[CR] Delta Green: Secret House Against The World (Terminée)
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Chester, son génie, sa secte, son psychopathe
C'est bien une statue de Arthur Hunt, de presque 4 mètres, qui se dresse au milieu du Malcolm Chester Park. D'après sa plaque, elle a été érigée en 1954 par un certain Alan Melendez, et payée par les bons soins de Hunt Electrodynamics. Un panonceau à côté de la statue indique un "Hunt Museum" quelques mètres plus loin ; en effet, les Agents peuvent découvrir une vieille bâtisse, qu'on jugerait presque à l'abandon si on ne savait pas que c'est un musée. Celui-ci n'est ouvert que le samedi entre midi et 16h ; ça tombe bien, nous sommes vendredi. L'Agent RANDOM appelle Mary Jarrard, la conservatrice, qui a laissé son numéro sur l'affiche à toutes fins utiles ; elle semble plus qu'enthousiaste de leur faire une visite guidée demain matin, en dehors des horaires d'ouverture habituelles.
Au poste central, le commissaire de Chester, Philip Gates accueille les Agents avec bonhomie. A l'évidence, il ne croit pas une seconde à la réussite de leur enquête. En revanche, il est tout à fait aimable et assure les Agents qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour les aider ; à commencer par répondre à leurs diverses questions.
Sur Hunt, il ne peut dire grand chose, sinon que c'était un "petit génie", et qu'ici tout le monde connaît sa "success story". Il leur conseille d'aller au musée pour en savoir plus. Sur la New Star Crusade, en revanche, il peut éclairer leurs lanternes, notamment sur ses motivations... En résumé, Ignis pense être la réincarnation d'un chef indien Shawnee mort il y a plus de mille ans. Cette tribu Shawnee avait eu à combattre des "êtres à face de lune" qui avaient envahi la région. La dernière bataille se déroula à l'endroit où se dressent actuellement les Chester Mounds ; le chef des êtres fit tomber une étoile, selon la légende, tuant le chef et lui-même dans une ultime vengeance. Les indiens, pensant que les esprits des êtres hantaient encore les lieux, construisirent les Mounds et commencèrent à établir une garde permanente autour de ceux-ci pour empêcher les fantômes de sortir.
La Crusade partage ses buts, avec une légère différence : ses membres sont également persuadés que par leur rituels aux équinoxes, ils appelleront un jour à nouveau ces êtres à face de lune, qui sont bons de nature. Les êtres les emmèneront alors vivre dans un monde meilleur, et youkaïdi kaïda. Le commissaire leur donne également plus de détails sur les procès qui ont opposé Ignis à la ville : pour résumer, désormais tous les rituels se font sous l'œil d'une patrouille de la police, qui se tient à l'écart de la secte dans les autres occasions.
Le QG de la secte est une ferme ayant appartenu au père de Ignis, à un kilomètre de la ville. D'après Gates, le père lui-même avait un petit grain, mais rien de méchant. Ignis y vit et n'en sort plus depuis l'affaire Yale ; on peut voir les autres membres de la secte en ville de temps en temps.
Sur Yale lui-même, Gates n'a pas grand chose à ajouter que les Agents ne sachent pas déjà ; sinon que Falstaf était un officier exemplaire, au delà de tout soupçon avant sa disparition. Des deux officiers présents le soir de l'évasion, un seul travaille encore ici, et ne se souvient plus (ou ne veut pas se souvenir) de grand chose. Les victimes de Yale n'ont pas de lien apparent entre elles, le mobile des meurtres reste donc inconnu.
Enfin, les Agents glanent quelques infos supplémentaires sur les deux derniers meurtres. Rosemary Hill a pour la dernière fois été vue vivante par son compagnon, Jack Dalmer, qui vit encore à Chester et y tient un vidéoclub. Apparemment, Rosemary aurait quitté leur appartement suite à une dispute, et ne serait jamais revenue... Quant à Brent Jackson, on a retrouvé ses restes à côté de son taxi, encastré dans un arbre, à la périphérie de la ville. Selon son employeur, il venait de prendre un client au moment du meurtre, mais l'identité dudit client reste inconnue.
C'est bien une statue de Arthur Hunt, de presque 4 mètres, qui se dresse au milieu du Malcolm Chester Park. D'après sa plaque, elle a été érigée en 1954 par un certain Alan Melendez, et payée par les bons soins de Hunt Electrodynamics. Un panonceau à côté de la statue indique un "Hunt Museum" quelques mètres plus loin ; en effet, les Agents peuvent découvrir une vieille bâtisse, qu'on jugerait presque à l'abandon si on ne savait pas que c'est un musée. Celui-ci n'est ouvert que le samedi entre midi et 16h ; ça tombe bien, nous sommes vendredi. L'Agent RANDOM appelle Mary Jarrard, la conservatrice, qui a laissé son numéro sur l'affiche à toutes fins utiles ; elle semble plus qu'enthousiaste de leur faire une visite guidée demain matin, en dehors des horaires d'ouverture habituelles.
Au poste central, le commissaire de Chester, Philip Gates accueille les Agents avec bonhomie. A l'évidence, il ne croit pas une seconde à la réussite de leur enquête. En revanche, il est tout à fait aimable et assure les Agents qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour les aider ; à commencer par répondre à leurs diverses questions.
Sur Hunt, il ne peut dire grand chose, sinon que c'était un "petit génie", et qu'ici tout le monde connaît sa "success story". Il leur conseille d'aller au musée pour en savoir plus. Sur la New Star Crusade, en revanche, il peut éclairer leurs lanternes, notamment sur ses motivations... En résumé, Ignis pense être la réincarnation d'un chef indien Shawnee mort il y a plus de mille ans. Cette tribu Shawnee avait eu à combattre des "êtres à face de lune" qui avaient envahi la région. La dernière bataille se déroula à l'endroit où se dressent actuellement les Chester Mounds ; le chef des êtres fit tomber une étoile, selon la légende, tuant le chef et lui-même dans une ultime vengeance. Les indiens, pensant que les esprits des êtres hantaient encore les lieux, construisirent les Mounds et commencèrent à établir une garde permanente autour de ceux-ci pour empêcher les fantômes de sortir.
La Crusade partage ses buts, avec une légère différence : ses membres sont également persuadés que par leur rituels aux équinoxes, ils appelleront un jour à nouveau ces êtres à face de lune, qui sont bons de nature. Les êtres les emmèneront alors vivre dans un monde meilleur, et youkaïdi kaïda. Le commissaire leur donne également plus de détails sur les procès qui ont opposé Ignis à la ville : pour résumer, désormais tous les rituels se font sous l'œil d'une patrouille de la police, qui se tient à l'écart de la secte dans les autres occasions.
Le QG de la secte est une ferme ayant appartenu au père de Ignis, à un kilomètre de la ville. D'après Gates, le père lui-même avait un petit grain, mais rien de méchant. Ignis y vit et n'en sort plus depuis l'affaire Yale ; on peut voir les autres membres de la secte en ville de temps en temps.
Sur Yale lui-même, Gates n'a pas grand chose à ajouter que les Agents ne sachent pas déjà ; sinon que Falstaf était un officier exemplaire, au delà de tout soupçon avant sa disparition. Des deux officiers présents le soir de l'évasion, un seul travaille encore ici, et ne se souvient plus (ou ne veut pas se souvenir) de grand chose. Les victimes de Yale n'ont pas de lien apparent entre elles, le mobile des meurtres reste donc inconnu.
Enfin, les Agents glanent quelques infos supplémentaires sur les deux derniers meurtres. Rosemary Hill a pour la dernière fois été vue vivante par son compagnon, Jack Dalmer, qui vit encore à Chester et y tient un vidéoclub. Apparemment, Rosemary aurait quitté leur appartement suite à une dispute, et ne serait jamais revenue... Quant à Brent Jackson, on a retrouvé ses restes à côté de son taxi, encastré dans un arbre, à la périphérie de la ville. Selon son employeur, il venait de prendre un client au moment du meurtre, mais l'identité dudit client reste inconnue.
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Arthur Hunt : une vie
Le lendemain, les Agents se rendent en fin de matinée au musée Hunt. Mary Jarrard est ravie de les accueillir, et leur fait comprendre à demi-mot qu'ils sont les premiers visiteurs depuis longtemps.
Elle commence la visite par un résumé de la vie de Hunt. Né en 1906 de père inconnu, il vécut avec sa mère et sa tante dans la ferme de cette dernière, depuis recouverte par la banlieue sud de Chester. C'était un garçon et un adulte "turbulent", qui devint très solitaire après la mort de sa mère en 1921. A l'époque, on le voyait souvent traîner avec un indien surnommé Saucy Jack.
Son histoire commence véritablement le 9 avril 1923, lorsque des habitants virent Hunt, qui était illettré à l'époque, pénétrer dans la bibliothèque municipale qui venait d'ouvrir. Il y resta huit heures, lisant des livres sur tous les sujets ; selon les témoins, au bout de quelques jours, il lisait une page en deux secondes à peine. Il ne bougeait jamais de son siège durant ces visites, ne parlant à personne et repartant à la fin de la journée comme il était venu.
Au bout de trois semaines de ce régime, Hunt commença à discuter avec les habitants, d'une voix calme et assurée qu'on ne lui avait jamais connue. On en conclut que sa période de turbulence était terminée, et qu'il avait enfin décidé de devenir un homme sérieux. Hunt commanda au magasin du coin une liste de plus de 200 objets, tous en rapport avec la métallurgie ou l'électronique ; il paya tout en or, ce qui était courant à l'époque, mais pas pour quelqu'un de pauvre comme lui.
Durant l'an et demi qui suivit, Hunt vécut reclus dans sa ferme, qu'il retapa du sol au plafond ; il fut le premier de Chester à installer la lumière électrique en 1924. Bientôt, il se mit à envoyer des brevets dans tout le pays, et même en Europe ; et après plusieurs gros contrats, il toucha le jackpot en inventant le Hunt Mark Resistor en 1930. C'est alors qu'Hunt ouvrit l'usine Hunt Electrodynamics dans le sud de la ville. En quelques années, l'usine devint le premier employeur de Chester.
Quelques années plus tard, Hunt partit de la ville, pour voyager dans le monde entier. Il revint en 1938, et se mit aussitôt en tête de construire une seconde usine à Hellbend, Californie ; lorsque celle-ci fut achevée, en 1940. Il quitta Chester. On n'entendit alors plus parler de lui jusqu'à sa mort en 1952, à l'occasion de laquelle ses "exploits" furent commémorés. Aujourd'hui, la compagnie fondée par Hunt existe toujours, et travaille essentiellement pour le gouvernement.
Le lendemain, les Agents se rendent en fin de matinée au musée Hunt. Mary Jarrard est ravie de les accueillir, et leur fait comprendre à demi-mot qu'ils sont les premiers visiteurs depuis longtemps.
Elle commence la visite par un résumé de la vie de Hunt. Né en 1906 de père inconnu, il vécut avec sa mère et sa tante dans la ferme de cette dernière, depuis recouverte par la banlieue sud de Chester. C'était un garçon et un adulte "turbulent", qui devint très solitaire après la mort de sa mère en 1921. A l'époque, on le voyait souvent traîner avec un indien surnommé Saucy Jack.
Son histoire commence véritablement le 9 avril 1923, lorsque des habitants virent Hunt, qui était illettré à l'époque, pénétrer dans la bibliothèque municipale qui venait d'ouvrir. Il y resta huit heures, lisant des livres sur tous les sujets ; selon les témoins, au bout de quelques jours, il lisait une page en deux secondes à peine. Il ne bougeait jamais de son siège durant ces visites, ne parlant à personne et repartant à la fin de la journée comme il était venu.
Au bout de trois semaines de ce régime, Hunt commença à discuter avec les habitants, d'une voix calme et assurée qu'on ne lui avait jamais connue. On en conclut que sa période de turbulence était terminée, et qu'il avait enfin décidé de devenir un homme sérieux. Hunt commanda au magasin du coin une liste de plus de 200 objets, tous en rapport avec la métallurgie ou l'électronique ; il paya tout en or, ce qui était courant à l'époque, mais pas pour quelqu'un de pauvre comme lui.
Durant l'an et demi qui suivit, Hunt vécut reclus dans sa ferme, qu'il retapa du sol au plafond ; il fut le premier de Chester à installer la lumière électrique en 1924. Bientôt, il se mit à envoyer des brevets dans tout le pays, et même en Europe ; et après plusieurs gros contrats, il toucha le jackpot en inventant le Hunt Mark Resistor en 1930. C'est alors qu'Hunt ouvrit l'usine Hunt Electrodynamics dans le sud de la ville. En quelques années, l'usine devint le premier employeur de Chester.
Quelques années plus tard, Hunt partit de la ville, pour voyager dans le monde entier. Il revint en 1938, et se mit aussitôt en tête de construire une seconde usine à Hellbend, Californie ; lorsque celle-ci fut achevée, en 1940. Il quitta Chester. On n'entendit alors plus parler de lui jusqu'à sa mort en 1952, à l'occasion de laquelle ses "exploits" furent commémorés. Aujourd'hui, la compagnie fondée par Hunt existe toujours, et travaille essentiellement pour le gouvernement.
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Arthur Hunt : un type pas très net
Après ce petit exposé, Mary fait visiter le musée aux Agents. Celui-ci est en grande partie dénué de tout intérêt, à part quelques détails intriguants...
- Sur documents portant l'écriture de Hunt, on observe une nette rupture entre l'avant 1923 et l'après. Avant 1923, l'écriture de Hunt est une série de pattes de mouche entrecoupées de taches d'encre ; après, il écrit méticuleusement, en grandes lignes droites presque mécaniques (à part sa signature, qui reste toujours aussi indéchiffrable). Sur quelques-uns de ses plans, l'Agent RANDOM reconnaît les mêmes signes que ceux qui étaient sur les cubes en or à Hellbend ; d'après les recherches de DELTA GREEN, il s'agirait d'un langage appelé l'Aklo, langue morte a priori parlée par d'antiques tribus indiennes (ce dernier point est très discuté chez les historiens). Selon le musée, il ne s'agit que d'un code mis au point par Hunt pour protéger ses inventions.
- Dans une vitrine, RANDOM remarque une sorte de cône métallique étrange ; une fois que Mary lui a mis dans les mains, il se rend compte qu'il s'agit en réalité de deux cônes creux, empilés l'un sur l'autre. Au sommet de chaque, un enchevêtrement de fils de cuivre semble à nouveau former des symboles en Aklo...
- Enfin, sur photographies de Hunt, on observe plusieurs phases. Les quelques-unes qui le montrent avant 1923 ne le mettent pas à son avantage, puisqu'il est souvent saoul et parfois cul nu dessus. Après 1923, il arbore toujours la même expression, celle d'un détachement morne, les yeux dans le vague. On retrouve cette expression sur toutes les photos postérieures, à l'exception d'une photo prise 3 jours avant sa mort en 1952 ; sur celle-ci, comme sur la statue, il a un petit sourire narquois au coin des lèvres.
Et le même âge sur toutes les photos.
Après ce petit exposé, Mary fait visiter le musée aux Agents. Celui-ci est en grande partie dénué de tout intérêt, à part quelques détails intriguants...
- Sur documents portant l'écriture de Hunt, on observe une nette rupture entre l'avant 1923 et l'après. Avant 1923, l'écriture de Hunt est une série de pattes de mouche entrecoupées de taches d'encre ; après, il écrit méticuleusement, en grandes lignes droites presque mécaniques (à part sa signature, qui reste toujours aussi indéchiffrable). Sur quelques-uns de ses plans, l'Agent RANDOM reconnaît les mêmes signes que ceux qui étaient sur les cubes en or à Hellbend ; d'après les recherches de DELTA GREEN, il s'agirait d'un langage appelé l'Aklo, langue morte a priori parlée par d'antiques tribus indiennes (ce dernier point est très discuté chez les historiens). Selon le musée, il ne s'agit que d'un code mis au point par Hunt pour protéger ses inventions.
- Dans une vitrine, RANDOM remarque une sorte de cône métallique étrange ; une fois que Mary lui a mis dans les mains, il se rend compte qu'il s'agit en réalité de deux cônes creux, empilés l'un sur l'autre. Au sommet de chaque, un enchevêtrement de fils de cuivre semble à nouveau former des symboles en Aklo...
- Enfin, sur photographies de Hunt, on observe plusieurs phases. Les quelques-unes qui le montrent avant 1923 ne le mettent pas à son avantage, puisqu'il est souvent saoul et parfois cul nu dessus. Après 1923, il arbore toujours la même expression, celle d'un détachement morne, les yeux dans le vague. On retrouve cette expression sur toutes les photos postérieures, à l'exception d'une photo prise 3 jours avant sa mort en 1952 ; sur celle-ci, comme sur la statue, il a un petit sourire narquois au coin des lèvres.
Et le même âge sur toutes les photos.
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Les témoins
Au sortir du musée, les Agents décident d'aller directement visiter le magasin de Dalmer. Celui-ci les accueille et, bien que visiblement encore en deuil, répond volontiers à leurs questions. Il a complètement oublié pour quelle raison lui et Rosemary s'étaient engueulés, mais le regrette bien sûr amèrement. D'après lui, il arrivait souvent à Rosemary de partir en claquant la porte lorsqu'elle était en colère ; elle revenait alors dans l'heure, en général.
Il leur apprend également que Rosemary s'était installée en ville lorsque sa sœur avait rejoint la New Star Crusade. Elle la voyait régulièrement, chaque fois essayant de la convaincre de quitter la secte, sans succès. Elle avait monté un dossier de coupures de journaux et de notes, que Dalmer a toujours et qu'il veut bien prêter aux Agents s'ils passent chez lui le soir même.
Les Agents se rendent ensuite à la centrale de taxis, où travaillait Brent Jackson. Là, ils apprennent auprès de ses collègues que c'était un homme très apprécié, toujours de bonne humeur ; il avait grandi à Chester et, une fois ses parents partis passer leur retraite en Floride, il avait décidé de rester ici. Le responsable du dispatch leur permet d'écouter les bandes du soir de sa mort ; ses dernières paroles, quelques secondes avant de se faire tuer, sont "eh, tu devineras jamais qui je viens de ramasser !". On entend ensuite un bruit atroce, et puis plus rien.
La visite de l'appartement de Jackson, toujours sous scellé, n'apprend pas grand chose aux Agents. Jackson était de toute évidence souvent chez lui, et vivait une existence spartiate. Dans sa bibliothèque, rien de suspect, juste quelques romans et des livres sur les Chester Mounds, tous du même auteur.
Au sortir du musée, les Agents décident d'aller directement visiter le magasin de Dalmer. Celui-ci les accueille et, bien que visiblement encore en deuil, répond volontiers à leurs questions. Il a complètement oublié pour quelle raison lui et Rosemary s'étaient engueulés, mais le regrette bien sûr amèrement. D'après lui, il arrivait souvent à Rosemary de partir en claquant la porte lorsqu'elle était en colère ; elle revenait alors dans l'heure, en général.
Il leur apprend également que Rosemary s'était installée en ville lorsque sa sœur avait rejoint la New Star Crusade. Elle la voyait régulièrement, chaque fois essayant de la convaincre de quitter la secte, sans succès. Elle avait monté un dossier de coupures de journaux et de notes, que Dalmer a toujours et qu'il veut bien prêter aux Agents s'ils passent chez lui le soir même.
Les Agents se rendent ensuite à la centrale de taxis, où travaillait Brent Jackson. Là, ils apprennent auprès de ses collègues que c'était un homme très apprécié, toujours de bonne humeur ; il avait grandi à Chester et, une fois ses parents partis passer leur retraite en Floride, il avait décidé de rester ici. Le responsable du dispatch leur permet d'écouter les bandes du soir de sa mort ; ses dernières paroles, quelques secondes avant de se faire tuer, sont "eh, tu devineras jamais qui je viens de ramasser !". On entend ensuite un bruit atroce, et puis plus rien.
La visite de l'appartement de Jackson, toujours sous scellé, n'apprend pas grand chose aux Agents. Jackson était de toute évidence souvent chez lui, et vivait une existence spartiate. Dans sa bibliothèque, rien de suspect, juste quelques romans et des livres sur les Chester Mounds, tous du même auteur.
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Interlude - Chester Mounds
(j'avais oublié ça, alors je l'inclus ici, ni vu ni connu...)
Le soir, les Agents font quelques recherches sur l'ordinateur fourni par DELTA GREEN, notamment à propos des Chester Mounds et des "êtres à face de lune". Pour RHONDA, ces derniers peuvent être au choix des Profonds, des Hommes-Serpents ou des Goules. Ou des extra-terrestres, bien entendu...
De son côté, RANDOM épluche les journaux pour en apprendre plus sur Hunt, ainsi que sur d'éventuels faits divers liés aux Mounds. Il fait coup double, puisqu'il apprend que les Mounds sont un lieu de débauche courant pour les jeunes : on y boit et on y couche souvent, et les rixes n'y sont pas rares. Par exemple, en 1979, un adolescent, Scott Cogan, frappa à mort son ami Lucas Jeffries. Il fut condamné à 50 ans de prison au pénitencier central d'Ohio. Et un certain Arthur Hunt passa une nuit en prison en 1922 lorsqu'un officier le surprit aux Monds, une bouteille de whisky dans une main, et une pioche dans l'autre...
Une visite sur place le lendemain ne leur apportera pas grand chose. Deux personnes à l'air vaguement louche sont assises au pied des Mounds, les Agents ne peuvent donc pas tenter quoi que ce soit. Au centre du monument, là où Yale avait été vu en train de creuser en 1999, on ne distingue rien de spécial. C'est donc chou blanc.
Hunt Electrodynamics
Les Agents décident ensuite d'aller visiter les ruines de l'usine Hunt, au sud de la ville. A leur grande surprise, celle-ci est encore en état : seule une aile du bâtiment principale s'est écroulée, le reste tient encore debout, bien qu'envahi par les ronces et les hautes herbes. Tout est couvert de rouille et de poussière, sauf étrangement le grillage qui entoure l'usine, qui semble lui bien plus récent que l'usine (il doit avoir une trentaine d'années au plus). Il n'y aucune porte ou accès apparent, et le grillage est renforcé de barbelés empêchant tout passage. En faisant le tour du périmètre, les Agents finissent par trouver un endroit ou quelqu'un a creusé un passage sous le grillage ; et en effet, on entend des éclats de voix dans l'usine. Laissant là RANDOM qui ne peut que difficilement ramper à cause de sa jambe (et donc encore moins s'enfuir en cas d'urgence), RICHARD et RHONDA pénètrent sur les lieux.
Ils ont du mal à progresser à cause de la végétation luxuriante, mais une sorte de chemin semble avoir été aménagé, et ils parviennent sans trop de mal au bâtiment principal, là d'où proviennent les voix. RICHARD monte aux étages pendant que RHONDA fait le guet ; d'autant que les escaliers n'ont pas l'air bien solides, il ne manquerait plus que tout s'écroule... RICHARD s'arrête à l'avant-dernier étage (le 2e), pour épier les voix au-dessus. Il perçoit immédiatement une forte odeur de marijuana, ainsi que des vois diverses discutant du sort d'un dénommé "Richard". Apparemment, ce dernier n'a pas effectué sa "livraison" comme prévu, et il est nécessaire d'aller lui en parler pour décider ce que l'on va faire de lui. Jugeant qu'il s'agit là de simples propos d'adolescents, l'Agent RICHARD redescend, et entreprend de chercher au rez-de-chaussée un éventuel passage vers les souterrains. Il trouve en effet sans mal une trappe, mais le passage vers lequel elle ouvre est complètement éboulé et impraticable.
Pendant ce temps, RHONDA monte à son tour, pour voir si RICHARD ne sous-estime pas la gravité de la conversation. Malheureusement, arrivée à mi-chemin, elle tombe nez à nez avec un gros oiseau qui sommeille là. Paniquée, elle se met à faire marche arrière et se casse la figure dans les escaliers. Rien de grave, mais elle laisse échapper un bruyant juron qui fait repérer les Agents du groupe de l'étage du dessus. Les Agents jugent alors préférable de battre en retraite. Ils décident de retourner en ville pour acheter des machettes et des tenailles, avant de revenir explorer le reste du terrain.
(j'avais oublié ça, alors je l'inclus ici, ni vu ni connu...)
Le soir, les Agents font quelques recherches sur l'ordinateur fourni par DELTA GREEN, notamment à propos des Chester Mounds et des "êtres à face de lune". Pour RHONDA, ces derniers peuvent être au choix des Profonds, des Hommes-Serpents ou des Goules. Ou des extra-terrestres, bien entendu...
De son côté, RANDOM épluche les journaux pour en apprendre plus sur Hunt, ainsi que sur d'éventuels faits divers liés aux Mounds. Il fait coup double, puisqu'il apprend que les Mounds sont un lieu de débauche courant pour les jeunes : on y boit et on y couche souvent, et les rixes n'y sont pas rares. Par exemple, en 1979, un adolescent, Scott Cogan, frappa à mort son ami Lucas Jeffries. Il fut condamné à 50 ans de prison au pénitencier central d'Ohio. Et un certain Arthur Hunt passa une nuit en prison en 1922 lorsqu'un officier le surprit aux Monds, une bouteille de whisky dans une main, et une pioche dans l'autre...
Une visite sur place le lendemain ne leur apportera pas grand chose. Deux personnes à l'air vaguement louche sont assises au pied des Mounds, les Agents ne peuvent donc pas tenter quoi que ce soit. Au centre du monument, là où Yale avait été vu en train de creuser en 1999, on ne distingue rien de spécial. C'est donc chou blanc.
Hunt Electrodynamics
Les Agents décident ensuite d'aller visiter les ruines de l'usine Hunt, au sud de la ville. A leur grande surprise, celle-ci est encore en état : seule une aile du bâtiment principale s'est écroulée, le reste tient encore debout, bien qu'envahi par les ronces et les hautes herbes. Tout est couvert de rouille et de poussière, sauf étrangement le grillage qui entoure l'usine, qui semble lui bien plus récent que l'usine (il doit avoir une trentaine d'années au plus). Il n'y aucune porte ou accès apparent, et le grillage est renforcé de barbelés empêchant tout passage. En faisant le tour du périmètre, les Agents finissent par trouver un endroit ou quelqu'un a creusé un passage sous le grillage ; et en effet, on entend des éclats de voix dans l'usine. Laissant là RANDOM qui ne peut que difficilement ramper à cause de sa jambe (et donc encore moins s'enfuir en cas d'urgence), RICHARD et RHONDA pénètrent sur les lieux.
Ils ont du mal à progresser à cause de la végétation luxuriante, mais une sorte de chemin semble avoir été aménagé, et ils parviennent sans trop de mal au bâtiment principal, là d'où proviennent les voix. RICHARD monte aux étages pendant que RHONDA fait le guet ; d'autant que les escaliers n'ont pas l'air bien solides, il ne manquerait plus que tout s'écroule... RICHARD s'arrête à l'avant-dernier étage (le 2e), pour épier les voix au-dessus. Il perçoit immédiatement une forte odeur de marijuana, ainsi que des vois diverses discutant du sort d'un dénommé "Richard". Apparemment, ce dernier n'a pas effectué sa "livraison" comme prévu, et il est nécessaire d'aller lui en parler pour décider ce que l'on va faire de lui. Jugeant qu'il s'agit là de simples propos d'adolescents, l'Agent RICHARD redescend, et entreprend de chercher au rez-de-chaussée un éventuel passage vers les souterrains. Il trouve en effet sans mal une trappe, mais le passage vers lequel elle ouvre est complètement éboulé et impraticable.
Pendant ce temps, RHONDA monte à son tour, pour voir si RICHARD ne sous-estime pas la gravité de la conversation. Malheureusement, arrivée à mi-chemin, elle tombe nez à nez avec un gros oiseau qui sommeille là. Paniquée, elle se met à faire marche arrière et se casse la figure dans les escaliers. Rien de grave, mais elle laisse échapper un bruyant juron qui fait repérer les Agents du groupe de l'étage du dessus. Les Agents jugent alors préférable de battre en retraite. Ils décident de retourner en ville pour acheter des machettes et des tenailles, avant de revenir explorer le reste du terrain.
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On touche le fond
Lorsqu'ils reviennent, des traces dans le passage sous le grillage leur indique que qui qu'ils soient, les intrus de tout à l'heure ont décampé. Il n'y a par contre aucune trace de véhicule.
Les Agents ménagent un large trou dans le grillage, et pénètrent une fois de plus dans l'enceinte de l'usine, armés de machettes pour déblayer la végétation. Ils se dirigent cette fois-ci vers une série de petits bâtiments en brique, de toute évidence des entrepôts. Dès le premier, RICHARD trouve ce qu'il cherchait : un monte-charge descendant vers les sous-sols. Comme le monte-charge est couvert de rouille, il se contente de forcer l'ouverture de la trappe de secours, découvrant des échelons rouillés permettant la descente. Sans hésiter, RICHARD commence à descendre, éclairé par ses camarades. A peine a-t-il fait quelques mètres que plusieurs échelons cèdent sous son poids ; il arrive à se rattraper in extremis trois mètres plus bas. Encore une fois, rien de cassé, mais la remontée est à présent impossible. RICHARD finit sa descente, et dix mètres plus bas, se retrouve à l'entrée d'un tunnel type mine, très humide, froid, et complètement sombre. Il décide d'aller de l'avant, pendant que RHONDA va acheter de la corde pour le faire remonter. RANDOM reste en haut pour monter la garde, et intervenir en cas de besoin...
Sur le chemin vers Chester, RHONDA manque de conduire la voiture dans le fossé en passant, presque sans s'en apercevoir, devant une voiture ressemblant en tous points à celle de Michael Grunning (vf. épisode précédent). Il y a le même équipement électronique étrange à l'arrière de la voiture, et la porte avant de celle-ci est ouverte, avec les clefs sur le contact. Après une longue hésitation, RHONDA se contente de prendre une photo avec son téléphone portable et d'aller chercher la corde comme on lui a demandé ; elle ne se le pardonnerait pas s'il arrivait quelque chose à RICHARD...
Le couloir s'enfonce en sinuant sur une bonne cinquantaine de mètres, sans que RICHARD n'entende rien d'autre que les gouttes tombant sporadiquement du plafond. Le puits de lumière derrière lui se rétrécit, jusqu'à ce que seule la faible lumière de sa lampe torche éclaire les profondeurs. Il continue d'avancer, jusqu'à ce que soudain, il entende un bruit étrange dans le lointain ; on dirait une respiration rauque, régulière... Peu rassuré, RICHARD avance encore quelques mètres, en cherchant avec sa lampe l'origine du bruit. Au bout de dix mètres, la respiration s'arrête subitement. RICHARD juge alors plus prudent de lentement faire demi-tour, sans cesser d'éclairer devant lui...
Pendant ce temps, RANDOM attend patiemment dans l'entrepôt. Alors que RICHARD est hors de portée, et RHONDA partie depuis trois bons quart d'heures, il entend un bruit de pas à l'extérieur. Dégainant son arme, il va se cacher dans des broussailles à l'entrée de l'entrepôt ; il voit alors une silhouette pénétrer en contre-jour dans le bâtiment, et se pencher vers la trappe du monte-charge...
Lorsqu'ils reviennent, des traces dans le passage sous le grillage leur indique que qui qu'ils soient, les intrus de tout à l'heure ont décampé. Il n'y a par contre aucune trace de véhicule.
Les Agents ménagent un large trou dans le grillage, et pénètrent une fois de plus dans l'enceinte de l'usine, armés de machettes pour déblayer la végétation. Ils se dirigent cette fois-ci vers une série de petits bâtiments en brique, de toute évidence des entrepôts. Dès le premier, RICHARD trouve ce qu'il cherchait : un monte-charge descendant vers les sous-sols. Comme le monte-charge est couvert de rouille, il se contente de forcer l'ouverture de la trappe de secours, découvrant des échelons rouillés permettant la descente. Sans hésiter, RICHARD commence à descendre, éclairé par ses camarades. A peine a-t-il fait quelques mètres que plusieurs échelons cèdent sous son poids ; il arrive à se rattraper in extremis trois mètres plus bas. Encore une fois, rien de cassé, mais la remontée est à présent impossible. RICHARD finit sa descente, et dix mètres plus bas, se retrouve à l'entrée d'un tunnel type mine, très humide, froid, et complètement sombre. Il décide d'aller de l'avant, pendant que RHONDA va acheter de la corde pour le faire remonter. RANDOM reste en haut pour monter la garde, et intervenir en cas de besoin...
Sur le chemin vers Chester, RHONDA manque de conduire la voiture dans le fossé en passant, presque sans s'en apercevoir, devant une voiture ressemblant en tous points à celle de Michael Grunning (vf. épisode précédent). Il y a le même équipement électronique étrange à l'arrière de la voiture, et la porte avant de celle-ci est ouverte, avec les clefs sur le contact. Après une longue hésitation, RHONDA se contente de prendre une photo avec son téléphone portable et d'aller chercher la corde comme on lui a demandé ; elle ne se le pardonnerait pas s'il arrivait quelque chose à RICHARD...
Le couloir s'enfonce en sinuant sur une bonne cinquantaine de mètres, sans que RICHARD n'entende rien d'autre que les gouttes tombant sporadiquement du plafond. Le puits de lumière derrière lui se rétrécit, jusqu'à ce que seule la faible lumière de sa lampe torche éclaire les profondeurs. Il continue d'avancer, jusqu'à ce que soudain, il entende un bruit étrange dans le lointain ; on dirait une respiration rauque, régulière... Peu rassuré, RICHARD avance encore quelques mètres, en cherchant avec sa lampe l'origine du bruit. Au bout de dix mètres, la respiration s'arrête subitement. RICHARD juge alors plus prudent de lentement faire demi-tour, sans cesser d'éclairer devant lui...
Pendant ce temps, RANDOM attend patiemment dans l'entrepôt. Alors que RICHARD est hors de portée, et RHONDA partie depuis trois bons quart d'heures, il entend un bruit de pas à l'extérieur. Dégainant son arme, il va se cacher dans des broussailles à l'entrée de l'entrepôt ; il voit alors une silhouette pénétrer en contre-jour dans le bâtiment, et se pencher vers la trappe du monte-charge...
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Un vieil ami perdu de vue
... Et pester contre l'absence de ses compagnons. En effet, il ne s'agissait que de l'Agent RHONDA, revenue avec la corde promise, qu'elle et RANDOM utilisent pour remonter RICHARD, qui n'est pas au meilleur de sa forme. Il est décidé à découvrir ce qui se cache dans les souterrains, mais ce n'est pas de l'avis de ses compagnons : RANDOM ne peut pas descendre à cause de sa jambe, et RHONDA à cause de sa frousse.
Finalement, les Agents font entrer la voiture dans l'usine, jusqu'à l'entrée de l'entrepôt, et y attachent la corde. Ainsi, une évacuation d'urgence se fera sans problème. RICHARD prend dans le coffre un fusil d'assaut et une mine claymore, et redescend. Rien n'a changé dans le tunnel : il y fait toujours aussi humide, et on peut toujours entendre une respiration dans le lointain, un peu plus profond que tout à l'heure. RICHARD avance avec précaution, et au bout du tunnel précédemment exploré, il tombe sur un carrefour : un tunnel à sa gauche, un à sa droite, et un tout droit. Le bruit de respiration est maintenant assez près, dans le couloir de droite... RICHARD respire un grand coup, et s'avance en braquant sa torche.
Lui faisant dos, appuyé contre le mur, une silhouette à forme humaine respire à présent plus doucement, sans sons rauques. Elle n'a pas l'air dangereuse, aussi RICHARD s'engage-t-il rapidement dans les autres tunnels pour évaluer le terrain : le tunnel de gauche semble éboulé et impraticable, et celui du milieu s'enfonce plus profondément dans le sous-sol. Le tunnel de droite est donc pour l'instant le plus sûr... Sauf que quand RICHARD y revient, la silhouette semble avoir disparu. Peu rassuré, l'Agent commence à faire marche arrière, avec précaution, quand il entend à nouveau le bruit de respiration. Il pose la claymore à l'entrée du carrefour et s'avance à nouveau, à petits pas, essayant de ne pas projeter trop de lumière...
La silhouette lui fait à présent face... Et c'est celle de Brent Jackson, supposé mort il y a deux semaines. Ses vêtements sont en lambeaux, il est très pâle et couvert de sang, et s'avance en clopinant. RICHARD le laisse avancer, les mains fermement agrippées à son fusil ; et bien lui en prend. En effet, alors qu'il ne reste que trois ou quatre mètres entre eux deux, Jackson se jette sur RICHARD avec un bruit de gorge atroce, et tente de le projeter au sol. RICHARD lui tire immédiatement une rafale dans le torse ; Jackson est jeté au sol dans une gerbe de poudre et de sang. Les oreilles de RICHARD sifflent, et il a du mal à tenir debout. Sans attendre, et en gardant sa lampe torche braquée sur le corps de Jackson, il revient jusqu'à l'entrée du tunnel, où l'attendent ses compagnons qui le remontent. Pour RICHARD, ça ne fait aucun doute : ces souterrains sont le nid d'une goule, sinon plusieurs.
Il est temps de demander du renfort. RHONDA décroche son téléphone et appelle la cellule F.
... Et pester contre l'absence de ses compagnons. En effet, il ne s'agissait que de l'Agent RHONDA, revenue avec la corde promise, qu'elle et RANDOM utilisent pour remonter RICHARD, qui n'est pas au meilleur de sa forme. Il est décidé à découvrir ce qui se cache dans les souterrains, mais ce n'est pas de l'avis de ses compagnons : RANDOM ne peut pas descendre à cause de sa jambe, et RHONDA à cause de sa frousse.
Finalement, les Agents font entrer la voiture dans l'usine, jusqu'à l'entrée de l'entrepôt, et y attachent la corde. Ainsi, une évacuation d'urgence se fera sans problème. RICHARD prend dans le coffre un fusil d'assaut et une mine claymore, et redescend. Rien n'a changé dans le tunnel : il y fait toujours aussi humide, et on peut toujours entendre une respiration dans le lointain, un peu plus profond que tout à l'heure. RICHARD avance avec précaution, et au bout du tunnel précédemment exploré, il tombe sur un carrefour : un tunnel à sa gauche, un à sa droite, et un tout droit. Le bruit de respiration est maintenant assez près, dans le couloir de droite... RICHARD respire un grand coup, et s'avance en braquant sa torche.
Lui faisant dos, appuyé contre le mur, une silhouette à forme humaine respire à présent plus doucement, sans sons rauques. Elle n'a pas l'air dangereuse, aussi RICHARD s'engage-t-il rapidement dans les autres tunnels pour évaluer le terrain : le tunnel de gauche semble éboulé et impraticable, et celui du milieu s'enfonce plus profondément dans le sous-sol. Le tunnel de droite est donc pour l'instant le plus sûr... Sauf que quand RICHARD y revient, la silhouette semble avoir disparu. Peu rassuré, l'Agent commence à faire marche arrière, avec précaution, quand il entend à nouveau le bruit de respiration. Il pose la claymore à l'entrée du carrefour et s'avance à nouveau, à petits pas, essayant de ne pas projeter trop de lumière...
La silhouette lui fait à présent face... Et c'est celle de Brent Jackson, supposé mort il y a deux semaines. Ses vêtements sont en lambeaux, il est très pâle et couvert de sang, et s'avance en clopinant. RICHARD le laisse avancer, les mains fermement agrippées à son fusil ; et bien lui en prend. En effet, alors qu'il ne reste que trois ou quatre mètres entre eux deux, Jackson se jette sur RICHARD avec un bruit de gorge atroce, et tente de le projeter au sol. RICHARD lui tire immédiatement une rafale dans le torse ; Jackson est jeté au sol dans une gerbe de poudre et de sang. Les oreilles de RICHARD sifflent, et il a du mal à tenir debout. Sans attendre, et en gardant sa lampe torche braquée sur le corps de Jackson, il revient jusqu'à l'entrée du tunnel, où l'attendent ses compagnons qui le remontent. Pour RICHARD, ça ne fait aucun doute : ces souterrains sont le nid d'une goule, sinon plusieurs.
Il est temps de demander du renfort. RHONDA décroche son téléphone et appelle la cellule F.
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Friends & Foes
Les Agents des cellules R et F se retrouvent au bord d'une route, au milieu de nulle part, le lendemain matin. La cellule F se compose actuellement des Agents FRANCIS, la quarantaine et une certaine odeur de whisky, et FAWN, la cinquantaine bien tassée et l'air un peu nerveux. Ils confient à leurs collègues qu'ils sont en "passif" depuis la mort de leur deux amis, il y a six mois, pendant la traque d'un certain Zacharias Wilkes, sorcier de son état. Malgré cela, ils acceptent de venir prêter un coup de main à Chester. Rendez-vous est pris à l'usine en fin d'après-midi, le temps de se munir de matériel adéquat.
Les Agents de la cellule F mettent le reste de la journée à profit pour en savoir plus sur leurs potentiels ennemis. L'Agent RHONDA découvre de nombreuses choses sur les Hommes-Serpents ; pour résumer, ils sont très puissants mais extrêmement rares à notre époque, craignent le feu et tombent en une sorte de torpeur lorsqu'ils sont rassasiés de sang. Les balles ne leur font presque aucun dégât, et ils sont capables de manipuler les esprits. L'Agent RANDOM, quant à lui, va consulter les bouquin sur les Chester Mounds chez Brent Jackson. Il n'apprend pas grand chose de nouveau, hormis un paquet de légendes à leur sujet, et un historique de la région. Les Mounds seraient, selon ces livres, un lieu de culte (ou de défense) contre le dieu serpent Maneto. Enfin, l'Agent RICHARD affine sa connaissance des goules, et surtout la fait partager aux autres : les goules qui se trouveraient sous l'usine Hunt sont probablement dégénérées, vu leur état et leur incapacité à la parole.
Et après une bonne après-midi d'érudition, c'est l'heure de botter des culs.
Les Agents des deux cellules se retrouvent devant l'usine et, explorant un peu plus les lieux, découvrent un second accès aux souterrains dans l'entrepôt d'à côté, où le monte-charge est resté bloqué au niveau du sous-sol (l'accès est donc plus large). Les Agents RICHARD, RHONDA et FRANCIS descendent en corde, chargés de lampes torches et d'armes, pendant que RANDOM et FAWN restent en haut à monter la garde.
Ces seconds souterrains ressemblent en tous points aux premiers, et en réalité les rejoignent au bout d'un moment. En effet, les Agents se retrouvent vite au carrefour où RICHARD avait descendu la goule ; mais le corps de celle-ci a disparu, et il n'y a plus de trace de sang. Explorant un peu plus avant que la dernière fois les tunnels, les Agents découvrent que l'un d'eux s'enfonce progressivement sous l'eau (hors de question d'y aller, donc), et l'autre est rempli d'éboulis mais qu'on peut déblayer. C'est chose fait en deux minutes, et après un peu de marche (et un autre croisement), les Agents commencent à remonter un peu. Au final, ils se retrouvent dans un cul de sac, une caverne assez vaste ornée de stalactites et de mares d'eau stagnante. Dans un coin de la pièce, un tas d'ossements assez impressionnant dégage une odeur répugnante.
L'Agent RICHARD est rapidement indisposé et bat en retraite, pour monter la garde. Les Agents FRANCIS et RHONDA fouillent un peu le tas d'os, eux-mêmes pas bien braves, mais ne trouvent pas grand chose, hormis un vieux portefeuille appartenant à un certain Frederic Hammond, 63 ans. Les os sont, comme on peut s'y attendre, tous rongés.
Pendant ce temps, au-dessus de leurs têtes, RANDOM entend un bruit de respiration rauque au-dehors de l'entrepôt. FAWN et lui se mettent immédiatement en position de tir. La respiration s'arrête, mais les bruits de pas continuent, et bientôt ils aperçoivent une petite fille de 4 ans, la figure terreuse, qui s'avance dans l'entrepôt. Alors qu'ils hésitent sur la réaction à avoir, elle se met à sangloter en s'avançant vers RANDOM. Celui-ci hésite, très stressé, et fait discrètement signe à FAWN de le couvrir pendant qu'il s'avance avec précaution. A peine a-t-il fait un pas en direction de la petite fille qu'elle lui saute dessus en essayant de le mordre. FAWN tire alors sans hésiter sur la fille, vidant tout son chargeur ; cela ne suffit pas à arrêter la petite fille, qui n'est mise hors d'état de nuire que suite à une rafale de RANDOM en plein dans sa tête. Suite à cela, FAWN s'écroule dans un coin, complètement amorphe. RANDOM jette un coup d'œil rapide à l'extérieur, pour voir si d'autres assaillants sont à prévoir. Il entend alors un bruit de sifflement derrière lui ; il a à peine le temps de se retourner pour voire les pieds de la petite fille basculant dans le puits du monte-charge. Il entend un bruit mat, mais il n'y a nulle trace de la fille en bas, à part une large tache de sang. Il envoie aussitôt un SMS paniqué à ses collègues pour les prévenir, pendant que FAWN monte dans sa voiture et déserte les lieux.
Ceux-ci ne reçoivent pas tout de suite le message, étant trop profond pour que leur téléphone capte. Lorsqu'enfin ils le reçoivent, ils remarquent en effet une grosse traînée de sang courant dans les tunnels. En la remontant, ils arrivent face à un éboulis bien trop étroit pour pouvoir passer à travers. Assez peu rassurés, ils décident de remonter.
Au dehors, aucune trace de la "petite fille". Même sans tête, elle semble avoir réussi à s'enfuir. Les Agents de la cellule R, plus FRANCIS qui décide de continuer à les aider (tout en se saoûlant copieusement au whisky, ce qui a l'air d'affiner ses capacités plutôt que de l'handicaper) rentrent en ville pour une bonne nuit de sommeil. RHONDA, un peu secouée par toutes ces histoires, décide d'aller boire des coups avec FRANCIS ; la soirée se passe plutôt bien, en tout cas il lui semble, car l'alcool a vite fait de brouiller ses souvenirs.
En tout cas, lorsqu'elle se réveille, elle est seule dans son lit. Mal au crâne, bouche pâteuse. Elle regarde le réveil : 2 heures du matin. Au téléphone, c'est le commissaire Gates. Deux de ses agents viennent d'être sauvagement agressés aux Chester Mounds... Et il y a quelque chose d'assez intéressant. Les collines ont été creusées.
Les Agents des cellules R et F se retrouvent au bord d'une route, au milieu de nulle part, le lendemain matin. La cellule F se compose actuellement des Agents FRANCIS, la quarantaine et une certaine odeur de whisky, et FAWN, la cinquantaine bien tassée et l'air un peu nerveux. Ils confient à leurs collègues qu'ils sont en "passif" depuis la mort de leur deux amis, il y a six mois, pendant la traque d'un certain Zacharias Wilkes, sorcier de son état. Malgré cela, ils acceptent de venir prêter un coup de main à Chester. Rendez-vous est pris à l'usine en fin d'après-midi, le temps de se munir de matériel adéquat.
Les Agents de la cellule F mettent le reste de la journée à profit pour en savoir plus sur leurs potentiels ennemis. L'Agent RHONDA découvre de nombreuses choses sur les Hommes-Serpents ; pour résumer, ils sont très puissants mais extrêmement rares à notre époque, craignent le feu et tombent en une sorte de torpeur lorsqu'ils sont rassasiés de sang. Les balles ne leur font presque aucun dégât, et ils sont capables de manipuler les esprits. L'Agent RANDOM, quant à lui, va consulter les bouquin sur les Chester Mounds chez Brent Jackson. Il n'apprend pas grand chose de nouveau, hormis un paquet de légendes à leur sujet, et un historique de la région. Les Mounds seraient, selon ces livres, un lieu de culte (ou de défense) contre le dieu serpent Maneto. Enfin, l'Agent RICHARD affine sa connaissance des goules, et surtout la fait partager aux autres : les goules qui se trouveraient sous l'usine Hunt sont probablement dégénérées, vu leur état et leur incapacité à la parole.
Et après une bonne après-midi d'érudition, c'est l'heure de botter des culs.
Les Agents des deux cellules se retrouvent devant l'usine et, explorant un peu plus les lieux, découvrent un second accès aux souterrains dans l'entrepôt d'à côté, où le monte-charge est resté bloqué au niveau du sous-sol (l'accès est donc plus large). Les Agents RICHARD, RHONDA et FRANCIS descendent en corde, chargés de lampes torches et d'armes, pendant que RANDOM et FAWN restent en haut à monter la garde.
Ces seconds souterrains ressemblent en tous points aux premiers, et en réalité les rejoignent au bout d'un moment. En effet, les Agents se retrouvent vite au carrefour où RICHARD avait descendu la goule ; mais le corps de celle-ci a disparu, et il n'y a plus de trace de sang. Explorant un peu plus avant que la dernière fois les tunnels, les Agents découvrent que l'un d'eux s'enfonce progressivement sous l'eau (hors de question d'y aller, donc), et l'autre est rempli d'éboulis mais qu'on peut déblayer. C'est chose fait en deux minutes, et après un peu de marche (et un autre croisement), les Agents commencent à remonter un peu. Au final, ils se retrouvent dans un cul de sac, une caverne assez vaste ornée de stalactites et de mares d'eau stagnante. Dans un coin de la pièce, un tas d'ossements assez impressionnant dégage une odeur répugnante.
L'Agent RICHARD est rapidement indisposé et bat en retraite, pour monter la garde. Les Agents FRANCIS et RHONDA fouillent un peu le tas d'os, eux-mêmes pas bien braves, mais ne trouvent pas grand chose, hormis un vieux portefeuille appartenant à un certain Frederic Hammond, 63 ans. Les os sont, comme on peut s'y attendre, tous rongés.
Pendant ce temps, au-dessus de leurs têtes, RANDOM entend un bruit de respiration rauque au-dehors de l'entrepôt. FAWN et lui se mettent immédiatement en position de tir. La respiration s'arrête, mais les bruits de pas continuent, et bientôt ils aperçoivent une petite fille de 4 ans, la figure terreuse, qui s'avance dans l'entrepôt. Alors qu'ils hésitent sur la réaction à avoir, elle se met à sangloter en s'avançant vers RANDOM. Celui-ci hésite, très stressé, et fait discrètement signe à FAWN de le couvrir pendant qu'il s'avance avec précaution. A peine a-t-il fait un pas en direction de la petite fille qu'elle lui saute dessus en essayant de le mordre. FAWN tire alors sans hésiter sur la fille, vidant tout son chargeur ; cela ne suffit pas à arrêter la petite fille, qui n'est mise hors d'état de nuire que suite à une rafale de RANDOM en plein dans sa tête. Suite à cela, FAWN s'écroule dans un coin, complètement amorphe. RANDOM jette un coup d'œil rapide à l'extérieur, pour voir si d'autres assaillants sont à prévoir. Il entend alors un bruit de sifflement derrière lui ; il a à peine le temps de se retourner pour voire les pieds de la petite fille basculant dans le puits du monte-charge. Il entend un bruit mat, mais il n'y a nulle trace de la fille en bas, à part une large tache de sang. Il envoie aussitôt un SMS paniqué à ses collègues pour les prévenir, pendant que FAWN monte dans sa voiture et déserte les lieux.
Ceux-ci ne reçoivent pas tout de suite le message, étant trop profond pour que leur téléphone capte. Lorsqu'enfin ils le reçoivent, ils remarquent en effet une grosse traînée de sang courant dans les tunnels. En la remontant, ils arrivent face à un éboulis bien trop étroit pour pouvoir passer à travers. Assez peu rassurés, ils décident de remonter.
Au dehors, aucune trace de la "petite fille". Même sans tête, elle semble avoir réussi à s'enfuir. Les Agents de la cellule R, plus FRANCIS qui décide de continuer à les aider (tout en se saoûlant copieusement au whisky, ce qui a l'air d'affiner ses capacités plutôt que de l'handicaper) rentrent en ville pour une bonne nuit de sommeil. RHONDA, un peu secouée par toutes ces histoires, décide d'aller boire des coups avec FRANCIS ; la soirée se passe plutôt bien, en tout cas il lui semble, car l'alcool a vite fait de brouiller ses souvenirs.
En tout cas, lorsqu'elle se réveille, elle est seule dans son lit. Mal au crâne, bouche pâteuse. Elle regarde le réveil : 2 heures du matin. Au téléphone, c'est le commissaire Gates. Deux de ses agents viennent d'être sauvagement agressés aux Chester Mounds... Et il y a quelque chose d'assez intéressant. Les collines ont été creusées.
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Besoin de renforts, je répète...
Nos Agents se retrouvent donc aux Chester Mounds au beau milieu de la nuit. Et ils ne sont pas déçus.
En effet, les collines en forme de serpent ont toutes 3 été creusées, à mains nues ou bien avec des pelles, sur toute leur longueur. Le responsable de ce vandalisme a envoyé les 2 agents de faction à l'hôpital, l'un dans le coma et l'autre dans un état moins grave. Autant dire que la chasse est ouverte.
Des policiers patrouillent la zone, mais ne trouvent évidemment pas de traces du "vandale". En revanche, de nombreuses traces de pas dans l'herbe laissent à penser qu'au moins une dizaine de collègues à lui l'ont rejoint sur place, avant de s'éparpiller dans la nature. En outre, RANDOM trouve de curieuses empreintes de pieds à trois doigts dans le creux des Mounds, qu'il s'empresse d'effacer pendant que personne ne regarde...
Les Agents retournent ensuite se coucher en attendant de nouvelles avancées. Sur le chemin du retour, FRANCIS confie gêné à RHONDA qu'elle avait trop bu hier soir, et qu'elle lui a fait du rentre-dedans pour qu'ils couchent ensemble. Étant un garçon poli, il s'est content de la mettre au lit... Inutile de dire que RHONDA est morte de honte et se promet d'éviter la présence de FRANCIS au maximum jusqu'à la fin de l'enquête.
Le lendemain, RICHARD et FRANCIS reviennent aux Mounds, histoire de suivre les traces trouvées hier d'un peu plus près. RHONDA va à l'hôpital pour voir dans quel état est le policier qui a été opéré dans la nuit, et surtout s'il en a trop vu. Quant à RANDOM, il se rend au commissariat pour avoir les dernières nouvelles sur l'enquête.
A l'hôpital, le policier est en train de se réveiller lorsque RHONDA arrive. Elle l'interroge sur ce qu'il a vu hier soir, des détails sur son assaillant, mais le malade est réticent à parler... Il finit par lui dire qu'il a peur qu'on le traite de fou, tant ce qu'il a vu (ou cru voir) est incroyable. Finalement, il finit par lui décrire le vandale comme un humanoïde à tête de serpent, et à la peau écailleuse. Heureusement pour DELTA GREEN, RHONDA arrive à le convaincre qu'il ne s'agit que d'une vision provoquée par l'état de choc. Le vandale portait sans doute une sorte de déguisement pour dissimuler ces traits... Le policier semble accepter cette explication.
Alors qu'elle est sur le point de partir, RHONDA reçoit un appel frénétique de RICHARD...
Pendant ce temps, RANDOM fait le pied de grue au commissariat. Pas vraiment de nouvelles pistes pendant la nuit ; le commissaire est surtout actif à dissimuler le plus possible de détails à la presse. Inutile qu'ils titrent sur un nouveau tueur en série, ou des tarés défigurant les collines. RANDOM est prêt à quitter le commissariat, puisque rien ne le retient, lorsqu'il se rend compte que les policiers autour de lui se sont mis à s'agiter. Toutes les forces disponibles sont requises au QG de la New Star Crusade. RANDOM saute dans un fourgon et les accompagne.
FRANCIS et RICHARD, eux, reviennent sur les lieux du crime de la veille. Ils remarquent immédiatement qu'ils ne sont pas les seuls à s'enquérir du chemin parcouru par le ou les "vandales", puisque de nombreux groupes, semblant en connivence, parcourent également les alentours. En essayant de ne pas trop en faire cas, les Agents remontent les traces de pas dans l'herbe, et se rendent compte progressivement qu'elles convergent toutes lentement vers la direction de la New Star Crusade... A peu près à ce moment-là, une fusée éclairante explose dans le ciel. Elle a été tirée de la ferme. Aussitôt, tous les groupes autour des Agents dégainent une arme et se précipitent au pas de course vers le QG, où l'on entend des bruits de coups échangés et de hurlements hystériques. FRANCIS dégaine immédiatement son arme, et fonce vers la ferme. RICHARD le suit en trottinant, tout en appelant RHONDA pour qu'elle les rejoigne.
Nos Agents se retrouvent donc aux Chester Mounds au beau milieu de la nuit. Et ils ne sont pas déçus.
En effet, les collines en forme de serpent ont toutes 3 été creusées, à mains nues ou bien avec des pelles, sur toute leur longueur. Le responsable de ce vandalisme a envoyé les 2 agents de faction à l'hôpital, l'un dans le coma et l'autre dans un état moins grave. Autant dire que la chasse est ouverte.
Des policiers patrouillent la zone, mais ne trouvent évidemment pas de traces du "vandale". En revanche, de nombreuses traces de pas dans l'herbe laissent à penser qu'au moins une dizaine de collègues à lui l'ont rejoint sur place, avant de s'éparpiller dans la nature. En outre, RANDOM trouve de curieuses empreintes de pieds à trois doigts dans le creux des Mounds, qu'il s'empresse d'effacer pendant que personne ne regarde...
Les Agents retournent ensuite se coucher en attendant de nouvelles avancées. Sur le chemin du retour, FRANCIS confie gêné à RHONDA qu'elle avait trop bu hier soir, et qu'elle lui a fait du rentre-dedans pour qu'ils couchent ensemble. Étant un garçon poli, il s'est content de la mettre au lit... Inutile de dire que RHONDA est morte de honte et se promet d'éviter la présence de FRANCIS au maximum jusqu'à la fin de l'enquête.
Le lendemain, RICHARD et FRANCIS reviennent aux Mounds, histoire de suivre les traces trouvées hier d'un peu plus près. RHONDA va à l'hôpital pour voir dans quel état est le policier qui a été opéré dans la nuit, et surtout s'il en a trop vu. Quant à RANDOM, il se rend au commissariat pour avoir les dernières nouvelles sur l'enquête.
A l'hôpital, le policier est en train de se réveiller lorsque RHONDA arrive. Elle l'interroge sur ce qu'il a vu hier soir, des détails sur son assaillant, mais le malade est réticent à parler... Il finit par lui dire qu'il a peur qu'on le traite de fou, tant ce qu'il a vu (ou cru voir) est incroyable. Finalement, il finit par lui décrire le vandale comme un humanoïde à tête de serpent, et à la peau écailleuse. Heureusement pour DELTA GREEN, RHONDA arrive à le convaincre qu'il ne s'agit que d'une vision provoquée par l'état de choc. Le vandale portait sans doute une sorte de déguisement pour dissimuler ces traits... Le policier semble accepter cette explication.
Alors qu'elle est sur le point de partir, RHONDA reçoit un appel frénétique de RICHARD...
Pendant ce temps, RANDOM fait le pied de grue au commissariat. Pas vraiment de nouvelles pistes pendant la nuit ; le commissaire est surtout actif à dissimuler le plus possible de détails à la presse. Inutile qu'ils titrent sur un nouveau tueur en série, ou des tarés défigurant les collines. RANDOM est prêt à quitter le commissariat, puisque rien ne le retient, lorsqu'il se rend compte que les policiers autour de lui se sont mis à s'agiter. Toutes les forces disponibles sont requises au QG de la New Star Crusade. RANDOM saute dans un fourgon et les accompagne.
FRANCIS et RICHARD, eux, reviennent sur les lieux du crime de la veille. Ils remarquent immédiatement qu'ils ne sont pas les seuls à s'enquérir du chemin parcouru par le ou les "vandales", puisque de nombreux groupes, semblant en connivence, parcourent également les alentours. En essayant de ne pas trop en faire cas, les Agents remontent les traces de pas dans l'herbe, et se rendent compte progressivement qu'elles convergent toutes lentement vers la direction de la New Star Crusade... A peu près à ce moment-là, une fusée éclairante explose dans le ciel. Elle a été tirée de la ferme. Aussitôt, tous les groupes autour des Agents dégainent une arme et se précipitent au pas de course vers le QG, où l'on entend des bruits de coups échangés et de hurlements hystériques. FRANCIS dégaine immédiatement son arme, et fonce vers la ferme. RICHARD le suit en trottinant, tout en appelant RHONDA pour qu'elle les rejoigne.
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Votre serpent, saignant ou à point ?
Lorsque les deux Agents arrivent devant le QG de la New Star Crusade, c'est le chaos. Les portes sont grandes ouvertes, et une vingtaine d'Hommes-Serpents avancent lentement mais sûrement vers les sectateurs, qui battent désespérément en retraite. Une pluie de balles s'abat sur les Hommes-Serpents, mais elle n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'effet, à part attiser leur colère. Certaines de ces bêtes sont retirées dans un coin, en train de dévorer leurs pauvres victimes. Au pied de tous les Hommes-Serpents, ce qui a l'air d'être un vêtement en cuir ; enfin, c'est ce que RICHARD se dit, pour ne pas avoir à penser qu'il s'agit de restes de peau humaine. FRANCIS n'a pas cet aplomb, et hurle hystériquement en contemplant le spectacle qui s'offre à lui. Un des Hommes-Serpents, alerté par ce cri, aperçoit les deux Agents et se jette sur RICHARD, le mordant aux mollets avant qu'il n'ait le temps de réagir. FRANCIS vide alors la totalité de son chargeur de fusil d'assaut sur la bête, ce qui la ralentit juste assez pour que RICHARD saisisse un gros caillou et réduise sa tête en pulpe, jusqu'à ce que plus rien ne bouge.
Les autres Hommes-Serpents ne semblent pas avoir remarqué les Agents, trop occupés à décimer les rangs de la New Star Crusade, maintenant au bord du massacre. Sans attendre, RICHARD avise un gros réservoir dans un coin de la ferme ; écoutant son instinct, il décharge son pistolet dessus, puis se dirige discrètement vers elle pour en éventrer le fond. Aussitôt, une mare d'essence commence à se répandre dans l'ensemble du périmètre. RICHARD fait alors signe à FRANCIS de se reculer, puis, alors que les Hommes-Serpents ont remarqué ce qui était en train de se passer, il jette son briquet dans la flaque et prend ses jambes à son cou.
Lorsque RANDOM arrive sur place, il aperçoit une mer de flammes et de fumée au niveau de la ferme. RHONDA débarque à peu près à ce moment-là, ayant réussi à prendre un taxi. Une fois que les pompiers ont réussi à éteindre le feu, les deux Agents ainsi que la police constate qu'il ne reste aucun survivant, que des corps carbonisés. Ça et là, des petits tas de cendres jonchent le sol, mais on met cela sur le compte des bâtiments qui ont brûlé. L'explication officielle sera qu'un schisme a eu lieu au sein de la secte, certains choisissant de couvrir le meurtrier cannibale, qui était l'un des leurs. Une confrontation s'en est suivie, ne laissant aucun survivant...
Les Agents accompagnent RICHARD chez un médecin pour soigner sa blessure à la jambe, heureusement bénigne. FRANCIS les quitte à ce moment-là, leur faisant comprendre qu'il n'était pas encore prêt à revenir en service, au vu de ce qu'il avait vécu aujourd'hui.
Pour la cellule R, c'est un succès. Ils n'ont pas réussi à tout à fait identifier le danger auquel ils avaient fait face, mais l'ont éliminé jusqu'au dernier. Quant à Hunt, s'ils n'ont pas non plus tout compris sur son compte, ils devraient prochainement en avoir l'occasion...
A suivre dans l'épisode 3.
Lorsque les deux Agents arrivent devant le QG de la New Star Crusade, c'est le chaos. Les portes sont grandes ouvertes, et une vingtaine d'Hommes-Serpents avancent lentement mais sûrement vers les sectateurs, qui battent désespérément en retraite. Une pluie de balles s'abat sur les Hommes-Serpents, mais elle n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'effet, à part attiser leur colère. Certaines de ces bêtes sont retirées dans un coin, en train de dévorer leurs pauvres victimes. Au pied de tous les Hommes-Serpents, ce qui a l'air d'être un vêtement en cuir ; enfin, c'est ce que RICHARD se dit, pour ne pas avoir à penser qu'il s'agit de restes de peau humaine. FRANCIS n'a pas cet aplomb, et hurle hystériquement en contemplant le spectacle qui s'offre à lui. Un des Hommes-Serpents, alerté par ce cri, aperçoit les deux Agents et se jette sur RICHARD, le mordant aux mollets avant qu'il n'ait le temps de réagir. FRANCIS vide alors la totalité de son chargeur de fusil d'assaut sur la bête, ce qui la ralentit juste assez pour que RICHARD saisisse un gros caillou et réduise sa tête en pulpe, jusqu'à ce que plus rien ne bouge.
Les autres Hommes-Serpents ne semblent pas avoir remarqué les Agents, trop occupés à décimer les rangs de la New Star Crusade, maintenant au bord du massacre. Sans attendre, RICHARD avise un gros réservoir dans un coin de la ferme ; écoutant son instinct, il décharge son pistolet dessus, puis se dirige discrètement vers elle pour en éventrer le fond. Aussitôt, une mare d'essence commence à se répandre dans l'ensemble du périmètre. RICHARD fait alors signe à FRANCIS de se reculer, puis, alors que les Hommes-Serpents ont remarqué ce qui était en train de se passer, il jette son briquet dans la flaque et prend ses jambes à son cou.
Lorsque RANDOM arrive sur place, il aperçoit une mer de flammes et de fumée au niveau de la ferme. RHONDA débarque à peu près à ce moment-là, ayant réussi à prendre un taxi. Une fois que les pompiers ont réussi à éteindre le feu, les deux Agents ainsi que la police constate qu'il ne reste aucun survivant, que des corps carbonisés. Ça et là, des petits tas de cendres jonchent le sol, mais on met cela sur le compte des bâtiments qui ont brûlé. L'explication officielle sera qu'un schisme a eu lieu au sein de la secte, certains choisissant de couvrir le meurtrier cannibale, qui était l'un des leurs. Une confrontation s'en est suivie, ne laissant aucun survivant...
Les Agents accompagnent RICHARD chez un médecin pour soigner sa blessure à la jambe, heureusement bénigne. FRANCIS les quitte à ce moment-là, leur faisant comprendre qu'il n'était pas encore prêt à revenir en service, au vu de ce qu'il avait vécu aujourd'hui.
Pour la cellule R, c'est un succès. Ils n'ont pas réussi à tout à fait identifier le danger auquel ils avaient fait face, mais l'ont éliminé jusqu'au dernier. Quant à Hunt, s'ils n'ont pas non plus tout compris sur son compte, ils devraient prochainement en avoir l'occasion...
A suivre dans l'épisode 3.
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- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux
James Bond, la classe internationale.
Couteau Suisse du Podcast Anonyme
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FUTURE/PERFECT #3 // Portland, Oregon
Des valises à 1 million de dollars
Quelques mois s'écoulent après la mission à Chester. Les Agents reprennent leur vie de tous les jours : RANDOM s'occupe de quelques trafiquants de drogue, RICHARD part en mission au Moyen-Orient, et RHONDA rempile à la petite agence du FBI de Bakersfield. Jusqu'à ce que, début Octobre, son chef l'envoie superviser l'interrogation d'un suspect appréhendé à l'aéroport de Bakersfield, alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Berne, en Suisse. Ses bagages furent fouillés au hasard pendant une opération de routine, et le stress qu'il montra à cet égard poussa les agents de sécurité de l'aéroport à vérifier ses bagages en soute. Bien leur en prit : en examinant attentivement les quelques 500kgs d'équipement électronique que Jonathan Emery transportait, ils découvrirent un double fond dans la plupart de ses valises, et dans ceux-ci, presque 100kgs d'or fondu. Il fut immédiatement arrêté et placé en garde à vue. Dans la vie, Jonathan Emery s'occupe de livraisons pour Hunt Electronics, dans leur antenne de Las Vegas.
RHONDA s'occupe seule de l'interrogatoire, mais ce n'est pas son point fort, et elle peine à obtenir des réponses de Emery. Celui-ci fait des déplacements vers Berne depuis 3 ans, et prétend qu'à chaque fois il remet les valises à un certain Ernest, dont il ne connaît pas le nom de famille, travaillant pour le compte de Berne Électronique, le plus grand vendeur de matériel électronique de la Suisse. Il n'a jamais eu d'ennuis avec ses livraisons, jusqu'à aujourd'hui...
L'histoire semble douteuse à RHONDA, et la mention de Hunt Electronics ne lui dit rien qui vaille. Elle décide de prévenir ses collègues de DELTA GREEN, lesquels se mettent immédiatement en route vers Bakersfield afin d'arriver le lendemain. En attendant, elle retourne voir Emery et finit par le faire craquer : il avoue qu'il savait que ses livraisons étaient illégales, du moins s'en doutait-il. Le fait d'être payé 5000$ à chaque voyage lui semblait un peu louche. De plus, Berne Électronique et Ernest n'existent pas : en réalité, une fois arrivé à Berne, il remet les valises à un fourgon blindé du Crédit Suisse, lesquels lui remettent les 5000 dollars. Il ne savait pas en revanche ce que contenaient les valises, ayant trop peur de découvrir la vérité. RHONDA décide de le laisser mariner un peu, au cas où il en révèlerait un peu plus, et le laisse en garde à vue pour la nuit.
Le lendemain, elle rencontre RICHARD et RANDOM et les met au parfum. Apparemment, Hunt Electronics opère des transferts de fonds pas très nets vers la Suisse. Emery n'ayant rien révélé de plus pendant la nuit, ils décident d'aller faire un tour à Las Vegas, histoire d'interroger son patron, un certain Andrew Jackson (aucun lien)...
Des valises à 1 million de dollars
Quelques mois s'écoulent après la mission à Chester. Les Agents reprennent leur vie de tous les jours : RANDOM s'occupe de quelques trafiquants de drogue, RICHARD part en mission au Moyen-Orient, et RHONDA rempile à la petite agence du FBI de Bakersfield. Jusqu'à ce que, début Octobre, son chef l'envoie superviser l'interrogation d'un suspect appréhendé à l'aéroport de Bakersfield, alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Berne, en Suisse. Ses bagages furent fouillés au hasard pendant une opération de routine, et le stress qu'il montra à cet égard poussa les agents de sécurité de l'aéroport à vérifier ses bagages en soute. Bien leur en prit : en examinant attentivement les quelques 500kgs d'équipement électronique que Jonathan Emery transportait, ils découvrirent un double fond dans la plupart de ses valises, et dans ceux-ci, presque 100kgs d'or fondu. Il fut immédiatement arrêté et placé en garde à vue. Dans la vie, Jonathan Emery s'occupe de livraisons pour Hunt Electronics, dans leur antenne de Las Vegas.
RHONDA s'occupe seule de l'interrogatoire, mais ce n'est pas son point fort, et elle peine à obtenir des réponses de Emery. Celui-ci fait des déplacements vers Berne depuis 3 ans, et prétend qu'à chaque fois il remet les valises à un certain Ernest, dont il ne connaît pas le nom de famille, travaillant pour le compte de Berne Électronique, le plus grand vendeur de matériel électronique de la Suisse. Il n'a jamais eu d'ennuis avec ses livraisons, jusqu'à aujourd'hui...
L'histoire semble douteuse à RHONDA, et la mention de Hunt Electronics ne lui dit rien qui vaille. Elle décide de prévenir ses collègues de DELTA GREEN, lesquels se mettent immédiatement en route vers Bakersfield afin d'arriver le lendemain. En attendant, elle retourne voir Emery et finit par le faire craquer : il avoue qu'il savait que ses livraisons étaient illégales, du moins s'en doutait-il. Le fait d'être payé 5000$ à chaque voyage lui semblait un peu louche. De plus, Berne Électronique et Ernest n'existent pas : en réalité, une fois arrivé à Berne, il remet les valises à un fourgon blindé du Crédit Suisse, lesquels lui remettent les 5000 dollars. Il ne savait pas en revanche ce que contenaient les valises, ayant trop peur de découvrir la vérité. RHONDA décide de le laisser mariner un peu, au cas où il en révèlerait un peu plus, et le laisse en garde à vue pour la nuit.
Le lendemain, elle rencontre RICHARD et RANDOM et les met au parfum. Apparemment, Hunt Electronics opère des transferts de fonds pas très nets vers la Suisse. Emery n'ayant rien révélé de plus pendant la nuit, ils décident d'aller faire un tour à Las Vegas, histoire d'interroger son patron, un certain Andrew Jackson (aucun lien)...
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What happens in Vegas...
Les Agents arrivent les samedi à Las Vegas, et trouvent les locaux de Hunt Electronics fermés. Ils se dirigent donc directement à la maison de leur dirigeant, Andrew Jackson, lequel est en train de prendre du bon temps avec sa femme et ses enfants dans la piscine familiale, et n'apprécie que peu qu'on le dérange en week-end. RANDOM laissant entendre que le crime de Jonathan Emery pourrait bien être également le sien, et que s'il ne veut pas avoir l'IRS sur le dos, il ferait bien de coopérer, Jackson accepte d'accompagner les Agents au siège, non sans avoir téléphoné auparavant à son avocat moins sympathique qu'un réfrigérateur pour qu'il les y rejoigne. En attendant, il confie aux Agents qu'Emery est un bon élément, qu'il a recruté il y a 6 ans et fait passer "transporteur" quelques trois années auparavant au vu de ses bons résultats. Il n'était absolument pas au courant du trafic d'or qu'effectuait Emery, et affirme avoir bien fait des livraisons à Berne Électronique.
Tout le monde se rend à l'antenne locale de Hunt Electronics, où Jackson remet divers papiers et factures aux Agents, prouvant ses dires précédents. En outre, il dit aux Agents que les matériaux électroniques qu'ils envoient d'ici sont manufacturés et mis en valise au siège de la firme, à Portland ; l'antenne de Las Vegas ne fait que dispatcher les commandes. Bref, il n'a rien à se reprocher. RANDOM aurait bien un certain nombre de questions indiscrètes à lui poser, mais le ton glacial de l'avocat l'en dissuade, et ils prennent congé. RHONDA téléphone à son patron, mais celui-ci refuse de lui délivrer un mandat de perquisition pour l'antenne de Vegas ; d'après lui, mieux vaut d'abord se mettre en relation avec Portland. Après tout, ils ont déjà un coupable qui a avoué, ce serait bête de se prendre un procès sur le râble.
Après un court retour à Bakersfield, où les Agents recoupent les dires de Jackson et vérifient l'or contenu dans les valises (pépites d'or fondu raffiné, sans traces de radioactivité ou quoi que ce soit de suspect), ils filent à Portland.
Les Agents arrivent les samedi à Las Vegas, et trouvent les locaux de Hunt Electronics fermés. Ils se dirigent donc directement à la maison de leur dirigeant, Andrew Jackson, lequel est en train de prendre du bon temps avec sa femme et ses enfants dans la piscine familiale, et n'apprécie que peu qu'on le dérange en week-end. RANDOM laissant entendre que le crime de Jonathan Emery pourrait bien être également le sien, et que s'il ne veut pas avoir l'IRS sur le dos, il ferait bien de coopérer, Jackson accepte d'accompagner les Agents au siège, non sans avoir téléphoné auparavant à son avocat moins sympathique qu'un réfrigérateur pour qu'il les y rejoigne. En attendant, il confie aux Agents qu'Emery est un bon élément, qu'il a recruté il y a 6 ans et fait passer "transporteur" quelques trois années auparavant au vu de ses bons résultats. Il n'était absolument pas au courant du trafic d'or qu'effectuait Emery, et affirme avoir bien fait des livraisons à Berne Électronique.
Tout le monde se rend à l'antenne locale de Hunt Electronics, où Jackson remet divers papiers et factures aux Agents, prouvant ses dires précédents. En outre, il dit aux Agents que les matériaux électroniques qu'ils envoient d'ici sont manufacturés et mis en valise au siège de la firme, à Portland ; l'antenne de Las Vegas ne fait que dispatcher les commandes. Bref, il n'a rien à se reprocher. RANDOM aurait bien un certain nombre de questions indiscrètes à lui poser, mais le ton glacial de l'avocat l'en dissuade, et ils prennent congé. RHONDA téléphone à son patron, mais celui-ci refuse de lui délivrer un mandat de perquisition pour l'antenne de Vegas ; d'après lui, mieux vaut d'abord se mettre en relation avec Portland. Après tout, ils ont déjà un coupable qui a avoué, ce serait bête de se prendre un procès sur le râble.
Après un court retour à Bakersfield, où les Agents recoupent les dires de Jackson et vérifient l'or contenu dans les valises (pépites d'or fondu raffiné, sans traces de radioactivité ou quoi que ce soit de suspect), ils filent à Portland.
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... comes from Portland
Le siège de Hunt Electronics n'est pas une petite affaire : deux immenses bâtiments trônent au milieu de la campagne, à Duxbury, à quelques kilomètres de Portland. Ils sont entourés d'un immense grillage et dotés d'une sécurité à faire pâlir le Pentagone. Nonobstant, les Agents sont introduits par des gardiens à l'intérieur, et menés jusqu'à une grande salle de réunion, où les attend le PDG de H.E., William Lassiter, son secrétaire, Jim Avary, et plusieurs gardes à l'air patibulaire. Lassiter semble réellement préoccupé par le cas de son employé Jonathan Emery, et assure les Agents qu'une enquête interne est en cours pour déterminer l'étendu des dégâts. Il est évident qu'Emery n'a pas pu agir seul, et ils sont à la recherche des coupables. Il dispose d'ailleurs d'un dossier sur Emery, dans lequel on voit que le responsable des ressources humaines de l'antenne de Las Vegas avait déjà signalé de possibles écarts à Jackson. En outre, des clichés montrent Emery sortant des usines de Duxbury en pleine nuit, alors qu'il n'a aucune raison d'être là. Autant dire que les Agents ne sont pas convaincus par ce dossier très pratique et tombé du ciel ; ils l'empochent néanmoins, ainsi que les bandes vidéos des dernières semaines (la livraison remontant théoriquement à trois semaines).
Hélas, le visionnage de celles-ci ne leur apprend pas grand chose : on y voit bien Emery, à qui quelqu'un ouvre les grilles de l'usine en pleine nuit, ressortir avec du matériel qui selon Lassiter comprend une grande quantité d'or. Mais cela voudrait dire qu'Emery a extrait l'or des composants jusqu'à en avoir une centaine de kilos : la quantité de matériel à voler pour cela est telle qu'il est impossible que H.E. ne s'en soit pas rendu compte avant. Deux possibilités s'offrent donc aux Agents : soit Lassiter dit la vérité, et Emery est un voleur hors pair disposant d'un grand nombre d'alliés dans la place (en vrac, un gardien, un des chauffeurs des fourgons de matériel très surveillés, quelqu'un pour remplacer les valises par d'autres à double fond...). Soit il ment et est au courant de l'or, auquel cas il se le procure bien quelque part, mais où ? De telles quantités d'or ne peuvent pas venir des États-Unis, mais plus probablement de mines situées en Afrique.
En tout cas, une chose est sûre : Hunt Electronics connaît une fois de plus son lot de secrets...
Le siège de Hunt Electronics n'est pas une petite affaire : deux immenses bâtiments trônent au milieu de la campagne, à Duxbury, à quelques kilomètres de Portland. Ils sont entourés d'un immense grillage et dotés d'une sécurité à faire pâlir le Pentagone. Nonobstant, les Agents sont introduits par des gardiens à l'intérieur, et menés jusqu'à une grande salle de réunion, où les attend le PDG de H.E., William Lassiter, son secrétaire, Jim Avary, et plusieurs gardes à l'air patibulaire. Lassiter semble réellement préoccupé par le cas de son employé Jonathan Emery, et assure les Agents qu'une enquête interne est en cours pour déterminer l'étendu des dégâts. Il est évident qu'Emery n'a pas pu agir seul, et ils sont à la recherche des coupables. Il dispose d'ailleurs d'un dossier sur Emery, dans lequel on voit que le responsable des ressources humaines de l'antenne de Las Vegas avait déjà signalé de possibles écarts à Jackson. En outre, des clichés montrent Emery sortant des usines de Duxbury en pleine nuit, alors qu'il n'a aucune raison d'être là. Autant dire que les Agents ne sont pas convaincus par ce dossier très pratique et tombé du ciel ; ils l'empochent néanmoins, ainsi que les bandes vidéos des dernières semaines (la livraison remontant théoriquement à trois semaines).
Hélas, le visionnage de celles-ci ne leur apprend pas grand chose : on y voit bien Emery, à qui quelqu'un ouvre les grilles de l'usine en pleine nuit, ressortir avec du matériel qui selon Lassiter comprend une grande quantité d'or. Mais cela voudrait dire qu'Emery a extrait l'or des composants jusqu'à en avoir une centaine de kilos : la quantité de matériel à voler pour cela est telle qu'il est impossible que H.E. ne s'en soit pas rendu compte avant. Deux possibilités s'offrent donc aux Agents : soit Lassiter dit la vérité, et Emery est un voleur hors pair disposant d'un grand nombre d'alliés dans la place (en vrac, un gardien, un des chauffeurs des fourgons de matériel très surveillés, quelqu'un pour remplacer les valises par d'autres à double fond...). Soit il ment et est au courant de l'or, auquel cas il se le procure bien quelque part, mais où ? De telles quantités d'or ne peuvent pas venir des États-Unis, mais plus probablement de mines situées en Afrique.
En tout cas, une chose est sûre : Hunt Electronics connaît une fois de plus son lot de secrets...
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Antre Scriptum : J'avais oublié de raconter que dans la dernière séance, les Agents s'étaient aussi renseignés sur des accidents qui auraient pu avoir lieu à Hunt Electronics, et qu'ils en ont trouvé en effet un nombre anormal (à peu près 5-6 par an). Le dernier en date, notamment, leur met la puce à l'oreille : le légiste a trouvé dans les poumons du cadavre de l'eau de mer, alors que la côte est à plusieurs dizaines de kilomètres de là...
Voilà, c'est réparé.
Invité surprise
Le soir venu, les Agents retournent à leur hôtel, pas vraiment plus avancés par leurs recherches. En arrivant dans le couloir menant à leur chambre, RANDOM remarque que la porte de sa chambre est entrouverte ; il n'y a pas de lumière à l'intérieur. Il s'introduit prudemment à l'intérieur, et découvre un corps étendu sur la moquette, au milieu d'une flaque de sang, face contre terre. Le corps semble avoir été couvert de coups de couteaux ou de griffes, et le visage de l'homme est méconnaissable. Il y a des traces de lutte dans la pièce, mais personne d'autre de présent. Quelques traces de chaussures dans le placard correspondent aux chaussures du cadavre. Enfin, celui-ci a un pistolet avec silencieux dans la main...
En examinant les blessures sur le corps, RANDOM pense tout de suite aux goules qu'il avait croisées à Chester. Mais pourquoi l'une d'entre elles l'aurait protégé d'une tentative d'assassinat ?
En attendant, il faut se débarrasser du corps. Après avoir pris des photos de la scène et relevé les empreintes, les Agents enveloppent le cadavre dans des sacs poubelles et les draps du lit, avant de le descendre discrètement jusqu'à leur voiture. Par chance, à cette heure, les couloirs de l'hôtel sont déserts. Les Agents en profitent donc pour forcer la porte du local de ménage et "emprunter" la shampouineuse pour laver du mieux qu'ils peuvent le sang sur la moquette. Par chance, la mort étant assez récente, ils parviennent à effacer un maximum de preuve.
Enfin, après être allés jeter le corps, lesté, dans le fleuve voisin, les Agents reviennent finir leur nuit à l'hôtel, peu rassurés. Le lendemain matin, en fouillant l'extérieur de l'hôtel, ils remarquent plusieurs traces en dessous des fenêtres de RANDOM, comme si quelqu'un - ou quelque chose - était grimpé par là... Sous couvert du FBI, ils effacent également les bandes vidéos de la nuit où on les voit crapahuter dans les couloirs. A l'accueil, on leur confirme que quelqu'un était venu demander l'Agent RANDOM (sous son faux nom) cette nuit, prétendant être un ami. L'homme avait un fort accent russe...
Affaire classée !
Pas le temps de traîner, puisque trois messages attendent les Agents sur leurs téléphones respectifs. RHONDA reçoit un message de son chef lui indiquant que vu la tournure que prend l'affaire, il a envoyé un collègue, Thomas Monn, l'épauler ; celui-ci arrive dans la matinée. RICHARD a un mail de Delta Green, lui indiquant qu'après analyse des empreintes relevées cette nuit, l'agresseur était un certain Ievgeni Lasservski, mercenaire notoire naturalisé depuis peu. Enfin, RANDOM reçoit un appel de Lassiter : après une enquête rondement menée, il est prêt à lui donner le nom des coupables.
Cela semble être un magistral concerto de pipeau, mais RANDOM et RHONDA décident de se rendre tout de même au rendez-vous, pendant que RICHARD va faire un tour à la Green Box de Portland pour récupérer de l'éventuel matériel. Quant à Monn, il attendra un petit peu, et les Agents espèrent qu'il n'est pas trop intelligent...
Lassiter reçoit les deux Agents avec la même bonhommie que précédemment. Il leur tend dès leur arrivée une petite pile de 4 dossiers, contenant selon lui les noms des complices de Jonathan Emery. Chacun de ces hommes travaillait à un endroit différent de Hunt Electronics, et c'est leur complicité combinée qui leur a permis de dérober tant de matériel sans se faire prendre. Les dossiers sont en effet accablants : photos, témoignages, vidéos... Mais tant de preuves rassemblées en deux jours semblent plus que louches. Néanmoins, les Agents remercient chaleureusement Lassiter et lui promettent que les arrestations seront faites dès ce soir, au domicile des coupables.
Voilà, c'est réparé.
Invité surprise
Le soir venu, les Agents retournent à leur hôtel, pas vraiment plus avancés par leurs recherches. En arrivant dans le couloir menant à leur chambre, RANDOM remarque que la porte de sa chambre est entrouverte ; il n'y a pas de lumière à l'intérieur. Il s'introduit prudemment à l'intérieur, et découvre un corps étendu sur la moquette, au milieu d'une flaque de sang, face contre terre. Le corps semble avoir été couvert de coups de couteaux ou de griffes, et le visage de l'homme est méconnaissable. Il y a des traces de lutte dans la pièce, mais personne d'autre de présent. Quelques traces de chaussures dans le placard correspondent aux chaussures du cadavre. Enfin, celui-ci a un pistolet avec silencieux dans la main...
En examinant les blessures sur le corps, RANDOM pense tout de suite aux goules qu'il avait croisées à Chester. Mais pourquoi l'une d'entre elles l'aurait protégé d'une tentative d'assassinat ?
En attendant, il faut se débarrasser du corps. Après avoir pris des photos de la scène et relevé les empreintes, les Agents enveloppent le cadavre dans des sacs poubelles et les draps du lit, avant de le descendre discrètement jusqu'à leur voiture. Par chance, à cette heure, les couloirs de l'hôtel sont déserts. Les Agents en profitent donc pour forcer la porte du local de ménage et "emprunter" la shampouineuse pour laver du mieux qu'ils peuvent le sang sur la moquette. Par chance, la mort étant assez récente, ils parviennent à effacer un maximum de preuve.
Enfin, après être allés jeter le corps, lesté, dans le fleuve voisin, les Agents reviennent finir leur nuit à l'hôtel, peu rassurés. Le lendemain matin, en fouillant l'extérieur de l'hôtel, ils remarquent plusieurs traces en dessous des fenêtres de RANDOM, comme si quelqu'un - ou quelque chose - était grimpé par là... Sous couvert du FBI, ils effacent également les bandes vidéos de la nuit où on les voit crapahuter dans les couloirs. A l'accueil, on leur confirme que quelqu'un était venu demander l'Agent RANDOM (sous son faux nom) cette nuit, prétendant être un ami. L'homme avait un fort accent russe...
Affaire classée !
Pas le temps de traîner, puisque trois messages attendent les Agents sur leurs téléphones respectifs. RHONDA reçoit un message de son chef lui indiquant que vu la tournure que prend l'affaire, il a envoyé un collègue, Thomas Monn, l'épauler ; celui-ci arrive dans la matinée. RICHARD a un mail de Delta Green, lui indiquant qu'après analyse des empreintes relevées cette nuit, l'agresseur était un certain Ievgeni Lasservski, mercenaire notoire naturalisé depuis peu. Enfin, RANDOM reçoit un appel de Lassiter : après une enquête rondement menée, il est prêt à lui donner le nom des coupables.
Cela semble être un magistral concerto de pipeau, mais RANDOM et RHONDA décident de se rendre tout de même au rendez-vous, pendant que RICHARD va faire un tour à la Green Box de Portland pour récupérer de l'éventuel matériel. Quant à Monn, il attendra un petit peu, et les Agents espèrent qu'il n'est pas trop intelligent...
Lassiter reçoit les deux Agents avec la même bonhommie que précédemment. Il leur tend dès leur arrivée une petite pile de 4 dossiers, contenant selon lui les noms des complices de Jonathan Emery. Chacun de ces hommes travaillait à un endroit différent de Hunt Electronics, et c'est leur complicité combinée qui leur a permis de dérober tant de matériel sans se faire prendre. Les dossiers sont en effet accablants : photos, témoignages, vidéos... Mais tant de preuves rassemblées en deux jours semblent plus que louches. Néanmoins, les Agents remercient chaleureusement Lassiter et lui promettent que les arrestations seront faites dès ce soir, au domicile des coupables.
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