peu de décor mais carrément de ton de jeu, foncez.
Si vous voulez un jeu pour jouer du Teen-movie avec un peu d'horreur et beaucoup de drama, c'est aussi un excellent investissement.
1.) Quoi que c'est ?
Things from the Flood, la "suite" de Tales from the Loop, qui se déroule dans le même univers mais dans les années 90 et non plus 80.
2.) Vous en avez entendu parler où pour la première fois ?
Lors de la souscription du premier opus, le dernier palier débloqué fournissait automatiquement aux backers le PDF de Things from the Flood. Et comme j'étais abonné aux publications de Fria Ligan, j'en ai entendu parler dès l'ouverture du Kickstarter.
3.) Achat compulsif, impulsif ou réfléchi ?
Pour Tales from the Loop, c'était impulsif, j'étais tombé amoureux des illustrations. Pour celui-ci, c'était entre le réfléchi et le compulsif: je savais avoir apprécié le premier, et les années 90 me parlent plus que les années 80 en termes de vécu, je cherchais donc un moyen de faire vieillir les enfants de Tales.
4.) Vous pensiez trouver quoi ?
Un livre de background décrivant le Loop dans les années 90 et éventuellement quelques règles supplémentaires pour faire vieillir les enfants. Avec des illustrations magnifiques.
5.) Vous avez trouvé quoi ?
Déjà, un livre en stand-alone et non pas une simple extension. On a tout, de la description des deux settings (Suède et USA) à une mini-campagne en passant par les règles de création de personnages et celles pour jouer. C’est un livre complet, clair, didactique et bien écrit. Je vais plutôt m'attarder sur les différences avec Tales from the Loop, pour bien souligner les changements de ton. ces différences sont minimes, mais impactantes.
L'évolution du Loop et sa transition dans les années 90 se sont faites dans la douleur : la région autour du Loop, florissante dix ans auparavant est désormais sinistrée. Physiquement, déjà : une inondation d'eau noirâtre a envahi les tunnels du Loop, et a donné aux machines des caractéristiques organiques assez dérangeantes. Cela à conduit l'état suédois à fermer les sites de recherche, et sans parvenir à endiguer l'inondation, à interdire l'accès à certaines zones. La région est donc aussi sinistrée économiquement : le Loop était le pourvoyeur d'emploi local, ayant disparu, pas mal de gens se retrouvent au chômage. Enfin, la région devient sinistrée par les changements moraux : le Loop a été vendu à vil prix à une société privée, officiellement pour qu'elle essaie de limiter les dégâts, mais dans les faits, Krafta mène des expériences pires qu'avant, sans contrôle ni déontologie, dans le plus pur style Umbrella corp ou Lexcorp.
On a donc un setting bien plus sombre, à l'image de cette décennie (avec l'apparition du jeu Vampire, du mouvement gothique, du grunge etc.) mais la proposition de jeu a elle aussi évolué : là où dans Tales on jouait des enfants, on incarne désormais des adolescents. Avec les changements de perception que cela implique : on a pris conscience de sa propre mortalité, on s'oppose aux adultes, on expérimente, on approfondit les relations avec les autres ados... Le jeu rend bien l'aspect adolescent des choses. Déjà, il permet aux joueurs de mourir. Le système est simple : on lance attribut + compétence dés, les 6 donnent des succès, un seul succès suffit, les succès en plus permettent d'acheter des effets bonus, c’est extrêmement simple et rapide à prendre en main.
Un personnage est créé avec une Honte plutôt qu'une Fierté. Désormais, pour obtenir une réussite automatique une fois par session, il faut insister sur quelque chose de honteux pour le personnage... Très adolescent, comme manière de faire !
Par contre, le passage de Tales à Things est simple : on crée un nouveau personnage, les XP gagnés dans Tales ne sont pas transférables. Je connais des joueurs que ça fera bondir, ça ne me choque pas plus que ça : un enfant de Tales, après un grosse campagne, aura de très hauts scores partout, donc peu de risques d'échouer, ce qui le rendrait assez inintéressant. Et puis, un adolescent peut très bien être très différent de l'enfant qu'il a été...
Enfin, lorsqu'on crée le groupe, on ne crée plus le Repaire, la base de laquelle partent toutes les aventures enfantines, mais on définit la Friction, c'est-à-dire ce qui crée de la tension dans le groupe : Untel et Unetelle sont ensemble, mais ne l'ont pas dit au groupe. Or Telautre l'a découvert et se sent exclu.
Globalement, Things est plus mûr, plus sombre, plus axé vers l'horreur que Tales. Les quatre scénarios de la mini-campagne ont un potentiel "malaisant", voire carrément glauque, et sont liés à des personnages de savants fous bien plus malsains que dans Tales. Le cadre de campagne est très riche, presque trop, dense et demandera beaucoup de travail au MJ pour se l'approprier, mais abonde et aborde des thèmes assez inattendus, et même si certaines ficelles sont un peu grosses, il reste bien dans le ton "grunge et dark" du jeu.
Et puis il y a des illustrations magnifiques ! Parfois dérangeantes...
6.) Allez vous vous en servir ?
Oui, certainement. Le groupe d'enfants de Tales va grandir et je compte bien trouver un moyen de faire la transition entre les deux jeux.
7.) En conseilleriez vous l'achat ??
Oui. C’est bien écrit, c’est un système de jeu solide et efficace, c’est quasiment du clés en mains.
Si vous avez aimé Tales from the Loop et que vous voulez changer un peu de décor mais carrément de ton de jeu, foncez.
Si vous voulez un jeu pour jouer du Teen-movie avec un peu d'horreur et beaucoup de drama, c'est aussi un excellent investissement.
Dernière modification par Talisker le mar. sept. 17, 2019 9:20 am, modifié 2 fois.
Il en va des librairies comme du whisky: ce sont des passions auxquelles il vaut mieux s'adonner seul. Pendant qu'on boit un single malt de quarante ans d'âge, ce serait dommage de se déconcentrer en bavardant avec quelqu'un. - François Weyergans
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Les 3 heure de création, je l'ai fait avec le livre V3 suis les yeux, après lecture, et avec le système proposé par défaut : c'est a dire les carrières. Je me méfie culte la peste des "systèmes alternatifs par points" qui sont souvent mal testé, et donne des perso qui ne ressemble pas du tout a ceux qui aurait pu être créer par la seconde méthode ( et de mémoire, d'il y a quelque années, celui de polaris rentre dans ces cases).
Mais on est d'accord, le système de Shadowrun est tout aussi compliqué...
Mais on est d'accord, le système de Shadowrun est tout aussi compliqué...
Actuellement MJ sur Urban Shadow, Prophecy et 7eme Mer
jdRoll - JDR par Forum - Fusina - Galerie de PNJs Kpdp
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- Alban
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Je vais t'illustrer pourquoi:
Equipement:
Dans Polaris V3.1, 150 pages (j'ai les PDF sur mon ordinateur...).
Système de jeu:
Polaris: Système de jeu 170 pages
Création de personnages:
Polaris: 104 pages
Pour COPS, je peux regarder ce soir

Les trois sections précitées font un total de 424 pages. Le livre de base de COPS fait 288 pages background et scénario d'initiation compris.
J'en conclu que même si POLARIS est ultra facile à simplifier (je veux bien te croire), il s'agit d'un jeu crunchy (424 pages, tout est dit pour moi)!
Remarque: pour être totalement exacte il faudrait comparer le nombre de mots/caractére de chaque section des deux jeux, mais cela donne une idée.
Remarque n°2: je n'ai jamais lu Shadowrun, mais il a exactement la même réputation de lourdeur à mes oreilles que celle de Polaris.
-
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Rhaaa.
Voilà le truc qui m'énerve et qui me fait dire qu'il y a de la mauvaise foi, et pas de lecture.
Alors en vrai :
personnages 111 à 200 (edition v3) et à l'intérieur :
- création personnage p 115 à 136 (21 pages....)
- PJ Pré tirés (images couleurs background inclus) : 137 à 152 (donc ce n'est pas de la création, mieux que ça : tu veux jouer vite ? Facile, le temps que le joueur choisisse son pj)
- Profession p153 à 185 : absolument inutile si tu passes par le système rapide
- Compétences p188 à 200
Du coup, en vrai création de personnage : 21 pages et encore je fais grâce de la méthode simplifiée 1/2 page.
Quand tu joues à un PbtA, tu fais plus ou moins le choix de prendre un pré tiré, y a même pas de background, même pas de dessin couleur...
Mais bon, quand tu veux tuer ton chien....
- Jicey
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Les liste de matos dans des jeux SF ce n'est pas inutile. Certains joueurs aiment avoir LE gadget qui va faire son petit effet. Et puis ça permet de montrer d'une certaine façon ce qu'est la vie dans ce futur là.
C'est juste que c'est difficile à insérer dans les règles sans que ça fasse "repoussoir". D'autres jeux distillent le matos au gré des suppléments: c'est plus digeste, mais cauchemardesque pour retrouver les choses.
Oui, ça a l'air pléthorique comme ça, mais en fait c'est juste une tonne de trucs indépendants qui va demander beaucoup de travail au MJ pour les relier entre eux et aux PJs. Quand on lit les romans on aspire à une belle campagne (clé en main) qui débouche sur des évènements de grande ampleur avec de la géopolitique, de vastes complots, etc...Sam Spade a écrit : ↑lun. sept. 16, 2019 3:57 pm Pas de scénario : là, on atteint la désinformation, ce ne sont plus des rumeurs. http://www.polaris-site.com/forum/index.php?topic=299.0
Pour commencer avec un p'tit scénar (une attaque de pirates sur une petite station, un raid de foreurs, etc..) pas de soucis. Mais ensuite ?
Bon je ne connais pas trop la v1 et la v2, peut-être qu'il y'a ça avec la campagne Gaïa par exemple. Mais j'suis paresseux, quand j'achète la v3, j'veux pas avoir à faire du travail de conversion.
Mais dans l'ensemble je trouve ce jeu très intéressant, juste pas assez user-friendly.
- Julian_Manson
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Alban a écrit : ↑lun. sept. 16, 2019 4:47 pm
Je vais t'illustrer pourquoi:
Equipement:
Dans Polaris V3.1, 150 pages (j'ai les PDF sur mon ordinateur...).
Système de jeu:
Polaris: Système de jeu 170 pages
Création de personnages:
Polaris: 104 pages
Pour COPS, je peux regarder ce soir
Les trois sections précitées font un total de 424 pages. Le livre de base de COPS fait 288 pages background et scénario d'initiation compris.
J'en conclu que même si POLARIS est ultra facile à simplifier (je veux bien te croire), il s'agit d'un jeu crunchy (424 pages, tout est dit pour moi)!
Remarque: pour être totalement exacte il faudrait comparer le nombre de mots/caractére de chaque section des deux jeux, mais cela donne une idée.
Remarque n°2: je n'ai jamais lu Shadowrun, mais il a exactement la même réputation de lourdeur à mes oreilles que celle de Polaris.
ca veut dire QUE DALLE!
Apocalypse World est pompeux et lourd à lire as fuck et fait 300 pages.
Monter of the Week qui a le MEME SYSTEME est bien plus fin, mieux écrit, avec scénarios et tout en main.
Ce n'est pas parce qu'un livre est épais qu'il est chiant à lire. En l'occurence, j'ai fais tout à l'heure un PJ de Polaris 3.1 avec 10 ans de carrière et background en moins d'une heure montre en main. Et en optant pour la solution classique.
Joue et fait jouer en ce moment:
-En club: Cyberpunk RED - Song of the Sirens
-En Duo: Château Falkenstein - La conspiration des sang mêlés
-En Solo:
L'Empire des cerisiers - Requiem pour une âme meurtrière
Château Falkenstein - Le prix du progrès
Troubleshooters - Un agent (presque) parfait
-En club: Cyberpunk RED - Song of the Sirens
-En Duo: Château Falkenstein - La conspiration des sang mêlés
-En Solo:
L'Empire des cerisiers - Requiem pour une âme meurtrière
Château Falkenstein - Le prix du progrès
Troubleshooters - Un agent (presque) parfait
- Alban
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Déjà, je tiens à m'excuser, j'ai retravailler mon texte et j'ai fait sauté le passage ou j'indiquais que je n'ai jamais lu Polaris. J'ai fait que survoler l'index. Donc pas d'acte de mauvaise fois de ma part, juste un texte incomplet sur lequel tu t'es basé (d'ailleurs si tu lis bien mon mail, je n'ai jamais prétendu avoir lu Polaris..).
Deuxième point, je parle pas de la V3 que je ne possède pas, mais de la V3.1. Dont la mise en page est (je pense) plus aéré que la V3 (à toi de me le dire).
Ceci étant dit, je trouve que 21 pages de création de personnage reste beaucoup. On est en présence d'un jeu avec un système crunchy, présent et lourd*.
* je pense d'ailleurs que notre désaccord vient de la définition de ce terme. A titre personnel, je joue a des jeux comme Coureur d'Orage qui comprend 62 pages tout compris (campagne, système, création de perso et prés-tirés). Je connais aussi des joueurs qui n'ont jamais ouvert de livre de jeu indépendant qui se cantonne dans le jeux de rôle "classique" (livre de base A4 de plus de 200 pages, ...) et dont la lourdeur d'un système ne peut en aucun cas se comparer avec mes références. Ma pratique étant trop éloigné ce type de personne, nous ne pouvons pas nous comprendre. Peut-être fais tu partie de cette catégorie, ou d'une autre. En tout cas, cette conversation est stérile.
- Sakagnôle
- Dieu d'après le panthéon
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Vous ne voulez pas "bouturer" la discussion Polaris?
J'ai failli rater le retour de Things From the Flood... de @Talisker
J'ai failli rater le retour de Things From the Flood... de @Talisker
Vous ne l'avez sans doute pas remarqué mais j'ai changé mon avatar!
-
- Pratiquant
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Je ne la trouve pas stérile. Je suis totalement conscient qu'il y a des dizaines de manières d'envisager le jdr. Mon intervention n'avait que d'autres buts de faire réfléchir à l'image d'un jeu comme Polaris.
Entre le fantasme auto-entretenu par la sphère rolistique et la réalité, il y a souvent une vraie différence.
Certains jeux sont encensés par quelques joueurs prolixes qui occupent presque toute la sphère rôlistique à un moment donné (pour repartir dans le passé Vampires et le story telling system ont donné l'impression pendant quelques mois d'être le Graal rolistique). Je pense qu'avec du recul, on se rend compte que cet enthousiasme était un peu débordant.
A l'inverse, certains jeux se font toujours dénigrés, avec au final des arguments souvent très flous. Polaris par exemple.
Par exemple, je ne comprends pas l’engouement sur Brygandine. Je ne crois pas avoir fait un post qui explique Brygandine c'est nul (ou c'est lourd, c'est incomplet, c'est pas réaliste, etc...).
Tu avoueras qu'on peut se poser la question du pourquoi de ton intervention : tu n'as pas lu le jeu, tu te fies à un sommaire et tu viens expliquer que c'est lourd et crunchy comme jeu...sur une impression.
Tu t'es engueulé avec P. Tessier ? Tu en veux à Ralph B. ?
Alors, oui, je crois que je préfère les jeux "riches" (tu as vu la subtilité dans le message pour remplacer lourd) au jeu moins complet. Mais comme je ne les ai jamais vraiment lu, je ne dis rien.
Désolé de HS par rapport au fil. J'arrête là.
- Solaris
- Dieu bien trop curieux
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
1.) Quoi que c'est ?

Au Seuil d'Abysses Très Anciens
2.) Vous en avez entendu parler où pour la première fois ?
En fouillant comme je fais parfois sur Lulu, ici par LG.
3.) Achat compulsif, impulsif ou réfléchi ?
Réfléchi, je voulais voir, après Cthulhu Cobalt et Rats in the Walls ce que ASATA donnait.
4.) Vous pensiez trouver quoi ?
Un système simple pour faire du Cthulhu "like".
5.) Vous avez trouvé quoi ?
Déjà un format que j'apprécie, proche du A5, je préfère ça au format Chibi poche avec trop de pages, pratiques au transport mais peu pratique à utiliser en jeu.
Les illustrations sont un beau clin d'oeil à Hergé et je les trouve originales et plutôt belles. Je ne suis pas toujours fan des illustrations de LG (Oltréé ! que j'adore, mais Bloodlust que j'aime moins même si elles font le taf) mais dans ASATA, elles sont adéquates, agréables à l'oeil et dans le ton du jeu.
Les règles sont bien pensées, et s'il manque un petit quelque chose, je trouve que c'est fluide, simple et les combats expéditifs, ce qui est très bien pour du Cthulhu.
Le livre est bien écrit et se dévore, et j'aime comment le "Mythe" est présenté.
Le bouquin est jouable tel quel, et vite assimilé. Reste qu'il manque peut-être quelques conseils pour accompagner la Sentinelle (MJ dans ASATA).
6.) Allez vous vous en servir ?
Je ne sais pas encore, mais je testerai bien pour voir.
7.) En conseilleriez vous l'achat ?
Je ne regrette pas l'achat, mais ça dépend ce que vous cherchez.
Ca reste une belle surprise.

Au Seuil d'Abysses Très Anciens
2.) Vous en avez entendu parler où pour la première fois ?
En fouillant comme je fais parfois sur Lulu, ici par LG.
3.) Achat compulsif, impulsif ou réfléchi ?
Réfléchi, je voulais voir, après Cthulhu Cobalt et Rats in the Walls ce que ASATA donnait.
4.) Vous pensiez trouver quoi ?
Un système simple pour faire du Cthulhu "like".
5.) Vous avez trouvé quoi ?
Déjà un format que j'apprécie, proche du A5, je préfère ça au format Chibi poche avec trop de pages, pratiques au transport mais peu pratique à utiliser en jeu.
Les illustrations sont un beau clin d'oeil à Hergé et je les trouve originales et plutôt belles. Je ne suis pas toujours fan des illustrations de LG (Oltréé ! que j'adore, mais Bloodlust que j'aime moins même si elles font le taf) mais dans ASATA, elles sont adéquates, agréables à l'oeil et dans le ton du jeu.
Les règles sont bien pensées, et s'il manque un petit quelque chose, je trouve que c'est fluide, simple et les combats expéditifs, ce qui est très bien pour du Cthulhu.
Le livre est bien écrit et se dévore, et j'aime comment le "Mythe" est présenté.
Le bouquin est jouable tel quel, et vite assimilé. Reste qu'il manque peut-être quelques conseils pour accompagner la Sentinelle (MJ dans ASATA).
6.) Allez vous vous en servir ?
Je ne sais pas encore, mais je testerai bien pour voir.
7.) En conseilleriez vous l'achat ?
Je ne regrette pas l'achat, mais ça dépend ce que vous cherchez.
Ca reste une belle surprise.
- Blakkrall
- Dieu des girouettes
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- Localisation : Montivilliers
Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
As-tu récupéré les aides de jeu mises à disposition par LG sur son site ? Il y a des outils pour le MJ...
J’ai passé l’âge où la méchanceté me rendait furieux. Maintenant c’est la stupidité qui me met hors de moi. Arturo Perez Reverte Deux hommes de bien
- Solaris
- Dieu bien trop curieux
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
Oui merci : )
Créa de perso, scénario, écran, nouvelle fiches de perso A4...
- polki
- Dieu d'après le panthéon
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
écran ?
"le probleme, ce n est pas l'IA, c est le capitalisme" - Vieux Geek
" il est beaucoup plus facile à être contre quelque chose que pour" - Cédric Herrou
« Entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous, il faut choisir. » - Thomas Sankara

" il est beaucoup plus facile à être contre quelque chose que pour" - Cédric Herrou
« Entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous, il faut choisir. » - Thomas Sankara

- Solaris
- Dieu bien trop curieux
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
OUi, il y a un fichier pour un écran que j'ai imprimé et fabriqué.
Je ne sais plus où je l'ai trouvé.
Ca fait une feuille A4 : petit écran

- polki
- Dieu d'après le panthéon
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Re: Retour sur ce que j'ai lu ou survolé, jeune ou vieux
pour quel jeu ? sur le site de LG, parce que j ai rien trouvé :/
"le probleme, ce n est pas l'IA, c est le capitalisme" - Vieux Geek
" il est beaucoup plus facile à être contre quelque chose que pour" - Cédric Herrou
« Entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous, il faut choisir. » - Thomas Sankara

" il est beaucoup plus facile à être contre quelque chose que pour" - Cédric Herrou
« Entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous, il faut choisir. » - Thomas Sankara
