[CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

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captain_gregoo
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par captain_gregoo »

GrAaL a écrit : plus je me dis qu'il va falloir l'acheter une fois celle ci terminée.
voilà, ça c'est une bonne chose..... :rock
bon le problème c'est que je sais quand ça va finir :D
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GrAaL
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

captain_gregoo a écrit :
GrAaL a écrit : plus je me dis qu'il va falloir l'acheter une fois celle ci terminée.
voilà, ça c'est une bonne chose..... :rock
bon le problème c'est que je sais quand ça va finir :D
Tu peux faire durer la campagne autant de temps que tu veux je suis sur que le reste de la table ne s'en plaindra pas ^^
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CANARD
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par CANARD »

XO de Vorcen a écrit :En même temps, c'est un peu le titre du sujet ;)
Je profite de cette pique taquine pour féliciter l'auteur. Je ne connais pas du tout les Chroniques des Féals - ni le jdr ni les romans. Et ton récit donne vraiment envie d'y regarder de plus près. Bref un bon goût de reviens-y.
De fait! :oops:

Cela n'empêche qu'on ne sait pas de quel type il est, ni ses motivations, son historique, ...
Canard

Les règlements doivent s'adapter à la situation et non l'inverse.

La sagesse suprême est d'avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre du regard tandis qu'on les poursuit. Faulkner
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GrAaL
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

10ème Partie
Nous encaissons donc notre futur mission avec grande joie. Notre fratrie est bien jeune et pourtant nos taches s'annoncent de plus en plus ardu. Que les Féals soient avec nous, car nous en aurons besoin si l'on doit faire face aux Charognards.
Nous reprenons notre discussion avec le seigneur Goorn. Après un court échange, nous acceptons d'y aller en son nom. Du moins, Didrik sera son émissaire. Le message laisserait suggérer que les Charognards l'assiègent au sujet d'un livre qu'elle aurait écrit sur eux. Ils la traitent de sorcière. Je me demande à quoi nous devons nous attendre sur place. Et si ces derniers étaient dans le vrai et qu'au final nos intérêt convergent ? Je me pose de plus en plus de question sur eux et bien que je les redoute, j'hésite à les voir encore comme de véritables ennemis.
Astel, Arzul et les cinq gardes phéniciers décident de se diriger vers la bibliothèque du seigneur pour y voir si Dame Bertille a pris tout les livres intéressant. Pendant ce temps là je reste en compagnie de Goorn, son neveu et Maniao. Et cela se révèle intéressant. En effet, l'oncle apprend à Didrik que son frère Markal aurait également rencontre le « Molosse ». Il l'aurait peut être même suivit. Mais il n'en est pas sur. Didrik fait part du fait qu'il ne souhaite pas récupérer ses terres en cas de malheur sur son frère. Cela enchanterait presque le seigneur Goorn qui y voit un moyen d'agrandir son territoire.

Le reste de l'après-midi se passe tranquillement, jusqu'au grand banquet du soir. La nourriture et la boisson y coule à flot. Les cinq gardes qui nous accompagnent semblent plus détendu que lors l'entretient avec Goorn. Arzul a dut leur parler et accepter de leur confier l'urne. Ils doivent réellement nous prendre pour des fous, et je ne peux les blâmer. Se porter à l'avant d'une compagnie de charognards qui assiège un château à … cinq mimétiques. Comment a-t-on pu accepter ? La question n'est hélas plus là. Il nous faut maintenant avancer et prier que l'Onde et le Fiel nous guide dans ce périple. Je suis coupé dans mes pensées par la voix de Didrik et des notables de la ville qui reprennent en cœur diverse chanson chimérienne. Un moment de répits et de bonheur avant de repartir dans l'horreur de la réalité.

Alors que le soleil se lève sur la mine étiré de notre Chimérien, le reste de la Fratrie se réveille avec peu de problème. Nous avons sut être modéré hier soir, à la différence de certains. Didrik est encore ensuqué lorsqu'un serviteur vient lui annoncer que son oncle le mande. Il suit donc ce dernier. Quelques dizaines de minutes plus tard, alors qu'on finalise nos bagages en vue de notre voyage, nous apercevons notre Léorde revenir entièrement armuré. Cette dernière est immense et ajoute à la prestance et présence de Didrik. Ses reflets cuivrés, la fait miroité de milles feux. En son centre, une pierre rouge flamboyante : une pierre de sang, condensé d'alchimie chimérienne. Sur le poitrail, une chimère, finement ciselé, semble se poser et s'étirer. La stature de Didrik vient de changer. Il est le véritable émissaire d'un grand seigneur. Goorn le fixe. Dans son regard un mélange de nostalgie et de fierté. Il s'y revoit jeune lors de ses premiers combats et y voit aussi le fils qu'il aurait aimer avoir. J'esquisse un sourire amusé.

Nous montons sur nos chevaux et partons en directions des terres de Dame Bertille. Nous devrions avoir pour une ou deux journées de route si nous décidons de couper à travers bois. Même si cela peut paraître risqué, car les rumeurs racontent que les Chivernes semblent attaquer les voyageurs. Espérons que cela ne soit pas le cas car le temps pourrait jouer contre nous.
Nous nous élançons donc dans la forêt. J'y retrouve un peu de chez moi. Mélange d'odeur me rappelant la Basilice, des arbres, bien moins grands mais cette nature me rassure un peu.
A l'aube du second jours, de fortes effluves de moisissures et pourritures agressent nos sens. Il y a fort à parier que nous ne devons plus être loin du camp charognard. Mais la question est à quoi devons nous nous attendre. Nous prenons nos précautions, ralentissons le pas et profitons de l'orée des bois et de notre point de vue pour observer la plaine qui nous fait face.

De multiples champs s'étendent devant nous. Ils ne sont plus que des reliques de ce qu'ils ont pu être. La Charogne a fait son œuvre et toute vie a quitté la terre. De part et d'autre de la plaine, s'écoulent deux rivières se rejoignant derrière l'immense promontoire rocheux qui nous trônent au centre de notre vue : le Château Cornu, demeure de Dame Bertille. Sur le versant qui nous fait face, le seul praticable, nous apercevons un premier mur d'enceinte, de bois et de pierre, entrecoupé de quatre tours. Il protège la ville à proprement parler. S'en suit une seconde fortification qui protège le château et ses deux donjons. D'autres tours donnent son surnom au lieu. On dirait une gueule de chimère, grande ouverte, près à dévorer toute personne qui oserait s'y engouffrait.
Au pied de la ville et face à la grande porte s'étend le camps des Charognards. Mélange de tentes au ton grisatre, noir et vieilli par le temps et la moisissure. En son sein, une tente semble dénoté par rapport aux autres. Il est possible qu'un seigneur de la Charogne soit présent. Et cela n'augure rien de bon.

Alors que nous allons commencer à discuter de la marche à suivre, un son lugubre s'élève de chez les Charognards. C'est un cor qui sonne. Avertissement ? Mise en marche ? Ordre donné ? D'après Astel et Arzul, qui ont quelques connaissances sur eux, ce serait un compte à rebours. Il marquerait le temps qu'il reste avant l'attaque. Nous voilà donc encore plus pressé par le temps que nous aurions pu l'imaginer. Nous prenons donc la décision qu'Arzul, Maniao et moi-même allons nous approcher du camp, profitant de la brume ambiante pour observer le camp de plus prêt, sans prendre trop de risques. Après quelques minutes d'approches, nos observons les proches abords de ce dernier. Au nombre de tentes, on dirait qu'il y a bien une bonne centaine de Charognards. Les bruits qui nous arrivent laissent penser qu'ils préparent de quoi attaquer la ville. On peut également apercevoir des bêtes de montes entièrement rongé par la nécrose. Par contre ce qui nous marque le plus et le fait que ses mort-vivants soit pour la plupart armuré. Le combat est donc proscrit et impossible. Un sans armure a faillit nous avoir alors une centaine prêt à la guerre est une tache impossible. Il va nous falloir trouver un moyen de rentrer en contact avec le château.
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GrAaL
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

11ème Partie
Nous décidons de faire le tour du château pour tenter d'y trouver un moyen de communication avec les habitants. Nous remontons sur nos pas pour trouver un guet et traverser un des rivières. Après plus d'une heure de recherches infructueuses et d'observations au alentours, nous n'avons trouvé aucun passage caché dans la roche. Mais si c'était le cas, cela ne serait pas aussi simple. Il ne nous reste plus qu'une seule solution, utilisé Neige Éternelle, le faucon de Maniao, pour envoyer un message au château. Didrik étant le seul Chimérien et l'envoyé du seigneur Goorn, il s'attèle à la rédaction de la missive. Une fois chose faite, la Pégasienne attache le morceau de parchemin autour des serres de son oiseau. Elle lui indique un zone sur le château ou il doit se poser et attendre. J'espère qu'il va comprendre et que les gardes sur les murailles vont le voir.
Neige Éternelle s'élance donc vers les cieux, tournoient plusieurs fois avant de se poser sur un oriflamme pas loin des gardes. Hélas ces derniers ne semblent pas le remarquer. Il attends un certain temps avant de revenir. Ce premier essaye a été un véritable échec.
Un rapide conciliabule et nous décidons de retenter l'expérience et demande de l'aide à un de nos Féals. Pour le résultat à obtenir, être visible, Maniao prend sur elle de faire appel à son Pégase pour qu'il illumine le message et qu'il soit plus visible par les gardes. Elle se concentre sur son lien avec son Féals et récite un courte prière en appelant à sa lumière. Le message se met alors à luire. Elle renvoie alors son faucon avec le même ordre. Ce dernier réitère le même vol, mais cette fois-ci de façon plus voyante. Je suis prêt à parier qui si les gardes le voit, les Charognards ou leur éclaireur ont du les voir. Neige Éternelle se pose de nouveau sur un oriflamme mais cette fois-ci les gardes semblent avoir réagit. Du fait de la distance, nous n'arrivons à distinguer si il interagisse avec l'oiseau de proie, mais nous l'espérons. Le faucon au bout de quelques minutes revient vers nous. Le message n'est plus là. C'est un soulagement. Mais Maniao et moi-même apercevons un nuage de fumée qui vient dans notre direction. Sûrement les Charognards qui viennent voir ce qui s'est passé. Sagement nous nous reculons dans des bois proches et nous y cachons.

Nous pouvons alors entrevoir deux Charognards en cottes de mailles arrivés sur deux destriers rongés par la nécrose et dont les effluves de morts arrivent jusqu'à nous. Les deux « hommes d'armes », bien qu'il n'ait plus rien d'humain à part la stature cherchent des traces. Une discussion s'engage entre les deux. Ont-ils trouvé nos traces ? On ne pourra le savoir car il décide de repartir vers leur camp. Si c'est le cas, ils ne semblent pas vouloir prendre de risques. Une fois qu'ils se sont suffisamment eloigné, nous sortons de nos cachette et nous nous réavançons en direction de la berge. Puis nos regards se portent sur les murailles dans l'espoir d'y voir un signe de soldats. Ce qui est le cas. Avec un oriflamme, un homme nous fait de grands signes. Maniao renvoie alors son faucon pour qu'ils nous transmettent la marche à suivre. Mais cela ne semble pas fonctionner. Les flottements de l'oriflamme s'arrêtent mais les gardes semblent observer l'oiseau sans savoir que faire. Ce dernier finalement revient sans message.
Par contre nous prenons la décision de bouger de là car tout ses mouvements ont du alerter les Charognards une fois encore. Et là, je suis prêt à parier qu'ils ne seront pas que deux. Nous repartons donc sur les bords de la seconde rivière qui encadre le promontoire rocheux. Nous comprenons alors les signes des gardes du château avec leur drapeau. Mais nom d'un Féal, pourquoi ne l'ont-ils pas écrit sur un de leur foutu parchemin pour nous le transmettre. Cela aurait bien plus simple. En effet, nous voyons une échelle de corde qui descend le long de la muraille arrière. Par contre pour l'atteindre nous allons devoir nager avant d'escalader l'enceinte. Et si cela ne suffisait pas Arzul nous avertis qu'un groupe de Charognards à cheval se dirige vers nous. Nous allons devoir prendre une décision rapide. Astel et Arzul ne se sentent pas de nager au vue du courant et décide de rester à l'extérieur du château pour tenter de nous aider. Ils partent alors à cheval vers des bois pour espérer s'y cacher. Cela fera en plus une bonne diversion pendant que nous rejoignons l'échelle de cordes. Notre entrée pourrait se faire discrètement. Par contre, les Charognards les prennent en chasse.

Avec Didrik et Maniao, nous n'avons pas le temps de tergiverser, il va nous falloir rejoindre l'autre rive. Tandis que mes deux compagnons décident de descendre la berge escarpé pour atteindre la rivière, je prend mon élan et saute le plus loin possible. Le plongeon est moyennement réussit et le courant assez fort. Je puise alors en moi pour sentir monter le Fiel dans mon corps. Je veux atteindre cette rive. Je veux atteindre cette rive. Je veux atteindre cette rive. Pffff...hfffff...pffff... j'y suis arrivé. En reprenant mon souffle, je me retourne pour observer l'avancer de mes compagnons. Maniao y met toute sa puissance de Pégasienne pour me rejoindre rapidement. Par contre Didrik a du mal et son immense armure semble bien le gêner. En même temps, il faut bien être un Chimérien pour oser plonger et nager avec un tel poids sur le corps. Plus je le côtoie et moins je suis étonné d'une telle folie. Maniao me tends alors un bout de corde et plonge avec l'autre. Comprenant ce qu'elle veut faire, s'attache la corde a la roche la plus imposante. En quelques brassées, la Pégasienne rejoint Didrik. Le sauvetage est quelque peu laborieux, le Chimérien se débattant mais finalement il reprend le dessus sur le courant et aidé de Maniao ils me rejoignent. Tout le monde récupère de ses efforts. C'est alors que nous apercevons les Charognards au loin repartir avec le Cendreux et la Dragéenne. Que les Féals soient avec eux et que nous puissions les revoir vivant. Mais au fond de moi, je n'en doute pas. Si les Charognards sont ici c'est qu'ils ont une bonne raison et j'ai bien peur que nous puissions être en accord avec eux dans le futur. Mais je suis bien le seul à le penser. L'avenir nous le dira.

Nous commençons alors à grimper à l’échelle de corde. Arrivé sur les remparts, nous sommes accueillis par le sergent Amalrik. Ce dernier nous avertit que nous sommes attendu par Dame Bertille et nous demande de le suivre. Nous calquons nos pas sur les siens. Et l'on peut dire que c'est une bonne chose car plus nous nous enfonçons dans le château, plus ce dernier se révèle tortueux et labyrinthique. Je ne sais si c'est le chemin le plus court pour atteindre la salle du trône mais ce que je peux affirmer et qu'une personne qui arriverait à s'introduire dans cette forteresse serait rapidement perdu sans un guide. Il nous faut bien plusieurs minutes pour arriver à destination, ce qui nous laisse le temps de s’imprégner de l'ambiance de la demeure. Cette dernière est bien vieille mais superbement décorée. Nombres de boiseries finement travaillées parsèment les couloirs jusqu'à la porte donnant sûrement sur la salle du trône. Cette dernière est tout autant ouvragé voir plus que tout ce que l'on a pu voir jusque là. Il s'y entremêle gravure de Chimère, arabesque de sang et entrelacs chivernes et autres symboles druidiques. La magie des Féal doit être présent en ses lieux et va se révéler plein de surprises. La première est rapide, et quelque peu dérangeante. Le sergent qui nous a guider nous annonce au soldat en faction devant la porte. Ce dernier prétends qu'il n'est pas au courant qu'un seigneur Didrik est été annoncé alors que le sergent soutient mordicus que c'est le cas. Il semble avoir oublié. Un rapide regard avec Maniao et Dridik nous fait imaginer le pire : le Néant serait peut-être à l’œuvre en ses lieux. Ce qui expliquerait la présence des Charognards. Pourquoi avons-accepter cette folie suicidaire ?

Je ne peux aller plus avant dans regrets car nous sommes introduits au près de dame Bertille. La salle du trône est tout autant chargé d'Histoire et ouvragé que le reste du château. Le sculpteur qui est en moi reconnaît la beauté des lieux. D'immenses colonnes offrent à la pièce sa grandeur. En son centre, une grande table ronde en pierre gris et ocre sur laquelle danse de multiples symboles chivernes ancrés dans la pierre avec du sang. Au fond de la pièce, un imposante cheminée qui au final paraît bien frêle derrière le trône seigneuriale et sa propriétaire. Une magnifique chimérienne y siège, enveloppé dans un longue robe de velours, fendu sur le devant laissant entrevoir ses trois poitrines fortement développé. Ses cheveux sont couleur or et encadre un merveilleux visage ou se lit la sensualité et l'autorité. Elle se lève de son trône pour nous accueillir. Son allure est élancé et l'on peut remarquer que ses jambes se terminent sur deux sabots. D'agréables visions me traversent mon esprit et me font réagir à certains endroits. Je comprend mieux les dire du seigneur Goorn. Il se dégage une pulsion à la limite du sexuelle de cette mimétique Chiverne.

Cette envie qui me titille le bas ventre, comme on dit, doit être vite refréner. Dame Bertille tends sa main et Didrik lui rend ses hommages. Ne sachant me comporter en une telle occasion je suis les pas du Léorde. Cela semble passer, par contre la révérence de Maniao fait grimacer la Chiverne.
Cette nous apprend qu'elle est content de nous voir car depuis cinq semaines ils sont assiéger par la compagnie de Charognards. Nous sommes les premiers et seuls à avoir répondu à son appel et elle se réjouit d'avoir le seigneur Didrik en ses lieux. Elle ne doute pas qu'en notre présence, la victoire contre les Charognards est assuré. La discussion continue sur certain détail sur nos ennemis entre Didrik et Dame Bertille. A la fin de celle ci, elle nous présente ses plus proches conseillers. Elle désigne une immense masse avachie dans un fauteuil, enveloppé de peau de bête, ne réagissant même pas à son nom. Il ne semble plus être ici bien que son corps soit encore présent. L'image de Astel vide de toute âme lors de notre affrontement avec le sanglier en Basilice me revient. Notre ennemi est bien là et nous allons devoir le combattre en plus des Charognards. Sire Herik de Ransk est le commandant des forces du château. D'après le seigneur des lieux son état comateux et dû à la magie de ses ennemis à la porte. Nous avons avec mes compagnons un regard de connivence mais nous ne préférons rien dire pour l'instant. S'en suit sa conseillère et druidesse, Agnielle. Cette
est au diapason de sa maîtresse, bien qu'elle soit également mimétique. Elle porte une robe de bure entre l'ocre et l'émeraude. D'elle se dégage une forte odeur d'humus, son corps est recouvert d'un pelage tendant vers la chèvre. Ses cuisses sont découvertes et l'on peut entrapercevoir des sillons creusés dans la peau, ou se mêle sang frais et caillots, représentant des symboles chivernes. Ses jambes se terminent, comme dame Bertille, par des puissants sabots. Cette druidesse Chiverne nous fixe de ses yeux aux teintes orangés plongeant en nous pour y découvrir ce qui pourrait se cacher sous notre présence. Un souffle rauque répond à nos salutations. La maîtresse des lieux nous apprend également qu'une Chimère a élu domicile dans un cercle de pierre présent dans la ville basse. Nous lui annonçons également que deux de nos compagnons ont été capturés par les Charognards. Elle nous répond qu'ils doivent déjà être mort. Nous lui expliquons que ce sont un Cendreux et une Dragéenne et qu'il est possible qu'ils s'en sortent. Comme Didrik lui dit qu'il a toute confiance en eux, elle acceptera de ne pas les considérer comme des traîtres directement et acceptera de les rencontrer.

Dame Bertille nous préviens que des appartements sont mis à notre disposition et que Agnielle sera à notre service si nous avons besoin d'informations ou d'une quelconque aide. Cette dernière nous guide donc jusqu'à nos chambres. De nouveau, il nous paraît immense et rapidement ses couloirs peuvent perdre tout intrus indésiré. Nos chambres sont cossus et à la hauteur de la demeure. Didrik décide de reprendre les défenses en mains et de tenter de redonner vie aux gardes et nous quitte en direction de la ville et des murailles. Avec Maniao, nous préférons tenter d'obtenir l'ouvrage de dame Bertille sur les Charognards, qui serait la raison de leur présence. Nous demandons donc à Agnelle si elle sait ou nous pourrions trouver ce livre. Elle nous répond que c'est celui de sa maîtresse et qu'il est mieux de lui demander. Nous reprenons donc le chemin qui nous a amené aux chambres et nous retournons vers la salle du trône. Alors que nous passons devant une fenêtre, un détail attire notre regard. Le pont-levis se baisse et des gardes armés s'avancent dessus. Nous nous penchons pour mieux observer et apercevons nos deux compagnons, Arzul et Astel aller à la rencontre des soldats chimériens. Ni une ni deux nous changeons notre destination finale pour aller à leur rencontre. Nous arrivons peu après Didrik qui semble parler avec les gardes.

Il s’impose comme le nouveau chef des défenses de la ville. Il explique aux gardes que ses personnes sont attendus par dame Bertille et que jusqu'à nouvel ordre ils sont considérés comme des prisonniers. Les hommes attachent donc les mains de Astel et Arzul qui sont désapointés par cette accueil. Ils viennent de survivre aux Charognards et arrivé en terre allié les voilà fait prisonnier. Si il savait ce qui se passe ici, ils comprendraient mieux la position de Didrik. Nous repartons donc tous ensemble vers la salle du trône. Une fois arrivé, l'acceptation de nos deux camarades comme alliés n'est qu'une formalité.
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GrAaL
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

12ème Partie
Astel fait savoir son envie de prendre un bain pour ôter l'odeur de la charogne sur elle. Maniao décide de l'accompagner. Elles demandent donc toutes deux à Agnelle si elle peut les guider jusqu'aux bains du château. Alors que les trois mimétiques nous quittent nous retournons à nos chambres. Une fois arrivée, Arzul nous fait un résumé de ce qu'il a pu apprendre dans le camp charognard. Ces derniers sont là depuis plusieurs semaines. Ils sont guidés par un ancien Dragéen qui se nomme Selinso, dit le seigneur Carré. Il semble venir pour combattre un mal qui est présent en ces lieux : le Néant, bien qu'il ne le cite pas. Il me vient alors à l'esprit que je pourrais peut-être ressentir sa présence comme cela a été le cas à Ekhat. J'essaye donc de me concentrer, de rechercher une présence dérangeante. Hélas, cela n'est pas vain et je Le ressent, Il habite ses pierres. Cela ne nous rassure pas. Mais nous allons devoir préparer notre défense si les Charognards attaquent. Bien que je sois plus de leur côté maintenant tout comme Arzul. Didrik n'a pas vraiment le choix et il part s'occuper de redonner vie à la garde et aux hommes d'armes. Le Cendreux et moi-même attendons donc les filles.

Peu après, nous entendons du bruit devant la porte. Nous tombons alors sur Maniao et Astel qui sont en compagnie d'Herik de Ransk. Le Léorde, que l'on voit pour la première fois réellement, se révèle être également un mimétique. Par contre son yeux sont vide de toute lueur ou vie. Je me demande comment se corps impressionnant peut tenir encore debout. Il n'y a pas en douté, le Néant a agit sur lui. Il est exactement comme Astel lors de notre voyage au cœur de la Forêt Noire. Mais le plus préoccupant n'est pas ce fait. La Dragéenne a été victime d'un oublie. D'après Maniao, Astel aurait pris un premier bain puis un second en ayant oublié le précédent. Si l'oublie commence déjà à nous toucher cela devient inquiétant. Nous allons devoir sûrement accélérer nos recherches. Je pose quelques questions et apprends qu'il n'y avait que quelques serviteurs et Agnielle de présent. Certains de mes compagnons se mettent à émettre des doutes sur elle. Mais la Chiverne me partait trop proche de son Féal pour être avec le Néant. La tension envers nous est d'une autre nature mais je ne sais pourquoi.

Nous décidons de nous reconcentrer sur le Léorde. Après inspection d'Arzul et Astel, il est dans un état critique et seul un Féal pourrait peut-être me sauver. Nous décidons de nous reposer sur le Phénix. Le Cendreux va donc tenter de faire renaître l'âme d'Hérik de Ransk. Il se concentre et fait donc appel à son Féal. Alors que le Cendreux récite sa litanie, un bébé se met à pleurer. Arzul fait une grimace comme si ce son le dérangeait mais il conserve sa concentration. Le Cendreux est tellement concentré qu'il se met à répéter sa prière, haussant de plus en plus le temps pour dépasser les cris du bébé. Cela a fonctionné. Le Léorde s'écroule sur le sol et se met à ronfler. Il vient de reprendre vie mais son corps et son esprit sont épuisés. Nous allons le laisser se reposer. Du bruit ? Il y a quelqu'un dans le couloir. Maniao l'a également entendu. Nous sortons à la volée de la pièce. Nous entendons du bruit qui vient d'un couloir adjacent. Il semblerait que se soit un homme en maille ou armure au vue du bruit. Je pars à sa poursuite, Maniao a ma suite. Nous le poursuivons dans les couloirs. Alors que notre espion s'aventure dans un couloir un peu plus sombre que les autres, je récupère une torche. J'entends cette satanée présence devant nous, elle monte l'escalier qui se trouve au bout.

Le Basilic s'arrête dans sa poursuite. Un courant d'air inconnu vient d'éteindre sa torche et toutes les lumières du couloirs, seule subsiste quelques puits de lumières donnant sur la nuit sans lune. La torche se désagrège dans sa main, devenant poussière avant d'avoir pu toucher le sol. Il frissonne, cette situation n'est pas pour lui plaire. Il se tourne vers la Pégasienne pour y chercher un peu d'aide et de soutient mais ce qu'il voit ne le rassure nullement. Cette dernière tentait de marquer les murs avec une flèche pour ne pas se perdre. Et dans le couloir qu'ils viennent d'emprunter les pierres se sont démises sous la pointe de métal et effritées jusqu'à devenir une poudre sableuse recouvrant le sol. Ils regardent derrière eux et s'apprêtent à mander de l'aide mais cela est impossible... seul une profonde noirceur s'y trouve. Devant eux, l'escalier que leur proie avait emprunté se révèle descendre. Les murs du château sont en ruine. Rêve ou réalité ? Nahash puisse dans ses dons mimétiques pour y trouver une réponse, entaillant sa main. La douleur est le sang qui coule lui donne une réponse, c'est bien la réalité. Plus rien n'est comme nous ils l'avaient perçu jusqu'à maintenant. La demeure semble avoir traversé les siècles et est prête à s'écrouler à tout instant. Dans le couloir subsiste un certain nombre de gravures et d'enluminures retraçant l’histoire des Maak. De part et d'autre, des puits de lumière donne sur l'extérieur. Ils peuvent entrevoir le reste du château ravagé par le temps. Il fait nuit, mais aucune étoile ou lune n'éclaire le ciel. Ils ont un doute. Ils se rappelaient être d'après-midi. Devant, la présence qui les espionné s'est arrêtée. Elle semble revenir sur ses pas, comme si elle attendait une réaction de leur part. Maniao, prudente fait un pas en arrière. Le Basilic rongé par la curiosité s'avance. Il reprend sa marche et descend les escaliers. Nahash reprends sa marche en avant suivit par la Pégasienne. Atteignant l'entrée de l'escalier, ils peuvent observer le couloir qui descends... du moins c'est ce qu'ils ont l'impression car tout repère est bouleversé. En bas d'une longue volée de marche, ils aperçoivent la forme spectrale paraît de mailles. Elle vient de passer derrière une immense porte métallique rouillées par le temps, mais si imposante que les deux mimétiques ne doutent pas une seconde qu'elle sera impossible à ouvrir. Des bruits s'y élèvent, comme des sons de combats. Les deux mimétiques hésitent sur la marche à suivre. Mais l'envie de comprendre et savoir est le plus fort chez Nahash et il va s'avancer lorsqu'ils entendent de nouveau un pleur d'enfant. Ils se retournent et …

Nous sommes revenus dans le couloir. Je me retourne et l'escalier a entièrement disparu ne laissant plus qu'un long passage. Pourquoi ai-je autant hésité ? Cela m'énerve. Nous faisons donc demi-tour avec Maniao et rejoignons Fresnard et Astel. Nous leur faisons un résumé rapide de ce que nous avons vécu et tout deux nous affirme n'avoir pas entendu le bébé pleurer de nouveau. Encore une action de cette saloperie. Il semblerait que nos actions pour le combattre le dérange et que nos recherches soient fructueuses. Il nous met des bâtons dans les roues et c'est bon signe. Il va nous falloir être plus vigilant. Je propose l'idée de noter tout ce que nous faisons et de nous revoir toutes les heures pour faire un point. Cela pourrait restreindre nos oublis. On entends frapper à la porte. Le Cendreux lui ouvre. C'est un serviteur qui nous apporte les plans du château. Fresnard le renvoie vers sa maîtresse car Didrik n'est pas là. Mais pourquoi fait-il ca ? Pas grave, cela fera encore plus de travail à notre Léorde pour retrouver les plans. Justement alors qu'on parle de ce dernier, il arrive. Il nous fait un rapide topo sur ses actions et semblent avoir fait plusieurs fois la même action, comme si le temps se mélangeait. Ce phénomène semble empirer. Il va nous falloir nous dépêcher de trouver une solution. Nous lui racontons nos péripéties et il est content qu'Herik se soit remis du maléfice. Puis il nous regarde comme si il devait se rappeler de quelques choses... Les plans voilà ce qu'il était venu chercher, espérant que dame Bertille nous les avaient envoyé. Fresnard lui dit alors qu'il n'avait pas compris que l'on travaillerait sur les plans de notre côté. Il les a donc renvoyé à dame Bertille pour la rejoindre et trouvé avec elle la meilleur stratégie de défenses. Didrik part donc en direction de la salle du trône pour y récupérer les parchemins. Après plusieurs minutes nous l'entendons revenir avec quelques gardes, sûrement les officiers, et s'installer dans ses appartements. Nous le rejoignons pour que certains l'aide. Tandis que Astel, Fresnard et moi-même souhaiterions jeter un coup d’œil aux ouvrages de dame Bertille.

Alors que je survole la carte pour y trouver la bibliothèque mon regard est stoppé par une enluminure. Une immense porte dorée y est représenté presque identique que celle observé il y a peu. Je regarde Maniao pour vérifier que je n'ai pas rêvé et ce n'est pas le cas. Elle a bien vu la même chose. Cette porte est sensé être celle de la crypte des Maak. Nous posons alors quelques questions aux officiers présent qui nous apprennent que cette dernière a été rouvert il y a peu et remise en état par dame Bertille. Il semblerait qu'un mal ancestral a été reveillé. Nous avons donc une piste sur ou Il se cache. Voilà ou nous allons nous rendre. Nous entendons le cors sonné à l'extérieur. Pourquoi les serviteurs allument-ils les chandeliers, il n'est que le milieu d'après-midi ? Nous jetons un coup d’œil par la fenêtre et découvrons un sombre soleil qui se couche à l'horizon. Quasiment trois heures viennent de se passer sans que l'on s'en rende compte. Didrik grogne et nous décidons d’accélérer le rythme. Nous partons donc le plus vite possible vers la crypte avec un détour pour la bibliothèque. Il se pourrait que l'on y trouve des informations dans quelques ouvrages présents.

On peut dire que décrire dame Bertille comme étant une érudite est peu dire. La bibliothèque est immense. Nous faisons un tour rapide des lieux pour y observer les différents thèmes abordés. On y trouve surtout des ouvrages sur l'histoire de la Chimérie, des nombreuses guerres contre les autres royaumes et sur les origines et la gloire des Maak. Bien sur ses multiples recherches l'ont également amené à travailler sur la Guerre des Cendres et sur les Charognards. Mais rien qui semble nous être utile. Quoi que... Maniao découvre dans une partie de la bibliothèque un grand coffre finement ouvragé. On peut y voir les armoiries de Maak et des gravures représentant une Chimère. Le coffre est de facture alchimique et nous n'avons pas la clé. Nous décidons donc de reprendre notre chemin vers la crypte. Nous commençons donc à nous enfoncer dans les profondeurs du Château Cornu à la lumière des lanternes. Nous descendons un long escalier creusé dans la roche. Les marches sont en marbres sombres, les murs sont décorés par de nombreuses gravures racontant l'histoire des Maak ou de la Chimérie. Après un long moment, nous atteignons une grande pièce avec au fond une immense porte au reflet cuivré. Elle ne fait qu'un avec le mur, couverte de symbole chiverne, enchâsse dans le métal et emplit de sang. Cela ne fait aucun doute sur sa facture, une œuvre alchimique.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

me voila à jour dans mes résumés.
Le prochain sera pour la fin de semaine puis à hauteur de un par semaine.
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Arkaos
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par Arkaos »

J'attends avec impatience le CR de mardi dernier! Il semble que la séance a été chargée ;)
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

en effet j'ai un résumé de retard a terminé et à faire celui d'hier soir.
un peu dépassé par le temps ^^
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captain_gregoo
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par captain_gregoo »

GrAaL a écrit :un peu dépassé par le temps ^^
comme dans le dernier scénario!.... les pj's = :runaway

"voila! c'étais un communiqué du meneur, en soit rien de constructif! :rock "
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

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Didrik est le seul à pouvoir interagir avec la porte et tenter de forcer son ouverture. Il se concentre sur son âtre, espace au creux de son torse contenant son foyer alchimique de mimétique chimérien. Notre compagnon récite sa prière espérant déceler la porte pour pouvoir l'ouvrir. Son Féal ne semble pas avoir entièrement répondu à son appel car les grilles ne se séparent que légèrement du mur. Mais il s'est créé quelques failles que Didrik va tenter d'utiliser avec sa hache et sa force. Avec Arzul, je recule vers l'escalier, d’où nous sommes arrivés, pour surveiller que personne ne vient. De son côté Didrik prend son temps pour bien viser une des ouvertures et abaisse son arme avec toute sa puissance possible. Une effroyable déflagration lui réponds projetant dans toute la pièce des myriades de fines lames, déchirant les vêtements d'Astel et Maniao, sans les blesser, ou ricochant sur l'armure de Didrik. L'arme de ce dernier a entièrement explosée en morceau.

Si nous voulons pénétrer dans la crypte, il ne reste plus qu'une seule solution : obtenir la clef. Mais il va nous falloir une excuse. Didrik va tenter de prétexter vouloir se recueillir sur la tombe des Maak pour y puiser leur force en vue du combat à venir. Pendant ce temps là, Astel et Maniao vont rendre une visite à Agnielle, la Pégasienne souhaitant se faire soigner par la Chiverne. Il ne reste plus que Arzul qui va voir comment se porte Herik de Ransk et moi-même qui préfère attendre devant la porte. J'ai une idée et je préfère être seul pour le faire. Ce n'est pas une marque de faible confiance mais je préfère être tel mon Féal, dans l'ombre. Une fois tout le monde partit, je me penche sur la porte. Elle est entièrement décorée par de nombreuses gravures représentant de grandes batailles remportées par la Chimérie. On peut presque palper toute la fierté qui se dégage de ce lieux. J'espère justement y puiser des souvenirs des êtres qui y ont vécu. Je m'assied en tailleur face à la porte... ferme les yeux... sort mon fétiche de sous mes affaires... commence à le triturer y mélant de nouvelles herbes et un peu de mon sang... puis je récite une prière appelant la force de mon Féal.
« Que les inquiétudes des fantômes de ce lieu imprègne mon esprit et me révèle leur instinct profond »
Je suis submergé par un flot de sentiments. Mais au milieu de ses vagues, une me submerge : la Fierté. Celle de la gloire. Celle de l'Histoire. Celle de la connaissance et du savoir. Cette sensation a un côté Dragéen de la recherche de la sagesse, maladive et passionnelle. Mais un animal est tapis dans le creux de la houle, tel un prédateur : la Honte. Penchant obscur de la connaissance, cette dernière est insidieuse et dangereuse. On veut qu'elle sombre dans l'oublie... dans le Néant. Je me sens partir et m'écroule sur le sol...

Nahash se réveille au sommet d'une immense tour au toit déchiré par le temps. Le Basilic observe ce ciel sans étoile et sent les bourrasque de vent s'engouffrer dans ses habits. Il peut embraser l'ensemble du château et de ses alentours d'un seul regard. Tout n'est plus que ruines et mort. Ci et là subsistent encore quelques quelques murs et bâtisses mais il n'y a pas âme qui vivent. La Nature a repris ses droits et la végétation recouvre peu à peu le Château Cornu. Le Basilic a l'impression que de multiples futurs se superposent, proches et lointain. Nahash distingue un point plus sombre que le reste dans cette demeure, au centre de la cour. Tout d'un coup, il se sent décoller du sol, poussé par le vent. Il plane comme un oiseau. Ce dernier l'emporte vers le centre du château. Et la il le voit : un sombre puits. En son sein bout une masse noir informe. C'est alors que le Basilic comprend où il se trouve et ce que cela signifie...

Un Espace Fraternel. Pour la seconde fois je reviens de ce lieu. Je comprend mieux la présence de trois mimétiques Chimérien qui semble si soudés. Voilà pourquoi le Néant et si présent. Ils n'ont su le maintenir ou pire encore... ils ont agis pour lui sans le savoir. D’où ce sentiment de Honte que les habitants veulent cacher. Il s'est passé quelques choses ici d'inavouable et cela a permit à notre ennemis d'avoir une prise en ses lieux. Il me faut prévenir mes compagnons au plus vite. Cela change beaucoup de choses. J'espère qu'il ne s'est rien passé avec Agnielle, car Astel et Maniao redoutait qu'elle soit une possible ennemi. Je commence donc à remonter l'escalier lorsque j'entends des cris au lointain. J'accélère le pas vers nos appartements car cela semble venir de là.

En débouchant sur le couloir de nos chambres, je tombe sur une scène assez étrange. Il y a une grande discussion entre mes compagnons et Herik de Ransk qui s'est réveillé. Il y une tension bestiale entre les deux Léordes et Didrik se montre le plus intimidant. L'ancien chef de la garde du château s'assied. Il reprend encore un peu ses force. Il annonce qu'il a besoin de force avant de voir dame Bertille et nous plante là. Je remarque alors que Astel et Maniao sont couverte de sang. Je crains le pire... Notre Chimérien s'en rend également compte et demande aux deux femmes ce qui leur est arrivée. Elles nous apprennent que Maniao a pris un bain de sang avec Agnielle et que cette dernière a eu une crise comme Astel dans la Forêt Noire. C'est arrivé lorsqu'elles lui ont posés des questions sur les pleurs d'enfants. Elle leur a révélé que c'était un enfant non désiré avant de sombrer dans le coma. Elles l'ont posé sur un lit et ont trouvé la clé pour la crypte dans ses affaires. Didrik annonce que ce n'est plus un problème car il a obtenu l'autorisation de se recueillir sur la tombe des Maak. Une fois toutes ses révélations effectuées je termine par les informations que j'ai pu obtenir.

Cela change la vision du problème de tout le monde. Nous avons une autre fratrie de présente et il va nous falloir les aider en plus de combattre le Néant. Arzul semble préoccupé par quelques choses. Il nous demande son nom. On lui répond tous Arzul. Il prétend qu'on lui aurait volé son nom pendant quelques heures. On se regarde tous, cela ne nous dit rien. Comment pourrait-on oublié le nom d'un des nôtres. Sur ce, il va nous falloir agir. Nous décidons qu'il va nous falloir en parler avec les trois mimétiques Chimériens du château et tenter de leur apporter la meilleur aide possible. Nous passons par les appartements d'Agnielle pour tenter de lui parler mais elle n'est pas là. Par contre nous y découvrons une chambre voué à la magie Chiverne. Sur des piques figées dans le sol sont empalés des chivernes, égorgées et vidées de leur sang. Au fond de la pièce un grand âtre ou flambe un brasier assez impressionnant. Il se dégage une forte chaleur des lieux ce qui m'est fortement désagréable. Des traces de sang quittent la pièce. Surement celle d'Agnielle. Nous pressons le pas pour la rattraper. Elle nous mène jusqu'aux portes du château ou se trouve la cape ensanglantée de la druidesse. Didrik pense qu'elle se rend sur les terres de la Chimère. D'après ce qu'il a vu lors de l'après-midi, le Féal a élu domicile dans un cercle de pierre et ne veut aucune visite.

C'est alors que nous entendons le son du cor charognard qui nous rappelle que le temps joue contre nous. Didrik part à la poursuite de sa compatriote tandis que nous retournons demander audience à dame Bertille. Lorsque nous arrivons devant les portes des appartements de dame Bertille nous avons la surprise de retrouve Herik de Ranks en train d'être armuré. Il invective deux serviteurs qui tentent de l'aider comme ils peuvent. Il a même fait amener un ratelier d'arme. Il est prêt à recevoir l'assaut des Charognards. J'espère que nous n'en arriverons pas là sinon bien du sang et des larmes seront versés. Le Léorde nous apprend que la maîtresse des lieux souhaite se reposer en vue du conflit à venir. Arzul tente de parlementer mais sans succès.

Tout d'un coup, nous entendons le bruit de sabot dans l'escalier et avons à peine le temps de nous retourner pour observer Agnelle pénétrer dans la pièce comme une flèche. Elle est étonné de l'état d'Herik, mais cela la réjouit. Ils se donnent l'accolade. Elle a sa cape entièrement couverte de sang et cela ne choque personne. Bien... et après les Chimériens osent prétendre que nous avons des coutumes barbares en Basilice. La discussion reprend mais sans succès. Du moins pas comme on l'espérer. Le bruit a finalement réveiller dame Bertille et cette dernière sort en furie. Nous essayons alors de détourner la discussion sur l'espace fraternel et notre ennemie commun. Mais sans aucune réussite, sauf se mettre à dos les Chivernes. En effet, cela semble avoir quelques réminiscences dans l'esprit du Léorde. Nous poussons la discussion avec Herik et petit à petit les souvenirs reviennent, mais il y a encore un blocage. Notre dernier espoir : Astel et son souffle. Notre Dragéenne propose alors au seigneur chimérien de retrouver sa mémoire grâce à la magie de son Féal. Ce dernier accepte mais met la condition qu'elle n'aille pas trop loin. Sinon... elle le regrettera.

Astel se met donc face au Léorde. Elle ferme les yeux pour ne se concentrer que sur le rythme de la respiration d'Herik. Petit à petit, elle calque son souffle et l'air expulsé forme comme une légère brume, jusqu'à ce qu'elle l'expulse et qu'elle pénètre le Chimérien. Quelques instants passent, ou les deux mimétiques sont comme figés. Puis ils reprennent consciences. Leur visage est marqué par ce souvenir. Agnelle en a profité pour s'éclipse, nous laissant seul avec son compagnon. Notre Dragéenne nous raconte alors sa vision.

Herik de Ransk est devant la porte. Derrière un hurlement, mélange de douleurs et de cri d'enfant. Il ne se passe que quelques secondes avant qu'Agnelle apparaisse dans l'embrasure de la porte. Elle porte un lange dans ses bras d’où s'échappe des pleurs. La Chiverne donne l'ordre au Léorde de garder la porte. Personne ne doit en passer le seuil. Il se met en position et averti les serviteurs qu'ils ne doivent pas quitter leur appartement. Puis un cri déchire la nuit...
Herik arrive dans la crypte. Agnelle et son fardeau sont collés à un mur. Au centre de la pièce, Taël, un chevalier Chimérien est écrasé par une gargouille. Agnelle renvoie le Léorde et poursuit son chemin dans les tréfonds de la crypte.
Dernière modification par GrAaL le lun. févr. 18, 2013 3:30 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

Allez plus que le résumé de ce mardi et je serai a jour.
avec de la volonté il arrive pour la fin de semaine.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

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Cette vision nous confirme définitivement la présence du Néant, mais surtout nous en donne la cause. Ils ont voulu oublier cet enfant et cela a donné une empreinte et une force au Néant. Il nous faut partir au plus vite dans la crypte et agir contre lui. Didrik emprunte une arme à Herik est nous nous dirigeons vers les tréfonds du château. En route, Astel sort la clef qu'elle avait récupéré chez Agnielle. La tension est presque palpable. Le temps nous manque, la pression est importante, je prie que nous réussissions à temps. J'essaie de me détendre en observant et en m’imprégnant des fresques murales narrant les victoires et les gloires de la Chimérie. Nous voici de nouveau face à la porte alchimique. Toujours aussi majestueuse et imposante.

Didrik fait pénétré la clé dans la serrure et la tourne. On entend le verrou qui craque et grogne. Le son est amplifié par la salle et tout le château l'entend. Les gonds se mettent à grésiller, les montants se détachent peu à peu du mur. Tout est en fusion pour permettre que la porte soit utilisable. Une fois le processus terminé, notre Léorde pousse les portes. S'ouvre alors devant nous un escalier. Ce dernier descend encore plus profondément dans les entrailles de la terre. Il est taillé et ouvrage à même la pierre. Un véritable travaille d'orfèvres. Ci et là, nous croisons des statuts à la gloire d'un héros de la famille Maak. Chacun de nos pas résonnent dans le silence de la crypte, nous ne sommes plus dans le territoire du vivant. Plus nous avançons, plus la pierre travaillée fait place à la pierre naturelle. Nous débouchons alors sur une impressionnante arche finement sculptée. Derrière, nous apercevons la crypte à proprement parlé. Nous continuons notre chemin et...

La fratrie pénètre dans ce lieu emplit de souvenir. Ils sont alors cernés par les tombes. Cette première salle est à la gloire des plus vieux seigneurs de Maak, de leurs femmes et des enfants mort jeune. Les gisants ont été remis en état, mais l'âge à encore une emprise dessus. Ils n'ont pas le temps de s'extasier sur le travail effectué. Ils reprennent leur marche en avant et s'enfoncent plus avant dans la crypte. Ils pressentent que si le Néant se cache ici cela sera dans les profondeurs, parmi les jeunes tombes. Les lineux sont à l'image du château, labyrinthique. Plus leurs pas les rapprochent de leur but, plus les tunnels sont tortueux. Toutes les fresques ont disparues, ils ne reste plus que la pierre brute, renforcée par le travail humain, pour guider les vivants vers des souvenirs. Ils ne sont plus éclairés que par les flammes des torches et la lumière émise par la vermine de la lampe de Nahash.
Un courant d'air venu du centre du pic rocheux les fait frissonner. Finalement, il est possible qu'ils se soient trompés et qu'un passage secret existe. Le Basilic hésite entre la grimace et le sourire. Il se doute d’où ils sont et où ils vont. Il le redoute et en même temps l'espère. Les renforts disparaissent peu à peu pour ne laisser que la roche. Une roche légèrement translucide qui s'érode au contact du courant d'air. Ce dernier leur apporte les échos d'un combat, du fracas des armes. Ils continuent leur route mais de manière plus prudente, la main sur le pommeau ou l'arc sorti. Ils sortent enfin du tunnel et débouchent à l'extérieur. Ils sont estomaqués par ce qu'ils voient.
Une magnifique lune complète les surplombe, illuminant une scène quasi apocalyptique. Ils sont au cœur des ruines du château, encerclé par des restes de murailles encore debout. Le donjon est encore debout, mais on peut apercevoir certaines pièces, les murs ayant disparu. Au centre de la cour, un immense gouffre qui met les cinq mimétiques mal à l'aise. Devant eux, la lune éclaire le combat d'un chevalier en armure de plaque, au reflet d'or et de cuivre, ses jambes sont de puissantes pattes de chiverne, maniant une épée au proportion impressionnante. Il se bat contre des tentacules d'ombres qui s'élèvent d'une masse noirâtre que la fratrie distingue dans le gouffre. C'est alors qu'un enfant se met à pleurer. Ses cris font grimacer Nahash et ses compagnons. Le combat se poursuit alors que les cinq mimétiques s'avancent avec attention. D'un mouvement vif et précis, le chevalier tranche une longue tentacule et fait reculer la masse sombre dans le gouffre. Un moment de répit pour le Gardien.
Le visage de ce dernier est couvert d'un masque sculpté, seul deux fentes persistent pour les yeux. Le chevalier se retourne vers les arrivant et se dirige vers eux. Il conserve constamment les yeux sur l'antre du Néant. Une voie humaine résonne alors dans la tête des mimétiques, elle est autoritaire. Il se présente comme le veilleur de ses lieux. Nahash et Maniao l'ont déjà rencontré, ou plutôt suivit. La discussion entre le chevalier et la fratrie s'engage rapidement sur l'enfant et le combat qui se déroule en ses lieux. Le Veilleur les remercie pour le travail effectué, mais il leur explique que ce n'est pas leur décision mais qu'ils peuvent influer dessus. Puis les cinq mimétiques se sentent mal, la tête qui tourne, le regard devient trouble et …


Nous sommes sous l'arche de la crypte, devant nous les plus vieux gisants. Nous pénétrons enfin dans ses lieux. Nous nous dirigeons vers la seconde pièce. Il n'y que trois tombeaux ; celui du père de dame Bertille, de sa mère et de deux enfants. C'est alors que s'élèvent les pleurs. Nous nous regardons. Il est bien là. Nous ne sommes pas entièrement rassurés et nous préparons au pire. Maniao et moi-même reculons vers la première pièce. Nous ne souhaitons pas être pris à l'improviste par derrière nous. Astel nous préviens qu'elle a vu quelque chose derrière un des tombeaux. Didrik s'en approche et se penche derrière. Ne pouvant distinguer ce que fait notre Léorde, je préfère me concentrer sur nos arrières. Didrik se relève avec un lange dans ses bras. Les pleures d'enfants ne s'arrêtent toujours pas. D'après Arzul, la chose est morte.

Nous remontons donc en quatrième vitesse. Hélas, lorsque nous atteignons la partie supérieur du château, nous découvrons que nous n'avons pas été assez rapide. Les Charognards ont lancés l'assaut sur le château et la première porte à déjà cédé. D'immenses flammes s'élèvent de la basse ville et les échos des cris de peur et de douleurs nous atteignent. C'est la débâcle totale pour les Chimériens. Nous pressons encore le pas en direction des appartements de dame Bertille. Devant les portes de ces derniers se trouvent Agnelle et Herik. La première a peur en apercevant le lange tandis que le deuxième s'étonne que nous ne soyons pas en train de combattre. N'ayant pas le temps, Didrik s'impose avec l'aide du fiel pour que dame Bertille soit emmené en ses lieux. Herik de Ransk va donc la chercher. Elle nous revient en cotte de maille, épée et bouclier en main.

Dame Bertille est sur la défensive dès qu'elle remarque le lange. Didrik tente alors de lui rappeler ce qu'il s'est passé pour qu'elle prenne conscience de ses actes. Il pose alors l'enfant dans son linge sur la table et l'entrouvre. Apparait une main momifié qui semble bouger. Dame Bertille est crispée, se mélangent dans ses yeux peur et tristesse. Herik ne comprend pas ce qui se passe et ouvre en grand le linge et laisse apparaître le corps d'un bébé entièrement noir, comme momifié. Toute vie semble avoir abandonné cette être mais les pleurs reprennent alors de plus belles. On entend a peine s'élever de l'extérieur les bruits de combats et les cris douleurs tellement la tension est pesante. Dame Bertille se tient le bas ventre et des larmes perlent sur ses joues. Agnelle et Herik prennent alors conscience de leur acte. La Chiverne se tourne alors vers nous et demande la marche à suivre à Didrik. Ce dernier leur dit que pour le combattre, ils ne faut pas l'oublier mais accepter sa présence et le combattre. Arzul appuie ces paroles. Le sol se met alors à trembler et...

Le noir... tout est devenu sombre... de la poussière s'élèvent autour d'eux. Ils sont devant le gouffre, Bertille, Agnelle, Herik, Didrik et Nahash. La présence de ce dernier semble étonner les deux Chivernes. Agnelle, qui tient l'enfant et le lange, demande l'avis du Basilic sur l'enfant et ce qu'ils doivent faire. Comme ses compagnons, il leur répond qu'il faut accepter cette enfant pour ce qu'il est et le combattre avec toutes les forces possibles. Agnelle donne alors l'enfant à dame Bertille. Cette dernière s'avance alors vers le gouffre. Le bébé se calme et les pleurs également. La Chiverne jette alors l'enfant dans le gouffre. La sombre présence semble se rétracter sur elle-même et disparaître.


Je suis de retour dans la pièce avec tout le monde. Voulant me rassurer, je me concentre sur cette présence qui m'emplit de terreur à chaque fois que je la ressent. Elle n'est plus là. Nous avons réussit. Nous nous rappelons alors de tout ce qui s'est passé depuis notre arrivé. Arzul leur parle alors de la présence de Tael parmi les Charognards. Agnelle nous explique qu'il s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment et que les Féals ont décidé de sa mort. Mais il n'est pas le temps des révélations. Ils va nous falloir arrêter les combats ou du moins le tenter. Herik et Didrik ne souhaitant pas prendre de risques prennent les armes et se dirige vers la bataille. Astel, Arzul, Maniao et moi-même les suivons mais pas avec le même objectif. Il va nous falloir trouver le Seigneur du Carré et le convaincre que le Néant n'est plus. Nous nous séparons en deux et j'accompagnerai alors Arzul. Nous montons alors sur les murailles pour tenter de repérer le chef des charognards. Au travers des flammes et de la fumée, nous apercevons Saelinso, entouré par les Carabins, ses sorciers Charognards.

Arzul essaye de l'interpeller, mais sans succès. Mais quelle folie lui prend? Pourquoi s'avance-t-il dans les flammes au hurlant le nom du Seigneur du Carré ? Je prend sur moi et suis le Cendreux dans la fournaise. Je ne me sens vraiment pas en sécurité, mais je n'ai pas le choix sinon Arzul se retrouvera seul au milieu des combats. Saelinso semble réagir, il a enfin entendu le Cendreux. Il s'avance vers nous, le dos vouté, boitant légèrement. Je distingue dans les flammes six charognards qui nous encerclent. Nous voilà dans une position des plus simple. Mais si nous sommes encore en vie c'est que nous avons toutes nos chances. Une discussion s'engage alors entre Saelinso et Arzul, n'intervenant que pour rajouter détail et information. Avec difficulté, nous réussissons à le convaincre. Il reconnaît que nous avons le même ennemis, mais que nous ne sommes pas des alliés. Le Seigneur tend alors un cor à Arzul. Le Cendreux prend son inspiration et souffle faisant résonner le cor dans tout le château. Le combat se stoppe. Après quelques instants, de faibles cris de victoires s'élèvent des rangs de survivants chimériens.

Arzul et moi-même nous joignons aux Charognards, Carabin et à Saelinso qui se dirive vers le donjon. Il serait regrettable que des combats reprennent. Herik et Didrik sont devant les portes prêt à défendre l'entrée. Je leur explique alors la situation et ils laissent passer le Seigneur du Carré qui se dirige directement dans le château. Pendant ce temps, les deux Carabins sortent de leur habits de longs rivets noirs. Ils s'approchent de la porte et figent dans la pierre les rivets. Des crissement s'élèvent de ces derniers comme s'ils fouillaient la roche directement de l'intérieur. Le temps passe et rien ne semble se passer. Puis nous voyons ressortir Saelinso, la tête de Tael en main. Il annonce à ses hommes que ce dernier n'a pas respecté ses ordres et que cela lui a coûté la vie. S'élève alors de la roche un bruit de succions et les rivets en sortent. Les Carabins les récupèrent et viennent chuchoter à l'oreille du Seigneur.

Saelinso annonce que le mal a été vaincu et donne l'ordre à ses hommes de préparer leur départ. Sur ce, il nous salue et suit ses hommes. Un succès pour les survivants, mais bien des morts que nous aurions pu éviter. Au moins nous avons gagné une bataille contre le Néant, mais la guerre s'annonce longue. Alors que mes compagnons retournent dans le château pour savoir ce qui s'est passé, je prétexte d'aider les survivants pour rencontrer Saelinso en privé. En arrivant au camp charognard, je demande audience. Le Seigneur du Carré me reçoit pendant que ces hommes démontent le camp. Nous discutons du Néant, de comment le repérer, le combattre et miser sur l'avenir avec pourquoi pas une entraide voir une alliance. Ce dernier point est rejeté, mais il s'engage à parler de nous à la Reine de la Charogne. La porte n'est pas fermée et un passage en Charogne pourra être envisagé. Concernant le reste, cela est propre à leur nature et ne pourra nous aider. Il me conseille de voyager déjà à travers le M'onde, de le trouver et le combattre... ou de l'éviter. Je ressort de cet entretient avec une étrange sensation. Rien n'est fermé de leur part mais je ne saurais dire ce qui est réellement possible. Je décide alors de rejoindre mes compagnons.

Le Veilleur prend peu à peu forme. A la limite de l'homme et du gorille, il possède de puissantes épaules et de longs bras. Ses chairs sont couvertes de mousse pour lui permettre de se fondre dans la Nature et de ronces pour former une armure d'épines. Sa tête a des allures de lion, une forte gueule et une foisonnante crinière végétale. Il sourit et s'engouffre dans la forêt, se balançant d'arbre en arbre. Il s'arrête quelques instant pour regarder passer une harde de sanglier noir. Puis il se dirige vers l'orée des bois pour regarder ce que deviennent les humains. Ces derniers travaillent aux champs récoltant le fruit de leur labeur. Il aperçoit alors deux gardes rouges sortir de la taverne et prendre le chemin vers le cratère. C'est l'heure de la relève. Le veilleur se dit qu'il est temps de reprendre son poste. Il repart donc vers le lac et se reprend son rôle en surveillant ce lac et son habitant.
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GrAaL
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par GrAaL »

me voila à jour
Prochaine partie mardi.
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captain_gregoo
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic

Message par captain_gregoo »

oui le meneur comfirme! :rock
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