CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no PMT)
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
Tout le voisinage de l’auberge du Cerf Blanc et de la cathédrale s’ébranle pour combattre les flammes : on tambourine aux portes pour tirer du sommeil les plus gros dormeurs tout en constituant une chaîne jusqu’à la Turandarok. Des soldats arrivent bientôt de la partie sud du village pour aider et apprennent aux citoyens qu’il y a également eu de graves incidents près du quartier varisien. Là-bas, une vingtaines de gobelins assistés d’un humain inconnu, qui a trouvé la mort, ont tenté d’incendier plusieurs maisons, en particulier celle de Madame Mvashti. Heureusement, un groupe de Varisiens veillait non loin et a pu promptement donner l’alerte et contrarier l’action des enfants de Lamashtu. Priam et Marvick décident d’aller jeter un coup d’œil et courent jusqu’au quartier varisien : ils constatent qu’on y lutte également contre les flammes et sont informés que Madame Mvashti a été grièvement blessée par une flèche gobeline lorsqu’elle a voulu fuir sa maison sur laquelle plusieurs torches avaient été lancées.
Au petit matin, les incendies du nord et du sud sont circonscrits sans qu’il y ait eu trop de dommages. A peine trois maisons détruites et la cathédrale n’a presque rien. Quant aux lames et aux flèches gobelines, elles ont fait une dizaine de victimes. Alors que les citoyens reprennent leurs esprits, une rumeur se répand comme une traînée de poudre : l’ossuaire a été profané. Durant la nuit, quelqu’un (d’autres gobelins ?) a déterré les ossements du père Ezakien Tobyn pour les voler. Tandis que les marchands de Magnimar plient bagages dans la précipitation, dans la crainte d’une nouvelle attaque, le prévôt Ciguë commencent ses investigations. Il ne tarde pas à découvrir que les deux humains qui accompagnaient les gobelins étaient venus à Pointesable en se faisant passer pour des marchands. Quant à leurs chariots, qui étaient censés contenir des draps et des tentures, ils sont retrouvés vides, parqués non loin du marché aux poissons. Il n’est pas difficile de déduire que c’est grâce à ces chariots que les gobelins se sont introduits dans le village. Aucun garde n’aurait pu imaginer un instant que des gobelins bénéficient d’une aide humaine et qu’ils puissent appliquer un stratagème si élaboré. D’autre part, le père Zantus et Amilka Dalik ont examiné les cadavres des complices humains des gobelins, lesquels portent sur leurs torses des scarifications dédiées à Lamashtu.
De leur côté, Priam et Marvick soupçonnent que l’assaut gobelin visait en priorité Madame Mavshti. N’est-ce pas sa maison qui a subi l’attaque la plus violente ? Actuellement, la vieille femme a été transportée, inconsciente, dans une autre maison et la communauté varisienne toute entière s’y est rassemblée, priant Desna de faire un miracle. Les deux frères essayent en vain d’interroger des Varisiens afin de comprendre pourquoi Madame Mvashti a été ainsi ciblée par les gobelins. Leur curiosité étant la plus forte, ils prennent deux chevaux et foncent en direction du bois moussu. Ulizmila acceptera peut-être répondre à leurs questions.
Après avoir longé le cours de la Turandarok, Priam et Marvick se retrouvent au début du sentier qui s’enfonce au cœur du bois infesté de kobbolds. Ils mettent leurs montures au galop, comptant cette fois davantage sur la vitesse que la discrétion pour rejoindre sains et saufs la cabane de la sorcière. Dès que la végétation se fait plus touffue et la lumière du jour plus faible, de petites flèches commencent à siffler autour d’eux. L’une d’elle se fiche dans la selle de Marvick en vibrant. Les cavaliers pressent leurs chevaux autant que possible, prenant tous les risques sur ce sentier accidenté. Par chance, leurs montures ne trébuchent pas et finissent par déboucher dans la clairière… qui n’a plus rien de tranquille. Au pied des épouvantails, de nombreux kobbolds gisent, leurs arcs et leurs lances encore en mains, et la cabane d’Ulizmila est criblée de flèches. La porte de bois s’ouvre dans un fracas et la vieille sorcière en surgit, courant dans leur direction comme si elle avait retrouvée ses vingt ans. Priam fait caracoler son cheval afin d’esquiver quelques traits des kobbolds tandis que Marvick prend Ulizmila en croupe avec une grâce, disons… contestable. Puis c’est à nouveau le grand galop pour sortir du bois. Après être passé à travers un véritable rideau de flèches sans la moindre égratignure, les deux frères et la sorcière quittent le bois sans plus d’encombre.
Les chevaux sont remis au pas à proximité de la Turandarok. Ulizmila remercie ses sauveurs et leur indique que les kobbolds ont lancé leur attaque hier soir avec une virulence jamais vue. Priam et Marvick échangent un regard : une telle simultanéité entre les gobelins et les kobbolds cache quelque chose. Ils racontent alors à la Varisienne ce qui est arrivé à Pointesable. La sorcière blêmit quand elle apprend l’état de Madame Mvashti. Elle hurle alors une série extrêmement longue de jurons varisiens puis, une fois calmée, dit qu’elle doit se rendre au village. Les frères acceptent de l’y conduire, mais ils aimeraient des explications sur ce qui est en train de se produire. « Plus tard » dit la sorcière. « Plus tard »…
A+
Tout le voisinage de l’auberge du Cerf Blanc et de la cathédrale s’ébranle pour combattre les flammes : on tambourine aux portes pour tirer du sommeil les plus gros dormeurs tout en constituant une chaîne jusqu’à la Turandarok. Des soldats arrivent bientôt de la partie sud du village pour aider et apprennent aux citoyens qu’il y a également eu de graves incidents près du quartier varisien. Là-bas, une vingtaines de gobelins assistés d’un humain inconnu, qui a trouvé la mort, ont tenté d’incendier plusieurs maisons, en particulier celle de Madame Mvashti. Heureusement, un groupe de Varisiens veillait non loin et a pu promptement donner l’alerte et contrarier l’action des enfants de Lamashtu. Priam et Marvick décident d’aller jeter un coup d’œil et courent jusqu’au quartier varisien : ils constatent qu’on y lutte également contre les flammes et sont informés que Madame Mvashti a été grièvement blessée par une flèche gobeline lorsqu’elle a voulu fuir sa maison sur laquelle plusieurs torches avaient été lancées.
Au petit matin, les incendies du nord et du sud sont circonscrits sans qu’il y ait eu trop de dommages. A peine trois maisons détruites et la cathédrale n’a presque rien. Quant aux lames et aux flèches gobelines, elles ont fait une dizaine de victimes. Alors que les citoyens reprennent leurs esprits, une rumeur se répand comme une traînée de poudre : l’ossuaire a été profané. Durant la nuit, quelqu’un (d’autres gobelins ?) a déterré les ossements du père Ezakien Tobyn pour les voler. Tandis que les marchands de Magnimar plient bagages dans la précipitation, dans la crainte d’une nouvelle attaque, le prévôt Ciguë commencent ses investigations. Il ne tarde pas à découvrir que les deux humains qui accompagnaient les gobelins étaient venus à Pointesable en se faisant passer pour des marchands. Quant à leurs chariots, qui étaient censés contenir des draps et des tentures, ils sont retrouvés vides, parqués non loin du marché aux poissons. Il n’est pas difficile de déduire que c’est grâce à ces chariots que les gobelins se sont introduits dans le village. Aucun garde n’aurait pu imaginer un instant que des gobelins bénéficient d’une aide humaine et qu’ils puissent appliquer un stratagème si élaboré. D’autre part, le père Zantus et Amilka Dalik ont examiné les cadavres des complices humains des gobelins, lesquels portent sur leurs torses des scarifications dédiées à Lamashtu.
De leur côté, Priam et Marvick soupçonnent que l’assaut gobelin visait en priorité Madame Mavshti. N’est-ce pas sa maison qui a subi l’attaque la plus violente ? Actuellement, la vieille femme a été transportée, inconsciente, dans une autre maison et la communauté varisienne toute entière s’y est rassemblée, priant Desna de faire un miracle. Les deux frères essayent en vain d’interroger des Varisiens afin de comprendre pourquoi Madame Mvashti a été ainsi ciblée par les gobelins. Leur curiosité étant la plus forte, ils prennent deux chevaux et foncent en direction du bois moussu. Ulizmila acceptera peut-être répondre à leurs questions.
Après avoir longé le cours de la Turandarok, Priam et Marvick se retrouvent au début du sentier qui s’enfonce au cœur du bois infesté de kobbolds. Ils mettent leurs montures au galop, comptant cette fois davantage sur la vitesse que la discrétion pour rejoindre sains et saufs la cabane de la sorcière. Dès que la végétation se fait plus touffue et la lumière du jour plus faible, de petites flèches commencent à siffler autour d’eux. L’une d’elle se fiche dans la selle de Marvick en vibrant. Les cavaliers pressent leurs chevaux autant que possible, prenant tous les risques sur ce sentier accidenté. Par chance, leurs montures ne trébuchent pas et finissent par déboucher dans la clairière… qui n’a plus rien de tranquille. Au pied des épouvantails, de nombreux kobbolds gisent, leurs arcs et leurs lances encore en mains, et la cabane d’Ulizmila est criblée de flèches. La porte de bois s’ouvre dans un fracas et la vieille sorcière en surgit, courant dans leur direction comme si elle avait retrouvée ses vingt ans. Priam fait caracoler son cheval afin d’esquiver quelques traits des kobbolds tandis que Marvick prend Ulizmila en croupe avec une grâce, disons… contestable. Puis c’est à nouveau le grand galop pour sortir du bois. Après être passé à travers un véritable rideau de flèches sans la moindre égratignure, les deux frères et la sorcière quittent le bois sans plus d’encombre.
Les chevaux sont remis au pas à proximité de la Turandarok. Ulizmila remercie ses sauveurs et leur indique que les kobbolds ont lancé leur attaque hier soir avec une virulence jamais vue. Priam et Marvick échangent un regard : une telle simultanéité entre les gobelins et les kobbolds cache quelque chose. Ils racontent alors à la Varisienne ce qui est arrivé à Pointesable. La sorcière blêmit quand elle apprend l’état de Madame Mvashti. Elle hurle alors une série extrêmement longue de jurons varisiens puis, une fois calmée, dit qu’elle doit se rendre au village. Les frères acceptent de l’y conduire, mais ils aimeraient des explications sur ce qui est en train de se produire. « Plus tard » dit la sorcière. « Plus tard »…
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
Ulizmila met pied à terre non loin de la maison où Madame Mvashti est soignée. Les nombreux Varisiens rassemblés devant cette maison semblent s’étonner de l’arrivée de la vieille femme à Pointesable. Deux hommes se détachent de la masse et l’apostrophent en varisien. La discussion qui s’engage est très agitée, les deux hommes désignant de temps en temps Marvick et Priam avec une colère perceptible dans la voix. Ulizmila finit par sortir un vieux jeu de cartes de sa besace, geste qui impose le silence à ses deux interlocuteurs ainsi qu’aux autres Varisiens qui discutaient bruyamment entre eux au cours de la dispute. La sorcière mélange les cartes, puis l’un des deux hommes coupe le jeu. La carte qui se retrouve alors au sommet du paquet de cartes est retournée. Marvick et Priam ne parviennent pas à voir exactement ce qui y est représenté, mais le tirage de cette carte soulève un murmure respectueux de la part des Varisiens. Les deux hommes qui barraient la route à Ulizmila s’écartent et celle-ci fend la foule sans difficulté jusqu’à la porte de la maison. Avant de rentrer à l’intérieur, elle se retourne vers les frères Darin et leur crie : « Revenez ce soir ! Nous discuterons ! ».
Priam et Marvick retournent à la ferme et racontent à leur famille tout ce qui s’est déroulé en mettant en valeur leurs actions d’éclat. Arzat, leur grand-père, déclare qu’ils ont été stupides de prendre des risques pour sauver une sorcière varisienne. Méda, leur mère, les félicite chaudement et les compare à leur héros de père. Quant à Mikal, il est désespéré d’avoir manqué la bataille en passant la nuit à la ferme. Lorsque les deux frères expliquent qu’ils vont passer quelques jours au village, au cas où il se passerait du nouveau, leur cousin insiste pour les accompagner, au grand dam de ses parents, Izdia et Kortal.
Grâce à la générosité d’Ameiko, laquelle a participé à la défense de Pointesable contre les gobelins « du sud », les trois Darin s’installent au Dragon rouillé pour un prix assez modique. Alors que le soir tombe, Priam et Marvick laissent Mikal seul et se rendent au rendez-vous fixé par Ulizmila. Il y a encore de nombreux Varisiens devant la maison où se trouve Madame Mvashti, mais ils laissent passer les frères sans leur faire de problèmes. A l’intérieur, une jeune fille les conduit à l’étage, dans la chambre de la vieille sorcière. Ulizmila s’y trouve, soucieuse, assise sur un tabouret près du lit dans lequel sa consœur repose inconsciente, le teint blafard. Passé les amabilités, Ulizmila sort son jeu de tarot du destin et fait piocher une carte à chacun des frères. « Décidément, dit-elle en regardant les cartes tirées, la déesse vous a à la bonne ! Que sa volonté soit faite. Je vais donc tout vous dire. Ouvrez bien vos oreilles : vous êtes les premiers Magnimariens à entendre la vérité. Madame Mvashti a été visée par les gobelins, car elle est une très puissante sorcière, bien plus que moi. Mon peuple lui a confié la charge de recharger régulièrement en magie de puissantes protections, qui ont été mises en place il y a des siècles, et qui bloquent un grand sanctuaire de Lamashtu qui se trouve sous le village. Sans ses protections, il y a belle lurette que des hordes de démons au service du titan auraient ravagé la région. Et maintenant, dit-elle en fixant Madame Mvashti, le pire est à craindre. »
Marvick et Priam demandent à Ulizmila si elle peut remplacer Madame Mvashti jusqu’à ce que cette dernière se rétablisse, mais la sorcière indique que ses pouvoirs risquent de ne pas être à la hauteur. La bonne nouvelle, c’est que les défenses magiques ont été rechargées il y a peu. La mauvaise nouvelle, c’est que les créatures de Lamashtu semblent s’être trouvées un chef digne de ce nom bien renseigné qui est décidé à réactiver le sanctuaire de la déesse maléfique. En attendant la suite des événements, les deux frères assurent qu’ils garderont le secret des Varisiens : sa divulgation entraînerait un mouvement de panique chez les Magnimariens et, sans doute l’abandon de Pointesable, ce qui risquerait fort de ruiner tous les efforts effectués par leur famille depuis plus de 40 ans.
Le lendemain, on apprend qu’une jeune bergère a disparu au sud du village. A-t-elle été dévorée par le Diable de Pointesable ou enlevée par les gobelins ?
A+
Ulizmila met pied à terre non loin de la maison où Madame Mvashti est soignée. Les nombreux Varisiens rassemblés devant cette maison semblent s’étonner de l’arrivée de la vieille femme à Pointesable. Deux hommes se détachent de la masse et l’apostrophent en varisien. La discussion qui s’engage est très agitée, les deux hommes désignant de temps en temps Marvick et Priam avec une colère perceptible dans la voix. Ulizmila finit par sortir un vieux jeu de cartes de sa besace, geste qui impose le silence à ses deux interlocuteurs ainsi qu’aux autres Varisiens qui discutaient bruyamment entre eux au cours de la dispute. La sorcière mélange les cartes, puis l’un des deux hommes coupe le jeu. La carte qui se retrouve alors au sommet du paquet de cartes est retournée. Marvick et Priam ne parviennent pas à voir exactement ce qui y est représenté, mais le tirage de cette carte soulève un murmure respectueux de la part des Varisiens. Les deux hommes qui barraient la route à Ulizmila s’écartent et celle-ci fend la foule sans difficulté jusqu’à la porte de la maison. Avant de rentrer à l’intérieur, elle se retourne vers les frères Darin et leur crie : « Revenez ce soir ! Nous discuterons ! ».
Priam et Marvick retournent à la ferme et racontent à leur famille tout ce qui s’est déroulé en mettant en valeur leurs actions d’éclat. Arzat, leur grand-père, déclare qu’ils ont été stupides de prendre des risques pour sauver une sorcière varisienne. Méda, leur mère, les félicite chaudement et les compare à leur héros de père. Quant à Mikal, il est désespéré d’avoir manqué la bataille en passant la nuit à la ferme. Lorsque les deux frères expliquent qu’ils vont passer quelques jours au village, au cas où il se passerait du nouveau, leur cousin insiste pour les accompagner, au grand dam de ses parents, Izdia et Kortal.
Grâce à la générosité d’Ameiko, laquelle a participé à la défense de Pointesable contre les gobelins « du sud », les trois Darin s’installent au Dragon rouillé pour un prix assez modique. Alors que le soir tombe, Priam et Marvick laissent Mikal seul et se rendent au rendez-vous fixé par Ulizmila. Il y a encore de nombreux Varisiens devant la maison où se trouve Madame Mvashti, mais ils laissent passer les frères sans leur faire de problèmes. A l’intérieur, une jeune fille les conduit à l’étage, dans la chambre de la vieille sorcière. Ulizmila s’y trouve, soucieuse, assise sur un tabouret près du lit dans lequel sa consœur repose inconsciente, le teint blafard. Passé les amabilités, Ulizmila sort son jeu de tarot du destin et fait piocher une carte à chacun des frères. « Décidément, dit-elle en regardant les cartes tirées, la déesse vous a à la bonne ! Que sa volonté soit faite. Je vais donc tout vous dire. Ouvrez bien vos oreilles : vous êtes les premiers Magnimariens à entendre la vérité. Madame Mvashti a été visée par les gobelins, car elle est une très puissante sorcière, bien plus que moi. Mon peuple lui a confié la charge de recharger régulièrement en magie de puissantes protections, qui ont été mises en place il y a des siècles, et qui bloquent un grand sanctuaire de Lamashtu qui se trouve sous le village. Sans ses protections, il y a belle lurette que des hordes de démons au service du titan auraient ravagé la région. Et maintenant, dit-elle en fixant Madame Mvashti, le pire est à craindre. »
Marvick et Priam demandent à Ulizmila si elle peut remplacer Madame Mvashti jusqu’à ce que cette dernière se rétablisse, mais la sorcière indique que ses pouvoirs risquent de ne pas être à la hauteur. La bonne nouvelle, c’est que les défenses magiques ont été rechargées il y a peu. La mauvaise nouvelle, c’est que les créatures de Lamashtu semblent s’être trouvées un chef digne de ce nom bien renseigné qui est décidé à réactiver le sanctuaire de la déesse maléfique. En attendant la suite des événements, les deux frères assurent qu’ils garderont le secret des Varisiens : sa divulgation entraînerait un mouvement de panique chez les Magnimariens et, sans doute l’abandon de Pointesable, ce qui risquerait fort de ruiner tous les efforts effectués par leur famille depuis plus de 40 ans.
Le lendemain, on apprend qu’une jeune bergère a disparu au sud du village. A-t-elle été dévorée par le Diable de Pointesable ou enlevée par les gobelins ?
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Petit intermède technique
Quelques explications sur mes choix / mes raisons pour modifier le scénario officiel :
L’attaque des gobelins sur Pointesable
Elle s'est déroulée de nuit, car cela me semblait beaucoup plus rationnel et efficace pour les gobelins – bien sûr, le côté rationnel est dû au fait qu’ils ont un chef avec un cerveau, ce qui change de l’habitude. Leurs complices humains étaient des cultistes de Lamashtu recrutés dans les bas-fonds de Magnimar (qui n’auraient donc pas craché grand chose sur leur boss s’ils avaient été capturés). L’utilisation d’une tactique de camouflage un poil intelligente et novatrice (on a jamais vu des gobelins se serrer en silence dans la bâche d’un chariot) est également là pour démontrer aux PJ qu’ils n’ont pas un crétin en face.
L’attaque avait deux buts principaux : faire monter la tension et la peur en flèche à Pointesable (la vengeance est un plat qui peut se déguster froid, mais rien n’empêche de le savourer petit à petit) et d’éliminer Madame Mvashti. Si en prime, la cathédrale était partie en flammes, ça aurait juste constitué une grosse cerise sur le gâteau.
Les catacombes de la colère
J’ai largement repris le pitch originel sauf que son existence est parfaitement connue des Varisiens. C’est une explication que j’apporte à un élément qui me gênait particulièrement dans l’histoire de Pointesable : pourquoi les Varisiens, peuple décrit comme nomade, étaient-ils établi sur le site avant la venue des Magnimariens ? Et pourquoi ont-ils accepté de laisser les Magnimariens s’installer sans le quitter totalement ?
Chez moi, l’existence du complexe souterrain n’est donc pas découvert par hasard à la suite de l’épisode de la verrerie (que j’ai d’ailleurs supprimé, vu que j’avais des projets plus ambitieux pour Tsuto, fabuleux vecteur d’embrouilles familiales et d’intrigues, qui méritait mieux que d’être de la simple « chair à PJ »). De plus, vous verrez par la suite que j’ai modifié la physionomie des catacombes et le danger de ce qu’elle renferme.
A+
Quelques explications sur mes choix / mes raisons pour modifier le scénario officiel :
L’attaque des gobelins sur Pointesable
Elle s'est déroulée de nuit, car cela me semblait beaucoup plus rationnel et efficace pour les gobelins – bien sûr, le côté rationnel est dû au fait qu’ils ont un chef avec un cerveau, ce qui change de l’habitude. Leurs complices humains étaient des cultistes de Lamashtu recrutés dans les bas-fonds de Magnimar (qui n’auraient donc pas craché grand chose sur leur boss s’ils avaient été capturés). L’utilisation d’une tactique de camouflage un poil intelligente et novatrice (on a jamais vu des gobelins se serrer en silence dans la bâche d’un chariot) est également là pour démontrer aux PJ qu’ils n’ont pas un crétin en face.
L’attaque avait deux buts principaux : faire monter la tension et la peur en flèche à Pointesable (la vengeance est un plat qui peut se déguster froid, mais rien n’empêche de le savourer petit à petit) et d’éliminer Madame Mvashti. Si en prime, la cathédrale était partie en flammes, ça aurait juste constitué une grosse cerise sur le gâteau.
Les catacombes de la colère
J’ai largement repris le pitch originel sauf que son existence est parfaitement connue des Varisiens. C’est une explication que j’apporte à un élément qui me gênait particulièrement dans l’histoire de Pointesable : pourquoi les Varisiens, peuple décrit comme nomade, étaient-ils établi sur le site avant la venue des Magnimariens ? Et pourquoi ont-ils accepté de laisser les Magnimariens s’installer sans le quitter totalement ?
Chez moi, l’existence du complexe souterrain n’est donc pas découvert par hasard à la suite de l’épisode de la verrerie (que j’ai d’ailleurs supprimé, vu que j’avais des projets plus ambitieux pour Tsuto, fabuleux vecteur d’embrouilles familiales et d’intrigues, qui méritait mieux que d’être de la simple « chair à PJ »). De plus, vous verrez par la suite que j’ai modifié la physionomie des catacombes et le danger de ce qu’elle renferme.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
Marvick et Priam se portent volontaires auprès du prévôt pour aller à la recherche de la bergère, nommée Selka, qu’ils connaissent assez bien puisqu’elle a le même âge qu’eux. Avec leur cousin, qui refuse de rater une aventure excitante, ils partent vers le sud et parcourent la zone où la plupart des moutons de la disparue ont été retrouvés, c’est à dire entre la ferme de sa famille et la côte. Ils finissent par repérer sur le sol humide les traces de deux personnes qui s’éloignent d’un endroit récemment piétiné par un troupeau de moutons. D’après Mikal, ces deux personnes sont sans doute des humains et l’une d’elle portait des bottes. Aucun signe du fameux Diable ou des gobelins. Les Darin remontent la piste, qui file droit vers l’ouest, et arrivent finalement au sommet des falaises de craie qui dominent les eaux du golfe de Varisie d’une belle hauteur. Les deux personnes se seraient-elles jetées à la mer d’ici ? Ce serait un pur suicide si l’on en juge par les récifs acérés sur lesquels les flots viennent se fracasser. Soudain, Marvick voit une main dépasser de la paroi blanche des falaises, environ quinze mètres en contrebas. Il doit y avoir une grotte là-bas. Et effectivement, un chemin naturel, aussi étroit que raide, permet de s’y rendre. Priam étant très agile, il passe en éclaireur et descend prudemment le chemin de craie, suivi de près par son frère et son cousin. Les jeunes gens atteignent ainsi l’entrée d’une grotte où git un Varisien revêtu de vêtements en lambeaux dans une marre de sang séché qui s’enfonce dans les ténèbres de la grotte. Ce n’est vraiment pas beau à voir : il semble avoir été lacéré par une horde de bêtes sauvages. Priam croit reconnaître le défunt : il ne connaît pas son nom, mais l’a aperçu plusieurs fois à l’extérieur du village en train de compter fleurette à Selka. A quelques pas du cadavre se trouve une petite lanterne cabossée dont la mèche est éteinte. Après s’être assuré qu’il restait un peu d’huile dedans, Mikal la rallume avec son briquet à silex tandis que Marvick encoche une flèche dans son arc qu’il pointe vers les profondeurs de la grotte, s’attendant à ce qu’un monstre en surgisse à tout instant. Plusieurs minutes passent sans que rien ne se passe. « Il faut y aller », dit Mikal. « Pas de temps à perdre. Peut-être que Selka est encore en vie, terrée quelque part là-dedans ». Priam et Marvick en doutent. Le Varisien est mort depuis plusieurs heures. Cependant, on ne sait jamais. L’espoir est encore permis.
Marvick avance en tête, prêt à transpercer d’une flèche toute menace, suivi de Mikal qui tient la lanterne. Priam ferme la marche, ses longs couteaux en mains. Au bout d’une dizaine de mètres, le boyau naturel se rétrécit, comme s’il allait se fermer en un cul-de-sac. Mais au lieu de cela, on voit que le boyau a été prolongé artificiellement, à l’aide d’une pioche semble-t-il, sur une courte distance, pour finalement déboucher sur un trou donnant dans une vaste caverne. Le trou franchi, les jeunes gens se rendent compte qu’il s’agit, en fait de caverne, d’une vaste salle dont le sol est recouvert d’immenses dalles et les murs, faits de blocs cyclopéens, montent jusqu’à un plafond dont la voûte culmine à une dizaine de mètres. La lumière de la petite lanterne ne permet pas de percevoir les limites de cette salle incroyable où règne un silence imposant. Des traces de sang, sans doute laissées par le Varisien dans sa fuite, souillent le sol dallé et se perdent dans les ténèbres. Les Darin se consultent : « Est-il bien prudent de poursuivre ? » Soudain, une paire d’yeux rougeoyants perce l’obscurité. Puis deux, trois et enfin une quatrième. Les créatures auxquelles elles appartiennent se rapprochent et les jeunes gens finissent par distinguer des êtres humanoïdes contrefaits, à la mâchoire démesurée et aux bras tordus avec des crochets en guise de main. Mieux vaut ne pas rester là, à moins de vouloir connaître le sort du Varisien. Surtout qu’une multitude d’autres yeux rouges viennent d’apparaître en arrière-plan. Ce ne sont plus quelques créatures isolées qui font face aux Darin, mais l’avant-garde d’une véritable armée. Marvick décoche sa flèche sur la créature la plus proche. Bien que celle-ci soit atteinte en plein torse, elle ne semble pas en faire grand cas. Priam et Mikal reculent jusqu’au trou perçant le mur, prêts à chèrement défendre leurs vies. Marvick les suit et passe le premier par le trou alors que les deux créatures les plus proches se jettent à l’assaut. Priam embroche son assaillant sur ses poignards, puis se jette par le trou à la suite de son frère, couvert par son cousin qui repousse la seconde créature d’un ample mouvement de son épée. Mikal passe à son tour par le trou dans le mur mais, ce faisant, il est obligé de tourner un instant le dos aux créatures, ce qui suffit à celles-ci pour lui griffer profondément le dos et lui arracher un hurlement de douleur. Priam et Marvick soutiennent leur cousin et le portent sur les quelques mètres qui les séparent de l’extérieur. Enfin la lumière du soleil et le ressac familier de la mer. Un coup d’œil en arrière leur apprend que nul ne les poursuit. Loués soient les dieux !
Les trois jeunes gens remontent le sentier de craie, puis regagnent la ferme de leur famille. Izdia ouvre de grands yeux et hurle en constatant que son fils unique est blessé. Heureusement, les griffures sont moins graves qu’il n’y paraît et sont rapidement pansées. Après avoir subi les remontrances de leur grand-père et reçu le soutien de leur mère, Priam et Marvick vont voir Ulizmila afin de lui raconter leur aventure. La sorcière ne peut que confirmer leurs soupçons. Ils ont bien eu un aperçu du sanctuaire de Lamashtu et ils ne doivent leur salut qu’à la magie protectrice des Varisiens qui a empêché les séides du titan de se lancer à leur poursuite. La brèche dans le mur a certainement été faite par celui qui a lancé les gobelins contre Pointesable. Quant à Selka et son amoureux, ils devaient avoir l’habitude de se retrouver dans la grotte de la falaise et, découvrant que quelqu’un avait agrandi le boyau naturel, ont eu la curiosité d’explorer la salle souterraine. Bien mal leur en a pris…
A+
Marvick et Priam se portent volontaires auprès du prévôt pour aller à la recherche de la bergère, nommée Selka, qu’ils connaissent assez bien puisqu’elle a le même âge qu’eux. Avec leur cousin, qui refuse de rater une aventure excitante, ils partent vers le sud et parcourent la zone où la plupart des moutons de la disparue ont été retrouvés, c’est à dire entre la ferme de sa famille et la côte. Ils finissent par repérer sur le sol humide les traces de deux personnes qui s’éloignent d’un endroit récemment piétiné par un troupeau de moutons. D’après Mikal, ces deux personnes sont sans doute des humains et l’une d’elle portait des bottes. Aucun signe du fameux Diable ou des gobelins. Les Darin remontent la piste, qui file droit vers l’ouest, et arrivent finalement au sommet des falaises de craie qui dominent les eaux du golfe de Varisie d’une belle hauteur. Les deux personnes se seraient-elles jetées à la mer d’ici ? Ce serait un pur suicide si l’on en juge par les récifs acérés sur lesquels les flots viennent se fracasser. Soudain, Marvick voit une main dépasser de la paroi blanche des falaises, environ quinze mètres en contrebas. Il doit y avoir une grotte là-bas. Et effectivement, un chemin naturel, aussi étroit que raide, permet de s’y rendre. Priam étant très agile, il passe en éclaireur et descend prudemment le chemin de craie, suivi de près par son frère et son cousin. Les jeunes gens atteignent ainsi l’entrée d’une grotte où git un Varisien revêtu de vêtements en lambeaux dans une marre de sang séché qui s’enfonce dans les ténèbres de la grotte. Ce n’est vraiment pas beau à voir : il semble avoir été lacéré par une horde de bêtes sauvages. Priam croit reconnaître le défunt : il ne connaît pas son nom, mais l’a aperçu plusieurs fois à l’extérieur du village en train de compter fleurette à Selka. A quelques pas du cadavre se trouve une petite lanterne cabossée dont la mèche est éteinte. Après s’être assuré qu’il restait un peu d’huile dedans, Mikal la rallume avec son briquet à silex tandis que Marvick encoche une flèche dans son arc qu’il pointe vers les profondeurs de la grotte, s’attendant à ce qu’un monstre en surgisse à tout instant. Plusieurs minutes passent sans que rien ne se passe. « Il faut y aller », dit Mikal. « Pas de temps à perdre. Peut-être que Selka est encore en vie, terrée quelque part là-dedans ». Priam et Marvick en doutent. Le Varisien est mort depuis plusieurs heures. Cependant, on ne sait jamais. L’espoir est encore permis.
Marvick avance en tête, prêt à transpercer d’une flèche toute menace, suivi de Mikal qui tient la lanterne. Priam ferme la marche, ses longs couteaux en mains. Au bout d’une dizaine de mètres, le boyau naturel se rétrécit, comme s’il allait se fermer en un cul-de-sac. Mais au lieu de cela, on voit que le boyau a été prolongé artificiellement, à l’aide d’une pioche semble-t-il, sur une courte distance, pour finalement déboucher sur un trou donnant dans une vaste caverne. Le trou franchi, les jeunes gens se rendent compte qu’il s’agit, en fait de caverne, d’une vaste salle dont le sol est recouvert d’immenses dalles et les murs, faits de blocs cyclopéens, montent jusqu’à un plafond dont la voûte culmine à une dizaine de mètres. La lumière de la petite lanterne ne permet pas de percevoir les limites de cette salle incroyable où règne un silence imposant. Des traces de sang, sans doute laissées par le Varisien dans sa fuite, souillent le sol dallé et se perdent dans les ténèbres. Les Darin se consultent : « Est-il bien prudent de poursuivre ? » Soudain, une paire d’yeux rougeoyants perce l’obscurité. Puis deux, trois et enfin une quatrième. Les créatures auxquelles elles appartiennent se rapprochent et les jeunes gens finissent par distinguer des êtres humanoïdes contrefaits, à la mâchoire démesurée et aux bras tordus avec des crochets en guise de main. Mieux vaut ne pas rester là, à moins de vouloir connaître le sort du Varisien. Surtout qu’une multitude d’autres yeux rouges viennent d’apparaître en arrière-plan. Ce ne sont plus quelques créatures isolées qui font face aux Darin, mais l’avant-garde d’une véritable armée. Marvick décoche sa flèche sur la créature la plus proche. Bien que celle-ci soit atteinte en plein torse, elle ne semble pas en faire grand cas. Priam et Mikal reculent jusqu’au trou perçant le mur, prêts à chèrement défendre leurs vies. Marvick les suit et passe le premier par le trou alors que les deux créatures les plus proches se jettent à l’assaut. Priam embroche son assaillant sur ses poignards, puis se jette par le trou à la suite de son frère, couvert par son cousin qui repousse la seconde créature d’un ample mouvement de son épée. Mikal passe à son tour par le trou dans le mur mais, ce faisant, il est obligé de tourner un instant le dos aux créatures, ce qui suffit à celles-ci pour lui griffer profondément le dos et lui arracher un hurlement de douleur. Priam et Marvick soutiennent leur cousin et le portent sur les quelques mètres qui les séparent de l’extérieur. Enfin la lumière du soleil et le ressac familier de la mer. Un coup d’œil en arrière leur apprend que nul ne les poursuit. Loués soient les dieux !
Les trois jeunes gens remontent le sentier de craie, puis regagnent la ferme de leur famille. Izdia ouvre de grands yeux et hurle en constatant que son fils unique est blessé. Heureusement, les griffures sont moins graves qu’il n’y paraît et sont rapidement pansées. Après avoir subi les remontrances de leur grand-père et reçu le soutien de leur mère, Priam et Marvick vont voir Ulizmila afin de lui raconter leur aventure. La sorcière ne peut que confirmer leurs soupçons. Ils ont bien eu un aperçu du sanctuaire de Lamashtu et ils ne doivent leur salut qu’à la magie protectrice des Varisiens qui a empêché les séides du titan de se lancer à leur poursuite. La brèche dans le mur a certainement été faite par celui qui a lancé les gobelins contre Pointesable. Quant à Selka et son amoureux, ils devaient avoir l’habitude de se retrouver dans la grotte de la falaise et, découvrant que quelqu’un avait agrandi le boyau naturel, ont eu la curiosité d’explorer la salle souterraine. Bien mal leur en a pris…
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Désolé pour le retard pris. Le boulot, la vie, tout ça
Voici la suite.
Quelques jours ont passé. Alors que leur cousin se remet de sa blessure auprès de leur famille, Marvick et Priam logent toujours au Dragon rouillé. Ils n’ont pas soufflé mot de leur dernière aventure. Leur rapport au prévôt fut lapidaire : Mikal a été blessé lors d’une escarmouche avec des gobelins et il n’y a aucune trace de la pauvre Selka. Quant à l’état de Madame Mvashti, on ne peut pas dire qu’il s’améliore malgré les soins experts apportés par Hannah Velerin et la sorcière Ulizmila. En somme, avec un héraut de Lamashtu caché dans l’ombre et un sanctuaire maudit prêt à cracher une armée de démons difformes, les Darin sentent que l’avenir de Pointesable sera plus rouge sang que rose bonbon.
Leurs inquiétudes se confirment lorsqu’un bûcheron blessé arrive à Pointesable par la route de l’est. Il raconte que le camp où il travaillait pour les Scarnetti, dans le bois aux tiques, a été attaqué par les gobelins. Il pense être l’unique survivant du massacre, mais Bélor Ciguë appelle quelques soldats et rameute des volontaires afin de former une escouade qui va vérifier les dires du blessé. Bien sûr, Marvick et Priam en sont, avec cinq solides citoyens et Etmis, un vieux chasseur ami du prévôt. Les quelques kilomètres qui séparent le village du campement des bûcherons sont parcourus au pas de course alors qu’une colonne de fumée s’élève du bois aux tiques. Arrivée sur place, l’escouade ne peut que constater les dégâts : le camp des bûcherons a été incendié et aucun rescapé n’est visible. Une odeur de chair brûlée émane des flammes. Dans le brasier, de nombreux cadavres, gobelins et humains, ou plutôt ce qu’il en reste, se consument. Quelle peut bien être la raison de ce massacre ? Ce n’est guère l’habitude des gobelins de s’attaquer à des hommes capables de se défendre. Soudain, Etmis appelle Bélor : il a repéré les empreintes de nombreux gobelins s’éloignant du campement, mêlées à celle d’un être monstrueux qui doit peser bien plus de 100 kg et dont les deux pieds sont griffus (un gobelours, mais il ne peut pas le deviner, car chez moi ces créatures sont très rares, étant créées magiquement par un rituel complexe de Lamashtu). Il y a aussi des signes indiquant que les séides de Lamashtu ont emmené avec eux plusieurs prisonniers. L’incendie n’était donc certainement qu’un leurre destiné à faire croire que tous les bûcherons avaient péri. Mais pourquoi faire ces prisonniers ? Autant qu’on le sache, la déesse des monstres n’aime que les sacrifices d’enfants ou de femmes enceintes. D’après le vieux chasseur, il n’est pas trop tard. Les traces des gobelins sont encore fraîches et il est possible de les rattraper. L’idée d’affronter des monstres en pleine forêt ne réjouit ni les soldats ni les volontaires, mais la présence du prévôt et des frères Darin les incitent à faire preuve de courage.
Etmis suit la piste en direction de l’est jusque dans les collines enserrant le roc de Leb jusqu’à un lieu où un second groupe composé de gobelins et d’humains, venant du sud, a stationné durant un bon moment. D’après le chasseur, une fois réuni, tout ce petit monde a pris la direction du nord-est. De la crête d’une colline, on aperçoit sans mal une colonne de fumée qui s'élève du bois moussu. Les séides de Lamashtu ont donc attaqué de manière coordonnée deux camps de bûcherons afin de faire un maximum de prisonniers avant de les conduire droit vers le bois aux orties… Autant dire, droit à leur place forte de Pic Chardon. Bélor hésite. Il y a deux fois plus de citoyens à sauver, mais également deux fois plus de gobelins autour. Sans compter le monstre de 100 kg de muscles qui doit commander la troupe. Le prévôt choisit la prudence et donne l’ordre de rentrer au village, les volontaires étant trop peu nombreux pour se frotter à pareille adversité.
Revenus en ville le moral en berne, les frères Darin se rendent auprès d’Ulizmila et lui racontent les nouvelles actions des gobelins. Mais de son côté, la sorcière a bien d’autres soucis. L’état de Madame Mvashti ne va pas en s’améliorant et un tirage de son jeu du Tourment lui a appris que les défenses magiques du sanctuaire s’affaiblissent dangereusement. Hélas, comme elle l’avait déjà dit, Ulizmila n’a pas les capacités magiques nécessaires à cette tâche. Il existe cependant un moyen. A sa connaissance, les nains qui habitaient jadis le monastère du bois moussu, là même où poussent aujourd’hui les champignons machefers, étaient rentrés en possession d’un ancien artefact de Thassilon afin de l’étudier. Cela ne leur a guère réussi, car leurs expériences magiques conduisirent à un tel fiasco qu’ils durent abandonner le monastère en y abandonnant l’artefact. D’après sa lecture des cartes, Ulizmila est persuadée que l’objet magique pourra servir à renforcer les défenses du sanctuaire de Lamashtu. Reste à envoyer des personnes aptes à remplir cette mission et, là encore, il n’y a aucun doute à ses yeux : Desna désire que Marvick et Priam s’en chargent. Retourner sur les lieux de la mort de leur ami Zarim ne dit rien aux deux frères, mais ils finissent par se laisser convaincre.
A+

Voici la suite.
Quelques jours ont passé. Alors que leur cousin se remet de sa blessure auprès de leur famille, Marvick et Priam logent toujours au Dragon rouillé. Ils n’ont pas soufflé mot de leur dernière aventure. Leur rapport au prévôt fut lapidaire : Mikal a été blessé lors d’une escarmouche avec des gobelins et il n’y a aucune trace de la pauvre Selka. Quant à l’état de Madame Mvashti, on ne peut pas dire qu’il s’améliore malgré les soins experts apportés par Hannah Velerin et la sorcière Ulizmila. En somme, avec un héraut de Lamashtu caché dans l’ombre et un sanctuaire maudit prêt à cracher une armée de démons difformes, les Darin sentent que l’avenir de Pointesable sera plus rouge sang que rose bonbon.
Leurs inquiétudes se confirment lorsqu’un bûcheron blessé arrive à Pointesable par la route de l’est. Il raconte que le camp où il travaillait pour les Scarnetti, dans le bois aux tiques, a été attaqué par les gobelins. Il pense être l’unique survivant du massacre, mais Bélor Ciguë appelle quelques soldats et rameute des volontaires afin de former une escouade qui va vérifier les dires du blessé. Bien sûr, Marvick et Priam en sont, avec cinq solides citoyens et Etmis, un vieux chasseur ami du prévôt. Les quelques kilomètres qui séparent le village du campement des bûcherons sont parcourus au pas de course alors qu’une colonne de fumée s’élève du bois aux tiques. Arrivée sur place, l’escouade ne peut que constater les dégâts : le camp des bûcherons a été incendié et aucun rescapé n’est visible. Une odeur de chair brûlée émane des flammes. Dans le brasier, de nombreux cadavres, gobelins et humains, ou plutôt ce qu’il en reste, se consument. Quelle peut bien être la raison de ce massacre ? Ce n’est guère l’habitude des gobelins de s’attaquer à des hommes capables de se défendre. Soudain, Etmis appelle Bélor : il a repéré les empreintes de nombreux gobelins s’éloignant du campement, mêlées à celle d’un être monstrueux qui doit peser bien plus de 100 kg et dont les deux pieds sont griffus (un gobelours, mais il ne peut pas le deviner, car chez moi ces créatures sont très rares, étant créées magiquement par un rituel complexe de Lamashtu). Il y a aussi des signes indiquant que les séides de Lamashtu ont emmené avec eux plusieurs prisonniers. L’incendie n’était donc certainement qu’un leurre destiné à faire croire que tous les bûcherons avaient péri. Mais pourquoi faire ces prisonniers ? Autant qu’on le sache, la déesse des monstres n’aime que les sacrifices d’enfants ou de femmes enceintes. D’après le vieux chasseur, il n’est pas trop tard. Les traces des gobelins sont encore fraîches et il est possible de les rattraper. L’idée d’affronter des monstres en pleine forêt ne réjouit ni les soldats ni les volontaires, mais la présence du prévôt et des frères Darin les incitent à faire preuve de courage.
Etmis suit la piste en direction de l’est jusque dans les collines enserrant le roc de Leb jusqu’à un lieu où un second groupe composé de gobelins et d’humains, venant du sud, a stationné durant un bon moment. D’après le chasseur, une fois réuni, tout ce petit monde a pris la direction du nord-est. De la crête d’une colline, on aperçoit sans mal une colonne de fumée qui s'élève du bois moussu. Les séides de Lamashtu ont donc attaqué de manière coordonnée deux camps de bûcherons afin de faire un maximum de prisonniers avant de les conduire droit vers le bois aux orties… Autant dire, droit à leur place forte de Pic Chardon. Bélor hésite. Il y a deux fois plus de citoyens à sauver, mais également deux fois plus de gobelins autour. Sans compter le monstre de 100 kg de muscles qui doit commander la troupe. Le prévôt choisit la prudence et donne l’ordre de rentrer au village, les volontaires étant trop peu nombreux pour se frotter à pareille adversité.
Revenus en ville le moral en berne, les frères Darin se rendent auprès d’Ulizmila et lui racontent les nouvelles actions des gobelins. Mais de son côté, la sorcière a bien d’autres soucis. L’état de Madame Mvashti ne va pas en s’améliorant et un tirage de son jeu du Tourment lui a appris que les défenses magiques du sanctuaire s’affaiblissent dangereusement. Hélas, comme elle l’avait déjà dit, Ulizmila n’a pas les capacités magiques nécessaires à cette tâche. Il existe cependant un moyen. A sa connaissance, les nains qui habitaient jadis le monastère du bois moussu, là même où poussent aujourd’hui les champignons machefers, étaient rentrés en possession d’un ancien artefact de Thassilon afin de l’étudier. Cela ne leur a guère réussi, car leurs expériences magiques conduisirent à un tel fiasco qu’ils durent abandonner le monastère en y abandonnant l’artefact. D’après sa lecture des cartes, Ulizmila est persuadée que l’objet magique pourra servir à renforcer les défenses du sanctuaire de Lamashtu. Reste à envoyer des personnes aptes à remplir cette mission et, là encore, il n’y a aucun doute à ses yeux : Desna désire que Marvick et Priam s’en chargent. Retourner sur les lieux de la mort de leur ami Zarim ne dit rien aux deux frères, mais ils finissent par se laisser convaincre.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Pas de nouvelles?
Je me suis laissé abuser par la qualité de ta CR. J'ai donc acheté "Les offrandes calcinée" mais j'ai bien vite déchanté en comprenant que la qualité de ce scénario était bien moindre qu'espérée.
Je me suis laissé abuser par la qualité de ta CR. J'ai donc acheté "Les offrandes calcinée" mais j'ai bien vite déchanté en comprenant que la qualité de ce scénario était bien moindre qu'espérée.
Canard
Les règlements doivent s'adapter à la situation et non l'inverse.
La sagesse suprême est d'avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre du regard tandis qu'on les poursuit. Faulkner
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
En même temps, si le CR de nightfalls te plait, tu as les clefs pour transformer les offrandes selon tes goûts.CANARD a écrit :Pas de nouvelles?
Je me suis laissé abuser par la qualité de ta CR. J'ai donc acheté "Les offrandes calcinée" mais j'ai bien vite déchanté en comprenant que la qualité de ce scénario était bien moindre qu'espérée.
C'est vrai que cette Adventure Path n'est pas la meilleure de la série (selon mes goûts en tout cas), mais il a quand même moyen d'en faire un truc très sympa, notamment par la suite avec le #2 (The Skinsaw Murders) et le #3 (The Hook Moutain Massacre).
ATTENTION : POLEMISTE !
Alahel, c'est le Eric Zemmour du Jeu de Rôle !!!
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite vaut elle vraiment le coup? Le #2 a l'air d'être un gros donjon/ manoir. Je l'ai feuilleté mais je n'ai pas très bien compris ce qu'il rajoutait au récit.
Le #4 est très mal coté sur le grog.
Payer 20 EUR l'ouvrage pour devoir tout remodeler!
Le #4 est très mal coté sur le grog.
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Canard
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Encore une fois ça n'est (amha) pas le meilleur AP
Tu as un comparatif des différentes AP ici, et ça t'aidera peut-être à trouver ton bonheur.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Salut,
Mais j'espère poursuivre le CR dans de bonnes conditions dans pas trop longtemps.
) d'autant que, comme je l'avais également précisé, j'ai adjoint une autre ligne directrice pour les PJ ("la porte noire et la voix derrière") afin de diversifier les pistes et ne pas tomber dans le commun "faudra finir par poutrer Karzoug en mano à mano"...
a+
Disons que j'ai pas mal de trucs à faire en même temps en ce momentCANARD a écrit :Pas de nouvelles?

Mais j'espère poursuivre le CR dans de bonnes conditions dans pas trop longtemps.
Comme je l'avais précisé, j'ai viré le côté PMT et j'ai modifié pas mal de choses (autant dire que les volumes 4, 5 et 6 ont été passés à la moulinetteJe me suis laissé abuser par la qualité de ta CR. J'ai donc acheté "Les offrandes calcinée" mais j'ai bien vite déchanté en comprenant que la qualité de ce scénario était bien moindre qu'espérée.

AMHA, les volumes 1, 2 et 3 ont plein de pistes intéressantes pour développer le background et remodeler les aventures est très possible tout en conservant à chacune leur spécificité. J'ai (encore une fois) modifié pas mal de choses, mais rien de comparable à la suite. Et je comprends largement les mauvaises notes du 4 sur le GROG...La suite vaut elle vraiment le coup? Le #2 a l'air d'être un gros donjon/ manoir. Je l'ai feuilleté mais je n'ai pas très bien compris ce qu'il rajoutait au récit.
Le #4 est très mal coté sur le grog.
Payer 20 EUR l'ouvrage pour devoir tout remodeler!![]()

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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Salut,
Vu mon emploi du temps chargé et suite à l’ééénnooorrrme retard accumulé (et pour répondre au pauvre Canard que j'ai induit en erreur sur la qualité de la campagne (à croire que je suis un commercial de BBE
)), je vais poursuivre dans un style un peu plus télégraphique afin de raconter la suite des événements.
La suite, donc…
- Marvick et Priam se mettent en route en compagnie de Camlo, un éclaireur varisien désigné par Ulizmila qui connaît parfaitement la région. L’entrée dans le bois moussu (loin du sentier surveillé par els kobbolds) et la progression dans la végétation se déroulent assez bien. Pas un séide de Lamashtu en vue, à croire que les kobbolds ont déserté le coin (le héraut de la déesse des monstres préparerait-il un sale coup dont il a le secret ?).
- Le monastère et ses environs sont également déserts. Au sous-sol, une porte secrète est découverte. En exerçant une forte poussée dessus, la porte pivote et révèle, à la lumière des lanternes, un long couloir garni de nombreux ossements de nains. Ulizmila avait raison de dire que les expérimentations naines avaient très mal tourné !
- Les frères Darin rentrent dans le couloir, Camlo montant la garde plus haut au cas où les kobbolds montreraient le bout de leur nez crochu. Au début, rien de spécial dans le couloir sombre, si ce n’est les ossements qui jonchent le sol. Mais après une vingtaine de mètres, les os s’animent et se mettent à former des squelettes. Il va y en avoir partout : devant, derrière, sur les côtés ! Face à une telle horde, Priam et Marvick font un pari risqué et foncent en avant, bousculant les squelettes qui se constituent devant eux, talonnés par tous ceux qui leur donnent la chasse. Enfin, une lueur rouge perce les ténèbres droit devant. Les frères arrivent en vue d’un piédestal de pierre où repose un œuf de cristal (de 60 cm de haut) crépitant d’éclairs d’énergie. Mais une demi-douzaine de nains morts-vivants gardent l’artefact, sans compter les dizaines qui se pressent en arrière. Priam tente de forcer le passage pour s’emparer de l’artefact tandis que Marvick retient la horde de squelettes qui les accule. Bien vite, il apparaît que toute résistance est vaine, alors Priam tente sa dernière chance et lance un coutelas sur l’œuf de cristal. Touché, celui-ci bascule du piédestal et tombe à terre en projetant une myriade d’éclairs rouges. Un flash aveuglant survient. Lorsque les Darin retrouvent l’usage de leurs yeux, il n’y a plus aucune trace des squelettes, ni du long couloir qu’ils ont emprunté. Ils se trouvent dans une petite pièce, la porte secrète ouverte juste à coté d’eux et l’œuf à leurs pieds.
- Priam et Darin prennent l’artefact (à signaler que lorsque Priam s’en saisit, il reçoit comme une décharge électrique / l’œuf est vite enroulé dans un tissu pour éviter toute mauvaise manipulation) et rejoignent Camlo. Rien à signaler de son côté et le voyage de retour jusqu’à Pointesable se passe encore sans encombre.
- Le soir-même, avec les deux Darin et Camlo pour seuls témoins, Ulizmila pratique un rituel au centre des 7 pierres dressées de la cathédrale qui vide partiellement l’œuf de cristal de son énergie. D’après la sorcière, les défenses du temple de Lamashtu sont rechargées pour un bon moment (plusieurs semaines sans problème). Les songes de tous les habitants du village sont pleins de violence et le lendemain les gens sont de si mauvaise humeur que de nombreuses bagarres éclatent pour un oui pour un non. Rien de grave, mais cela semble être un mauvais signe.
- Deux jours plus tard, Tsuto Kaïjitsu arrive à Pointesable. Il vient de Magnimar et restera quelque temps au Dragon Rouillé. Il est là pour renouer des liens avec sa sœur qu’il n’a plus vu depuis de longues années. Sa présence crée une belle agitation et beaucoup se demandent comment « le père » de Tsuto va réagir à ce retour inattendu.
- Le lendemain, c’est l’affolement à Pointesable. On a retrouvé le cadavre d’un citoyen dans un rue près du port. Ses mains et ses pieds ont été tranchés alors que sa langue et ses yeux ont disparu ! Pour tout le monde, c’est clair comme de l’eau de roche : le Découpeur est revenu des enfers pour se venger !
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Vu mon emploi du temps chargé et suite à l’ééénnooorrrme retard accumulé (et pour répondre au pauvre Canard que j'ai induit en erreur sur la qualité de la campagne (à croire que je suis un commercial de BBE

La suite, donc…
- Marvick et Priam se mettent en route en compagnie de Camlo, un éclaireur varisien désigné par Ulizmila qui connaît parfaitement la région. L’entrée dans le bois moussu (loin du sentier surveillé par els kobbolds) et la progression dans la végétation se déroulent assez bien. Pas un séide de Lamashtu en vue, à croire que les kobbolds ont déserté le coin (le héraut de la déesse des monstres préparerait-il un sale coup dont il a le secret ?).
- Le monastère et ses environs sont également déserts. Au sous-sol, une porte secrète est découverte. En exerçant une forte poussée dessus, la porte pivote et révèle, à la lumière des lanternes, un long couloir garni de nombreux ossements de nains. Ulizmila avait raison de dire que les expérimentations naines avaient très mal tourné !
- Les frères Darin rentrent dans le couloir, Camlo montant la garde plus haut au cas où les kobbolds montreraient le bout de leur nez crochu. Au début, rien de spécial dans le couloir sombre, si ce n’est les ossements qui jonchent le sol. Mais après une vingtaine de mètres, les os s’animent et se mettent à former des squelettes. Il va y en avoir partout : devant, derrière, sur les côtés ! Face à une telle horde, Priam et Marvick font un pari risqué et foncent en avant, bousculant les squelettes qui se constituent devant eux, talonnés par tous ceux qui leur donnent la chasse. Enfin, une lueur rouge perce les ténèbres droit devant. Les frères arrivent en vue d’un piédestal de pierre où repose un œuf de cristal (de 60 cm de haut) crépitant d’éclairs d’énergie. Mais une demi-douzaine de nains morts-vivants gardent l’artefact, sans compter les dizaines qui se pressent en arrière. Priam tente de forcer le passage pour s’emparer de l’artefact tandis que Marvick retient la horde de squelettes qui les accule. Bien vite, il apparaît que toute résistance est vaine, alors Priam tente sa dernière chance et lance un coutelas sur l’œuf de cristal. Touché, celui-ci bascule du piédestal et tombe à terre en projetant une myriade d’éclairs rouges. Un flash aveuglant survient. Lorsque les Darin retrouvent l’usage de leurs yeux, il n’y a plus aucune trace des squelettes, ni du long couloir qu’ils ont emprunté. Ils se trouvent dans une petite pièce, la porte secrète ouverte juste à coté d’eux et l’œuf à leurs pieds.
- Priam et Darin prennent l’artefact (à signaler que lorsque Priam s’en saisit, il reçoit comme une décharge électrique / l’œuf est vite enroulé dans un tissu pour éviter toute mauvaise manipulation) et rejoignent Camlo. Rien à signaler de son côté et le voyage de retour jusqu’à Pointesable se passe encore sans encombre.
- Le soir-même, avec les deux Darin et Camlo pour seuls témoins, Ulizmila pratique un rituel au centre des 7 pierres dressées de la cathédrale qui vide partiellement l’œuf de cristal de son énergie. D’après la sorcière, les défenses du temple de Lamashtu sont rechargées pour un bon moment (plusieurs semaines sans problème). Les songes de tous les habitants du village sont pleins de violence et le lendemain les gens sont de si mauvaise humeur que de nombreuses bagarres éclatent pour un oui pour un non. Rien de grave, mais cela semble être un mauvais signe.
- Deux jours plus tard, Tsuto Kaïjitsu arrive à Pointesable. Il vient de Magnimar et restera quelque temps au Dragon Rouillé. Il est là pour renouer des liens avec sa sœur qu’il n’a plus vu depuis de longues années. Sa présence crée une belle agitation et beaucoup se demandent comment « le père » de Tsuto va réagir à ce retour inattendu.
- Le lendemain, c’est l’affolement à Pointesable. On a retrouvé le cadavre d’un citoyen dans un rue près du port. Ses mains et ses pieds ont été tranchés alors que sa langue et ses yeux ont disparu ! Pour tout le monde, c’est clair comme de l’eau de roche : le Découpeur est revenu des enfers pour se venger !
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
- Marvick et Priam se rendent sur l’île du Découpeur et inspectent les ruines de l’ancienne demeure du sérial killer, mais ils ne découvrent aucun indice.
- Consultée, Ulizmila donne les renseignements suivants :
1) Il est possible que Stoot soit revenu sous la forme d’un fantôme, mais il est curieux que celui-ci ait attendu 5 années avant de se manifester, aussi la sorcière ne croit guère à cette hypothèse, même si la nécromancie n’est pas son point fort.
2) Le culte étrange que rendait Stoot (les yeux et les langues de ses victimes qu’il déposait près d’un petit autel fait de pierres) a un rapport avec Lamashtu.
- La nuit suivante, malgré les patrouilles de la garde (et celle des frères Darin), une nouvelle victime est découverte dans une charrette. Même modus operandi et personne n’a rien vu ni entendu de suspect !
- Le lendemain, alors qu’un conseil municipal houleux se déroule à l’hôtel de ville (où ce cher Titus Scarnetti vante l’incompétence de Belor Ciguë, hors de la présence du guerrier shoanti bien entendu), Priam et Marvick font un lien entre les deux victimes : toutes deux avaient été infectées par la souillure de l’écume noire et sauvées par le remède d’Ulizmila. Si le meurtrier suit la démence de Stoot, il tuera une personne par nuit. Aussi, les deux frères se rendent-ils chez le prévôt pour essayer de mettre une tactique au point. Il est décidé que cette nuit, tous les anciens malades de la souillure seront réunies, avant le coucher du soleil, dans la halle du marché sous bonne garde. Avec l’accord du maire, il en est fait ainsi et, le soir tombé, les Darin, qui surveillent discrètement la halle depuis le coin d’une maison, repèrent une silhouette qui semble faire la même chose qu’eux. Ils tentent de le prendre à revers, mais la silhouette se dérobe et une course-poursuite s’engage dans les rues obscures de Pointesable. Enfin, le fuyard est acculé. Mais, les traits toujours dissimulés dans l’ombre, il n’est pas prêt à se rendre. Il dégaine rapidement un coutelas et envoie valdinguer au loin par télékinésie l’épée que brandissait Marvick. Les Darin sont tous deux blessés par leur adversaire, qui manie le couteau en virtuose, avant que Priam, d’un coup mortel au cœur, ne mette un terme au combat. Les gardes arrivent enfin avec une lanterne et c’est à ce moment que l’on découvre le visage du mort : Chod Bévuk ! Le boucher de Pointesable, mais également le père de Zarim, l’ami de Priam et Marvick tué par les kobbolds lors de leur première aventure. Son fils étant mort en tentant de trouver un remède à la souillure de l’écume noire, les Darin commencent à se dire que Chod aurait pu éprouver de la rancœur à l’encontre des malades. Mais cela reste extrêmement étrange et n’explique pas comment un simple boucher pouvait utiliser un coutelas comme un tueur aguerri et être doué du don de télékinésie. Dans la cave du boucher, le prévôt retrouve un petit autel de pierre avec les langues et les yeux des deux victimes, exactement comme chez Stoot. La population de Pointesable respire à nouveau, mais de nombreuses questions restent en suspens.
- Durant la semaine suivante, les gobelins et les kobbolds conduisent plusieurs attaques nocturnes contre les fermes autour du village. A cause de ce danger, les Scarnetti et les Valdemar décident de constituer une milice d’une trentaine d’hommes pour protéger les fermes. Et les frères Darin sont engagés pour la diriger.
- Grâce aux rondes nocturnes de la milice, les enfants de Lamashtu se montrent moins enclin à montrer le bout de leur nez durant les 10 jours qui suivent. Un soir, Marvick voit une grande forme ailée traverser le ciel étoilé ; est-ce le fameux diable de Pointesable ? Quant à Priam, il fait un drôle de rêve où il voit le rôdeur Daviren succomber en pleine forêt à l’assaut de trois créatures qu’il prend pour des orques (en fait, ce sont des gobelours, mais il ne peut pas le savoir puisqu’il n’en a jamais vu). Persuadé que ce rêve va se réaliser, les deux frères quittent le groupe de miliciens avec lequel ils étaient et retournent au village.
A+
- Marvick et Priam se rendent sur l’île du Découpeur et inspectent les ruines de l’ancienne demeure du sérial killer, mais ils ne découvrent aucun indice.
- Consultée, Ulizmila donne les renseignements suivants :
1) Il est possible que Stoot soit revenu sous la forme d’un fantôme, mais il est curieux que celui-ci ait attendu 5 années avant de se manifester, aussi la sorcière ne croit guère à cette hypothèse, même si la nécromancie n’est pas son point fort.
2) Le culte étrange que rendait Stoot (les yeux et les langues de ses victimes qu’il déposait près d’un petit autel fait de pierres) a un rapport avec Lamashtu.
- La nuit suivante, malgré les patrouilles de la garde (et celle des frères Darin), une nouvelle victime est découverte dans une charrette. Même modus operandi et personne n’a rien vu ni entendu de suspect !
- Le lendemain, alors qu’un conseil municipal houleux se déroule à l’hôtel de ville (où ce cher Titus Scarnetti vante l’incompétence de Belor Ciguë, hors de la présence du guerrier shoanti bien entendu), Priam et Marvick font un lien entre les deux victimes : toutes deux avaient été infectées par la souillure de l’écume noire et sauvées par le remède d’Ulizmila. Si le meurtrier suit la démence de Stoot, il tuera une personne par nuit. Aussi, les deux frères se rendent-ils chez le prévôt pour essayer de mettre une tactique au point. Il est décidé que cette nuit, tous les anciens malades de la souillure seront réunies, avant le coucher du soleil, dans la halle du marché sous bonne garde. Avec l’accord du maire, il en est fait ainsi et, le soir tombé, les Darin, qui surveillent discrètement la halle depuis le coin d’une maison, repèrent une silhouette qui semble faire la même chose qu’eux. Ils tentent de le prendre à revers, mais la silhouette se dérobe et une course-poursuite s’engage dans les rues obscures de Pointesable. Enfin, le fuyard est acculé. Mais, les traits toujours dissimulés dans l’ombre, il n’est pas prêt à se rendre. Il dégaine rapidement un coutelas et envoie valdinguer au loin par télékinésie l’épée que brandissait Marvick. Les Darin sont tous deux blessés par leur adversaire, qui manie le couteau en virtuose, avant que Priam, d’un coup mortel au cœur, ne mette un terme au combat. Les gardes arrivent enfin avec une lanterne et c’est à ce moment que l’on découvre le visage du mort : Chod Bévuk ! Le boucher de Pointesable, mais également le père de Zarim, l’ami de Priam et Marvick tué par les kobbolds lors de leur première aventure. Son fils étant mort en tentant de trouver un remède à la souillure de l’écume noire, les Darin commencent à se dire que Chod aurait pu éprouver de la rancœur à l’encontre des malades. Mais cela reste extrêmement étrange et n’explique pas comment un simple boucher pouvait utiliser un coutelas comme un tueur aguerri et être doué du don de télékinésie. Dans la cave du boucher, le prévôt retrouve un petit autel de pierre avec les langues et les yeux des deux victimes, exactement comme chez Stoot. La population de Pointesable respire à nouveau, mais de nombreuses questions restent en suspens.
- Durant la semaine suivante, les gobelins et les kobbolds conduisent plusieurs attaques nocturnes contre les fermes autour du village. A cause de ce danger, les Scarnetti et les Valdemar décident de constituer une milice d’une trentaine d’hommes pour protéger les fermes. Et les frères Darin sont engagés pour la diriger.
- Grâce aux rondes nocturnes de la milice, les enfants de Lamashtu se montrent moins enclin à montrer le bout de leur nez durant les 10 jours qui suivent. Un soir, Marvick voit une grande forme ailée traverser le ciel étoilé ; est-ce le fameux diable de Pointesable ? Quant à Priam, il fait un drôle de rêve où il voit le rôdeur Daviren succomber en pleine forêt à l’assaut de trois créatures qu’il prend pour des orques (en fait, ce sont des gobelours, mais il ne peut pas le savoir puisqu’il n’en a jamais vu). Persuadé que ce rêve va se réaliser, les deux frères quittent le groupe de miliciens avec lequel ils étaient et retournent au village.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
- Revenus à Pointesable après plusieurs jours d’absence (passés à patrouiller au sud avec les miliciens), Priam et Marvick apprennent la mort de Madame Mvashti, suite à ses graves blessures, et que Daviren loge au Dragon Rouillé depuis la veille. Le rôdeur est venu pour faire un rapport « confidentiel » au conseil municipal sur ce qu’il a récemment observé : les gobelins ont déserté Pic Chardon et se sont installés quelques kilomètres plus loin. Il ne sait pas ce que ça signifie, mais il sent que la recrudescence des séides de Lamashtu contre le village et cet étrange exode sont liés. Il invite donc les autorités de Pointesable à redoubler de vigilance tandis qu’il va aller espionner ce qui se passe dans le bois aux orties et, pourquoi pas, essayer de pénétrer à l’intérieur de Pic Chardon. Les frères Darin parviennent à convaincre le rôdeur d’accepter leur présence à ses côtés (ils tiendront Mikal à l’écart de cette expédition pour éviter que leur jeune cousin ne mette à nouveau sa vie en danger). Ajoutons qu’ils ont demandé la permission à Titus Scarnetti de quitter la milice pendant quelques jours et que ce dernier a accepté avec le sourire (pensant qu’ils allaient trouver la mort chez les gobelins avec ce fou de rôdeur).
- Les citoyens de Pointesable idolâtrant Priam et Marvick, les prenant pour des élus des dieux, le père Zantus profite de leur bref retour pour les interroger et savoir si la croyance populaire a un fondement. Ont-ils eu des visions des dieux ? Ont-ils eu des expériences surnaturelles qui leur ont permis de vaincre tous les dangers qu’ils ont dernièrement rencontré ? Les deux frères préfèrent ne pas se mouiller et éludent les questions du prêtre.
- Lors de la traversé du bois aux orties, Daviren est attaqué par 3 gobelours embusqués (exactement comme dans le rêve de Priam) et il ne doit la vie qu’à la présence des deux frères. A proximité de Pic Chardon, plusieurs cadavres de gobelins sont retrouvés dans un triste état (éventrés, décapités). Qui a pu faire une telle chose ?
- L’entrée dans la forteresse se passe sans problème. Aucun garde nulle part. Au sous-sol, découverte d’un temple de Lamashtu dont l’un des murs est percé d’un tunnel grossier qui descend en pente douce. Quinze mètres plus tard, les deux frères et le rôdeur découvrent une scène macabre. Dans une salle éclairée par des torches, dont le sol est étrangement incliné, se trouve un groupe de personnes rassemblées dans un cercle tracé avec le sang des malheureux bûcherons (leurs cadavres sont entassés dans un coin). Il y a là 3 gobelours, un guerrier humain en armure (Orik) et une jeune femme achevant une incantation. Priam et Marvick reconnaissent Nualia ! La jeune fille, dont ils étaient amoureux (à l’image de tous les jeunes hommes de Pointesable) et qu’ils croyaient morte lors du dernier désagrément, a bien changé. Elle psalmodie devant une lourde porte, à deux battants, faite d’un métal bleu luminescent et son bras démoniaque s’agite en tenant une étoile à 7 branches faite du même métal. Le temps que les deux frères et le rôdeur se mettent d’accord sur le plan d’action, Nualia sort du cercle de sang et appose l’étoile à 7 branches sur les portes qui s’ouvrent sans un bruit sur une obscurité totale. Il est temps de foncer !
- Le combat qui suit se déroule en deux étapes. Durant la première, c’est l’attaque surprise ; tandis que Marvick joue de son arc, Priam et Daviren vont au contact. Les 3 gobelours, vu leur puissance physique, sont les cibles prioritaires, mais Orik n’est pas un novice et il succombe d’une flèche en plein cœur juste après avoir tué Daviren. La seconde étape commence, Marvick et Priam se retrouvant seul devant Nualia qui s’est jusque là tenue en retrait, se contentant de tirer son épée longue. Un discussion précède le combat final, durant laquelle les frères Darin essayent de comprendre comment la belle et douce Nualia est devenue un héraut de Lamashtu. Celle-ci leur explique alors les cruautés endurées par la faute de son père (ce qui convainc définitivement les Darin que ce dernier était un beau salopard) et sa volonté de vengeance contre Pointesable, même si elle ne dit pas exactement pourquoi elle a ouvert les mystérieuses portes de métal bleu. Elle se contente de dire que Pointesable vit ses dernières heures, puis se jette dans la mêlée. Le combat est difficile, surtout que Nualia a brisé dès le départ l’arc de Marvick avec un fracassement. Néanmoins, les deux frères en sortent vainqueurs bien que blessés.
A+
- Revenus à Pointesable après plusieurs jours d’absence (passés à patrouiller au sud avec les miliciens), Priam et Marvick apprennent la mort de Madame Mvashti, suite à ses graves blessures, et que Daviren loge au Dragon Rouillé depuis la veille. Le rôdeur est venu pour faire un rapport « confidentiel » au conseil municipal sur ce qu’il a récemment observé : les gobelins ont déserté Pic Chardon et se sont installés quelques kilomètres plus loin. Il ne sait pas ce que ça signifie, mais il sent que la recrudescence des séides de Lamashtu contre le village et cet étrange exode sont liés. Il invite donc les autorités de Pointesable à redoubler de vigilance tandis qu’il va aller espionner ce qui se passe dans le bois aux orties et, pourquoi pas, essayer de pénétrer à l’intérieur de Pic Chardon. Les frères Darin parviennent à convaincre le rôdeur d’accepter leur présence à ses côtés (ils tiendront Mikal à l’écart de cette expédition pour éviter que leur jeune cousin ne mette à nouveau sa vie en danger). Ajoutons qu’ils ont demandé la permission à Titus Scarnetti de quitter la milice pendant quelques jours et que ce dernier a accepté avec le sourire (pensant qu’ils allaient trouver la mort chez les gobelins avec ce fou de rôdeur).
- Les citoyens de Pointesable idolâtrant Priam et Marvick, les prenant pour des élus des dieux, le père Zantus profite de leur bref retour pour les interroger et savoir si la croyance populaire a un fondement. Ont-ils eu des visions des dieux ? Ont-ils eu des expériences surnaturelles qui leur ont permis de vaincre tous les dangers qu’ils ont dernièrement rencontré ? Les deux frères préfèrent ne pas se mouiller et éludent les questions du prêtre.
- Lors de la traversé du bois aux orties, Daviren est attaqué par 3 gobelours embusqués (exactement comme dans le rêve de Priam) et il ne doit la vie qu’à la présence des deux frères. A proximité de Pic Chardon, plusieurs cadavres de gobelins sont retrouvés dans un triste état (éventrés, décapités). Qui a pu faire une telle chose ?
- L’entrée dans la forteresse se passe sans problème. Aucun garde nulle part. Au sous-sol, découverte d’un temple de Lamashtu dont l’un des murs est percé d’un tunnel grossier qui descend en pente douce. Quinze mètres plus tard, les deux frères et le rôdeur découvrent une scène macabre. Dans une salle éclairée par des torches, dont le sol est étrangement incliné, se trouve un groupe de personnes rassemblées dans un cercle tracé avec le sang des malheureux bûcherons (leurs cadavres sont entassés dans un coin). Il y a là 3 gobelours, un guerrier humain en armure (Orik) et une jeune femme achevant une incantation. Priam et Marvick reconnaissent Nualia ! La jeune fille, dont ils étaient amoureux (à l’image de tous les jeunes hommes de Pointesable) et qu’ils croyaient morte lors du dernier désagrément, a bien changé. Elle psalmodie devant une lourde porte, à deux battants, faite d’un métal bleu luminescent et son bras démoniaque s’agite en tenant une étoile à 7 branches faite du même métal. Le temps que les deux frères et le rôdeur se mettent d’accord sur le plan d’action, Nualia sort du cercle de sang et appose l’étoile à 7 branches sur les portes qui s’ouvrent sans un bruit sur une obscurité totale. Il est temps de foncer !
- Le combat qui suit se déroule en deux étapes. Durant la première, c’est l’attaque surprise ; tandis que Marvick joue de son arc, Priam et Daviren vont au contact. Les 3 gobelours, vu leur puissance physique, sont les cibles prioritaires, mais Orik n’est pas un novice et il succombe d’une flèche en plein cœur juste après avoir tué Daviren. La seconde étape commence, Marvick et Priam se retrouvant seul devant Nualia qui s’est jusque là tenue en retrait, se contentant de tirer son épée longue. Un discussion précède le combat final, durant laquelle les frères Darin essayent de comprendre comment la belle et douce Nualia est devenue un héraut de Lamashtu. Celle-ci leur explique alors les cruautés endurées par la faute de son père (ce qui convainc définitivement les Darin que ce dernier était un beau salopard) et sa volonté de vengeance contre Pointesable, même si elle ne dit pas exactement pourquoi elle a ouvert les mystérieuses portes de métal bleu. Elle se contente de dire que Pointesable vit ses dernières heures, puis se jette dans la mêlée. Le combat est difficile, surtout que Nualia a brisé dès le départ l’arc de Marvick avec un fracassement. Néanmoins, les deux frères en sortent vainqueurs bien que blessés.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Salut,
Puisque j’en suis arrivé à la quasi-fin du chapitre ouvert avec les offrandes calcinées, quelques explications :
- Sur l’enlèvement des bûcherons. Nualia se sentait appelée par Malfeshnekor derrière l’un des murs du temple de Lamashtu que j’ai situé dans les sous-sols de Pic Chardon. Elle savait que c’était la direction à suivre afin de découvrir le site, datant de l’époque de Thassilon, où était enfermé le lieutenant de sa déesse. Restait à se tailler un chemin jusque là-bas. Après un essai infructueux avec les gobelins, qui sont tout sauf des manieurs de pioche, pour percer un passage jusqu’à la prison de Malfeshnekor, Nualia décide de confier la tâche à des humains dotés d’une grande force physique, des bûcherons, lesquels sont des cibles faciles pour ses troupes encadrées par des gobelours. D’autant plus que le sacrifices de ces prisonniers pourra ensuite servir à effectuer un rituel de protection afin d’échapper au chat d’enfer qui garde les portes de Malfeshnekor (elle a appris cela pendant son incursion dans le sanctuaire situé sous Pointesable, ayant pu communiquer directement avec Lamashtu grâce à un puits magique s’enfonçant directement dans les enfers).
- Sur l’abandon de Pic chardon par les gobelins. Nualia ne pouvait pas étendre un cercle de protection pour toute la forteresse, aussi avait-elle fait évacuer la majorité des gobelins avant de commencer à s’attaquer à la protection magique de la prison de Malfeshnekor, acte qui a libéré le chat d’enfer qui a massacré sans pitié les quelques sentinelles gobelines qui restaient (les cadavres déchiquetés découverts par les PJ et le rôdeur pendant leur approche). Ceci permet d’éviter le donjon de Pic Chardon, quant au complexe de Thassilon, là aussi, je l’ai annulé en considérant que Nualia arrivait directement en face des portes qui l’intéressaient tant.
Si vous avez des questions n'hésitez-pas.
Et merci de votre attention
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Puisque j’en suis arrivé à la quasi-fin du chapitre ouvert avec les offrandes calcinées, quelques explications :
- Sur l’enlèvement des bûcherons. Nualia se sentait appelée par Malfeshnekor derrière l’un des murs du temple de Lamashtu que j’ai situé dans les sous-sols de Pic Chardon. Elle savait que c’était la direction à suivre afin de découvrir le site, datant de l’époque de Thassilon, où était enfermé le lieutenant de sa déesse. Restait à se tailler un chemin jusque là-bas. Après un essai infructueux avec les gobelins, qui sont tout sauf des manieurs de pioche, pour percer un passage jusqu’à la prison de Malfeshnekor, Nualia décide de confier la tâche à des humains dotés d’une grande force physique, des bûcherons, lesquels sont des cibles faciles pour ses troupes encadrées par des gobelours. D’autant plus que le sacrifices de ces prisonniers pourra ensuite servir à effectuer un rituel de protection afin d’échapper au chat d’enfer qui garde les portes de Malfeshnekor (elle a appris cela pendant son incursion dans le sanctuaire situé sous Pointesable, ayant pu communiquer directement avec Lamashtu grâce à un puits magique s’enfonçant directement dans les enfers).
- Sur l’abandon de Pic chardon par les gobelins. Nualia ne pouvait pas étendre un cercle de protection pour toute la forteresse, aussi avait-elle fait évacuer la majorité des gobelins avant de commencer à s’attaquer à la protection magique de la prison de Malfeshnekor, acte qui a libéré le chat d’enfer qui a massacré sans pitié les quelques sentinelles gobelines qui restaient (les cadavres déchiquetés découverts par les PJ et le rôdeur pendant leur approche). Ceci permet d’éviter le donjon de Pic Chardon, quant au complexe de Thassilon, là aussi, je l’ai annulé en considérant que Nualia arrivait directement en face des portes qui l’intéressaient tant.
Si vous avez des questions n'hésitez-pas.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Bonne année 2011 à tous !
J’ai pris la bonne résolution de poursuivre mon CR et voici donc la suite des aventures de mes PJ :
- Priam et Marvick se disent qu’il ne peut rien y avoir de bon derrière les portes ouvertes par Nualia et qu’il vaut mieux les refermer rapidement. Priam se dévoue et avance, dans les ténèbres impénétrables qui commencent au seuil des portes, vers l’un des battants de métal bleu. En arrière, son frère le couvre de son arc. Soudain, une voix chargée de haine retentit dans l’obscurité :
« Qui ose se présenter devant Malfeshnekor, lieutenant de la déesse Lamashtu ? »
Avant que Priam n'esquisse un geste, il encaisse un puissant coup de patte de la part du barghest et vole sur plusieurs mètres pour atterrir aux pieds de Marvick. Ce dernier, impressionné par la vision du monstre qui se tient maintenant au seuil des portes, décoche une flèche qui rate sa cible. Le barghest pousse un rugissement de rage, puis retourne dans les ténèbres. Marvick aide Priam, grièvement blessé, à se relever et à s’éloigner de cette salle maudite. Il est trop tard pour rentrer à Pointesable, le soleil va bientôt se coucher et il est hors de question de s’aventurer à une telle heure dans une forêt infestée de gobelins. Il ne reste plus aux deux frères qu’à demeurer à Pic Chardon jusqu’à l’aube, en espérant qu’aucun gobelin ne montrera le bout de son nez.
- Durant la nuit, un orage éclate et Priam rêve à nouveau des portes noires monumentales, avant que la scène onirique ne change ; il voit que Malfeshnekor est pour l’instant prisonnier d’une barrière magique, mais que celle-ci (affaiblie par l’ouverture des portes de métal bleu) ne pourra plus le retenir que quelques jours. Il se réveille, guéri de ses blessures, et annonce la mauvaise nouvelle à Marvick. Fermer les portes semblant impossible, les deux Darin ne voient rien d’autre à faire qu’avertir Pointesable du danger. Le corps de Daviren ne pouvant pas être transporté, il est jeté à la mer pour éviter que les gobelins n’en fasse leur repas. Quant à l’étoile à 7 branches dont Nualia s’est servie pour ouvrir la prison de Malfeshnekor, Priam la met dans sa gibecière.
- Aucun gobelin n’étant en vue, les deux frères parviennent à sortir de la forteresse et à revenir à Pointesable sans encombre. Ils préviennent les gardes de la mort de Daviren (ce qui fait grand bruit) et filent chez Ulizmila afin de bénéficier de ses conseils. Pour elle, il faut retourner au plus vite à Pic Chardon afin d’enfermer à nouveau le lieutenant de Lamashtu, car dans le village nul n’est de taille à se mesurer à lui. La sorcière compte utiliser le reste d’énergie dans l’artefact de Thassilon pour repousser Malfeshnekor et laisser le temps à quelques hommes courageux (les Darin en tête) de refermer les portes de sa prison.
- Vu la situation, Marvick et Priam informent Bélor de tout ce qu’ils savent. Devant l’urgence de la situation (le barghest ajouté au sanctuaire de Lamashtu enterré sous Pointesable), le prévôt accompagnera l’expédition après avoir mis au courant la maire (au cas où personne ne reviendrait vivant…) et demandé à Ameiko Kaijitsu d’occuper sa charge durant son absence (ce que la jeune femme accepte). Les Darin essayent également de recruter Tsuto, qui à l’air d’être un aventurier expérimenté, mais celui-ci dit qu’il ne croit pas aux aventures rocambolesques des deux frères (ce qui a pour conséquence d’énerver au plus haut point Priam) et qu’il ne va pas se lancer dans une affaire suicidaire pour rien. Ayant entendu que ses cousins étaient revenus, Mikal vient aux nouvelles, et il compte bien accompagner « ses héros » dans leur second voyage ! Désirant éviter de mettre la vie du jeune homme en danger, Mikal et Priam passent la soirée avec lui au Dragon rouillé et s’arrangent pour le soûler ; quand il se réveillera, la petite troupe (deux Varisiens accompagneront Ulizmila) sera déjà loin.
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J’ai pris la bonne résolution de poursuivre mon CR et voici donc la suite des aventures de mes PJ :
- Priam et Marvick se disent qu’il ne peut rien y avoir de bon derrière les portes ouvertes par Nualia et qu’il vaut mieux les refermer rapidement. Priam se dévoue et avance, dans les ténèbres impénétrables qui commencent au seuil des portes, vers l’un des battants de métal bleu. En arrière, son frère le couvre de son arc. Soudain, une voix chargée de haine retentit dans l’obscurité :
« Qui ose se présenter devant Malfeshnekor, lieutenant de la déesse Lamashtu ? »
Avant que Priam n'esquisse un geste, il encaisse un puissant coup de patte de la part du barghest et vole sur plusieurs mètres pour atterrir aux pieds de Marvick. Ce dernier, impressionné par la vision du monstre qui se tient maintenant au seuil des portes, décoche une flèche qui rate sa cible. Le barghest pousse un rugissement de rage, puis retourne dans les ténèbres. Marvick aide Priam, grièvement blessé, à se relever et à s’éloigner de cette salle maudite. Il est trop tard pour rentrer à Pointesable, le soleil va bientôt se coucher et il est hors de question de s’aventurer à une telle heure dans une forêt infestée de gobelins. Il ne reste plus aux deux frères qu’à demeurer à Pic Chardon jusqu’à l’aube, en espérant qu’aucun gobelin ne montrera le bout de son nez.
- Durant la nuit, un orage éclate et Priam rêve à nouveau des portes noires monumentales, avant que la scène onirique ne change ; il voit que Malfeshnekor est pour l’instant prisonnier d’une barrière magique, mais que celle-ci (affaiblie par l’ouverture des portes de métal bleu) ne pourra plus le retenir que quelques jours. Il se réveille, guéri de ses blessures, et annonce la mauvaise nouvelle à Marvick. Fermer les portes semblant impossible, les deux Darin ne voient rien d’autre à faire qu’avertir Pointesable du danger. Le corps de Daviren ne pouvant pas être transporté, il est jeté à la mer pour éviter que les gobelins n’en fasse leur repas. Quant à l’étoile à 7 branches dont Nualia s’est servie pour ouvrir la prison de Malfeshnekor, Priam la met dans sa gibecière.
- Aucun gobelin n’étant en vue, les deux frères parviennent à sortir de la forteresse et à revenir à Pointesable sans encombre. Ils préviennent les gardes de la mort de Daviren (ce qui fait grand bruit) et filent chez Ulizmila afin de bénéficier de ses conseils. Pour elle, il faut retourner au plus vite à Pic Chardon afin d’enfermer à nouveau le lieutenant de Lamashtu, car dans le village nul n’est de taille à se mesurer à lui. La sorcière compte utiliser le reste d’énergie dans l’artefact de Thassilon pour repousser Malfeshnekor et laisser le temps à quelques hommes courageux (les Darin en tête) de refermer les portes de sa prison.
- Vu la situation, Marvick et Priam informent Bélor de tout ce qu’ils savent. Devant l’urgence de la situation (le barghest ajouté au sanctuaire de Lamashtu enterré sous Pointesable), le prévôt accompagnera l’expédition après avoir mis au courant la maire (au cas où personne ne reviendrait vivant…) et demandé à Ameiko Kaijitsu d’occuper sa charge durant son absence (ce que la jeune femme accepte). Les Darin essayent également de recruter Tsuto, qui à l’air d’être un aventurier expérimenté, mais celui-ci dit qu’il ne croit pas aux aventures rocambolesques des deux frères (ce qui a pour conséquence d’énerver au plus haut point Priam) et qu’il ne va pas se lancer dans une affaire suicidaire pour rien. Ayant entendu que ses cousins étaient revenus, Mikal vient aux nouvelles, et il compte bien accompagner « ses héros » dans leur second voyage ! Désirant éviter de mettre la vie du jeune homme en danger, Mikal et Priam passent la soirée avec lui au Dragon rouillé et s’arrangent pour le soûler ; quand il se réveillera, la petite troupe (deux Varisiens accompagneront Ulizmila) sera déjà loin.
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