Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[cdang]

Or donc, vu aujourd'hui Zootopie 2 (Jared Bush et Byron Howard, 2025).

Oui, il me fallait un film doudou aujourd'hui.

Et le contrat est largement rempli, ça charrie du feel good. Le truc étonnant, c'est qu'il n'ait pas été voué aux gémonies par les MAGA. Nan parce que bon, dans une ville fondée sur la tolérance interspécifique (interraciale, dirait-on aux US), on a une police instrumentalisée à des fins politiques, la stigmatisation d'une population ghettoïsée également à des fins de pouvoir, et l'histoire du film c'est les héros qui aident un émigré clandestin.

Sinon, le thème : la ville de Zootopie regroupe plein d'écosystèmes séparés par des barrières climatiques, ce qui permet d'avoir une grande variété d'espèces. Et le duo improbable du 1, un renard et une lapine, sont intégré·es dans la police et se mettent en tête de démanteler, seul·es, un réseau de contrebande.

Mais parmi les marchandises de contrebande, il y a un clandestin, un serpent, espèce bannie de la ville pour une histoire d'assassinat vieille d'un siècle.

Sauf que les choses ne se révèlent pas si simples, et que le duo se retrouve pourchassé par leurs collègues policiers, avec en sous-main la mafia des lynx qui veut étendre son territoire façon /Roger Rabbit/. Iels vont être aidé par une castore youtubeuse vaguement complotiste (spécialisée sur les serpents, justement).

Et j'adore l'iPhone avec pour logo une carotte croquée.

Bref, c'était bien. Avec un expresso et un sachet de Malteser avant la séance, c'était juste parfait.

https://www.imdb.com/fr/title/tt26443597/

[Altay]

Vu L'Élève Ducobu (2011) et Les Vacances de Ducobu (2012). Le premier est une adaptation assez médiocre, film à sketchs qui a bien des difficultés à proposer des gags drôles et qui souffre d'un jeu d'acteur assez moyen de la part des enfants, ainsi que de la présence d'Élie Semoun qui recase ses manies les plus désagréables alors qu'il aurait pu faire un Latouche tout à fait convenable. Le second est franchement affligeant, avec une multiplication de sous-entendus sexuels (alors que c'est un film destiné principalement aux enfants), plusieurs blagues racistes et un Ducobu complètement oublié puisque le film se déroule... dans un camping.

Il y en a trois autres à se farcir. Petite lueur d'espoir : ils sont réalisés par Élie Semoun, plutôt que ce tâcheron de Philippe de Chauveron (qui est derrière les ignobles À bras ouverts et les suites de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu). Hélas, c'est toujours son frère Marc de Chauveron au scénario.

Entre ça et les Pefferies qui nous ont coûté Les Profs et Gaston Lagaffe, les années 2010 ont été un sale temps pour les adaptations de BD franco-belges.

[Belphégor]

J'ai vu Gladiator 2, par curiosité, alors que je trouve le 1 franchement très moyen.
Je ne comprend absolument pas la tempête de merde que s'est pris ce film sachant que ses défauts sont les mêmes que ceux du 1, mais qu'ici ils sont corrigés ou atténués : la sous intrigue politique est réellement intéressante, les protagonistes ont beaucoup plus d'épaisseurs, l'intrigue s'est débarrassée du manichéisme neuneu du premier film.
Bon historiquement c'est toujours bien de la merde, mais je le répète c'est franchement pas pire que dans le premier film, et c'est pas Denzel Washington (qui est génial dans ce film d'ailleurs) qui risque de davantage assombrir le tableau à ce niveau là.

Pour ma part, Gladiator 2 est une grande réussite, et c'est surtout grâce à Denzel que j'ai trouvé vraiment éblouissant dans ce film.

[Mugen]

Dream Train, sur Netflix
La vie d'un bûcheron en Amérique du Nord, avec ses galères et ses tragédies, immenses, mais surtout un très beau film filmé d'une façon qui n'est pas sans rappeler Terence Malick.

Et Avatar 3
Bon, c'est un peu la 3e fois que Cameron nous présente exactement le même film, mais c'est tellement bien fait...
Alors quand même, j'ai eu le sentiment que les séquences d'action n'avaient pas reçu le même traitement que le reste et étaient plus fluides.
Ça m'a un peu gêné...

[Sammael99]

Vu L'Élève Ducobu (2011) et Les Vacances de Ducobu (2012). Le premier est une adaptation assez médiocre, film à sketchs qui a bien des difficultés à proposer des gags drôles et qui souffre d'un jeu d'acteur assez moyen de la part des enfants, ainsi que de la présence d'Élie Semoun qui recase ses manies les plus désagréables alors qu'il aurait pu faire un Latouche tout à fait convenable. Le second est franchement affligeant, avec une multiplication de sous-entendus sexuels (alors que c'est un film destiné principalement aux enfants), plusieurs blagues racistes et un Ducobu complètement oublié puisque le film se déroule... dans un camping.

Il y en a trois autres à se farcir. Petite lueur d'espoir : ils sont réalisés par Élie Semoun, plutôt que ce tâcheron de Philippe de Chauveron (qui est derrière les ignobles À bras ouverts et les suites de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu). Hélas, c'est toujours son frère Marc de Chauveron au scénario.

Entre ça et les Pefferies qui nous ont coûté Les Profs et Gaston Lagaffe, les années 2010 ont été un sale temps pour les adaptations de BD franco-belges.

Mais pourquoi t'infliger ça?

(D'autant que, toutes proportions gardées, la BD n'est pas non plus un chef d'oeuvre de l'art graphique...)
 

[Mugen]

Vu L'Élève Ducobu (2011) et Les Vacances de Ducobu (2012).

Mais pourquoi t'infliger ça?

(D'autant que, toutes proportions gardées, la BD n'est pas non plus un chef d'oeuvre de l'art graphique...)
 

La réponse la plus évidente est qu'il a des enfants.
Mais même en prenant en compte ce contexte, il y a largement moins affligeant à regarder dans la catégorie des films visibles par des enfants.

[Sammael99]

Vu L'Élève Ducobu (2011) et Les Vacances de Ducobu (2012).

Mais pourquoi t'infliger ça?

(D'autant que, toutes proportions gardées, la BD n'est pas non plus un chef d'oeuvre de l'art graphique...)

La réponse la plus évidente est qu'il a des enfants.
Mais même en prenant en compte ce contexte, il y a largement moins affligeant à regarder dans la catégorie des films visibles par des enfants.

Oui, j'ai aussi des enfants, et nous avons réussi à naviguer les films pour enfants en évitant l'écueil Ducobu. 

Du coup je me demandais si @Altay avait une autre raison particulière ;-)
 

[Altay]

Mais pourquoi t'infliger ça?

(D'autant que, toutes proportions gardées, la BD n'est pas non plus un chef d'oeuvre de l'art graphique...)

La réponse la plus évidente est qu'il a des enfants.

Pas d'enfant, je regarde ça entièrement de mon plein gré. C'est mon vice des fêtes de fin d'année, je profite de mon temps libre pour regarder une saga nanardesque. En 2024 c'était Les Tuche, en 2023 tous les Taxi, cette année c'est Ducobu. Je regarde en fond, généralement je fais quelque chose à côté (emballage des cadeaux, ménage, sport...).

Du coup j'ai enquillé sur Ducobu 3, avec Élie Semoun à la réalisation. Grand remaniement du casting, ni pire ni meilleur qu'avant. Le film mélange l'école « d'antan » de Ducobu avec des références « modernes » (Kardashian, Lady Gaga, Norman). Je dois reconnaître que Ducobu chantant Bella de Maître Gims à la télévision, ça m'a arraché un fou rire nerveux. Pour le reste, c'est encore une fois une film qui fait la part belle à Latouche (Semoun donc) et aux parents de Léonie et Ducobu, au détriment des scènes d'école.

Et je viens de terminer Ducobu Président !, toujours réalisé par Semoun, qui était une vraie purge. En plus des travers des films précédents, on doit se taper Ary Abittan qui imite un accent allemand une bonne partie du film. Le scénario est peut-être celui qui est le plus « Ducobesque » (Ducobu est élu président des élèves et remplace l'école par une sorte de fête foraine permanente, obligeant Latouche et Léonie à monter une résistance clandestine). L'exécution est complètement foirée et ce n'est pas la présence renforcée de Gérard Jugnot qui sauve les meubles.

Plus qu'un !

[Rosco]

Vue la femme de ménage avec madame.
Le pitch, une ancienne détenue ment sur son CV, pour se daire embaucher comme femme à fairendans un famille aisée de la banlieu new yorkaise.
La housewife qui l'a embauché se montre très vite sous un jour différent.
La suite est dans le film ou le(s) livre(s).

Un trhiller qui parle bien de

Spoiler:

manipulation, relation toxique

.

Et puis chose rare pour un film US, pour moi le coupable reste impuni

Spoiler:

le fils ne faisantvque reproduire le comportement de sa mère, cf la scène ou une fois enfermé, il s'excuse et demande comment réparé

Point important du film

Spoiler:

l'une séduite par son prof qii n'assume pas, l'autre condamnée car n'étant pas de la bonne classe sociale.
Les deux hérounes sont des victimes

En revanche

Spoiler:

même si je n'ai pas lu le roman, je trou e dommage de tranformer le vieux flic dont la fille a été la première victime, et qui n'a pus faire juger Andrew par pression, par la soeur de la première victime

[cdang]

Vu cet aprèm L'Incroyable Femme des neiges, Sébastien Betbeder (2025)

Avec Blanche Gardin, Philippe Katerine et ÉrAymeric Lompret. Chouette, on va rire.

On va rire, hein ?

« Je m'appelle Coline, j'ai 46 ans et je vais mourir ». C'est le début. Euh... Oui, on va rire. Un peu. Mais bien.

Mais pour le film, on a une première partie « je fais le point sur ma vie et je règle mes compte » et une deuxième partie « La Balade de Narayama au Groenland » (la balade du Qivitoq, du coup).

Synopsis : Coline est une exploratrice des pôles, qui s'est faite virer de son institut pour alcoolisme, harcèlement et tentative de séquestration. Elle revient dans son village du Jura (Métabief), où elle va croiser son enfance. En toussant. Beaucoup. Mais qu'est-ce que c'est que ce Qivitoq qu'elle est partie chercher dans le grand nord ?

Eh bin c'est vachement bien, mais faut aimer le genre.

https://www.imdb.com/fr/title/tt34717620/

[Mugen]

Le Temps des Moissons
En 1991, dans la campagne de Shenzhen, le quotidien d'un jeune garçon placé chez des parents pour échapper à la taxe sur le 3e enfant.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne sont pas à la pointe du progrès, entre manque de moyens matériels et traditions d'un autre âge.
Il y a notamment un mariage qui est très violent pour la mariée, qui évidemment n'est pas vraiment consentante...
Ce qui m'a marqué, c'est le vacarme qui semble continu.
Les images sont belles, et on sent une authenticité certaine, mais ça ne plaira pas à tout le monde...

[Altay]

Et voilà, Ducobu passe au vert (2024) vu. C'était de très loin le moins pire des cinq films. Les gags continuent à tomber à plat mais au moins on reste dans un style « gag potache » plutôt que le festival de cul/racisme/sexisme des épisodes précédents. Le scénario est un prétexte à mettre en scène un message vaguement écolo (d'abord par opportunisme pour Ducobu, puis par véritable souci de la nature), sans grande subtilité mais qui me paraît à sa place dans un film pour enfants. Le film se concentre un peu plus sur les enfants, même si Semoun continue à s'attribuer une belle part de la pellicule. Le passage avec les influenceurs est calamiteux et je ne comprends pas pourquoi les films ne se sont pas contentés de reprendre l'esthétique « traditionnelle » de la BD plutôt que de tenter de surfer sur une actualité invariablement datée.

Je suis désormais prêt pour le sixième opus qui devrait sortir en 2026.

[Sama64]

Vu Zootopie2 en famille (avec notre petit voisin ). Je ne me rappelais plus du tout du 1er.
Niveau animation, couleurs, design des animaux c'est génial. Très rythmé, mais 'il m'a paru un poil () longuet , même si je ne vous pas quel passage enlever.
Le message est attendu, mais bien amené.
Bref, un bon moment

[darkbeber]

Il ne me semble pas que ce bijou ait déjà été évoqué ici (ou alors, je maîtrise mal le moteur de recherche interne, désolé)...

"L'étroit Mousquetaire" de Max Linder, ou plutôt "The Three Must-Get-Theres" en VO, une parodie du film avec Douglas Fairbanks.
Ce film assez court de 1922 (moins d'un heure) nous offre une parodie délirante et étonnamment assez moderne, tout en offrant quand même de belles cascades comme ils savaient le faire à cette époque à Hollywood.
L'intrigue n'évoque que l'épisode des ferrets de la Reine, et Milady est totalement absente... mais bon, les calembours, les anachronismes et même la musique rendent tout cela savoureux.

Spoiler:

J'ai adoré quand Monsieur de Tréville étudie un document : une facture envoyée par l'agence des pompes funèbres, pour l'enterrement de 99 gardes du cardinal... et Tréville qui fulmine, reprochant aux Mousquetaires qu'ils auraient pu penser à tuer le 100e, pour avoir droit au tarif réduit !

[Silenttimo]

Il ne me semble pas que ce bijou ait déjà été évoqué ici (ou alors, je maîtrise mal le moteur de recherche interne, désolé)...

"L'étroit Mousquetaire" de Max Linder, ou plutôt "The Three Must-Get-Theres" en VO, une parodie du film avec Douglas Fairbanks.
Ce film assez court de 1922 (moins d'un heure) nous offre une parodie délirante et étonnamment assez moderne, tout en offrant quand même de belles cascades comme ils savaient le faire à cette époque à Hollywood.
L'intrigue n'évoque que l'épisode des ferrets de la Reine, et Milady est totalement absente... mais bon, les calembours, les anachronismes et même la musique rendent tout cela savoureux.

Spoiler:

J'ai adoré quand Monsieur de Tréville étudie un document : une facture envoyée par l'agence des pompes funèbres, pour l'enterrement de 99 gardes du cardinal... et Tréville qui fulmine, reprochant aux Mousquetaires qu'ils auraient pu penser à tuer le 100e, pour avoir droit au tarif réduit !

Possible qu'il en ait été question dans un précédent fil cinéma...

Mais cette version comporte plein d'anachronismes, c'en est réjouissant !
Le chapeau de d'Artagnan, le téléphone, les motos...
Et il est rythmé. Un très chouette film de cette période, même si Linder, au début des années 20, me paraît légèrement dépassé par Chaplin / Keaton et Harold Lloyd niveau rythme visuel des gags et enchaînements. Cela reste très bon, cela dit.

Je ne suis pas certain que ce soit une version parodique de l'adaptation de Niblo, plus une version parodique du roman, tout simplement.
D'autant qu'avant la version de Niblo, il y a déjà eu plusieurs adaptations (si j'en crois wiki, parce que je ne connaissais pas celles d'avant 1921), notamment celle d'Henri Diamant-Berger (1921, comme la version de Niblo), sortie il y a un bon moment en DVD, et qui avait rencontré un beau succès avec un découpage en "serial" (12 épisodes d'environ 1h).

Et en dépit de ses anachronismes et de l'humour, la trame du Linder est assez fidèle à l'épisode de l'épisode des ferrets.

En tous les cas, bonne pioche, bon film !

Voir jouer Linder est réjouissant (j'ai vu 2-3 courts dont "Max patine" et "7 ans de malheur"), et Chaplin disait simplement de lui : "Je lui dois tout !".

Sa fin est tragique, d'autant qu'il pousse sa femme à se suicider avec lui. 
J'avais vu un bout du documentaire de Maud Linder, parce qu'elle a été élevée dans le secret de cette mort tragique de ses parents, et c'est adulte qu'elle a découvert qui était son père, son talent et sa renommée mondiale, et s'est évertuée à le ressortir de l'oubli.